Bien qu'aucune déclaration officielle n’ait confirmé une décision de blocage volontaire, plusieurs utilisateurs signalent des difficultés d'accès à ces plateformes, laissant planer le doute sur une possible censure numérique.
Un contexte marqué par la guerre de l'information
Depuis l’intensification du conflit dans l’Est de la RDC, les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille médiatique, où se mêlent informations, désinformations et propagandes. Selon certaines sources, la propagande rwandaise aurait pris de l’ampleur sur ces plateformes, ce qui pourrait expliquer ces restrictions temporaires, bien qu’aucune mesure officielle n'ait été annoncée.
TikTok déjà sous surveillance
Il y a quelques semaines, le CSAC (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication) avait évoqué la possibilité de suspendre TikTok en raison de préoccupations liées à la sécurité numérique et à la protection de la jeunesse. Cette annonce, combinée aux restrictions actuelles, pourrait indiquer que le gouvernement congolais cherche à encadrer l’usage de certaines plateformes en période de crise.
Les inquiétudes des utilisateurs
L’absence de communication officielle alimente les spéculations. Certains craignent une tentative de contrôle de l’information dans un contexte où la guerre ne se limite plus au terrain militaire, mais s’étend également au cyberespace. D’autres y voient une précaution face à la désinformation massive qui pourrait influencer l’opinion publique et accentuer les tensions.
En attendant une clarification des autorités ou des fournisseurs d'accès à Internet, la question demeure : s’agit-il d’un problème technique, d’une restriction temporaire ou d’un début de censure numérique en RDC ?