BA SANGO YA CONGO KINSHASA

RDC : Moïse Katumbi, le dernier gouverneur

July 07, 2015

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Moïse Katumbi quitte la scène politique provinciale et prépare un grand tour du pays à la rencontre des Congolais. À moins qu’il ne soit contraint de revoir ses plans. Alors que certains croyaient leur réconciliation encore possible, il semble que le divorce soit consommé entre Kabila et Katumbi. Le 23 juin, le chef de l’État a en effet fait déposer auprès du procureur général de la République une plainte pour corruption ou malversation visant quatre gouverneurs, dont, sur des soupçons de fraude douanière, celui du Katanga.<br />
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À la tête de la province depuis huit ans, Moïse Katumbi Chapwe, 50 ans, a annoncé il y a plusieurs mois déjà qu’il quitterait le gouvernorat dès que les nouvelles provinces seraient installées. Soit officiellement le 30 juin, avant les élections provinciales prévues le 25 octobre. Dans les rues de Lubumbashi, la nouvelle a du mal à passer. Beaucoup estiment que leur gouverneur, cet homme d’affaires qui a fait fortune dans le privé avant de s’engager en politique, est poussé vers la sortie parce qu’il est devenu encombrant. Fini l’époque où les ténors de la majorité lui faisaient les yeux doux pour qu’il rejoigne le camp de Joseph Kabila. « C’était avant la présidentielle de 2006 », se souvient un proche de Katumbi. À l’en croire, c’est un autre Katangais, feu Augustin Katumba Mwanke, l’ancien conseiller spécial du chef de l’État, qui l’avait convaincu de se présenter aux élections provinciales, sous les couleurs du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir). Mais aujourd’hui, le mariage Kabila-Katumbi traverse une zone de turbulences. Que leur est-il arrivé ?<br />
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« La popularité du gouverneur et surtout son bilan ont fini par éclipser le chef de l’État dans son propre fief, explique un membre de la société civile locale. L’Histoire retiendra que c’est Katumbi, et non Kabila, qui a multiplié par plus de 50 les recettes provinciales, redonnant au Katanga le rang de premier contributeur au budget national qu’il avait jadis ! »<br />
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Une spectaculaire croissance<br />
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L’un des principaux moteurs de cette croissance est la relance spectaculaire de la production de cuivre, de 18 000 tonnes en 2007 (année de son élection) à plus de 1 million en 2014. Dès son investiture, la décision du gouverneur d’interdire aux compagnies d’exporter les minerais bruts a contraint les industriels à construire leurs unités de transformation au Katanga, générant plus de recettes et d’emplois locaux. Résultat : le budget de la province a quintuplé en un an, de 21 millions de dollars en 2006 à 113 millions en 2007.<br />
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« Mais il n’y a jamais eu de mesure de renforcement du potentiel électrique pour industrialiser véritablement le secteur minier au Katanga, regrette un expert des questions de développement basé à Lubumbashi. Seules les compagnies qui transformaient déjà localement les minerais bruts ont continué à le faire, les autres n’ont pas pu sauter le pas. » Conséquence : le gouvernorat a multiplié les « mesures d’exception » afin de permettre aux entreprises d’exporter des minerais bruts.<br />
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Qu’à cela ne tienne : au sein de l’Assemblée provinciale, qui vit ses dernières heures avant d’être éclatée en quatre hémicycles, les élus, eux aussi, plébiscitent Katumbi. Ceux du Haut-Katanga vont jusqu’à lui proposer de se présenter à la tête de leur future province, lui promettant de l’élire massivement. « Il faut savoir partir », répète l’intéressé, qui se dit fier d’avoir remis le Katanga sur les rails, mais « frustré » de n’avoir pas eu les moyens nécessaires à sa politique, le gouvernement central n’ayant jusqu’à présent rétrocédé qu’une infime partie (6 %) des 40 % de recettes censés revenir aux provinces dans le cadre de la décentralisation… Tout au long de son mandat, Moïse Katumbi a réclamé que cette rétrocession soit pleinement effective. Kinshasa l’a toujours refusé.<br />
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Katumbi n’aura pas laissé un grand héritage au niveau national<br />
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Un manque à gagner énorme pour le Katanga, certes, mais aussi un échec pour Katumbi dans son bras de fer avec le pouvoir central. Pour ses détracteurs, le gouverneur n’a pas réussi à créer une synergie avec les autres autorités provinciales du pays pour imposer l’implantation des mécanismes de décentralisation. Ce qui fait dire à certains qu’en dehors de son charme et de son charisme, Katumbi n’aura pas laissé un grand héritage au niveau national. Ngandu Diemo, président de la commission politique, administrative et juridique de l’Assemblée du Katanga, pointe de son côté la « mauvaise foi » de Kinshasa : « Les promesses non tenues par le gouvernement central n’ont pas permis de concrétiser certains projets. Le gouverneur pouvait prévoir de construire une école ou de réhabiliter une route à Mitwaba et finalement y renoncer parce que la rétrocession attendue de Kinshasa ne couvrait pas les sommes escomptées… À qui la faute ? »<br />
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Katumbi, champion de l’intervention<br />
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À quelques jours de quitter le gouvernorat, Moïse Katumbi lui-même semble partagé entre la certitude qu’il aurait pu mieux faire et le sentiment du devoir accompli, malgré tout. En ce début d’après-midi ensoleillé, le gouverneur regagne rapidement son bureau après la brève cérémonie d’inauguration du palais de justice de Lubumbashi, nouvellement rénové. Ce jour-là, il n’a pas fait de discours. Il s’est déplacé pour couper le ruban et apprécier le travail réalisé « sur fonds propres du gouvernorat ». La réhabilitation de l’édifice incombait normalement à l’État, « mais les magistrats ne pouvaient plus continuer de rendre justice dans un bâtiment aussi délabré, souligne un conseiller du gouvernement provincial. Il fallait intervenir pour leur permettre de travailler dans la sérénité et pour que la pluie n’interrompe plus le déroulement des procès ! »<br />
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« Intervenir » : ç’aura été la marque de fabrique du gouverneur Katumbi. Outrepassant souvent ses attributions, il n’hésite pas à payer de sa poche les droits de diffuser les matchs internationaux à la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC) et met son jet privé à la disposition des Léopards (l’équipe nationale de football), d’un ministre ou de la première dame lors de leurs déplacements dans la province. Sans compter les « cadeaux » : bateaux, bus, matériel scolaire, équipements sportifs, maïs… « Et l’on s’étonne, à Kinshasa, que le peuple le lui rende ? » lance le député Ngandu Diemo.<br />
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Un grand tour du pays<br />
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Une fois libéré de ses fonctions de gouverneur, Katumbi compte d’ailleurs aller à la rencontre de tous les Congolais. Une perspective que les caciques de la majorité, à Kinshasa, ne voient pas d’un bon œil. « Ce tour de la RDC qu’il a annoncé ressemble à une campagne pour la présidentielle avant l’heure », maugrée un cadre du PPRD. Comme pour rassurer, Katumbi précise que « l’objectif de ce grand tour est de vendre l’image de la RD Congo, de montrer ses potentialités afin d’attirer d’éventuels investisseurs » ; et que « tout le monde », politiques et simples citoyens, est invité à l’accompagner dans ce périple. « C’est un voyage pour voir et pour écouter le peuple », explique-t-on dans son entourage. D’ailleurs, aucun meeting n’est prévu. Pas sûr que de tels gages calment les esprits à Kinshasa, où l’aile radicale du PPRD « considère désormais Katumbi comme un homme à abattre », confie un conseiller du gouverneur.<br />
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Surtout depuis son retour triomphal à Lubumbashi, le 23 décembre dernier, après trois mois passés à l’étranger pour raisons de santé. Ce jour-là, des milliers de Katangais sont venus ovationner celui qui est aussi président du Tout-Puissant Mazembe, le plus prestigieux club de foot du pays. Face à la foule, Katumbi s’est alors demandé si, après deux « faux penalties » contre l’équipe nationale, ses supporters n’envahiraient pas le terrain au cas où un troisième serait sifflé… Une métaphore, soigneusement choisie, qui sonne comme une mise en garde. Attention aux débordements que risquerait de susciter une révision constitutionnelle visant à permettre au chef de l’État de briguer un troisième mandat !<br />
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Kabila riposte<br />
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La riposte de Kabila ne s’est pas fait attendre. Le 5 janvier, à Lubumbashi, le président est venu recadrer ses troupes, personnalités politiques, de l’économie et de la société civile du Katanga, en l’absence de Katumbi (qui avait prétexté son mauvais état de santé) et d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le président de l’Assemblée provinciale. Il est resté plusieurs jours dans la province, où lui aussi sait rassembler les foules.<br />
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Ce n’est qu’à la fin du mois de février, à Kinshasa, que Kabila et Katumbi se sont vus. De cet entretien d’une heure, rien n’a filtré. Pas même un mois plus tard lorsque, de retour à Lubumbashi, le gouverneur reçoit Jeune Afrique. Dans le vaste salon de sa résidence privée du quartier du Golf, un silence de marbre s’installe dès lors que l’on aborde la question. Le terrain est glissant, et le bras de fer entre les deux hommes un jeu d’échecs. Chacun avance prudemment ses pièces, prenant soin d’assurer ses arrières à chaque mouvement, à chaque prise de parole.<br />
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Kabila ne peut plus, en l’état actuel de la Constitution, briguer un nouveau mandat. Le chef de l’État joue donc la montre pour débusquer les lieutenants pressés qui voudraient – trop rapidement à son goût – lui succéder alors qu’il n’a pas encore décidé de son avenir. Katumbi, à qui l’on prête des ambitions présidentielles, l’a compris. Désormais, il temporise, en attendant le bon moment. Mais pense-t-il sérieusement à se présenter en 2016 ? « Dans une famille politique, on devrait savoir analyser le charisme de chacun de ses membres et se demander pourquoi untel ou untel est toujours suivi par la population lorsqu’il improvise des meetings. Et en tirer les conséquences », se contente-t-il de lâcher. Insinuerait-il que sa popularité n’est pas considérée à sa juste valeur au sein de la majorité ? « En tout cas, Kabila avait tout intérêt à faire de Katumbi son dauphin pour la présidentielle de 2016 », répond un habitué des arcanes du pouvoir, déplorant la stratégie suivie par la majorité, laquelle, selon lui, consiste à « vouloir tuer sa poule aux œufs d’or ».<br />
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Pour l’instant, le dernier gouverneur du Katanga annonce qu’il compte avant tout « prendre une pause ». Un repos auprès des siens, de sa famille, pour se ressourcer et réfléchir. Même si, dans les officines de certains partis – de la majorité comme de l’opposition -, son nom circule déjà comme celui du candidat idéal à soutenir pour la présidentielle de 2016. À l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), de Gabriel Kyungu, fer de lance des « frondeurs » au sein de la Majorité présidentielle, il semble qu’on n’attende désormais plus que le « oui, j’y vais » de Katumbi pour s’aligner derrière lui. Mais Moïse ira-t-il jusque-là ? Lorsqu’on lui pose la question, il n’esquisse qu’un sourire. Et la plainte qui le vise depuis le 23 juin pourrait bien contrarier ses projets.<br />
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JeuneAfrique</h3>
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Politique RDC : Moïse Katumbi, le dernier gouverneur

Moïse Katumbi quitte la scène politique provinciale et prépare un grand tour du pays à la rencontre des Congolais. À moins qu’il ne soit c...

EN NOMMANT HIER SIX AMBASSADEURS A L’ETRANGER DIPLOMATIE : JOSEPH KABILA AMORCE LES MISES EN PLACE

July 07, 2015

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Le chambardement est à l’ordre du jour dans les chancelleries congolaises à l’étranger. L’annonce a été faite hier dans la soirée sur la chaîne nationale. Déterminé à donner une nouvelle configuration à la diplomatie congolaise, Joseph Kabila a amorcé de nouvelles mises en place, en procédant à la nomination de six ambassadeurs. Première étape d’un processus prévu notamment par les résolutions des Concertations nationales dans leur volet « partage des responsabilités ».<br />
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Dans ses ordonnances publiées hier, le Président de la république a nommé de nouveaux chefs de missions diplomatiques en Chine, au Brésil, au Maroc, au Tchad, au Soudan du Sud et au siège desNations Unies à Genève, en Suisse.<br />
Le chef de l’Etat a, à cet effet, jeté son dévolu sur Zénon Mukongo Ngay, comme représentant permanent de la République démocratique du Congo auprès de l’Organisation des Nations Unies à Genève. Symphorien Mutombo Bakafwasenda a, lui, été nommé ambassadeur de la RDC au Brésil, tandis que Jean Charles Okoto Lola Kombe va désormais représenter le pays de Lumumba en Chine.<br />
Tout près de nous, Joseph Kabila vient d’envoyer comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire René Ilumbe Tembele au Soudan du Sud. Et un peu plus au nord, Xavier Honoré Tati auprès de la République du Tchad. C’est Henri Manganya Yange Mandowa qui aura l’honneur et le privilège de conduire la mission diplomatique Rd congolaise basée au Royaume du Maroc.<br />
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DE NOUVELLES NOMINATIONS EN VUE<br />
Ces nominations ne sont, en fait, que le prélude à une nouvelle configuration que va désormais revêtir la diplomatie congolaise. Dans les jours qui viennent, d’autres mises en place sont annoncées. Il est certain que le chef de l’Etat va penser à combler le vide qui se fait sentir dans trois pays frontaliers de la RDC, qui constituent une zone sensible et stratégique pour la sécurité du territoire à l’Est.<br />
C’est le cas notamment de l’Ouganda d’où vient d’être relevé Jean Charles Okoto, qui prendra désormais son bâton de pèlerin pour le pays de Xi Jinping. C’est le cas aussi du Burundi d’où a été retiré Salomon Banamuhere, propulsé ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et Affaires coutumières au sein du gouvernement Matata. Le cas également du Rwanda d’où avait été rappelé l’ambassadeur Nkulu Kilombo, très en vue depuis un certain temps au Palais présidentiel à Kinshasa.<br />
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Yves KALIKAT</div>
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Politique EN NOMMANT HIER SIX AMBASSADEURS A L’ETRANGER DIPLOMATIE : JOSEPH KABILA AMORCE LES MISES EN PLACE

Le chambardement est à l’ordre du jour dans les chancelleries congolaises à l’étranger. L’annonce a été faite hier dans la soirée sur la c...

Affaire poulets contaminés par la grippe aviaire, Nerfetiti Ngudianza : «Aucun poulet infecté n’a franchi les frontières de la RDC !»

July 07, 2015

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*«Nous vous rassurons que la consommation de la viande de poulet ne représente aucun danger pour la population congolaise. Aucun poulet infecté de la grippe aviaire n’a franchi les frontières de la RDC. Toutes les décisions prises par le gouvernement dans la gestion de ce dossier, l’ont été dans le seul et unique but de protéger la population». C’est en ces termes que Mme la Ministre du Commerce, Nefertiti Ngudianza Bayokisa, s’est exprimée le samedi, 4 juillet 2015, au cours d’une conférence de presse, au Grand Hôtel Kinshasa, pour fixer l’opinion sur cette affaire des poulets infectés de la grippe aviaire en provenance de la Turquie, et qui seraient arrivés à Kinshasa.<br />
<br />
D’entrée de jeu, Mme la Ministre a indiqué que la Turquie est l’un des pays avec lesquels, la RDC entretient des bonnes relations commerciales et sans heurts jusque-là. Ce qui l’a poussé à dire qu’en date du 29 mai 2015, le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de l’Élevage de la Turquie, par le biais de son Ambassade en RDC, a alerté les autorités congolaises qu’un container de 25.100 Kg n° CGMU 4844-48-9 de la viande de poulets nue, qui venait de quitter la Turquie pour la RDC, via le port de Matadi, est potentiellement infecté par le virus de la grippe aviaire.<br />
<br />
Aussitôt saisi de cette correspondance de l’Ambassade, le Gouvernement, explique Nefertiti Ngudianza, a convoqué la Commission Interministérielle Sanitaire et Phytosanitaire pour évaluer les risques et proposer des mesures appropriées pour la protection de la santé humaine et animale en RDC. C’est ainsi qu’un Communiqué Officiel du Gouvernement sera rendu public le 14 juin 2015, interdisant l’importation et la commercialisation de la viande de volaille produite en Turquie, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Depuis la prise de cette mesure, une centaine de containers des poulets en provenance de la Turquie est consignée aux différents postes frontières, a indiqué la Ministre du Commerce. Pendant ce temps, les importateurs s’impatientent.<br />
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Où est le container incriminé ?   <br />
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Très claire dans ses propos, et saluant les efforts fournis par les différents services notamment, l’Office Congolais de Contrôle (OCC), la Police Nationale Congolaise (PNC) et l’Interpol, Nefertiti Ngudianza a soutenu que le container suspecté a été localisé et empêché de franchir les frontières nationales. Curieusement, le fameux container n° CGMU 4844-48-9 n’a pas encore été retourné en Turquie. Il se trouve présentement au Port de Pointe Noire, au Congo-Brazzaville depuis le 19 juin 2015. A en croire Mme la Ministre, la Société française INDYCOM qui a expédié cette cargaison est à pied d’œuvre pour retourner ce produit impropre à la consommation vers son pays d’origine. Cependant, Nefertiti Ngudianza a invité le peuple congolais à ne pas céder aux rumeurs folles de la part de certaines personnes mal intentionnées, avant d’annoncer que le Gouvernement est fier de déclarer à ce jour, qu’aucun poulet infecté du virus de la grippe aviaire n’a franchi les frontières de la RDC. Elle a, en effet, rassuré que la consommation du poulet à Kinshasa, en particulier, ne présente aucun danger. «Le container incriminé qui traîne encore à Pointe Noire, ne peut plus jamais entrer en RDC. Les yeux de tous les services nationaux et internationaux sont braqués sur cette cargaison qui doit renter en Turquie », a-t-elle précisé, en réponse à une question lui adressée dans ce sens.<br />
<br />
Par ailleurs, elle a dit que les différentes évaluations faites par la Commission Sanitaire et Phytosanitaire Nationale, à partir des informations mises à la disposition de ses membres de l’Organisation Internationale de la Santé Animale, ont permis de relever que l’évolution de l’épidémie a non seulement été contenue dans les seules provinces turques de Kastamonu, Balikesir et Manisa, mais que le plan de gestion de la crise a si bien fonctionné. A ce jour, la menace est écartée, a-t-elle renchéri.<br />
<br />
Il y a lieu de signaler que Mme la Ministre du Commerce a co-animé cette conférence de presse avec ses deux collègues. Celui de la Santé et de l’Agriculture, Pêche et Elevage. Le Directeur Général de l’OCC était également présent à cette activité.<br />
<br />
Guy Elongo<br />
<br />
<br />
<br />
Conférence de presse de Son Excellence Madame la Ministre du Commerce en rapport avec l’interdiction de l’importation et de la commercialisation de la viande volaille en provenance de la Turquie<br />
<br />
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,<br />
<br />
Chers Amis de la presse,<br />
<br />
Nous vous remercions d’avoir répondu à notre invitation de ce jour. Il a été jugé crucial que le Gouvernement puisse fixer l’opinion afin de mettre fin aux spéculations qui entourent le dossier de l’importation de la viande volaille produite en Turquie.<br />
<br />
En effet, la Turquie est l’un des pays avec lesquels nous entretenons de bonnes relations commerciales et sans heurts jusque-là.<br />
<br />
Cependant, nous avions, en date du 29 mai 2015, été alertés par le Ministère de l’Alimentation de l’Agriculture et de l’Élevage de la Turquie par le canal de l‘Ambassade de la Turquie en République Démocratique du Congo du faut qu’un container de 25.100 Kg n° CGMU 4844-48-9 de viande de poule nue, venait de quitter la Turquie à destination du port de Matadi, est potentiellement infecté par virus de la grippe aviaire.<br />
<br />
Cette alerte nous a permis de convoquer la Commission Interministérielle Sanitaire et Phytosanitaire pour évaluer les risques et proposer des mesures appropriées pour la protection de la santé humaine et animale dans notre pays.<br />
<br />
Après analyse de premiers éléments disponibles et bien que l’alerte n’ait concerné que le seul container sus-indiqué, cette commission a estimé que, dans un premier temps, il fallait assurer une protection maximale du territoire national pour éviter tout risque pour la santé de notre population.<br />
<br />
C’est ainsi qu’un Communiqué Officiel sera rendu public le 14 juin 2015. Il interdit l’importation et la commercialisation de la viande de volaille produite en Turquie sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et charge les services œuvrant aux frontières de veiller scrupuleusement au respect de ces mesures prises.<br />
<br />
Pour votre information, depuis cette mesure, une centaine de containers de la viande de volaille produite en Turquie est consignée aux différentes postes frontières et j’en veux pour preuve le nombre sans cesse augmentant des recours des importateurs.<br />
<br />
Toujours pour votre information, les efforts fournis par les différents services impliqués, notamment l’Office Congolais de Contrôle, la Police Nationale Congolaise et l’Interpol ont permis de localiser ce seul  container suspecté et d’empêcher qu’il ne franchisse les frontières nationales. En effet, dans sa lettre du 19 juin, en réponse à la demande d’information de l’OCC, le transitaire DELMAS nous a informés que ledit container était intercepté au Port de Pointe Noire pour réexpédition vers son port d’origine. Cette information est confirmée le 22 juin 2015 par la lettre de l’expéditeur de la cargaison, la Société française INDYCOM ainsi que par le Directeur Général de la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes Commerciales de la République sœur du Congo – service homologue à l’OCC –lors de sa visite de service à la Direction Générale de cet Office.<br />
<br />
Par ailleurs, les différentes évaluations faites par la Commission  Sanitaire et Phytosanitaire Nationale à partir des informations mises à la disposition de ses membres de l’Organisation Internationale de la Santé Animale, ont permis de relever que l’évolution de l’épidémie a non seulement été contenue dans les seules provinces turques de Kastamonu, Balikesir et Manisa, mais que surtout le plan de gestion de la crise a si bien fonctionné qu’à ce jour, la menace est écartée.<br />
<br />
Nous voulons ainsi fixer l’opinion publique que toutes les décisions prises par le Gouvernement dans la gestion de ce dossier, l’ont été dans le seul et unique but de protéger la santé de la population congolaise et nous sommes fiers de déclarer aujourd’hui qu’aucun poulet infecté du virus de la grippe aviaire n’a franchi les frontières de notre pays. Nous vous rassurons donc que la consommation de la viande de poulet ne présente aucun danger pour la population congolaise.<br />
<br />
Je vous remercie pour votre attention.<br />
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Nefertiti Ngudianza Bayokisa<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
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Samy Badibanga : « Le parlement a voté 794 millions USD pour le financement des élections en 2015 et 2016 depuis 2012 » en RDC

July 07, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyzItJ3yvPewABySKOecbqYP1ZH_B0Ah5iPl1jhh3R6fsdmBphrQz3ESv-MLN9yTP34JXiQSBACe9ND1ClgnY3JkD6_z1okQfR9Q8oCKwvea2_gLPOUo_Q-Etzq6Bk7LeQAF1rKv_mFVa3/s1600/Snapshot_484.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyzItJ3yvPewABySKOecbqYP1ZH_B0Ah5iPl1jhh3R6fsdmBphrQz3ESv-MLN9yTP34JXiQSBACe9ND1ClgnY3JkD6_z1okQfR9Q8oCKwvea2_gLPOUo_Q-Etzq6Bk7LeQAF1rKv_mFVa3/s400/Snapshot_484.png" width="400" /></a></div>Le gouvernement du Premier ministre Matata Ponyo ne peut pas se plaindre d’un manque de moyens financiers pour le processus électoral en cours puisque « le parlement a voté à ce jour 794 millions USD pour le financement des élections 2015-2016 depuis 2012 ».<br />
<br />
« Le parlement a voté à ce jour 794 millions USD pour le financement des élections en 2015 et 2016 depuis 2012. Mais, il n’a pas payé l’argent qu’il fallait à la Commission électorale nationaleindépendante, qui n’a touché que 15% jusqu’à ce jour », a révélé le député national Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, dans un entretien téléphonique avec Lepotentielonline.com lundi 06 juillet 2015.<br />
<br />
Il a souligné que « le gouvernement est comptable de ne pas avoir exécuté chaque budget annuel tel qu’il avait été par le parlement ».<br />
<br />
Les prévisions de la Ceni ramenées à 900 millions USD<br />
<br />
En discussions avec le gouvernement depuis le 15 avril 2015, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé à la presse, en mai 2015, que le financement du processus électoral, qu’elle avait initialement prévu à 1,2 milliard USD, était ramené à 900 millions USD.<br />
<br />
« Le financement des élections, initialement estimé à un milliard deux cents millions de dollars américains, a été ramené à 900 millions de dollars », a confirmé le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, au sortir d’un entretien à la tête d’une délégation de sénateurs avec le chef de l’Etat, le 17 juin 2015 à la cité de l’Union africaine, au Mont Ngaliema.<br />
<br />
Dans une boutade, il a ajouté « 900 millions de dollars, c’est quand même beaucoup ».<br />
<br />
Déjà, à la tête d’une délégation de l’Opposition républicaine aux consultations du Palais de la nation le 8 juin, il a révélé à la presse qu’« il n’y a pas d’argent pour organiser toutes les élections ».<br />
<br />
En rapport avec la révélation du député Samy Badibanga, on comprend mieux le rabattement des prévisions de la Ceni de 1,2 milliard USD à 900 millions USD, pour se rapprocher des 794 millions USD votés par le parlement depuis 2012.<br />
<br />
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe><br />
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Politique Samy Badibanga : « Le parlement a voté 794 millions USD pour le financement des élections en 2015 et 2016 depuis 2012 » en RDC

Le gouvernement du Premier ministre Matata Ponyo ne peut pas se plaindre d’un manque de moyens financiers pour le processus électoral en cou...

Dialogue : Ne Muanda Nsemi s’oppose à la médiation internationale ! ( Article+vidéo)

July 07, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6E5nUy4OXCCOiZscQN29qz2T062mzf5hn1Yo9ILjZnlbInuiBTdNWMkXBe_aeTySYXIivBixofGYqfiOVDjl2Mu-FFskf9CPPk_9wCmrkLfN8Fkjy0GcLqb9j7A3MbzDF_urImXAMQ7N-/s1600/Snapshot_483.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6E5nUy4OXCCOiZscQN29qz2T062mzf5hn1Yo9ILjZnlbInuiBTdNWMkXBe_aeTySYXIivBixofGYqfiOVDjl2Mu-FFskf9CPPk_9wCmrkLfN8Fkjy0GcLqb9j7A3MbzDF_urImXAMQ7N-/s400/Snapshot_483.png" width="400" /></a></div>
*Ce sont des convictions assumées qu’affiche Ne Muanda Nsemi, Député National et Leader de Bundu dia Mayala.  Non à la médiation internationale. Oui au dialogue. Impossible d’organiser des élections crédibles sans recensement, ni  fichier électoral crédible dans un pays où les Rwandais, les Ougandais, les Ouest-africains sont des ‘’Congolais’’. Oui à   une Transition de trois ans avec un Président issu de la Majorité, un Vice-président de l’Opposition et un Premier ministre de la Société civile. « Trois ans dans la vie d’une nation, c’est rien ! », soutient-il.   Abordant, par ailleurs,  la question relative au médiateur international de l’éventuel dialogue, Ne Muanda Nsemi a répondu par une série de questionnements.  « Pourquoi avons-nous demandé l’indépendance en 1960 si pour n’importe quel petit problème interne l’on doit vite courir à Bruxelles ou encore auprès de la pseudo communauté internationale ? A qui les chinois recourent-ils quand ils discutent de leurs problèmes, à qui les Américains recourent-ils pour régler leurs problèmes ? Les Sud-africains n’ont-ils pas fait appel à un Sud-africain Desmond Tutu pour diriger leur commission vérité et réconciliation ?».<br />
<br />
Lors d’une conférence de presse tenue en sa résidence de Binza Macampagne, le leader du mouvement Bundu dia Mayala, Ne Muanda Nsemi, a dissipé l’équivoque en démentant la folle rumeur colportée par un certain Joseph Sita Nsoni Zeno. Ce dernier est décrit par Ne Muanda Nsemi comme un membre du parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), un ancien de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), un agent de la sûreté belge, un manianga du Kongo central. Cette rumeur soutient, en effet,  que Ne Muanda Nsemi aurait empoché deux millions de dollars américains au sortir de son récent tête-à-tête avec le Président de la République, Joseph Kabila, au Palais de  la Nation.<br />
<br />
Le leader de Bundu dia Mayala a tenu à démontrer la fausseté de telles assertions. D’abord, il n’était pas seul à seul avec le Chef de l’Etat,  lors de cette rencontre. Le Secrétaire général et le secrétaire général adjoint de sa formation politique de même qu’une quinzaine des Conseillers de Joseph Kabila étaient présents. A l’instar du Cardinal Laurent Monsengwo, de Monseigneur Marini, du Chef spirituel kimbanguite, Ne Muanda Nsemi a été invité comme individualité à ces consultations présidentielles et non pas comme Congo Pax qui, à ses yeux, est une coquille vide.<br />
<br />
« Je suis un être supérieur, supérieur à Kamerhe, Tshisekedi et Lumumba ». A ses détracteurs, Ne Muanda Nsemi répond que l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe fonctionnent alors que son mouvement BDK a été interdit depuis quelques années. Et d’ajouter, Monseigneur Monsengwo a vu sa chaîne de radio et la télé catholique rouvertes,  après avoir formulé sa demande au Chef de l’Etat. « Pourquoi les activités de BDK demeurent-elles  interdites ? », s’est-il interrogé. Ne Muanda Nsemi affirme avoir fait preuve de  bonne foi. Au gouvernement,  de montrer la sienne. Sinon, il va se refroidir, prévient-il, en des termes implicites.<br />
<br />
A propos du dialogue politique, il fustige l’attitude de l’UDPS et de l’UNC qui, après avoir réclamé à cor et cri ledit dialogue, se sont soudainement rétractés. Aujourd’hui, ces partis parlent du respect de la Constitution et du glissement. Ne Muanda Nsemi se demande si l’on peut réellement organiser des scrutins crédibles en moins d’une année sans recensement, sans fichier électoral crédible et dans un pays où les Rwandais, les Ougandais, les Ouest-africains sont des Congolais. Ceux qui poussent vers cette voie, poursuit-il, sont des démagogues qui veulent voir couler le sang du peuple congolais. Ce à quoi Ne Muanda Nsemi s’oppose farouchement.<br />
<br />
Raison pour laquelle,  il propose une Transition de trois ans avec un Président issu de la Majorité, un Vice-président de l’Opposition et un Premier ministre de la Société civile. « Trois ans dans la vie d’une nation, c’est rien ! », martèle-t-il. Mais,  ces trois années épargneront au pays un nouveau chaos. Alors que l’intransigeance et l’irresponsabilité de certains politiciens conduisent la RDC droit vers la catastrophe !<br />
<br />
Abordant la question relative au médiateur international de l’éventuel dialogue, Ne Muanda Nsemi a répondu par une série de questionnements : « Pourquoi avons-nous demandé l’indépendance en 1960 si pour n’importe quel petit problème interne l’on doit vite courir à Bruxelles ou encore auprès de la pseudo communauté internationale ? A qui les chinois recourent-ils quand ils discutent de leurs problèmes, à qui les Américains recourent-ils pour régler leurs problèmes ? Les Sud-africains n’ont-ils pas fait appel à un Sud-africain Desmond Tutu pour diriger leur commission vérité et réconciliation ?»<br />
<br />
Ne Muanda Nsemi a conclu par dire que  les bobards propagés par Joseph Sita Nsoni Zeno sont sans effets. <br />
<br />
La Pros.<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="370" src="https://www.youtube.com/embed/pywqyYAuIbE" width="640"></iframe><br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6E5nUy4OXCCOiZscQN29qz2T062mzf5hn1Yo9ILjZnlbInuiBTdNWMkXBe_aeTySYXIivBixofGYqfiOVDjl2Mu-FFskf9CPPk_9wCmrkLfN8Fkjy0GcLqb9j7A3MbzDF_urImXAMQ7N-/s400/Snapshot_483.png" rel="image_src" width="400"></link>

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*Ce sont des convictions assumées qu’affiche Ne Muanda Nsemi, Député National et Leader de Bundu dia Mayala. Non à la médiation internati...

Assemblée nationale : l’Opposition boude l’examen de la loi portant répartition des sièges !

July 07, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVq-DsWivq9BrcrXk894fq8Gas7DVnndIrfPLT_OHJ-j9nCRiwrf5L2BiDWFHfU874G82btnO4GFFozypF2rqTKWUgefVTgRyS6XM1J2oUdARsPKbfG-pe1zRHxDJEvLyoexmQhyQ3XTB-/s1600/Snapshot_482.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVq-DsWivq9BrcrXk894fq8Gas7DVnndIrfPLT_OHJ-j9nCRiwrf5L2BiDWFHfU874G82btnO4GFFozypF2rqTKWUgefVTgRyS6XM1J2oUdARsPKbfG-pe1zRHxDJEvLyoexmQhyQ3XTB-/s400/Snapshot_482.png" width="400" /></a></div>
Hier, lundi 6 juillet 2015, les partis et regroupements politiques, les groupes parlementaires de l’Opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora se sont réunis à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa Gombe, dans le cadre de la Dynamique pour l’unité d’action de l’Opposition. Au menu, le décryptage du discours du Président  Joseph Kabila à l’occasion du 55ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance. Dans une déclaration lue par Gilbert Kiakwama, la Dynamique réitère sa position de ne pas participer au dialogue et aux  Consultations présidentielles. Les Groupes parlementaires de l’Opposition ont décidé de boycotter toutes les plénières de l’Assemblée nationale relatives à l’examen du projet de loi portant Répartition des sièges. La Dynamique réitère, s’agissant des élections urbaines, municipales et locales, sa position de les postposer pour 2017 en vue d’une meilleure préparation. Ce que soutient d’ailleurs la CENI qui déclare dans son rapport annuel 2014-2015 adressé au Parlement, p.41, ce qui suit : ‘’L’organisation des élections municipales, urbaines et locales de 2015 requiert en amont et ce, avant la répartition des sièges, la stabilisation des entités (groupements) en termes de dénomination, limites, composition et noms de ceux qui les dirigent’’.<br />
<br />
Ci-dessous, l’intégralité de cette déclaration !        <br />
<br />
<br />
<br />
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO<br />
<br />
OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE<br />
<br />
DECLARATION DE L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE EN RAPPORT AVEC LE MESSAGE DU PRESIDENT KABILA A L’OCCASION DU 55EME ANNIVERSAIRE DE L’ACCESSION DE NOTRE PAYS A L’INDEPENDANCE<br />
<br />
Les Partis politiques, les Regroupements politiques et les Groupes parlementaires de l’Opposition ainsi que les Associations de la Société civile et de la diaspora, réunis ce lundi 6 juillet 2015 à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa Gombe, dans le cadre de la Dynamique pour l’unité d’action de l’opposition, la Dynamique, en sigle, ont suivi avec attention le discours prononcé par Mr Kabila à l’occasion du 55ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance.<br />
<br />
De l’analyse de ce discours, la Dynamique retient cinq observations et prend la position suivante :<br />
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li><strong><u>Du calendrier électoral global   </u></strong></li>
</ol>
<br />
<br />
Mr Kabila  dit dans son discours :<br />
<br />
…‘’le calendrier électoral global, exigé à cor et à cri par l’Opposition, a été contesté par la même opposition sitôt publié…’’<br />
<br />
Pour la Dynamique :<br />
<br />
L’Opposition avait exigé le calendrier global suite  à la publication par la CENI d’un calendrier électoral partiel qui ne faisait pas mention de l’élection présidentielle. Après une forte pression de l’Opposition, de la Société civile et de la Communauté internationale, la CENI a reculé et a effectivement élaboré un autre calendrier reprenant cette fois-ci tous les scrutins.<br />
<br />
Publié le 12 février 2015, le calendrier électoral global a été examiné par l’Opposition qui, dans sa déclaration du 27 février 2015, a relevé  son caractère non consensuel, inconstitutionnel, irréaliste, incohérent et dangereux. Cette déclaration contient une contre-proposition  du calendrier remise à la CENI pour servir de base de discussion pour la mise en place d’un calendrier consensuel et réaliste. L’Opposition attend toujours la réaction de la CENI.<br />
<br />
Par ailleurs, lors de la publication du calendrier électoral global, la CENI, elle-même, avait identifié 23 contraintes dont 18 relevaient de la responsabilité du Gouvernement  et 6 du Parlement. Aujourd’hui, la CENI avoue, dans son rapport annuel 2014-2015 adressé au Parlement que la  répartition des sièges en vue des élections municipales et locales de 2015, ne peut avoir lieu avant l’accomplissement de certains préalables notamment celui de la stabilisation des groupements et des kits volés (pp 41, 57).<br />
Du financement des élections<br />
<br />
Mr Kabila dit dans son discours :<br />
<br />
‘’… les besoins pour l’organisation réussie des élections s’élèvent à plus d’un milliard de dollars américains, alors que le budget pour l’ensemble des besoins de l’Etat était arrêté à neuf milliards de dollars américains…<br />
<br />
Pour la dynamique :<br />
<br />
Gouverner c’est prévoir ; Mr Kabila se plaint du coût élevé de l’organisation des élections (1.155.000, dollars) sur un budget de 9 milliards de dollars. Soit ! Mais, les élections ne se financent pas en un seul exercice budgétaire.<br />
<br />
En jetant un coup d’œil rétrospectif depuis 2012 sur la manière dont le pouvoir en place a géré les fonds alloués à la CENI, on peut relever ce qui suit :<br />
<br />
Pour le budget de l’année 2012<br />
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="width: 154px;"></td><td style="width: 154px;"><strong>Prévisions (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Décaissement (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Pourcentage de décaissements</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>CENI</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>250</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>38</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>15</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Présidence</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>122</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>177</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>145</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Primature</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>29</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>42</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>145</strong></td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Pour le budget de l’année 2013</strong></div>
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="width: 154px;"></td><td style="width: 154px;"><strong>Prévisions (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Décaissement (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Pourcentage de décaissements</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>CENI</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>239</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>28</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>12</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Présidence</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>86</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>201</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>234</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Primature</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>23</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>52</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>226</strong></td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Pour le budget de l’année 2014</strong></div>
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="width: 154px;"></td><td style="width: 154px;"><strong>Prévisions (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Décaissement (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Pourcentage de décaissements</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>CENI</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>246</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>56</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>23</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Présidence</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>98</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>150</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>153</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Primature</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>28</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>57</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>204</strong></td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Pour le budget de l’année 2015 (au premier trimestre) </strong></div>
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="width: 154px;"></td><td style="width: 154px;"><strong>Prévisions (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Décaissement (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Pourcentage de décaissements</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>CENI</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>59</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>1</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>2</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Présidence</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>30</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>41</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>137</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Primature</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>7</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>30</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>429</strong></td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Le total pour les 3 années et le premier trimestre 2015</strong></div>
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="width: 154px;"></td><td style="width: 154px;"><strong>Prévisions (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Décaissement (en milliards de FC)</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>Pourcentage de décaissements</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>CENI</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>714</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>123</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>17</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Présidence</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>336</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>569</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>169</strong></td></tr>
<tr><td style="width: 154px;"><strong>Primature</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>87</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>181</strong></td><td style="width: 154px;"><strong>208</strong></td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<br />
Ce tableau démontre à suffisance le manque de volonté politique du pouvoir d’organiser les élections d’une part, les détournements systémiques des fonds publics que l’Opposition ne cesse de dénoncer.<br />
<br />
Et, pendant ce temps, le même pouvoir finance des projets hors budget et non autorisés par le Parlement : c’est le cas notamment de la construction de l’Hôtel du Gouvernement, du Parc agro-industriel couteux de BukangaLonzo, etc. Il est donc établi que le glissement financier a été organisé pour favoriser en définitive le glissement politique et permettre à Monsieur Kabila de demeurer au pouvoir au-delà de novembre 2016, en violation de la Constitution.<br />
De l’enrôlement de nouveaux majeurs<br />
<br />
Mr Kabila déclare dans son discours que :<br />
<br />
« … la participation aux scrutins de 2015 d’anciens mineurs devenus majeurs injustement privés d’un droit que j’estime légitime »<br />
<br />
Pour La Dynamique :<br />
Le droit de tous les Congolais majeurs, y compris les nouveaux de participer aux élections est garanti par la Constitution en son article 5. Il ne se discute pas et l’opposition l’a toujours exigé. Aujourd’hui, le pouvoir le reconnait. Mieux vaut tard que jamais, mais ce n’est pas tout quant à la finalisation et la fiabilisation du système électoral en cours.<br />
En effet, le fichier  électoral étant pollué et corrompu, comme le démontre le rapport de la CENI, (juin 2014-mai 2015 p. 48 et suivantes), il est urgent de procéder à l’enrôlement des les électeurs, y compris les nouveaux majeurs.<br />
De la sécurisation du processus électoral<br />
<br />
Mr Kabila dit dans son discours :<br />
<br />
« …l’intolérance politique et la non-acceptation des résultats des élections par les perdants ayant conduit à des violences meurtrières avant, pendant et après les scrutins de 2006 et 2011. »<br />
<br />
Pour la Dynamique :<br />
<br />
La sécurisation du processus électoral est de la responsabilité du Gouvernement. Pour l’Opposition, Monsieur Kabila et son Gouvernement sont les responsables des violences meurtrières électorales qui ont émaillé les scrutins de 2006 et 2011.<br />
<br />
L’Opposition en veut pour preuve le rapport de la Monusco entériné par l’Union Européenne ; rapport faisant état des violences avant, pendant et après les élections de 2011.<br />
<br />
Le Centre Carter, l’Eglise catholique, et les autres organismes internationaux ont fait le même triste constat. Et l’Union Européenne,  la Société Civile et l’Opposition avaient en son temps fait des recommandations pour la restructuration de la CENI en vue d’éviter la répétition du chaos électoral de 2011, recommandations qui n’ont pas été suffisamment prises en compte.<br />
Du découpage territorial<br />
<br />
Mr Kabila dit dans son discours :<br />
<br />
‘’…je note également que quoique non inscrit dans l’ordre du jour de mes consultations, la question de la réforme territoriale, de l’installation de nouvelles provinces a été abordée … et a reçu une large adhésion…’’<br />
<br />
Pour la Dynamique<br />
<br />
La Dynamique tient à rappeler qu’en date du 7 décembre 2009, dans son discours sur l’état de la Nation, prononcé devant les deux chambres réunies en  Congrès, Monsieur Kabila déclarait : ‘’Sans remettre en cause le principe de la décentralisation, l’autre contradiction majeure à résoudre celle qui oppose d’une part l’exigence  de la mise en œuvre dans les délais prévus d’une décentralisation d’essence constitutionnelle, assortie du découpage du territoire national en 26 provinces et, d’autre part, le double impératif de garantir la viabilité de toutes ces provinces au regard de la modicité des ressources disponibles et de consolider au préalable l’autorité de l’Etat  à peine rétablie, dans un environnement où les forces centrifuges n’ont pas nécessairement  dit leur dernier mot.’’<br />
<br />
Monsieur Kabila, tout en reconnaissant dans ce discours que les 26 provinces sont constitutionnelles, il soulignait aussi les difficultés de leur mise en œuvre du fait du manque d’argent et de la nécessité de consolider l’autorité de l’Etat  sans lesquels ces provinces ne seront pas viables.<br />
<br />
Aujourd’hui, la Dynamique constate avec étonnement, alors d’une part, l’Etat est encore fragile, et que d’autre part, le même Monsieur Kabila, se plaint des maigres moyens de l’Etat pour l’organisation des élections, il fait néanmoins du découpage territorial, pour des raisons faciles à deviner, son cheval de bataille défiant par ailleurs la grande majorité du peuple congolais qui s’y oppose farouchement.<br />
<br />
De tout ce qui précède, la Dynamique :<br />
Constate que dans la forme comme dans le fond, le discours de Mr Kabila traduit clairement le manque de volonté politique du pouvoir de conduire le peuple congolais  aux élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles dans les délais constitutionnels ;<br />
Constate en outre que Monsieur Kabila, toujours prompt au mélange de genres, viole l’indépendance de la CENI qui, aux termes de la Constitution, demeure la seule institution ayant pour compétence exclusive d’organiser les élections et de traiter des questions électorales avec toutes les parties prenantes. Ce qui constitue une violation flagrante et scandaleuse de l’esprit et de la lettre de la Constitution ;<br />
Exige que le pouvoir respecte l’indépendance de la CENI, la libère de son emprise ‘’glissogène’’ et lui permette de retrouver sa neutralité, comme il doit libérer le pouvoir judiciaire, tous les deux instrumentalisés à ce jour, consacrant de facto la violation du sacro-saint principe de séparation des pouvoirs ;<br />
Exige ainsi la réanimation urgente de la commission tripartite Pouvoir-Opposition-CENI, pour la mise en place effective d’un calendrier électoral consensuel e réaliste, l’enrôlement des électeurs avec à la clé un nouveau fichier électoral fiable, gage de la tenue apaisée des élections, et de l’acceptation des résultats par tous.  Il ne faut donc pas initier le dialogue dans le but inavoué de pouvoir créer le glissement du calendrier, alors que toutes les questions relevées par Monsieur KABILA qui ne peut plus se présenter à l’élection présidentielle prochaine, peuvent être examinées en toute transparence  par tous les partenaires et parties prenantes au sein de cette commission tripartite en vue de crédibiliser le processus électoral en cours, vicié par les stratagèmes de blocage ;<br />
Souligne que le découpage territorial est prévu à l’article 4 de la Constitution, mais faute pour le pouvoir de ne  l’avoir pas mis en œuvre depuis 2006, elle réaffirme, compte tenu du calendrier électoral surchargé, des faiblesses de l’Etat et des grêles moyens financiers disponibles, que le découpage territorial est inopportun pour le moment.<br />
<br />
Elle soutient que le plus important aujourd’hui est de se consacrer essentiellement,  d’une part, à l’organisation des élections présidentielles, dont le délai est expressément fixé par l’article 73 de la Constitution, et d’autre part, aux élections législatives nationales qui se tiennent le même jour que la présidentielle, soit le 27 novembre 2016 lesquelles seront précédées par les élections provinciales, sénatoriales ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.<br />
La Dynamique réitère, s’agissant des élections urbaines, municipales et locales, sa position de les postposer pour 2017 en vue d’une meilleure préparation. Ce que soutient d’ailleurs la CENI qui déclare dans son rapport annuel 2014-2015 adressé au Parlement, p.41, ce qui suit : ‘’L’organisation des élections municipales, urbaines et locales de 2015 requiert en amont et ce, avant la répartition des sièges, la stabilisation des entités (groupements) en termes de dénomination, limites, composition et noms de ceux qui les dirigent’’ ;<br />
Réaffirme haut et fort son refus de participer au prétendu dialogue et aux consultations initiés par Mr Kabila. Elle soutient, dans le même esprit, le refus des groupes parlementaires de l’Opposition de prendre part à toute plénière de la session extraordinaire qui examinerait le projet de loi portant répartition des sièges pour les élections urbaines, municipales et locales.<br />
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Pour la Dynamique, « dialogue,  instrumentalisation de la CENI et session extraordinaire » participent des manœuvres dilatoires du pouvoir, preuves si besoin en était encore d’alignements stratégiques, sur fond de violation de la Constitution, de sa volonté de ‘’glissement’’ que nous sommes déterminés à combattre de toutes nos forces, jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut.<br />
<br />
Enfin, la Dynamique lance un appel pressant au peuple congolais de demeurer vigilant, et de prendre la mesure de toutes les conséquences fâcheuses que pourrait  engendrer l’attitude de Mr Kabila à vouloir se maintenir à tout prix au pouvoir en violation de la Constitution, et de se  tenir prêt à assumer son destin devant l’histoire.<br />
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Nous devons chasser la peur. Car aujourd’hui, la peur est dans l’autre camp.<br />
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Seule la lutte libère !<br />
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Que Dieu bénisse le peuple congolais et la République  Démocratique du Congo.<br />
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Fait à Kinshasa, le 6 juillet 2015<br />
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Le Modérateur<br />
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Honorable Gilbert KIAKWAMA-Kia-KIZIKI<br />
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Politique Assemblée nationale : l’Opposition boude l’examen de la loi portant répartition des sièges !

Hier, lundi 6 juillet 2015, les partis et regroupements politiques, les groupes parlementaires de l’Opposition ainsi que les associations ...

Calendrier électoral : CENI, les difficultés persistent !

July 07, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj60RGcj4H8WnbQjlrMFeunu83NU6UMVoy6t10fL6EzBGW7OHbICBZyU4ItUHzl64BgHWGJOSdgwMCgVMlK9BVLYt54slQ_zy_3msylGQTQJKRRKATTcA3hM219YCtm1rZPbu7wMrAIajq-/s1600/Snapshot_481.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj60RGcj4H8WnbQjlrMFeunu83NU6UMVoy6t10fL6EzBGW7OHbICBZyU4ItUHzl64BgHWGJOSdgwMCgVMlK9BVLYt54slQ_zy_3msylGQTQJKRRKATTcA3hM219YCtm1rZPbu7wMrAIajq-/s400/Snapshot_481.png" width="400" /></a></div>
*Le Bureau de la CENI affirme ne rencontrer aucun problème majeur dans la mise en œuvre du calendrier électoral. Jean-Pierre Kalamba, Rapporteur, se confiant à la presse à l’issue d’une rencontre avec la Communauté islamique du Congo, a admis que le décaissement des fonds se fait progressivement. La principale difficulté serait l’impression des bulletins, un travail qui peut se faire à crédit comme en 2011. Les acteurs politiques, dit-il, ne peuvent évoquer le manque d’argent comme prétexte pour ne pas aller aux élections. Un discours à l’opposé, justement, de ceux qui gèrent le pays.     <br />
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Où en est-on dans l’exécution du calendrier électoral ? La question se pose dans tous les milieux à Kinshasa. Les Congolais veulent savoir après toutes les informations contradictoires qui circulent sur le processus électoral, au lendemain des Consultations présidentielles pré-dialogue. Le Président du Sénat, Léon Kengo, au sortir d’une audience au Palais de la Nation, lançait pour la première fois que le Budget de l’Etat pour l’exercice 2015 ne réserve pas de ressources financières nécessaires à l’organisation des élections. Qui plus, le Président de la République, dans son discours en marge des festivités marquant le 55ème anniversaire de l’indépendance du pays, a reconnu que les besoins pour l’organisation réussie des élections ont été évalués après l’adoption du Budget 2015. Le financement du processus électoral exige plus d’un milliard de dollars américains pour un budget de l’Etat arrêté à neuf milliards Usd.<br />
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Mais, à la CENI, on affiche une certaine sérénité déconcertante. Les animateurs de la centrale électorale multiplient des déclarations comme pour reprendre la main. Tout va bien. Il n’y a pas à s’inquiéter. Pourtant, têtues, les contraintes évoquées par la CENI, lors de la publication du calendrier global le 12 février dernier, ont tendance à démontrer le contraire. Les élections provinciales, municipales et locales sont prévues,  le 25 octobre 2015. La CENI vient à peine de publier les listes provisoires des candidats à la députation provinciale. Le Conseiller en Communication, Delion Kimbulungu, a beaucoup vanté les capacités techniques de la CENI qui a détecté des doublons dans les dossiers de candidatures. Toutes les candidatures jugées non recevables sont transmises devant les Cours et Tribunaux  notamment,  les Cours d’Appel, compétentes en la matière. Pendant ce temps, les candidats aux locales et municipales n’ont pas encore été convoqués. Raison évoquée, l’absence de la loi portant répartition des sièges. Le 20 avril 2015 était la date critique à laquelle le Président de la République devrait la promulguer. Il aura fallu attendre trois mois plus tard pour que le Parlement, convoqué en session extraordinaire, commence à examiner ce projet de loi. Ouverte le samedi 4 juillet, la session extraordinaire prendra fin début août. Pour une élection prévue,  le 25 octobre, le défi pour la CENI est énorme. Il faudra ensuite résoudre la question du double fichier électoral. Plus le temps avance, mieux, l’heure de vérité arrive.<br />
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La Pros.<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
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*Le Bureau de la CENI affirme ne rencontrer aucun problème majeur dans la mise en œuvre du calendrier électoral. Jean-Pierre Kalamba, Rapp...

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