*Ce sont des convictions assumées qu’affiche Ne Muanda Nsemi, Député National et Leader de Bundu dia Mayala. Non à la médiation internationale. Oui au dialogue. Impossible d’organiser des élections crédibles sans recensement, ni fichier électoral crédible dans un pays où les Rwandais, les Ougandais, les Ouest-africains sont des ‘’Congolais’’. Oui à une Transition de trois ans avec un Président issu de la Majorité, un Vice-président de l’Opposition et un Premier ministre de la Société civile. « Trois ans dans la vie d’une nation, c’est rien ! », soutient-il. Abordant, par ailleurs, la question relative au médiateur international de l’éventuel dialogue, Ne Muanda Nsemi a répondu par une série de questionnements. « Pourquoi avons-nous demandé l’indépendance en 1960 si pour n’importe quel petit problème interne l’on doit vite courir à Bruxelles ou encore auprès de la pseudo communauté internationale ? A qui les chinois recourent-ils quand ils discutent de leurs problèmes, à qui les Américains recourent-ils pour régler leurs problèmes ? Les Sud-africains n’ont-ils pas fait appel à un Sud-africain Desmond Tutu pour diriger leur commission vérité et réconciliation ?».

Lors d’une conférence de presse tenue en sa résidence de Binza Macampagne, le leader du mouvement Bundu dia Mayala, Ne Muanda Nsemi, a dissipé l’équivoque en démentant la folle rumeur colportée par un certain Joseph Sita Nsoni Zeno. Ce dernier est décrit par Ne Muanda Nsemi comme un membre du parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), un ancien de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), un agent de la sûreté belge, un manianga du Kongo central. Cette rumeur soutient, en effet, que Ne Muanda Nsemi aurait empoché deux millions de dollars américains au sortir de son récent tête-à-tête avec le Président de la République, Joseph Kabila, au Palais de la Nation.

Le leader de Bundu dia Mayala a tenu à démontrer la fausseté de telles assertions. D’abord, il n’était pas seul à seul avec le Chef de l’Etat, lors de cette rencontre. Le Secrétaire général et le secrétaire général adjoint de sa formation politique de même qu’une quinzaine des Conseillers de Joseph Kabila étaient présents. A l’instar du Cardinal Laurent Monsengwo, de Monseigneur Marini, du Chef spirituel kimbanguite, Ne Muanda Nsemi a été invité comme individualité à ces consultations présidentielles et non pas comme Congo Pax qui, à ses yeux, est une coquille vide.

« Je suis un être supérieur, supérieur à Kamerhe, Tshisekedi et Lumumba ». A ses détracteurs, Ne Muanda Nsemi répond que l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe fonctionnent alors que son mouvement BDK a été interdit depuis quelques années. Et d’ajouter, Monseigneur Monsengwo a vu sa chaîne de radio et la télé catholique rouvertes, après avoir formulé sa demande au Chef de l’Etat. « Pourquoi les activités de BDK demeurent-elles interdites ? », s’est-il interrogé. Ne Muanda Nsemi affirme avoir fait preuve de bonne foi. Au gouvernement, de montrer la sienne. Sinon, il va se refroidir, prévient-il, en des termes implicites.

A propos du dialogue politique, il fustige l’attitude de l’UDPS et de l’UNC qui, après avoir réclamé à cor et cri ledit dialogue, se sont soudainement rétractés. Aujourd’hui, ces partis parlent du respect de la Constitution et du glissement. Ne Muanda Nsemi se demande si l’on peut réellement organiser des scrutins crédibles en moins d’une année sans recensement, sans fichier électoral crédible et dans un pays où les Rwandais, les Ougandais, les Ouest-africains sont des Congolais. Ceux qui poussent vers cette voie, poursuit-il, sont des démagogues qui veulent voir couler le sang du peuple congolais. Ce à quoi Ne Muanda Nsemi s’oppose farouchement.

Raison pour laquelle, il propose une Transition de trois ans avec un Président issu de la Majorité, un Vice-président de l’Opposition et un Premier ministre de la Société civile. « Trois ans dans la vie d’une nation, c’est rien ! », martèle-t-il. Mais, ces trois années épargneront au pays un nouveau chaos. Alors que l’intransigeance et l’irresponsabilité de certains politiciens conduisent la RDC droit vers la catastrophe !

Abordant la question relative au médiateur international de l’éventuel dialogue, Ne Muanda Nsemi a répondu par une série de questionnements : « Pourquoi avons-nous demandé l’indépendance en 1960 si pour n’importe quel petit problème interne l’on doit vite courir à Bruxelles ou encore auprès de la pseudo communauté internationale ? A qui les chinois recourent-ils quand ils discutent de leurs problèmes, à qui les Américains recourent-ils pour régler leurs problèmes ? Les Sud-africains n’ont-ils pas fait appel à un Sud-africain Desmond Tutu pour diriger leur commission vérité et réconciliation ?»

Ne Muanda Nsemi a conclu par dire que les bobards propagés par Joseph Sita Nsoni Zeno sont sans effets.

La Pros.


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