BA SANGO YA CONGO KINSHASA

LA FIFA CONTRAINT MPUTU À VERSER 2 MILLIONS USD À KABUSCORP ENDÉANS 30 JOURS

May 23, 2016

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Le club angolais Kabuscorp de Palanca obtient gain de cause dans sa requête introduite à la Fédération internationale de football association (Fifa) au sujet du transfert de l’international congolais Trésor Mputu. D’après cette instance internationale du football, le joueur devra verser une somme de 2 millions de dollars américains au club angolais dans un délai maximum de 30 jours.<br />
<br />
Selon l’Agence angolaise de presse (Angop), dans son bulletin de vendredi 20 mai, cette sanction de la FIFA est infligée à Trésor Mputu " pour n’avoir pas conclu le contrat qui le liait à Kabuscorp ". Et le montant exigé par l’équipe de Kabuscorp se divise comme suit : 500.000 USD pour violation du contrat et 1,5 millions USD pour " des dégâts matériels ", écrit l’Angop, citant le journal "Bola", dans son édition de jeudi 19 mai. <br />
Après avoir introduit en janvier dernier une demande d’indemnisation à la Fifa dans l’affaire qui l’opposait à l’attaquant congolais pour avoir abandonné ce club au mois d’avril 2015, la direction de Kabuscorp s’est dirigée Single Judge da Player Status Committee où elle vient d’obtenir gain de cause.<br />
Vu de Lubumbashi, cette sanction ne concerne pas TP Mazembe qui se dit non concerné par cette " affaire privée entre le footballeur et le club angolais ". Le conseiller des corbeaux katangais et représentant de l’équipe à Kinshasa affirme qu’il ne peut confirmer ni infirmer cette décision. Selon lui, cette affaire ne concerne pas le Tout puissant Mazembe. Pour Damien Simbi, " C’est un dossier entre Trésor Mputu en tant que personne et Kabuscorp. Nous ne savons pas ce qui s’est passé dans leurs relations à deux. Nous ne sommes pas concernés dans ce conflit ".<br />
Le club angolais de la première division Kabuscorp n’a pas renouvelé son contrat avec l’international congolais Trésor Mputu Mabi. Ce dernier séjourne depuis quelques mois à Lubumbashi où il a affirmé au mois d’avril 2015 être retourné à Mazembe faute de contrat. L’ex-capitaine des Léopards de la RDC s’est dit prêt à réintégrer l’ossature du TP Mazembe. Trésor Mputu avait signé, en janvier 2014, un contrat d’une année avec Kabuscorp et son transfert avait été acté par les dirigeants des deux clubs (Mazembe et Kabuscorp) au terme de deux journées d’entretien.

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Le club angolais Kabuscorp de Palanca obtient gain de cause dans sa requête introduite à la Fédération internationale de football associat...

REVOICI MUZITO !

May 23, 2016

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* Dans la perspective du Dialogue, le Premier ministre honoraire analyse trois crises (politique, économique et sociale) pour lesquelles il préconise un règlement concomitant.<br />
<br />
Revoici Adolphe Muzito ! Le premier ministre honoraire vient de pondre sa douzième tribune. Dans cette réflexion, l’élu de Kikwit attire l’attention sur la crise sur laquelle la classe politique fait souvent l’impasse. Il s’agit de la crise sociale. Or, on ne saurait résoudre la crise politique via le Dialogue sans s’attaquer à l’hypothèque sociale. D’où le plaidoyer de l’économiste Muzito pour un plan d’aide internationale pour faire face à la récession.<br />
<br />
12EME TRIBUNE D’ADOLPHE MUZITO :<br />
Rdc : les trois crises<br />
LA PROBLEMATIQUE <br />
La RDC traverse une triple crise : <br />
-  La crise politique et sécuritaire ;<br />
-  La crise économique et financière ;<br />
-  La crise sociale.<br />
Les 3 crises s’alimentent mutuellement.<br />
D’aucuns pensent que le règlement de ces trois crises devrait s’organiser progressivement et s’étaler dans le temps, en commençant par la crise politique qui, une fois réglée, permettra de passer à la suite.<br />
Nous sommes d’un avis contraire, car le temps que risque de prendre la gestion de la crise politique jusqu’à son règlement verra s’aggraver les deux autres et les voir prendre une plus grande ampleur.<br />
C’est pourquoi, nous pensons plutôt à une approche globale pour le traitement de ces trois crises.<br />
Pour nous, la solution à la triple crise sera globale ou ne le sera pas. Celle-ci devra impliquer tous les acteurs : les institutions, la classe politique, la société civile ainsi que la communauté internationale.<br />
<br />
I. LA CRISE POLITIQUE<br />
La crise politique qui divise la majorité au pouvoir en RDC et son opposition, a pour objet, le rejet par cette dernière du dialogue politique proposé par la première en vue de trouver un consensus sur la révision du fichier électoral, l’enrôlement des nouveaux majeurs, le calendrier des élections, leur sécurisation et financement.<br />
L’Opposition accuse depuis lors la Majorité :<br />
-  d’avoir délibérément et astucieusement retardé l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ;<br />
-  de vouloir prolonger le mandat du Président de la République au-delà du délai constitutionnel ;<br />
-  d’avoir un plan de révision de la constitution pour permettre au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, de briguer un troisième mandat.<br />
<br />
Elle essaie ainsi de faire pression sur le Président Joseph Kabila et sur la Majorité présidentielle, afin que ces derniers " organisent " les élections dans le délai constitutionnel au-delà duquel, le Chef de l’Etat devrait quitter le pouvoir, conformément à l’article 70 de la Constitution.<br />
Par rapport à cette interprétation de l’article 70 de la Constitution par l’Opposition, la Majorité avait saisi la Cour Constitutionnelle pour avoir son interprétation.<br />
Celle-ci a pris son Arrêt le 11 mai 2016 selon lequel le Président de la République Joseph Kabila " continue à exercer ses prérogatives jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ", ce pour éviter un vide institutionnel et préserver la continuité de l’Etat.<br />
L’Opposition dans son ensemble conteste l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle qu’elle qualifie d’acte politique.<br />
Quelle pourrait être dans ce cas, après le 19 décembre 2016, l’issue de la crise ?<br />
" Issues possibles de la crise politique<br />
<br />
1er Scénario <br />
Continuité des institutions actuelles au-delà de leurs mandats conformément à l’interprétation de la Cour Constitutionnelle de l’article70<br />
Puisque d’ici la fin du mandat du Président de la République, le 19 décembre 2016, aucune évolution politique, de notre point de vue, n’aura lieu et que l’élection présidentielle n’aura pas été organisée, l’Assemblée nationale, sur base du rapport de la CENI, comprenant un projet de calendrier électoral, devrait saisir avant le 19 décembre 2016 (et même avant le 21 septembre 2016), la Cour Constitutionnelle pour obtenir d’elle, la prorogation du délai pour son organisation.<br />
Les données actuelles de la CENI indiquent un délai minimum de 16 mois pour terminer la révision du fichier électoral. A ce délai, s’ajouteront probablement ;<br />
-  3 mois nécessaires à la préparation, aux débats et à la promulgation de la loi sur la répartition des sièges ;<br />
-  3 mois pour l’appel aux candidatures ;<br />
-  2 mois pour l’impression des bulletins de vote.<br />
Soit un total général de 24 mois comme minimum pour l’organisation des élections. <br />
Les 24 mois constitueraient le délai minimal, si le pays devrait commencer par l’élection présidentielle couplée des élections législatives nationales et provinciales, que la Cour Constitutionnelle pourrait accorder comme prorogation pour leur organisation. <br />
Quels seraient alors les préalables qui conditionneraient un consensus de la classe politique pour une suite heureuse du processus ?<br />
<br />
" 1ère Hypothèse : le refus de l’Opposition de participer au dialogue<br />
En cas du maintien par les opposants de leur refus de participer à un dialogue proposé par les institutions actuelles, contestant davantage la légitimité de leur initiative au-delà du délai constitutionnel, il serait difficile d’organiser les élections avec la seule volonté de la Majorité et d’y faire participer l’Opposition.<br />
Ce refus de l’Opposition politique aurait pour conséquence que le pays aurait à sa tête un Chef de l’Etat dont le mandat politique serait d’une élasticité infinie. La seule limite dudit mandat serait de l’accord de l’Opposition de participer à l’élection présidentielle qui conduirait à l’installation du nouveau président élu.<br />
<br />
" 2ème hypothèse : la mise en accusation du Président pour haute trahison, Articles 164 à 167 de la Constitution<br />
Selon cette hypothèse, l’Opposition ne se contenterait plus de contester la légitimité des actuelles institutions dont celle du Président de la République, mais mettrait ce dernier en accusation pour haute trahison pour n’avoir pas organisé les élections dans le délai.<br />
Une telle démarche de l’Opposition aurait peu de chances de réunir la majorité qualifiée requise et donc d’aboutir pour des raisons évidentes. <br />
En outre, le Président de la République pourrait être considéré comme politiquement irresponsable dans la gestion du pays, même si du fait de sa qualité de Garant du bon fonctionnement des institutions, sa responsabilité serait engagée pour n’avoir pas sanctionné son Gouvernement qui, lui, a la charge d’organiser lesdites élections.<br />
Sur ce cas précis, quoique la poursuite du Chef de l’Etat pour haute trahison soit une vue de l’esprit dans l’environnement actuel, il pourrait cependant s’en prémunir d’ici la fin de son mandat, en se désolidarisant de son Gouvernement et en le désavouant. Le Gouvernement jouerait ainsi le rôle de fusible.<br />
<br />
" 3ème Hypothèse : l’inconstitutionnalité d’un Gouvernement d’union nationale<br />
En cas d’accord de l’Opposition de participer au dialogue et au Gouvernement d’union nationale qui en sortirait, comme le propose la Majorité, ils pourront se poser les problèmes ci-après :<br />
a) Le premier problème est celui de l’inconstitutionnalité d’un Gouvernement d’union nationale : la Constitution actuelle ne prévoit pas le cas d’un Gouvernement d’union nationale, seule la révision de la Constitution pourrait autoriser telle hypothèse ;<br />
b) Le problème de la stabilité dudit gouvernement : l’Opposition pourrait exiger non seulement la direction dudit Gouvernement, mais aussi la mise en sourdine des dispositions relatives à toute motion de censure contre celui-ci ;<br />
c) Le problème de la configuration de la CENI et de la Cour Constitutionnelle : l’Opposition pourrait exiger la reconfiguration de ces deux institutions.<br />
De telles exigences probables de l’Opposition pourraient ne pas rencontrer l’accord de la Majorité et retarder, voire bloquer toute possibilité d’un accord politique.<br />
<br />
" 2ème Scénario <br />
Cas d’un soulèvement populaire ou d’un putsch<br />
En cas d’absence de toute solution consensuelle dans le cadre des hypothèses du premier scénario ci-haut décrit, le pays pourrait-il se retrouver devant le second scénario, celui d’un soulèvement populaire ou d’un putsch, comme d’aucuns le craignent ?<br />
En tout cas, dans le cadre de ce scénario non souhaitable, trois hypothèses seraient possibles.<br />
<br />
" 1ère hypothèse : le constat de la vacance à la tête de l’Etat<br />
En cas de putsch, les putschistes pourraient décider d’être légalistes et d’obtenir de la Cour Constitutionnelle, la constatation de la vacance à la tête de l’Etat et l’installation du Président du Sénat à la tête du pays pour l’organisation des élections endéans 90 ou 120 jours.<br />
Dans le cadre de ce scénario, au-delà de la question de savoir avec quel gouvernement et quelle administration électorale, le Chef de l’Etat intérimaire devrait remplir sa mission dans le délai susvisé, il y a celle de savoir s’il saurait la remplir dans le délai prescrit par la Constitution, au regard des contraintes logistiques annoncées par la CENI. <br />
Dans le cas où le Président de la République intérimaire ne remplirait pas sa mission dans le délai lui prescrit, la crise persisterait.<br />
<br />
" 2ème hypothèse : le dialogue politique <br />
Consécutivement à l’hypothèse précédente où le Président de la République intérimaire ne parviendrait pas à organiser les élections dans le délai constitutionnel, le pays serait obligé de sortir de l’ordre constitutionnel actuel pour une période de transition, en passant par un dialogue politique qui mettrait en place un acte constitutionnel, une transition politique, des institutions de transition et leurs animateurs de fait. La durée de cette transition dépendrait entre autres, des contraintes logistiques de la CENI.<br />
Le pays serait devant la possibilité historique de passer par une unique ou une double transition dont nous avons parlé dans la neuvième tribune, avant de retrouver la légalité républicaine. <br />
En attendant tout cela, l’instabilité institutionnelle et la faible légitimité des dirigeants conduiraient au pourrissement de la situation économique, financière, sociale et sécuritaire du pays.<br />
Bien que cette éventualité ne fait pas partie de leur agenda, de leur préoccupation, elle constituerait une menace contre les différents camps en présence et pourront amplifier la crise.<br />
<br />
" 3ème hypothèse : les putschistes puisque putschistes renoncent à la légalité constitutionnelle<br />
Contrairement aux deux hypothèses précédentes, les putschistes, puisque putschistes, renonceraient à la légalité constitutionnelle devant conduire à la constatation de la vacance de la présidence de la République par conséquent à la gestion du pays, par un président intérimaire conformément à l’article 76 de la Constitution. Le pays se retrouverait dans l’hypothèse relatée ci-avant, du dialogue politique.<br />
<br />
II. LA CRISE ECONOMIQUE ET FINANCIERE<br />
L’économie congolaise est caractérisée par un degré élevé d’extraversion. Cette extraversion rend d’autant plus vulnérable l’économie qu’elle repose essentiellement sur un secteur, le secteur minier, dominé par :<br />
-  une production à faible valeur ajoutée ;<br />
-  une monoproduction et une mono-exportation portant sur le minerai le cuivre. L’exploitation de celui-ci est axée sur des investissements essentiellement étrangers et à capital intensif, lesquels s’accaparent quasi-exclusivement du surplus généré par l’ensemble de la branche d’activité.<br />
<br />
" Contribution du secteur minier à la croissance de l’économie, Exercice 2014<br />
Comme on le voit dans le tableau n°1 ci-après, la croissance de l’économie congolaise est tributaire pour l’essentiel du secteur minier dont la production et les ventes dépendent exclusivement de l’économie internationale.<br />
En effet, dans la configuration de la croissance du PIB de la RDC, pour la période 2014-2015, comme cela apparait dans le tableau n°1 ci-après, sur un taux de croissance de 9,6%, le secteur primaire de l’économie congolaise contribue pour 4%.<br />
(Tableau 1)<br />
<br />
Dans cette contribution du secteur primaire, la part de la branche extractive est de 3,4% sur un total de 4%, soit 85% du total du secteur, tandis que la branche agricole ne représente que 0,6%, soit 15% du total du secteur primaire.<br />
La contribution du secteur industriel congolais dans la croissance du PIB s’élève pour la période à 1,4%. Cela signifie tout simplement que la RDC n’a pas de tissu industriel, celui-ci n’ayant contribué que faiblement à la croissance du PIB dans la période.<br />
Bien que le tertiaire a contribué pour 3,8%, ce secteur reste extraverti en amont, car ses transactions portent essentiellement sur une production industrielle et agricole d’origine extérieure. <br />
Le pays produit ce qu’il ne consomme pas et consomme ce qu’il ne produit pas.<br />
<br />
" Contribution du secteur minier aux recettes d’exploitation dans la période 2014-2015<br />
Comme on le voit dans le tableau n°2 ci-après, sur un total de 10.000 milliards de FC d’exportations congolaises en 2013, les secteurs miniers et des hydrocarbures contribuent à lui seul avec 9.800 milliards de FC, soit 97,7%.<br />
Quant aux secteurs agricole et industriel, ils contribuent respectivement pour 1,9% et 0,4% aux recettes d’exportation réalisées par le pays en 2013. <br />
Cela signifie que la RDC n’a ni secteur industriel, ni secteur agricole, capables de lui rapporter des avoirs extérieurs pour financer ses importations. <br />
Il se pose donc un problème de compétitivité de l’économie congolaise sur le plan international.<br />
(Tableau 2)<br />
<br />
Une moindre diminution des prix des matières premières dont le cuivre et le cobalt sur le marché international, constitue un choc dont l’impact est direct sur :<br />
-  Les avoirs extérieurs du pays ;<br />
-  Les réserves de change ;<br />
-  Les recettes fiscales ;<br />
-  Les valeurs interne ou externe de la monnaie nationale.<br />
C’est cette situation de faible intégration de l’économie qui est, entre autres, à la base du problème de la récession que connait actuellement le pays.<br />
En effet, dès le second semestre 2015, le choc dit exogène s’est traduit par la baisse de réserves de change qui sont passé de 1,403 milliards $US au 31 décembre 2015 à 1,208 milliards $US au 22 avril 2016 contre 1,702 milliards $US au 01 avril 2015, comme on peut le lire dans le tableau n°3 et 3’ ci-après.<br />
<br />
(Tableaux 3, 3’ & 4, 4’) <br />
S’il est évident que la cause de la crise est d’origine internationale, il ne reste pas moins vrai que la gravité de son impact sur la situation financière du pays est due à l’absence de garde-fous nécessaires. <br />
Le Gouvernement ayant rompu sa coopération formelle avec ses partenaires stratégiques, s’est privé de leur appui technique et financier qui l’aurait aidé, comme en 2009, à amortir le choc exogène.<br />
A cause de l’absence d’un appui technique, la gestion financière du Gouvernement s’est caractérisée par une grande indiscipline.<br />
En effet, au premier trimestre 2015, le plan de trésorerie s’est soldé positivement avec 5.895 millions de FC contre un solde négatif de 72.847 millions de FC pour le premier semestre 2016. <br />
Cette situation démontre l’indiscipline du Gouvernement, car, alors que les recettes du premier trimestre 2016 ont connu une baisse en passant de 882.170 millions de FC au premier trimestre 2015 à 859.153 millions de FC au premier trimestre 2016, les dépenses ont connu une hausse en passant de 876.275 millions de FC au premier trimestre 2015 à 932.001 millions de FC pour le premier trimestre 2016.<br />
Le déficit du premier trimestre 2016, soit 72.847 millions de FC et le nécessaire recours à la planche à billet au cours du premier trimestre 2016 ont été causés par, non seulement la baisse de recettes dans la période, mais aussi, par la hausse incontrôlée des dépenses du Gouvernement pour ladite période ; comparée à la même période de l’année précédente (2015). <br />
Par ailleurs, rappelons que le Gouvernement a renoncé au programme des réformes économiques (diversification de l’économie par le programme de transformation des entreprises publiques et construction des infrastructures), monétaires et financières (recapitalisation de la BCC) et l’amélioration de l’effort des administrations fiscales par une meilleure optimalisation du potentiel fiscal.<br />
Il n’a donc pas pu trouver les 2 milliards $US dont il a besoin aujourd’hui pour boucler son budget 2016 et s’est vu ainsi obligé de recourir à un budget rectificatif réduisant de plus ou moins 2 milliards $US ses recettes et dépenses publiques.<br />
<br />
" La contraction du budget de l’Etat et le cercle vicieux de la récession <br />
La réduction d’environ 8 à 6 milliards $US, soit d’environ 6 milliards à 4 milliards de recettes propres du budget rectificatif de l’Etat 2016, va entrainer la contraction de la consommation de l’Etat et de la demande globale et aura une incidence négative sur la production globale ainsi que sur l’assiette fiscale. D’où le cercle vicieux de la contraction fiscale, contraction de la demande globale et contraction de la production et de l’assiette fiscale.<br />
Le Gouvernement aurait pu maintenir son budget à 8 milliards $US, en introduisant des réformes pour compenser le manque à percevoir de certains actes générateurs par la maximisation sur ceux à fort potentiel fiscal et en recourant pour la différence aux partenaires extérieurs.<br />
Il aurait restructuré le budget en ressources propres, en remplaçant les actes générateurs concernés par la baisse, par ceux qui disposent d’un grand potentiel fiscal jusque là non mobilisées par les administrations fiscales.<br />
Car on ne peut comprendre qu’avec un PIB d’environs 35 milliards $US, le pays ne puisse mobiliser que 4,5 milliards $US des ressources propres soit plus ou moins 10% du PIB. D’où un manque à percevoir d’au moins 1 milliard $US, pour une pression fiscale de 15 ou 17%.<br />
<br />
III. LA CRISE SOCIALE<br />
3.1. Situation historique<br />
La société congolaise est marquée par un fort niveau de paupérisation des populations et par un chômage des masses qui frappe 80% de la jeunesse. A ce chômage, s’ajoute la précarité des emplois.<br />
Le PIB par habitant en RDC est de 500 $US contre une moyenne de l’Afrique subsaharienne de plus ou moins 2.000 $US. Le Congolais vit avec 1,40 $US par jour contre une moyenne subsaharienne de 3,50 $US par jour.<br />
L’IDH en RDC s’élève à 0,450 en sous de la moyenne de pays pauvre qui se situe à 0,600.<br />
Les taux de desserte en électricité et en eau potable sont respectivement de 9% et 28% contre une moyenne africaine approximative de 40% et 50%.<br />
<br />
3.2. Impact de la crise économique en cours <br />
sur le social<br />
La récession que connait le pays depuis le second semestre 2015 frappe d’un plein fouet les populations déjà déshéritées qui connaissent depuis le début de l’année en cours l’érosion de leur pouvoir d’achat dont le taux de dépréciation dépasse le 7%.<br />
La hausse généralisée de prix des denrées alimentaires et des services sociaux de base mettent en difficultés les ménages dont le niveau de vie connait une baisse constante. Il s’agit principalement des biens alimentaires, des logements et des transports.<br />
Un fonctionnaire dont le salaire de base est de 93.000 FC soit 100 $US, en fin 2015, a vu ledit salaire ne représenter plus que 93 $US, soit une perte de 7 $US sur son pouvoir d’achat en 2016.<br />
Cette ponction sournoise sur le pouvoir d’achat d’un ménage par le Gouvernement constitue un impôt forcé de la part de l’Etat par le mécanisme de la planche à billet.<br />
<br />
3.3. Impact de la crise économique sur les projets <br />
sociaux<br />
La révision à la baisse du budget des investissements dans le cadre du budget rectificatif en discussion au Parlement, début Mai 2016, frappe beaucoup des projets sociaux, qui connaîtront une suspension d’exécution. <br />
Il s’agit des budgets des secteurs ci-après :<br />
-  Santé publique ;<br />
-  Eau et électricité dont la desserte déjà faible, va connaître une plus forte dégradation.<br />
-  Enseignement primaire et secondaire ;<br />
-  Non mécanisation des non payés des secteurs de la santé et de l’EPSP comme prévue dans la politique salariale 2016 ;<br />
-  Réduction de frais de fonctionnement des ministères de la santé et de l’EPSP ;<br />
-  Non libération de crédits au titre d’intervention économique en faveur de la Caisse de retraites de fonctionnaires ;<br />
Etant donné le faible niveau des rémunérations dans l’administration publique, une bonne partie des salaires est complétée par les primes logées dans le fonctionnement. Cette mesure va impérativement affecter les conditions de vie et de travail dans l’administration publique.<br />
-  Non financement de certains investissements comme la construction des écoles, la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux et centres de santé, l’entretien de routes de desserte agricole ;<br />
-  Sacrifice de certains investissements de nature à améliorer le social de la population comme Inga et la contrepartie projets dans le secteur de la santé dont notamment la vaccination (GAVI).<br />
Cette baisse va certainement affecter les infrastructures de base dont la construction et la réhabilitation des écoles, hôpitaux, routes, ports, …, avec un impact sur l’activité économique et le social (risque de la détérioration des conditions d’accès à l’eau, la santé et l’éducation en particulier en milieu rural).<br />
<br />
3.4. Impact de la crise économique sur l’emploi <br />
et le chômage<br />
Si avec des taux de croissance qui varient autour de 9%, les 3 années antérieures, l’économie a créé en moyenne 50.000 emplois par an, la récession avec une baisse du taux de croissance estimé à 6,6% par le Gouvernement, va détruire des emplois, particulièrement dans le secteur minier, en général et dans la branche d’exploitation artisanale en particulier.<br />
Le taux de chômage va en fait augmenter davantage les 5 années.<br />
L’amplification de la crise sociale et l’aggravation des conditions de vie des populations pourraient avoir des effets multiplicateurs sur la crise politique qui pourrait passer au stade populaire.<br />
<br />
CONCLUSION<br />
Le Parti Lumumbiste Unifié " PALU " a organisé pendant son Jubilé d’Or de 2014 des ateliers qui avaient pour thème " la préservation des acquis, pour la conquête de l’avenir de la RDC ".<br />
La démarche du Palu visait à évaluer ce que le peuple congolais avait fait de ses 55 ans d’indépendance du point de vue politique, économique et social.<br />
Dans leur conclusion, les ateliers du Palu ont établi que la RDC a connu deux phases dans son histoire : <br />
-  la phase du déclin qui part de 1960 à 2000, soit 40 ans de crise politique caractérisée par la dictature, la récession économique et ses conséquences sociales.<br />
-  la phase de l’ascension qui part de 2001 à 2015, marquée par la reprise sur le plan politique avec le programme de démocratisation, la relance économique avec ses conséquences en termes d’amélioration progressive de la situation sociale des populations.<br />
Le déclin qui pointe à l’horizon aujourd’hui, annonce-t-il pour le pays la descente aux enfers et donc le retour à un nouveau déclin sur le plan politique, économique et social au cours des 15 ou 20 années à venir ou une crise conjoncturelle due à un simple incident de parcours ?<br />
C’est par la manière dont nous sortirons de la situation actuelle que les acteurs politiques montreront et démontreront que les résultats atteints par le pays, les 10 premières années, sont le fruit d’une vision et d’une action endogène des dirigeants congolais avec l’accompagnement et l’appui de la Communauté internationale et non pas celui d’un diktat de cette dernière simplement mise en application par les Congolais avec possibilité pour eux d’y renoncer à tout moment.<br />
<br />
De la crise politique et sécuritaire<br />
1) Le dialogue aura lieu et devra avoir lieu. La seule question qui se pose est celle du moment, avant ou après le délai constitutionnel ?<br />
2) Il nous semble qu’à ce jour, l’Opposition comme la Majorité, ne sont pas pressées d’y aller. Chaque camp politique est dans des calculs de positionnement. Chaque groupe souhaite voir ce dialogue être convoqué à un moment critique parce que chacun espère mieux se positionner, par effet de surprise, dans un rapport des forces plus bénéfique.<br />
Plus nous traînons les pieds, plus nous perdons l’initiative d’un dialogue qui devrait être national pour un dialogue qui va nous être imposé, de bonne foi, par nos voisins et nos partenaires extérieurs, selon leurs intérêts.<br />
<br />
De la crise économique, financière et sociale<br />
Pour sortir le pays de la crise économique, financière et sociale, la solution doit s’asseoir sur les considérations ci-après :<br />
-  L’instabilité politique et l’illégitimité relative des institutions pour les 2 ou 3 prochaines années ;<br />
-  Le caractère plus ou moins durable et pluridimensionnel (politique, sécuritaire, économique, financière et social) de la crise ;<br />
-  Les limites de moyens politiques, diplomatiques et sécuritaires du pays<br />
-  La nécessité d’un plan d’aide internationale à négocier avec la Communauté internationale.<br />
L’instabilité et la légitimité relative des institutions de 3 prochaines années exigeraient un accord politique minimum entre Majorité, Opposition et Société civile pour un plan d’aide internationale à moyen terme. <br />
Aucun gouvernement actuel comme à venir, au courant des prochaines années, n’aurait par lui-même la légitimité et la force politique nécessaire pour sortir le pays de l’impasse économique, financière et sociale actuelle. Un consensus national s’impose et le dialogue en sera le lieu commun pour adopter ce plan d’aide. Celui-ci devrait reposer sur un paquet des reformes pour lesquelles et sur base desquelles les ressources seraient sollicitées à la Communauté internationale.<br />
Au lieu d’une approche restrictive de la dépense publique comme préconisée par le Gouvernement à travers son budget rectificatif, le plan d’aide internationale devrait pour faire face à la récession, être expansif, pluriannuel et s’intégrer dans un cadrage budgétaire tout aussi pluriannuel.<br />
Les réformes qu’il doit engager devront porter sur :<br />
-  Les questions d’élections à tous les niveaux ;<br />
-  Les questions institutionnelles, économiques, financières, monétaires, fiscales, sociales et sécuritaires ;<br />
-  La transformation des entreprises publiques ;<br />
-  La diversification de l’économie, etc.<br />
Fait à Kinshasa, le 23 mai 2016.<br />
<br />
Adolphe MUZITO<br />
Premier Ministre honoraire et Député national

Politique REVOICI MUZITO !

* Dans la perspective du Dialogue, le Premier ministre honoraire analyse trois crises (politique, économique et sociale) pour lesquelles i...

Moïse Katumbi inculpé du chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat

May 23, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwjfva06Y-uqMpcGDdlGeZQzR5RPRCKNqcpqtw3ebO1fJ9IauCePGsri2JkrAMurTWlXCQEbn8pIMjuSYKpwvwzAX-vR9XWsgPSqw1A0HTyUfZz5rxftuJonLM4c7-teSJ7ujkzc1aGuk/s1600/Snapshot_142.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwjfva06Y-uqMpcGDdlGeZQzR5RPRCKNqcpqtw3ebO1fJ9IauCePGsri2JkrAMurTWlXCQEbn8pIMjuSYKpwvwzAX-vR9XWsgPSqw1A0HTyUfZz5rxftuJonLM4c7-teSJ7ujkzc1aGuk/s400/Snapshot_142.jpeg" width="400" /></a><br />
L’ex Gouverneur du Katanga a été inculpé du Chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, prévue et punie par le titre VIII du Code pénal livre II, et placé sous mandat d’Arrêt Provisoire. Ci-après, le communiqué du parquet général de la République y relatif.<br />
<br />
République Démocratique du Congo<br />
<br />
Parquet Général de la République<br />
<br />
Le Procureur Général de la République<br />
<br />
Communiqué officiel<br />
<br />
Le Cabinet de Monsieur le Procureur Général de la République, subsidiairement à son communiqué officiel du 13 mai 2016, porte à la connaissance du public que le sieur Katumbi Chapwe Moïse, après avoir été amplement entendu par le magistrat chargé  du dossier judiciaire, a été inculpé du Chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, prévue et punie par le titre VIII du Code pénal livre II, et placé sous mandat d’Arrêt Provisoire.<br />
<br />
Le préqualifié étant actuellement admis dans un centre hospitalier de Lubumbashi, il lui est cependant loisible avec le concours de ses médecins traitants de se faire prendre en charge par des institutions médicales appropriées ainsi que l’a suggéré le médecin légiste requis.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le 19 mai 2016<br />
<br />
Directeur de Cabinet a.i<br />
<br />
Maduda Muanda Madiela Anselme<br />
<br />
Avocat Général de la République

Justice Moïse Katumbi inculpé du chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat

L’ex Gouverneur du Katanga a été inculpé du Chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, prévue et punie par le titre V...

Exprimant son ras-le-bol. Justin Bitakwira : « Edem Kodjo doit rapidement plier bagage et partir de notre pays » !

May 23, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFqwsnvQpR_EdNGkz8hCPFREP1blxbT3OdkRsdeLJfbGO5ynMI3oDieEC19_JGOacB3wDLDyxwe5uOzv5GnzZkHdv7bPKsW88BWsguHws5yaMoYefCJNt70d9cXOp7kvEPa9UPdp9kvgE/s1600/Snapshot_207.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFqwsnvQpR_EdNGkz8hCPFREP1blxbT3OdkRsdeLJfbGO5ynMI3oDieEC19_JGOacB3wDLDyxwe5uOzv5GnzZkHdv7bPKsW88BWsguHws5yaMoYefCJNt70d9cXOp7kvEPa9UPdp9kvgE/s400/Snapshot_207.jpeg" width="400" /></a>*Après seulement un jour de sa deuxième conférence de presse, Kodjo s’attire déjà les foudres. Car, pour les leaders politiques de l’opposition pro-dialogue, il est venu mettre de l’huile sur le  feu, au lieu d’être un bon  sapeur pompier. Très en colère, Justin Bitakwira, parce que c’est de lui dont il est question, ici,  est apparu devant la presse pour dénoncer ce qu’il qualifie ‘’d’égarements’’ du Facilitateur, en la personne d’Edem Kodjo. Pour le Chef de file de l’opposition citoyenne, Edem Kodjo n’est pas venu pour les intérêts des congolais. Sans atermoiement,   ni tergiversation, il a demandé au Facilitateur de plier bagage  et de quitter rapidement le sol sacré de la  République Démocratique du Congo. Aussi, pense-t-il, si la majorité que dirige le Président de la République se rend au dialogue confectionné par Edem Kodjo, ce  serait  une trahison. Le Président National de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale considère, en outre,  que le Facilitateur a semé la  confusion totale en RDC. Pour lui, c’est même un malheur d’avoir un tel Facilitateur. Sans aller par le dos de la cuillère, Justin Bitakwira exige le départ d’Edem Kodjo,  très rapidement. <br />
<br />
C’est en sa qualité de chef de file de l’opposition citoyenne et Président national de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale, et surtout en tant que personnalité consultée par le Président de la République  en juin 2015, que Justin Bitakwira s’est présenté, le  samedi  21 mai dernier, devant la presse,  pour réagir contre  les propos du Facilitateur Edem Kodjo, quant au dialogue inclusif. De prime à bord, le Député national s’est attaqué farouchement au Facilitateur qui, pour lui, est venu réinstaurer le système de parti-Etat. « Nous avons suivi avec attention le discours de M. Edem Kodjo, Facilitateur du dialogue. Non seulement nous avons été estomaqués, mais son raisonnement, c’est un raisonnement terre à terre.  M. Kodjo s’est endormi pendant 36 ans et il n’a pas su que la classe politique congolaise est en pleine innovation. Et, il nous a remis aux années 1990 comme qui dirait, hier, nous n’étions  pas en face d’un Facilitateur, mais plutôt devant un entraîneur qui a aligné ses joueurs pour venir livrer le match. Il a perdu cette qualité, parce que nous n’avons pas un parti-Etat, ou  un parti unique dans l’opposition que lui considère comme UDPS et que celui qui ne se plie pas devant l’UDPS perd la qualité d’opposant dans ce pays », a-t-il dénoncé. Pour Bitakwira, une autre plus grande erreur de Kodjo, c’est de considérer que depuis 1990  jusqu’à ce jour, il n’y a plus eu de  bouleversements politiques en RDC.  Le Porte-parole de l’opposition a souligné que même dans le monde du sport et celui de la musique, il y a de  nouvelles générations. Il a cité le Roi Pelé et aujourd’hui Lionel Messi. Dans le domaine de la musique, il a cité Franco Luambo avant, et Fally Ipupa après.  « Maintenant, nous prenons acte,  dès ce jour,  que M. Edem Kodjo s’est autoproclamé comme le nouveau Léopold II dans ce pays. Et, hier, Edem Kodjo s’est autoproclamé comme le nouveau Président de la RDC, parce que même les personnalités consultées par le Président de la République de ce pays, il dit qu’il ne nous connaît pas. Il dit qu’il ne connaît personne. Donc, Kabila avait consulté une fausse classe politique. Et, c’est lui qui connaît la bonne et la mauvaise classe politique. « Je signale purement et simplement à Madame Zuma qu’elle ne nous a pas envoyé un sage », a-t-il martelé. Parce qu’à l’en croire,  si Edem Kodjo est un sage pour Zuma et l’Union africaine, alors  le Continent est condamné à disparaître. Nous considérons que dans les 48 heures ou 72 heures, Kodjo doit  plier bagage pour aller à Lomé ou à Addis-Abeba,  parce qu’il est venu semer la zizanie dans ce pays, a-t-il martelé. Et, au cas où le dialogue ne  se tenait pas, Justin Bitakwira pense que c’est Kodjo qui portera le chapeau de la crise en RDC.<br />
<br />
«Je dois dire qu’Edem Kodjo n’est pas venu en faveur des personnalités et acteurs politiques qui ont accepté le dialogue. Il est venu plutôt pour ceux qui ont refusé le dialogue, parce qu’il a même écrit à la Dynamique et au G7 de lui envoyer les noms. Et, il a ignoré qu’il y a un groupe d’acteurs bien connus qui soutiennent le dialogue. Mais, lui dit qu’il ne nous connaît pas et,  pourtant,  dans sa propre salle de  conférences, nos noms ont été cités par les journalistes. Donc, nous incarnons une opinion. Nous considérons que nous avons à faire  à quelqu’un qui refuse de voir la réalité de la politique congolaise en face. Et nous pensons également que si nous ne figurons pas dans le comité préparatoire, nous n’irons pas à ce dialogue », a-t-il prévenu. Très déçu et même surpris, Justin Bitakwira a menacé de se retirer de ce forum, si jamais il ne prend pas part au comité préparatoire. Dans sa conclusion, il a rappelé à Kodjo qu’en 2006,  l’UDPS a refusé les élections, mais elles se sont tenues sans cette formation politique. En 2011, ce parti a boycotté les institutions issues des élections organisées et, aujourd’hui, les institutions fonctionnent légalement et sans problème.

Politique Exprimant son ras-le-bol. Justin Bitakwira : « Edem Kodjo doit rapidement plier bagage et partir de notre pays » !

*Après seulement un jour de sa deuxième conférence de presse, Kodjo s’attire déjà les foudres. Car, pour les leaders politiques de l’oppos...

Dernière séparation : Banza Mukalay pleuré par la République !

May 23, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbwArkQscY5pu9Q0KUFKcttUFWLfWdY7YwDIlJf9viQ0j9mB2zUZdd6TsM5Y8Ry9zpJfw6LfmsI9OvMBJSzDrfs6VzmS4ZX68PtxJVIUcFQdenGK4Gc0uZbEOLohW3HRubrQl9YQL3lZI/s1600/Snapshot_151.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbwArkQscY5pu9Q0KUFKcttUFWLfWdY7YwDIlJf9viQ0j9mB2zUZdd6TsM5Y8Ry9zpJfw6LfmsI9OvMBJSzDrfs6VzmS4ZX68PtxJVIUcFQdenGK4Gc0uZbEOLohW3HRubrQl9YQL3lZI/s400/Snapshot_151.jpeg" width="400" /></a>*Les obsèques de Baudouin Banza Mukalay ont débuté, le jeudi 19 mai dernier. Puis, le corps a et acheminé, le lendemain, vendredi 20, à Lubumbashi où a-t-il été inhumé, le dimanche 22 mai 2016. Sa dépouille a été exposée, à l’esplanade du palais du peuple, à Kinshasa ledit jeudi. Grand baobab de la politique RD congolaise depuis des lustres, l’homme s’est éteint, le 14 mai de l’année en cours, à la clinique Ngaliema-center alors qu’il attendait d’être, de toute urgence, amené à l’étranger pour des soins médicaux plus poussés. Ministre de la Culture et des arts de l’actuel exécutif central de la République Démocratique du Congo, tous les honneurs d’usages lui ont été ainsi rendus lors de l’exposition du corps au temple du peuple et de la démocratie, le palais du peuple. Le Chef de l’Etat, lui-même, s’est déplacé, nombre d’acteurs si pas toute la crème de la classe politique a répondu au rendez-vous, à Kinshasa. Visages tristes, larmes et pleurs étaient perceptibles. Des fins limiers descendus sur place ont eu à recueillir des témoignages de la part de plusieurs acteurs de la vie nationale du pays de Lumumba sur l’illustre disparu.<br />
<br />
Il aura tiré sa révérence à l’âge de 64 ans. C’est peu, soutiennent certains au sein de l’opinion. Et pourtant, durant cette période longue-éphémère, l’homme a su révéler son génie et marqué, d’une manière particulière, l’histoire récente du Congo-Kinshasa de sa touche. A maintes reprises, il a été au service de son pays en assumant des charges d’Etat. Félix Kabange Numbi et Dénis Kambayi respectivement, ministre de la Santé et ministre de la Jeunesse et sports ont livré un témoignage poignant sur leur ancien collègue, Baudouin Banza Mukalay. ‘’ La plus grande image est celle d’un Homme d’Etat quelles que soient les circonstances et les préoccupations lui présentées. Il savait rester un homme d’Etat, d’expérience quand vous allez chez lui et que vous avez un problème, contrairement à d’autres, qui ne se limitent qu’à analyser, lui, il donnait des conseils après analyse sur base de son expérience personnelle sur un problème similaire qu’il a eu à résoudre. Il présentait ainsi le contexte de ce dernier et, son modus operandi qui a fait preuve et, par ailleurs, a réussi à porter une solution,…’’, dixit Félix Kabange Numbi.<br />
<br />
Denis Kambay  a déclaré : ‘’ Je suis arrivé au gouvernement au mois de septembre 2015, c’est lui qui faisait régulièrement mon intérim chaque fois que je me déplaçais. …Ce digne fils de l’espace Grand Kasaï est un grand monument, un grand homme ! Il m’a beaucoup appris,…».

la mort de Banza Mukalay Dernière séparation : Banza Mukalay pleuré par la République !

*Les obsèques de Baudouin Banza Mukalay ont débuté, le jeudi 19 mai dernier. Puis, le corps a et acheminé, le lendemain, vendredi 20, à Lu...

Transféré pour raison des soins : Moïse Katumbi en Afrique du Sud

May 23, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-H0uDz-S-zB4Xd7nttDWviv1FMh9FdbmDAURTNoMNniKbOoQO9dlDdct16wD1Lf5LnMy5JEQ6-q6PM2kn2X1_Nfg7qg31rYuQXtiF-UW8iZVTR1_yHe3rthct-uz9tMih6XdVuUwnMlA/s1600/Snapshot_122.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-H0uDz-S-zB4Xd7nttDWviv1FMh9FdbmDAURTNoMNniKbOoQO9dlDdct16wD1Lf5LnMy5JEQ6-q6PM2kn2X1_Nfg7qg31rYuQXtiF-UW8iZVTR1_yHe3rthct-uz9tMih6XdVuUwnMlA/s400/Snapshot_122.jpeg" width="400" /></a>C’est sur autorisation  du Procureur général de la République que Moïse Katumbi a quitté Lubumbashi le vendredi, 20 mai 2016, pour l’Afrique du Sud, afin d’y bénéficier d’une prise en charge médicale conséquente. D’après les indications obtenues, c’est à bord d’un avion médicalisé qu’il a effectué ce déplacement. Cela, consécutivement à la demande de ses avocats, introduite le 19 mai 2016, auprès de l’autorité du parquet général à Kinshasa. Et, c’est sans ménagement que le Procureur général de la République y a réservé une suite favorable. Le Procureur général de la République a astreint l’inculpé au devoir de réserve, en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l’instruction du dossier judiciaire en cours. Pour rappel, l’opposant Katumbi est poursuivi pour recrutement des mercenaires américains et sud-africains, et il est inculpé et placé sous mandat d’arrêt provisoire. Ci-après, l’autorisation du PGR.<br />
<br />
République Démocratique du Congo<br />
<br />
Parquet Général de la République<br />
<br />
Le Procureur Général de la République<br />
<br />
Communiqué officiel<br />
<br />
Kinshasa, le 20 mai 2016<br />
<br />
N°3010/RMP.V/041/PGR/MIM/216<br />
<br />
A Monsieur le Bâtonnier Mukendi wa Mulumba                                                          <br />
<br />
Jean-Joseph, Avocat à la Cour suprême de            Justice<br />
<br />
C/° Cabinet MUMBA GAMA et Associés  <br />
<br />
16, Avenue NYANZA ; Q/Industriel, C/Kampemba        <br />
<br />
à Lubumbashi<br />
<br />
Objet : Requête en expatriation de M. Moïse Katumbi<br />
<br />
pour des raisons de soins médicaux en Afrique du Sud<br />
<br />
Monsieur le Bâtonnier,<br />
<br />
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre sans numéro mais datée du 19 mai 2016 ayant trait à l’objet repris en marge.<br />
<br />
Y donnant suite, je tiens à vous rappeler que votre client étant inculpé et placé sous Mandat d’Arrêt Provisoire, bien qu’autorisé à aller se faire soigner en Afrique du Sud, ainsi que vous l’avez souhaité dans votre pré rappelée, est astreint au devoir de réserve en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l’instruction du dossier judiciaire en cours.<br />
<br />
Je souligne que le non-respect de cette condition m’amènera à lui retirer l’autorisation accordée.<br />
<br />
Veuillez agréer, Monsieur le Bâtonnier, l’assurance de mes sentiments distingués.<br />
<br />
PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE<br />
<br />
Flory KABANGE NUMBI

Santé Transféré pour raison des soins : Moïse Katumbi en Afrique du Sud

C’est sur autorisation du Procureur général de la République que Moïse Katumbi a quitté Lubumbashi le vendredi, 20 mai 2016, pour l’Afriq...

Blocage du dialogue. RDC : Kodjo accuse l’UDPS !

May 23, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH0auqUE9ZriXBpghQoDATezc_0PCairD7LRTkLM6CsR70ORn7mrl3RSzbMxbCzVgiydhENK0Ujo-eB95dqy53tlII9qFMzbFM0MYvAgmhOftd53Xn4tMh2oQAQ279w6upC8IoHErvLdE/s1600/Snapshot_206.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH0auqUE9ZriXBpghQoDATezc_0PCairD7LRTkLM6CsR70ORn7mrl3RSzbMxbCzVgiydhENK0Ujo-eB95dqy53tlII9qFMzbFM0MYvAgmhOftd53Xn4tMh2oQAQ279w6upC8IoHErvLdE/s400/Snapshot_206.jpeg" width="400" /></a>*L’UDPS se fait désirer avant de déposer la liste de 12 délégués de l’Opposition au Comité préparatoire du dialogue. Par trois fois, Etienne Tshisekedi a promis de transmettre au Facilitateur les 12  noms sans tenir parole. A bout de nerfs, Edem Kodjo aurait menacé de rendre le tablier si les acteurs politiques rd-congolais ne lui facilitent pas la tâche. En fin de semaine dernière, à Bruxelles, Etienne Tshisekedi a convoqué ses deux légats auprès de Kodjo, son fils Félix Tshilombo et Bruno Tshibala, pour une ultime consultation. Après que l’UDPS ait exigé et obtenu la paternité de la liste de l’Opposition au Dialogue, le cap est placé sur les nouvelles exigences comme la mise sur pied  d’un Panel de Facilitateurs. Mais les initiatives de blocage ou de verrouillage  ne viennent pas que de l’UDPS. Au cours de son dernier point de presse, vendredi 20 mai, le Facilitateur du Dialogue n’a pas apprécié l’initiative de la Majorité Présidentielle tendant à obtenir de la Cour Constitutionnelle la prolongation de mandat des animateurs actuels des institutions du pays. <br />
<br />
Le Dialogue politique aura lieu en RDC, malgré les embûches. C’est la première certitude donnée par Kodjo aux journalistes. Deuxième certitude, un Groupe de travail a été constitué pour préparer la tenue des travaux du Dialogue en attendant, bien sûr, l’installation du Comité Préparatoire. Un Comité Préparatoire que le diplomate togolais a du mal à mettre en place compte tenu du caractère atypique des politiciens congolais. Comme des caméléons, certains tentent d’engager l’Opposition alors qu’ils participent au Gouvernement, les uns siègent au Bureau politique de la MP et se présentent sous les couleurs de la Société civile tandis que  d’autres encore  développent des sensibilités proches du pouvoir alors qu’ils se déclarent opposants. Difficile dans un microcosme politique congolais, marqué par une confusion idéologique et des conflits d’intérêt, d’être à la place d’Edem Kodjo. Toutes les fois qu’il parle aux journalistes, il n’arrête pas d’aligner ses difficultés quotidiennes. Troisième certitude, il n’y aura pas de dialogue sans l’UDPS. Par moment, le diplomate togolais manifeste son agacement face à une UDPS, apparemment,  capricieuse qui désire de plus en plus des garanties avant de passer à l’acte. Edem Kodjo, par exemple, ne considère pas l’exigence d’un Panel de  Facilitateurs constitué des Envoyés spéciaux internationaux comme un préalable. Il rappelle que la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité avait réglé cette question. Le mieux à faire, c’est de se mettre au travail d’autant plus que les forces hostiles au dialogue  notamment,  la Dynamique et le G7 soutiennent l’idée d’un Panel de   Facilitateurs. Edem Kodjo, lui, a décidé d’aller de l’avant,  en instituant un Groupe de travail au sein duquel l’on retrouve des politiciens connus et des acteurs de la Société civile. Mais, la liste, contenant dix noms, a été attribuée à la Société civile. Kodjo a, également, confié à la presse, que la Majorité Présidentielle lui a transmis la liste de ses délégués au Comité Préparatoire qu’il n’a, malheureusement, confiée à la presse. A ce stade, seuls les délégués de l’opposition manquent à l’appel. Pendant combien de temps encore faudra-t-il  attendre ? Tout est suspendu à la volonté de l’UDPS. On n’en est plus qu’à quelque six mois de la fin théorique du mandat constitutionnel. La CENI, comme si elle avait une éternité devant elle, n’ose pas produire un calendrier électoral. Qui plus, la révision du fichier électoral n’a pas commencé alors que le Président de la CENI veut la mener en 16 mois. A moins que les politiques en décident autrement, le pays est toujours dans l’impasse. A l’allure où vont les choses, le Facilitateur a, plus que jamais, besoin d’un coup de pouce pour accomplir sa tâche.

Politique Blocage du dialogue. RDC : Kodjo accuse l’UDPS !

*L’UDPS se fait désirer avant de déposer la liste de 12 délégués de l’Opposition au Comité préparatoire du dialogue. Par trois fois, Etien...

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