L’accusation d’hypocrisie de la communauté internationale revient souvent dans les discours des manifestants, notamment en raison du silence persistant des grandes puissances face aux atrocités commises contre les populations civiles.
Les points clés de la dénonciation
- L’exploitation des ressources congolaises : La diaspora affirme que la guerre à l’est de la RDC est alimentée par des intérêts économiques étrangers, où le Rwanda jouerait un rôle d’intermédiaire pour piller les richesses minières.
- La complicité supposée de certaines puissances : La France, la Belgique et l’Union européenne sont accusées d’entretenir un double discours, condamnant timidement les violences tout en maintenant des relations diplomatiques et économiques avec le régime de Paul Kagame.
- Le silence sur les massacres : Malgré un bilan dramatique de plus de 760 morts en seulement quelques jours, les manifestants estiment que les vies congolaises ne sont pas traitées avec la même importance que celles d’autres conflits médiatisés.
Un appel à la résistance
Le slogan « La patrie ou la mort » lancé par les manifestants rappelle la détermination des Congolais à ne pas céder leurs terres et à exiger une réaction forte de leurs dirigeants face à l’agression rwandaise.
La pression de la diaspora pourrait-elle influencer les décisions internationales ? Jusqu’où iront ces mobilisations pour faire entendre la voix du Congo ?