BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Tshisekedi justifie son mariage avec Kamerhe, Nzanga et Mwenze Kongolo

July 16, 2014

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C’est officiel. Aussi surprenante que peut paraitre la nouvelle, elle a l’avantage de lever l’équivoque. L’UDPS de Tshisekedi Etienne confirme et justifie son mariage avec l’un des opposants congolais, actuellement  le plus en vue, Vital Kamerhe, l’ex-speaker pprd de l’Assemblée nationale. </h3>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="titre_une" style="background-color: white; color: #00508e; font-family: 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 23px; line-height: 33px;">
<span style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 1.6em;">Preuve qu’en politique, encore faut-il parachever Machiavel, il n’existe pas d’ennemi ou d’ami  éternel. Seuls les intérêts, manifestement, comptent. Outre l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, Tshisekedi reconnaît s’être ouvert aux Forces Acquises au Changement- FAC- du député Martin Fayulu, l’Union des Forces du Changement (UFC) de Léon Kengo et le MLC du détenu de la Cour Pénale Internationale,  Jean-Pierre Bemba, ayant préféré battre en retraite au lendemain des missions de bons offices conduites par les Envoyés spéciaux de l’ONU, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne ainsi que des Etats-Unis, le très remuant Russ Feingold. Aux côtés de Tshisekedi, il faut noter la présence de Nzanga Mobutu, le fils du maréchal dictateur défunt devenu, après une longue traversée du désert, un allié de circonstance du Président Joseph Kabila avant de subir, jusqu’à la lis, l’humiliation en se faisant éjecter du Gouvernement pour incompétence et insuffisance des résultats. A signaler surtout dans le regroupement autour de Tshikas la participation d’un grand révolutionnaire, Mwenze Kongolo, ancien ministre de la Justice de Mzee Laurent- Désiré Kabila dont il a été un compagnon de taille. L’Udps, pour ce faire, a rendu publique hier, mardi 15 juillet 2014, une mise au point signée de la main de Joseph Kapika, fidèle des fidèles du Sphinx de Limete, Porte-parole du parti. Voici qui ne manquera pas de faire jaser dans les quartiers généraux des formations politiques à Kinshasa.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;">Au stade actuel, Joseph Kapika met en garde contre la diabolisation de l’un ou l’autre et conseille l’observation. Au moment, écrit-il, où  Martin Köbler appelle le peuple congolais à prendre ses responsabilités et les évêques catholiques demandent à protéger le Congo et à demeurer vigilant, l’Udps, devant ses responsabilités, se doit de fédérer les Congolaises et Congolais derrière Etienne Tshisekedi. </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;">Comme on le voit, même ceux qui ont des lunettes en bois, l’opposition tente de s’organiser. S’organiser autour d’un chef : Tshisekedi, avec un projet commun : l’évacuation du Président Kabila. Tant pis si ces alliances à la fois stratégiques et tactiques, à priori contre nature, car établies sur fond de confusion idéologique, ne plaisent pas à tout le monde. C’est plutôt  la majorité présidentielle qui constitue un fourretout bourré d’opportunistes de tout genre, pour la plupart traitres à la Nation ayant, à plusieurs reprises, pris les armes aux côtés des ennemis de la République dans le seul but de satisfaire les appétits gloutons. La liste est longue.    </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;">L’opposition peut compter sur un soutien de poids : le patron de la Monusco, Martin Kobler dont les prises de position en faveur du dialogue inclusif et de la stabilité ont fini par exaspérer le pouvoir, heureusement pour lui  qu’il n’a pas été éconduit à la frontière. Mais Kobler se targue d’un mandat du Conseil de Sécurité qui l’autorise à interférer dans la gestion au quotidien des affaires du pays. Chaque semaine, il se réserve une journée pour rendre compte, par voie de presse, des activités de la Monusco et sur la situation générale du pays. C’est ainsi qu’aux Concertations nationales organisées par le pouvoir, en 2013, Martin Kobler oppose le Dialogue national dont le soubassement  juridique serait l’Accord Cadre d’Addis-Abeba de février 2013. Ce dialogue, à l’Udps on y croit dur comme fer.  Il n’est pas exclu, comme en Afrique du Sud lors des assises dites Dialogue inter congolais de Sun City, que l’Udps mette sur la table, si seulement le dialogue souhaité avait lieu un jour, la question du départ de Kabila du pouvoir. Ce n’est, d’ailleurs, qu’un secret de polichinelle. Joseph Kapika, Porte-parole de l’Udps, n’en fait pas mystère lors ce qu’il déclare, dans sa mise au point, que l’objectif de la ‘‘sainte alliance’’ est « le départ de Kabila pour que Tshisekedi prenne ses fonctions présidentielles ».  A se demander, tout de même, si c’est dans un forum qu’un Chef d’Etat en fonction, jouissant d’une reconnaissance internationale, sans qu’il y ait une crise majeure empêchant les Institutions de fonctionner normalement, peut déposer. Déjà en juin dernier au cours d’une émission sur Radio France Internationale, Olivier Kamitatu, cadre de la Majorité,  demandait  à Joseph Kapika d’être réaliste et pragmatique sur la question de l’impérium.  La direction de l’Udps semble, cette fois-ci, trouver la réplique. « A Sun City, l’Udps était isolée. A la Conférence nationale souveraine, tous les Congolais s’étaient  rangés derrière Etienne Tshisekedi. On en connait les résultats. ».</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;">Seulement voilà, il reste que l’ouverture que prêche la direction de l’Udps ne rencontre pas l’assentiment des militants jusqu’auboutistes. Lesquels l’assimilent à une capitulation. Il y en a qui refusent toute alliance avec leurs adversaires d’hier. Ils n’ont pas tort. Car, par le passé, Tshisekedi avait commis plusieurs erreurs politiques avec des structures comme ‘‘Union Sacrée’’ au sein de laquelle s’étaient infiltrés plusieurs traitres mobutistes, juste après leur dispersion tactique. Toutefois, une question mérite d’être posée.  L’Udps seule, dans sa configuration actuelle, peut-elle mobiliser la majorité des Congolais ? Certainement pas. C’est la raison pour laquelle des observateurs avertis de la scène  politique congolaise estiment qu’avec Vital Kamerhe, la partie orientale du pays peut-être mobilisée, Nzanga Mobutu s’occupant  de l’Equateur et de la zone autour de Kisangani en Province Orientale où il avait fait un score honorable à la présidentielle de 2006, Mwenze Kongolo avec les nostalgiques de l’ère Mzee prenant le Katanga. Par ailleurs, l’on se demande si le pardon  de Tshisekedi sera étendu à toutes les brebis égarées de l’Udps. Allusion faite ici aux députés élus sur les listes du parti aux élections législatives de 2011, exclus par la suite de façon caporaliste.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;">A tout dire, il n’y a aucun mal à se réconcilier.          </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;"><strong>Alf.</strong></span></div>
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Politique Tshisekedi justifie son mariage avec Kamerhe, Nzanga et Mwenze Kongolo

C’est officiel. Aussi surprenante que peut paraitre la nouvelle, elle a l’avantage de lever l’équivoque. L’UDPS de Tshisekedi Etienne confi...

Lubao : les Notables du grand Groupement Chefferie de Balaa écrivent à Ngoy Kasanji !

July 16, 2014

*A la base, ils fustigent les comportements de certains élus du peuple qui visent à déstabiliser la paix et l’ordre administratif et coutumier établi dans ce coin du pays pour leurs fins électorales. Ces élus, indiquent les plaignants, depuis leur élection de 2006 à 2011 se sont tracés une ligne de tout contredire et de tout déstabiliser, en créant au sein du pouvoir coutumier Balaa, en particulier et, en général, chez tous les Basongye, conflits et haines afin que la cause leur soit profitable pour l’électorat de 2016. Ci-après, l’intégralité de cette correspondance adressée au numéro Un de la Province du Kasaï-Oriental.  <br />
Copie pour information à :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHaQrBIkQEadDUyxmj3D1nQWCFYTOPPCBVWxWfX5r2dG5JEiebuaGDlSO6U3gRvJ9wn2R-XODbFpeSFkEQbhfjkpeYxwyPRNUHERJ4wRQfVob67aclqF0AkE7j0ixZAl5qH8DmQxF_JQA/s1600/ngoyi_kasanji.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHaQrBIkQEadDUyxmj3D1nQWCFYTOPPCBVWxWfX5r2dG5JEiebuaGDlSO6U3gRvJ9wn2R-XODbFpeSFkEQbhfjkpeYxwyPRNUHERJ4wRQfVob67aclqF0AkE7j0ixZAl5qH8DmQxF_JQA/s1600/ngoyi_kasanji.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><br /></u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><br /></u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><br /></u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><br /></u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo avec nos hommages les plus déférents</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>Kinshasa/Palais de la Nation</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Honorable Président de l’Assemblée Nationale</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Honorable Président du Sénat</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>Tous à Kinshasa/Palais du Peuple</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Intérieur</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Son Excellence Madame le Ministre de Justice et des Droits Humains</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>Tous à Kinshasa/Gombe</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Honorable Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï-Oriental</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Honorable Kamanda Grand Chef Coutumier Basongye</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Monsieur le Directeur Chef de Division provinciale de l’Intérieur d Kasaï-Oriental</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-Monsieur le Redoc/ANR du Kasaï-Oriental</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>Tous à Mbuji-Mayi</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-A Monsieur le Commissaire de District de Kabinda</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>De et à Kabinda</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-A Monsieur l’Administrateur du Territoire de Lubao</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>De et à Lubao</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
-A Monsieur le Chef le Secteur de Tshofa</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<u>De et à Tshofa</u></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Objet : <u>Mémorandum des Notables du Grand Groupement Chefferie Balaa sur les Comportements des certains Elus du Peuple Basongye</u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>A Son Excellence Monsieur le Gouverneur du Kasaï-Oriental</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u>De et à Mbuji-Mayi</u></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Excellence Monsieur le Gouverneur,</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Nous, Notables du grand Groupement Chefferie Balaa, Secteur de Tshofa, Territoire de Labao, District de Kabinda, Province du Kasaï-Occidental, unis à nos chefs coutumiers, venons par ce mémorandum contester avec la dernière énergie, les comportements de certains élus du peuple qui visent à déstabiliser la paix et l’ordre administratif et coutumier établi dans ce coin du pays pour leurs fins électorales.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Point n’est besoin de vous cacher les noms, car, vous les connaissez déjà par interposition de vos services compétents.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Ainsi, nous contestons les comportements barbares de l’honorable Eyambo Kumba et de l’honorable Lusanga Ngiele respectivement Députés Provincial et National du Territoire de Lubao, qui depuis leur élection de 2006 à 2011 se sont tracés une ligne de tout contredire et de tout déstabiliser en créant au sein du pouvoir coutumier Balaa en particulier et en général chez tous les Basongye, conflits et haines afin que la cause leur soit profitable pour l’électorat de 2016.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em>Excellence Monsieur le Gouverneur,</em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Nous venons une fois de plus, vous signifier que le Chef Mpiani Kiungu Yambu Yamutalua du Groupement Chefferie Balaa, cible des Honorables Lusanga Ngiele et Eyambo Kumba, remplit toutes les conditions administratives et coutumières, et reste le seul jusqu’à ces jours, l’unique Chef du Grand Groupement Chefferie Balaa investi selon les us et coutumes de BalaaMpeko et de Basongye, en général. Ainsi, nous vous réaffirmons ce que l’Administrateur du Territoire vous signifie dans son message officiel N°200/214 du 05 mars 2014 : « il n’y a pas de vacances au sein du pouvoir coutumier dans le Groupement Balaa» comme le prétendent les deux Honorables ci-haut cités, qui ne maitrisent ni la coutume ni l’administration…</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Toutefois, Excellence Monsieur le Gouverneur, les Honorables Eyambo Kumba et Lusanga Ngiele manipulent les peuples et déstabilisent l’ordre public afin de trouver les arguments contre le pouvoir en place lors de prochaines échéances électorales de 2016, car nous connaissons leur parti, l’UDPS.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Ainsi, nous, Notables de BalaaMpeko et tous les frères Basongye ainsi que nos chefs traditionnels, analysant de plus près ces comportements et tous les rapports nous fournis par nos services médiateurs, venons rejeter et dénoncer toute le  manœuvre de ces deux élus qui, par manipulation et tricherie publique, fabriquent les documents de fraude afin de brandir cela aux autorités de Kinshasa en occurrence, le Ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires Coutumières.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Excellence Monsieur le Gouverneur</strong>,</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Nos Chefs coutumiers de Secteur de Tshofa, l’Administrateur du Territoire de Lubao, le Commissaire de District de Kabinda ne reconnaissent pas la livraison d’un document officiel à l’Honorable Lusanga Ngiele, et nous vous invitons à la vigilance, car les ennemis du Congo et de la paix, ne sont pas hors de nous, mais dans nos Assemblées.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Vous remerciant de l’attention toute particulière que vous ne cessez d’accorder aux questions coutumières qui sont les fondements de la paix et la cohésion nationale, nous vous prions, Excellence Monsieur le Gouverneur, de recevoir l’expression de nos sentiments patriotiques.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Que la terre des Ancêtres vous soit favorable.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Les Notables</div>
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la Nation Lubao : les Notables du grand Groupement Chefferie de Balaa écrivent à Ngoy Kasanji !

*A la base, ils fustigent les comportements de certains élus du peuple qui visent à déstabiliser la paix et l’ordre administratif et coutumi...

Examen d’Etat 2014 : « Fête » des lauréats, nouveaux dérapages

July 16, 2014

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Où sont passés les repères de la société congolaise ? Que sont devenues les valeurs morales, spirituelles et culturelles positives qui jadis réglaient les us et coutumes au sein de la société congolaise ? Nous sommes tous tentés de dire «ailleurs».</h3>
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<br />
Les questions soulevées ici continuent de tarauder les têtes bien pensantes. Le spectacle offert depuis lundi soir dans les rues et places publiques de Kinshasa par les élèves finalistes de l’enseignement secondaire en constitue le principal point d’achoppement.<br />
<br />
Hystérie collective des finalistes<br />
<br />
En effet, depuis la publication des résultats de l’examen d’Etat (équivalent du baccalauréat français), la capitale bouge aux rythmes des hordes de jeunes-gens poussés par une hystérie collective aux antipodes des règles de bienséance.<br />
<br />
Tenues débraillées à la limite de la décence, graffitis sur tout le corps particulièrement sur le front, poitrines provocantes des jeunes filles,  dos et postérieure mis en évidence, ces jeunes bacheliers ne se gênent pas de tout bousculer sur leur passage.<br />
<br />
Avec la tête peinte en blanc comme si la neige venait de s’abattre sur toute la capitale, parents, personnes âgées et proches des récipiendaires rivalisent d’ingéniosité pour célébrer chacun à sa manière la réussite de leur progéniture.<br />
<br />
Dilemme des parents<br />
<br />
Lundi, à des heures avancées de la nuit, avec la complicité des « Wewa » sur leurs motocyclettes, les diplômés sont allés tambouriner sur les portails des parcelles de leurs condisciples, provoquant des tapages nocturnes hors norme. Dans plusieurs coins de la capitale, les policiers commis au maintien de l’ordre ont eu du pain sur la planche jusqu’aux petites heures de la nuit pour canaliser les flots des « fêtards ».<br />
<br />
Beaucoup de personnes ont passé la nuit à la belle étoile, la bière coulant à flots et sous le rythme endiablé d’une musique tonitruante. De nombreux parents médusés se sont trouvés devant un dilemme. S’incliner, d’une part, devant toutes ces vagues déferlantes dont les extravagances ressemblent à s’y méprendre aux incongruités des « shégués » dans les rues ou, d’autre part, s’imposer au risque de paraître anachroniques.<br />
<br />
Tares de la société congolaise<br />
<br />
Malgré les rappels timides à l’ordre lancés par certaines autorités provinciales, les élèves finalistes ont, pour la plupart, fait la sourde oreille pour verser dans des pratiques qui énervent la société congolaise déjà fortement gangrénée par les antivaleurs.<br />
<br />
Devant les établissements scolaires ayant aligné des candidats à l’examen d’Etat, un véritable tintamarre n’a cessé de s’élever. L’on a dû se frotter plusieurs fois les yeux pour se rendre à l’évidence. Il s’agissait bel et bien des débordements des futurs cadres du pays, auxquels les portes des universités et instituts supérieurs sont grandement ouvertes.<br />
<br />
Faut-il s’en plaindre ? Disons-le sans ambages, le comportement des jeunes finalistes dans les rues est le reflet des tares de la société congolaise. Pendant de longues années, nous avons tous fermé les yeux devant cette gangrène qui s’est transformée en tumeur cancéreuse avec des métastases.<br />
<br />
Responsabilité collective<br />
<br />
Pendant plusieurs années, nous avons laissé nos jeunes aller à la dérive, développant des comportements publics et incompatibles avec nos moeurs, qui ont fini par s’imposer  à nous. Nous sommes tous, individuellement et collectivement, responsables de tous ces dérapages qui avilissent notre société.<br />
<br />
Et pourtant, il y a quelques décennies, lorsque les résultats de l’examen d’Etat étaient publiés dans les colonnes des quotidiens Salongo et Elima, avant que le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel ne récupère la manne du ciel, l’on assistait partout à des scènes de triomphe modeste.<br />
<br />
C’était l’occasion pour les élèves finalistes dignes, disciplinés et responsables de porter pour la première fois  leur costume ou abacost, ou encore leur tenue de ville de dame. Le lendemain, les vainqueurs de l’épreuve se fixaient rendez-vous dans leurs établissements scolaires autour de leurs encadreurs pour les congratulations et des échanges fructueux sur leur avenir.<br />
<br />
<br />
<br />
Nouveaux disciples de Bacchus<br />
<br />
<br />
<br />
Les encadreurs accompagnaient leurs protégés dans l’évaluation des chances de réussite en vue de procéder à des choix judicieux des facultés à suivre au vu des performances des uns et des autres. Qu’en est-il aujourd’hui ?<br />
<br />
Force est de constater que ces bonnes pratiques sont enfouies sous l’éteignoir depuis belle lurette dans de nombreuses écoles. Les rencontres entre finalistes et encadreurs tournent autour de l’alcool où les élèves s’exercent dans l’art des disciples de Bacchus. Les « highbrow » se rabaissent au niveau des « lowbrow ». Inquiétant. Le choix des facultés s’opère au « pifomètre ». Pour revenir à la publication des résultats de l’examen d’Etat, avec l’aval des anciens encadreurs, les finalistes ayant réussi se répandent dans toute la commune pour abandonner les mérites de leur «alma mater » et scander à tue-tête les pourcentages obtenus.<br />
<br />
<br />
<br />
Conséquences déplorables d’actes irréfléchis<br />
<br />
<br />
<br />
Certains élèves mobilisent des véhicules et roulent à tombeau ouvert sur les voies publiques. Chaque année, des accidents mortels sont déplorés des suites de la mauvaise conduite des apprentis chauffeurs sous l’effet de l’alcool. Voilà comment des actes irréfléchis peuvent ruiner tant d’efforts consentis pendant plusieurs années par les parents et leurs enseignants pour tenter de façonner des produits de qualité.<br />
<br />
Est-il trop tard pour redresser la barre et inverser la tendance ? Tout est encore possible. Certes, au nom des droits humains et des libertés fondamentales, chacun peut arranger sa couche comme il l’entend. Mais chaque société a l’obligation d’ériger des garde-fous pour la sauvegarde de bonnes mœurs.<br />
<br />
Que gagne la société congolaise en laissant se développer ces pratiques perverses de la part des jeunes, l’avenir même de la Nation ? C’est le moment de prendre le taureau par les cornes au niveau du foyer, du quartier, des écoles, des confessions religieuses, des mouvements associatifs, des médias… pour conscientiser les jeunes, nettoyer les cerveaux et réinculquer les valeurs morales, spirituelles et culturelles positives. Un peuple sans éthique est voué à la déperdition.<br />
<br />
Jean Ntela Nkanga<br />
<br />
(CP)

Au tour de Kinshasa Examen d’Etat 2014 : « Fête » des lauréats, nouveaux dérapages

Où sont passés les repères de la société congolaise ? Que sont devenues les valeurs morales, spirituelles et culturelles positives qui jadi...

Révision constitutionnelle : Monsengwo fait durer le suspense

July 16, 2014

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Après le rendez-vous manqué de lundi, imputé au retour du Cardinal Laurent Monsengwo à Kinshasa le dimanche 13 juillet 2014, après avoir raté l’avion qui devait le ramener samedi dans la capitale, la concession de la Cathédrale Notre Dame du Congo a attiré hier plus d’auditeurs que ceux prévus, curieux de prendre connaissance de son message par rapport à la révision constitutionnelle. C’était dans le cadre d’un séminaire de trois jours axé sur la perception de la révision constitutionnelle dans les milieux des intellectuels catholiques. </h3>
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Le sujet de sa communication avait de quoi mettre de l’eau à la bouche de plus d’un: « La responsabilité de l’intellectuel congolais et la révision constitutionnelle ». Après les réactions de la Communauté internationale, des partis politiques, de la Société Civile et de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco), on attendait impatiemment le point de vue personnel de l’Archevêque métropolitain de Kinshasa. Mais en dépit de la forte mobilisation constatée dans les rangs de ses brebis, le célébrissime « le Berger » a une fois de plus brillé par son absence sur les lieux.<br />
<br />
A en croire des sources proches de l’organisation du séminaire, le calendrier du Cardinal Monsengwo est tellement chargé qu’il n’a pu honorer son engagement. Mais l’espoir de le voir parler à Notre Dame du Congo n’est pas totalement perdu. Les modalités d’insertion de sa communication dans le programme, d’ici la fin de l’activité, prévue le jeudi 17 juillet, seraient toujours à l’étude.<br />
<br />
L’Archevêque de Kinshasa serait-il en train de faire durer le suspense, avant de lâcher du lest ? Nul ne le sait. Ce qui parait plus ou moins certains c’est qu’il ne s’écarterait, s’il trouvait l’opportunité de s’adresser aux intellectuels catholiques, de la voie déjà tracée par la CENCO, qui a promis, dans son dernier message aux fidèles, de mener une large campagne de sensibilisation des masses congolaises à la nécessité de préserver les acquis de la Constitution en rapport avec le droit du souverain primaire de s’exprimer directement dans les urnes, en vue de la désignation de ses futurs élus, à tous les niveaux.<br />
<br />
Il convient de noter qu’en l’absence du Cardinal Monsengwo, c’est le professeur Kalele qui a eu l’insigne honneur d’ouvrir les hostilités hier à Notre Dame du Congo, avec un exposé portant sur « L’opportunité ou non de la révision constitutionnelle dans le contexte actuel de la RDC ». On signale que le professeur Jacques Ndjoli devrait, pour sa part, plancher ce mercredi sur « Le suffrage direct ou indirect comme mode d’élection en RDC ». Quant à Kambili de la Majorité présidentielle, il va intervenir jeudi sur le thème « L’adaptation de la révision constitutionnelle dans le contexte actuel de la RDC ».<br />
<br />
Kimp</div>
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Politique Révision constitutionnelle : Monsengwo fait durer le suspense

Après le rendez-vous manqué de lundi, imputé au retour du Cardinal Laurent Monsengwo à Kinshasa le dimanche 13 juillet 2014, après avoir ra...

Faux chèques : la filière sénégalaise stoppée à Kinshasa

July 16, 2014

<i>Rebondissement, hier mardi 15 juillet 2014, à l’audience foraine du Tribunal de grande instance de la Gombe, siégeant en matière pénale et en appel à la Prison centrale de Makala, dans l’affaire de deux faux chèques. Le premier, de 2 millions de dollars qu’aurait émis la société Oasis sprl, et le second, de 6 millions d’Euros qu’aurait établi le ministère congolais des Finances, en faveur d’entreprises sénégalaises fictives.

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<h3>
</h3>
<br />
A la barre, deux prévenus ont comparu assistés de leur conseil. Il s’agit de Sidi Diop, sujet sénégalais, promoteur de l’agence immobilière «  Africa Business », et son compatriote Albert Mendi, sujet français d’origine sénégalaise et consultant de son état. Alors que leur partenaire Kumba Kasongo, de nationalité congolaise, qui leur a servi de guide à Kinshasa, était déjà retourné à Paris, quand l’affaire a capoté à la B.I.A.C. et à Tigo, c’est le cerveau-moteur du réseau qu’ils brandissent comme émetteur de ces deux chèques, un certain Abdoul Aziz Bâ, de nationalité sénégalaise, injoignable depuis l’éclatement de cette affaire, que l’organe de la loi a fini, au bout des recherches infructueuses, par considérer comme une personne fictive. Même l’avocat des deux prévenus a reconnu avoir tenté vainement d’entrer en contact avec lui, afin de le convaincre à venir à Kinshasa, sauver Sidi Diop et Albert Mendi, empêtrés dans de mauvais draps. Sans succès.<br />
<br />
Pourtant, a fait remarquer l’OMP, pour des problèmes rencontrés à Kinshasa, Abdoul Aziz Bâ qui émet des chèques aux montants importants, peut louer un jet et venir éclairer la justice congolaise.<br />
<br />
L’avocat de Tigo a justifié son appel, en évoquant les peines dérisoires infligées aux prévenus, sollicitant par la même occasion, que soient alloués à sa cliente, des D.I. d’un million de dollars pour tous les préjudices subis.<br />
<br />
Pour lui, ce procès doit être pédagogique pour dissuader les faussaires qui ont frappé beaucoup de coups dans plusieurs banques et sociétés de la place. Il faut les décourager, a-t-il insisté.<br />
<br />
Le ministère public a, quant à lui, indiqué qu’il est allé en appel, pour le fait de la disqualification de l’infraction d’escroquerie par le Tribunal de paix de la Gombe, qui n’avait retenu que le faux en écriture et l’usage de faux à charge des deux prévenus. Dans ses réquisitoires, il a présenté les deux prévenus comme des faussaires venus en RDC, non pas pour investir, mais pour dépouiller et décourager un investisseur sérieux comme Oasis sprl, ainsi que le ministère des Finances.<br />
<br />
Après avoir dévoilé le caractère frauduleux des deux titres de paiement, la volonté de se faire payer les deux chèques en effectuant le déplacement de Kinshasa, par les deux prévenus, l’OMP devait alors requérir à leur charge et pour les préventions d’escroquerie, de faux et usage de faux, la peine la plus forte, soit 5 ans de servitude pénale principale.<br />
<br />
Retenons que lors des débats, les prévenus Sidi Diop et Albert Mendi n’ont pas pu répondre aux questions de trois juges, ni leurs relations d’affaires avec Oasis sprl, ni aussi avec le ministère congolais des Finances, pour en devenir bénéficiaires. Et pourquoi n’avaient-ils pas cherché à restituer au fameux Abdoul Aziz Bâ, son chèque de 2 millions de dollars refusé par la banque Transatlantique de Sénégal, pour en obtenir un autre qu’ils pouvaient toucher facilement à Dakar ?<br />
<br />
Que d’interrogations demeurées sans réponses, entretenant des zones d’ombre !<br />
<br />
Dans ses relations d’affaires avec Abdoul Aziz Bâ, Sidi Diop n’est pas parvenu non plus à présenter aux juges, ses parts et le montant de ceux de son partenaire. Et dire quel type d’affaires ils exploitaient ensemble pour qu’il soit bénéficiaire de ces deux chèques.<br />
<br />
Dans ses moyens de défense, Albert Mendi a clamé son innocence, prétextant qu’il est sérieux et mène des affaires dans le monde. Enfin, il s’est remis à la sagesse du tribunal.<br />
<br />
Son co-détenu qui s’exprimait dans un français approximatif, a reconnu avoir signé un contrat avec Abdoul Aziz Bâ sans recourir aux services d’un avocat. Il a prétendu que s’il savait ces deux chèques faux, il n’aurait pas pris le risque de venir à Kinshasa. Lui aussi s’est confié à la sagesse des membres de la chambre pénale. Après que toutes les parties ont plaidé, le Tribunal de grande instance de la Gombe a clos les débats, pris l’affaire en délibéré et annoncé que le jugement interviendra dans le délai légal.<br />
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 13.039999961853027px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px;">
<strong>J.R.T.    </strong></div>
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Au tour de Kinshasa Economie Justice Faux chèques : la filière sénégalaise stoppée à Kinshasa

Rebondissement, hier mardi 15 juillet 2014, à l’audience foraine du Tribunal de grande instance de la Gombe, siégeant en matière pénale et e...

Beyoncé : Elle renégocie son contrat de mariage avec Jay-Z !

July 16, 2014

<div class="paragraphe" style="background-color: white; clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.1px; line-height: 21px; margin: 0px; padding: 10px;">
<span style="font-weight: bold;">Beyoncé aurait décidé de revoir certaines clauses de son contrat prénuptial avec le rappeur Jay-Z. Les changements concernés ? Les enfants et les cas de tromperie… Le couple serait-il au bord du gouffre ?</span></div>
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<div class="paragraphe" style="clear: both; margin: 0px; padding: 10px;">
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTGlruwGHpnc5RHX4v1Hqp7Dckiq9dQ5RXYe5vZDaPB2YujZR-AqTTbr2A5jU7CtHxVIg46dv4wQegEhIRDnD2MtH_Y63BcxDSIvBTnNPRv4BCMYXXTR0AIyf_EYaj5oSHVH-2z5SCIQc/s1600/beyonce-et-jay-z-277911_w1000.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
<a href="http://imworld.aufeminin.com/story/20140716/beyonce-et-jay-z-277916_w616.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="194" src="http://imworld.aufeminin.com/story/20140716/beyonce-et-jay-z-277916_w616.jpg" width="200" /></a><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 14px; letter-spacing: 0.1px; line-height: 21px;">B</span></span>eyoncé et Jay-Z se sont mariés en 2008 à New York puis ont accueilli leur premier enfant, une petite fille prénommée Blue Ivy Carter le 7 janvier 2012. Mais avant de se dire "OUI", les deux <a href="http://www.aufeminin.com/people/news-people.asp">stars</a> ont établi uncontrat de mariage qui stipulait notamment que Queen B recevrait près de 3,7 millions d’euros pour chaque enfant s’ils étaient amenés à se séparer. Avaient-ils déjà prévu le coup ? On se le demande... Car ces derniers temps, on ne peut pas dire que le couple le plus influent de la planète people soit au mieux de sa forme.<br />
<br />
<br />
<br />
En effet, depuis l'altercation entre <a href="http://www.aufeminin.com/news-people/jay-z-violemment-agresse-par-solange-knowles-video-s429420.html">Solange Knowles et Jay Z</a> dans l’ascenseur, rien ne va plus entre <a href="http://www.aufeminin.com/news-people/beyonce-et-jay-z-ils-depensent-des-milliers-en-sex-toys-s247144.html">Beyoncé et Jay-Z</a>. Le couple est en pleine tourmente : les rumeurs d’<a href="http://www.aufeminin.com/news-people/beyonce-et-jay-z-reglent-leurs-comptes-en-public-s538910.html">infidélités</a> de Monsieur alimentent quotidiennement la presse et <a href="http://www.aufeminin.com/news-style/beyonce-et-blue-ivy-fans-de-la-robe-a-fleurs-dolce-gabbanna-photo-s547313.html">Beyoncé</a> n'arrangent pas vraiment les choses. Souvenez-vous : il y a quelque temps, la jeune femme de 32 ans s'en prenait publiquement à son mari et n'avait pas hésité à changer les paroles de sa chanson en plein concert pour accuser <a href="http://www.aufeminin.com/news-loisirs/jay-z-il-realise-le-reve-d-un-enfant-en-le-faisant-monter-sur-scene-pendant-son-concert-video-s255314.html">Jay-Z</a> d"infidèle... Autant de points négatifs qui nous font donc aujourd'hui croire à une éventuelle rupture d'autant plus que les parents de la petite <a href="http://www.aufeminin.com/news-style/beyonce-et-blue-ivy-une-seance-manucure-entre-mere-et-fille-s541152.html">Blue Ivy</a> se rendraient, entre deux concerts, chez un <a href="http://www.aufeminin.com/people/britney-spears/britney-spears-et-k-fed-chez-un-conseiller-conjugal-n45578.html">conseiller conjugal</a>.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTGlruwGHpnc5RHX4v1Hqp7Dckiq9dQ5RXYe5vZDaPB2YujZR-AqTTbr2A5jU7CtHxVIg46dv4wQegEhIRDnD2MtH_Y63BcxDSIvBTnNPRv4BCMYXXTR0AIyf_EYaj5oSHVH-2z5SCIQc/s1600/beyonce-et-jay-z-277911_w1000.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTGlruwGHpnc5RHX4v1Hqp7Dckiq9dQ5RXYe5vZDaPB2YujZR-AqTTbr2A5jU7CtHxVIg46dv4wQegEhIRDnD2MtH_Y63BcxDSIvBTnNPRv4BCMYXXTR0AIyf_EYaj5oSHVH-2z5SCIQc/s1600/beyonce-et-jay-z-277911_w1000.jpg" width="266" /></a>Mais ce n'est pas tout : selon le magazine Heat, <a href="http://www.aufeminin.com/news-people/beyonce-pique-une-tete-avec-les-dauphins-s543782.html">Beyoncé</a> aurait une nouvelle fois décidé de semer la zizanie en renégociant son contrat de mariage avec le rappeur. La chanteuse aurait en effet demandé à ce que certaines clauses soient revues. "Beyoncé a demandé de nouvelles clauses, dont une sur la tromperie qui lui donne à nouveau 3,7 millions d’euros, si Jay Z fait un écart. Elle veut aussi qu’il soit autour d’elle et de Blue Ivy beaucoup plus. Elle ne veut pas qu’il soit loin plus de 10 jours et a demandé à ce que ce soit écrit.Beyoncé est toujours très en colère. Elle a été humiliée encore et encore depuis la bagarre dans l’ascenseur entre Solange et Jay… Maintenant, elle reprend le pouvoir. Elle s’impose et envoie le message que c’est elle qui est en charge." aurait confié un de ses proches au journal.<br />
<a href="http://www.aufeminin.com/news-people/solange-knowles-son-clash-avec-jay-z-booste-sa-carriere-s468786.html">Jay Z</a> n'a donc plus le choix. Pour ne pas sortir le chéquier, il va devoir se tenir à carreau et c'est ce qu'il aurait bien l'intention de faire. En effet, de son côté, le producteur fait tout pour qu’ils se montrent unis, allant jusqu’à embrasser son épouse sur scène. "Jay est désespéré à l’idée de revenir dans les petits papiers de Beyoncé. Il l’aime vraiment et se sent très mal qu’elle ait été embarrassée de cette façon. Il n’a pas encore signé le contrat – ses avocats le regardent - mais je pense qu’il le fera, ou au moins une version, parce qu’il ne veut pas la perdre" a ajouté la source. Alors, renégocier leur contrat de mariage les aidera-t-il à remonter la pente ? On vous tiens au courant.<br />
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Le direct

internationale le monde Monde Beyoncé : Elle renégocie son contrat de mariage avec Jay-Z !

Beyoncé aurait décidé de revoir certaines clauses de son contrat prénuptial avec le rappeur Jay-Z. Les changements concernés ? Les enfants ...

le pouvoir kabiliste dans la tourmente : Démarrage hier mardi de la 22ème semaine des intellectuels catholiques sans le Cardinal Monsengwo

July 16, 2014

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFGviyLv17cfJcMSrT-JOhX0F_ez_47GF5UB0cyvDvAZ8JJr93nufX0Vciu9w-bacfNoKPs8fbW9-6XrnPyLf2Vd6Ipu8UeKLW0kyIqKdPgQvG9Vd60T93VswCa6VxSojPAJR3l403oM/s1600/Snapshot_55.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFGviyLv17cfJcMSrT-JOhX0F_ez_47GF5UB0cyvDvAZ8JJr93nufX0Vciu9w-bacfNoKPs8fbW9-6XrnPyLf2Vd6Ipu8UeKLW0kyIqKdPgQvG9Vd60T93VswCa6VxSojPAJR3l403oM/s1600/Snapshot_55.jpeg" width="400" /></a>L’intensification des pressions pour l’alternance recommandée<br />Certains participants présents à ces assises n’ont pas expliqué autrement l’absence du prélat catholique que par ses rapports tendus avec le pouvoir kabiliste</h3>
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La 22ème semaine des intellectuels catholiques a tout de même fait carton plein hier mardi 15 juillet 2014 à la cathédrale Notre Dame du Congo, après avoir connu deux reports successifs.<br />
<br />
En l’absence du cardinal Laurent Monsengwo, orateur du jour, empêché par un emploi du temps fort chargé, le professeur Matthieu Kalele, en ordre utile, a entretenu l’assistance sur la non opportunité de modifier la Constitution dans le contexte actuel de la RD Congo.<br />
<br />
Mais, dans les rangs des participants à ces assises, l’absence du Cardinal Laurent Monsengwo a été mal digérée et certains n’ont pas pu la justifier autrement que par les rapports tendus que le pouvoir actuel entretient actuellement avec ce prélat catholique réputé pour son franc parler.<br />
<br />
Premier intervenant, Matthieu Kalele a soutenu, sans mâcher les mots que la révision constitutionnelle qui défraie actuellement la chronique est non seulement inopportune mais aussi dangereuse pour l’avenir du pays.<br />
<br />
Pour étayer sa pensée, le professeur a dû circonscrire la question dans le temps et dans l’espace. D’autant que la question est soulevée non seulement en RDC mais aussi au Burundi, au Burkina Faso, en Algérie, au Congo Brazzaville et ailleurs où les chefs d’Etat au pouvoir sont fin mandat. Ayant donné son point de vue de manière objective, le professeur a fait le plaidoyer en faveur de la Constitution actuelle puis en défaveur de la loi fondamentale avant de proposer des recommandations.<br />
<br />
Selon lui, la crise en RDC est multiforme, depuis l’accession de la RDC à l’indépendance. Pour en sortir, on a tenté de recourir aux aménagements intenses du système politique, mais le peuple est toujours mécontent de la manière dont le pays est géré par ceux qui sont au pouvoir.<br />
<br />
Il n’a pas manqué de rappeler qu’au lendemain de l’indépendance du pays, il y a eu des relents démocratiques vite étouffés sous la seconde République, à l’aide de certaines pratiques dont l’instauration d’un parti unique, le musellement de l’opposition, le débauchage politique ; etc.<br />
<br />
Quoi qu’on ait tenté de résoudre le problème à l’intérieur du système, la crise a demeuré. Ce qui a emmené à l’adoption de la Constitution du 18 février 2006.<br />
<br />
La Constitution, œuvre humaine donc perfectible devant régenter la vie de la Nation, a prévu des mécanismes de changements des dispositions, afin de s’adapter aux circonstances temporelles dans l’intérêt général de la Nation. Elle ne saurait donc être retouchée au seul motif de pérenniser ceux qui sont au pouvoir. Plus encore, on ne peut la retoucher quand et comme on veut. Raison pour laquelle l’orateur a plaidé contre toute tentative de la révision constitutionnelle, ici comme ailleurs.<br />
<br />
La communauté occidentale qui, hier, tendait la perche aux dictateurs en majorité militaires retourne casaque pour soutenir sans réserve le respect des principes démocratiques dont l’alternance au pouvoir. Elle ne veut par conséquent pas entendre parler de révision constitutionnelle ayant pour finalité le maintien sans limite des gens au pouvoir.<br />
<br />
Afin de barrer la route à toute tentative de violation de la Constitution grâce à laquelle certaines institutions hors mandat se maintiennent au pouvoir tel le sénat et les assemblées provinciales, et pour ne pas créer des jurisprudences, le professeur a fait quelques recommandations telles que la poursuite de la lutte contre la révision constitutionnelle, l’intensification de pression en vue de l’instauration de l’alternance.<br />
Matthieu Kalele a regretté de n’avoir pas pu entrer dans les détails répondant aux questions lui posées, faute de temps consacré au débat.<br />
<br />
Par G.O.

Le direct

le pouvoir kabiliste dans la tourmente : Démarrage hier mardi de la 22ème semaine des intellectuels catholiques sans le Cardinal Monsengwo

Politique le pouvoir kabiliste dans la tourmente : Démarrage hier mardi de la 22ème semaine des intellectuels catholiques sans le Cardinal Monsengwo

L’intensification des pressions pour l’alternance recommandée Certains participants présents à ces assises n’ont pas expliqué autrement l’a...

Moyen-Orient : "La roquette n'est pas tombée loin de la maison" ( article et vidéo)

July 16, 2014

<h2 style="border: 0px; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 21px; font-weight: 500; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 25px; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Après avoir refusé la trêve proposée par l'Égypte, le Hamas a tiré, mardi, des dizaines de roquettes sur le sud d'Israël. Nos reporters Julien Sauvaget et Yoray Liberman se sont rendus à Ashdod, où l'un des obus est tombé.

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyTPxBW9CwlX_zonSOpiJdQ6d-mfXSlyrPGX2ByMAOzWPkYDTAZ-PkrFxvwu0FyLeittD8qfUBOjmrBfPd3O2xyl2Ku14LA_Sgsemb_3_HUtNmuFk3nf2KC8QUvoGjUEL9ruPGI3DcJQ8/s1600/Snapshot_54.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyTPxBW9CwlX_zonSOpiJdQ6d-mfXSlyrPGX2ByMAOzWPkYDTAZ-PkrFxvwu0FyLeittD8qfUBOjmrBfPd3O2xyl2Ku14LA_Sgsemb_3_HUtNmuFk3nf2KC8QUvoGjUEL9ruPGI3DcJQ8/s1600/Snapshot_54.jpeg" width="400" /></a></div>
</h2>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L'appartement de la famille Cohen à <a href="http://www.france24.com/fr/20140715-israel-gaza-echec-treve-tsahal-reprend-frappes-bande-gaza-conflit-roquettes-hamas/" style="border: 0px; color: #00a7e7; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" target="_blank">Ashdod</a>, dans le sud d'<a href="http://www.france24.com/fr/category/tags-articles/israel" style="border: 0px; color: #00a7e7; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" target="_blank">Israël</a>, est dévasté. Mardi 15 juillet, le Hamas a lancé plusieurs obus sur la ville. Les vitres du logement ont été soufflées et les murs criblés d'impacts. C'est la première fois, pour cette famille d'origine française installée dans le pays depuis dix ans, qu'une roquette tombe si près de leur maison.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
"On est descendus dans la chambre forte et on a entendu une grosse explosion qui a soufflé les vitres, raconte Barbara Cohen. On a compris que la roquette n'était pas tombée loin". En effet, elle s'est écrasée à quelques mètres seulement de leur immeuble. </div>
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Après avoir refusé la trêve proposée par l'Égypte, le Hamas a tiré, mardi, des dizaines de roquettes sur le sud d'Israël. Nos repor...

Taubira comparée à un singe : 9 mois de prison ferme pour l'ex-candidate FN

July 16, 2014

<h3>
JUSTICE - Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes), a été condamnée mardi par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité pour avoir comparé la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, à un singe. L'ancienne candidate, ainsi que le FN, également condamné dans cette affaire, vont faire appel de la décision.</h3>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_FvTBALI_pUgyKF7gOYgzOp75mLdgfItPi-T0DTDZMrlbDtN5329vocumLY5HaSbKqeJQL1JIWmstGF2AqYCYJ7sONuXiEYDuFyTKsLi26Xdc0qThyphenhyphenMcr_3Umn8LBW8d1uI6ANnZfDVQ/s1600/taubira.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_FvTBALI_pUgyKF7gOYgzOp75mLdgfItPi-T0DTDZMrlbDtN5329vocumLY5HaSbKqeJQL1JIWmstGF2AqYCYJ7sONuXiEYDuFyTKsLi26Xdc0qThyphenhyphenMcr_3Umn8LBW8d1uI6ANnZfDVQ/s1600/taubira.jpg" width="400" /></a></div>
<div>
<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
"Cette photo, c'était de l'humour", s'était défendue Anne-Sophie Leclère en octobre 2013. Le tribunal de Cayenne en a décidé autrement ce mardi, en infligeant à l'ex-tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes) une peine de neuf mois de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité pour avoir comparé la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, à un singe.</div>
<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Le tribunal, saisi d'une plainte du mouvement guyanais Walwari, est allé au-delà des réquisitions du parquet en prononçant cette peine, assortie d'une amende de 50.000 euros. Il a également condamné le Front national à 30.000 euros d'amende. Joël Pied, secrétaire régional de Walwari, a évoqué une "décision historique et salutaire". "Une institution notable de la République reconnaît que le Front National est condamnable par le droit, et qu'il s'agit d'un parti raciste. Nous espérons que cette décision va faire date", a-t-il souligné. Le représentant du Front national en Guyane, René Tran Van Nghia, a lui jugé cette décision "politique et ridicule".</div>
<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
<b>"Ça n'a rien à voir avec du racisme"</b></div>
<div id="stickytxtmetroad" style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">
<div style="font-size: 15px; margin-bottom: 1em;">
</div>
<div style="font-size: 15px; margin-bottom: 1em; position: absolute;">
</div>
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<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Anne-Sophie Leclère et le FN ont chacun fait part de leur intention de faire appel de la décision rendue mardi. "C'est totalement disproportionné, j'ai été très choquée d'apprendre ce jugement. Les criminels sont condamnés et ont un bracelet et moi on me donne de la prison ferme", a déclaré mercredi l'ex-candidate frontiste. "C'est une injustice, c'est un jugement partisan et politique", a-t-elle ajouté. Quant au parti de Marine Le Pen, il fera "évidemment appel" de la décision "illégale" rendue mardi, a commenté le vice-président du Front national, Florian Philippot. "Le Front national, comme parti politique, se retrouve condamné. A quel titre? Le Front national n'a jamais donné les moyens à Mme (Anne-Sophie) Leclère d'avoir ces propos-là. Dans le droit français, il n'y a pas de responsabilité pénale d'une personne morale pour un délit relatif à la liberté d'expression. Ce jugement n'a pas de légalité, nous irons évidemment en appel", a précisé le député européen mercredi sur RMC et BFMTV.</div>
<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Le 17 octobre, un reportage de l'émission "Envoyé spécial" sur France 2 avait montré cette commerçante de 33 ans, encartée au FN depuis 2012, propriétaire d'un magasin d'articles de pêche à Rethel, dans les Ardennes, qui s'efforçait de monter une liste pour les élections municipales dans cette ville de quelque 7.500 habitants. Questionnée alors sur un photomontage qu'elle avait placé sur sa page Facebook et qui montrait d'un côté un petit singe et de l'autre la garde des Sceaux, avec les légendes "à 18 mois" et "maintenant", Anne-Sophie Leclère l'avait assumé, assurant que "ça n'a rien à voir" avec du racisme. "L'image a été postée sur ma page Facebook et je l'avais supprimée quelques jours après d'ailleurs, ce n'est pas moi l'auteur", s'était-elle ensuite défendue.</div>
<div style="background-color: white; color: #272727; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 22px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Mme Leclère avait été exclue du FN le 3 décembre. La justice avait également ouvert une enquête préliminaire, confiée par le parquet de Paris à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).</div>
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internationale Justice Taubira comparée à un singe : 9 mois de prison ferme pour l'ex-candidate FN

JUSTICE - Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes), a été condamnée mardi par le tribunal de Cayenne à ...

L’ex-Femen Amina Sboui jugée à Paris pour dénonciation mensongère

July 16, 2014

<h2 style="border: 0px; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 21px; font-weight: 500; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 25px; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L'ex-membre des Femen Amina Sboui va être jugée pour "dénonciation mensongère", en octobre prochain, à Paris. La Tunisienne avait affirmé avoir été agressée par cinq personnes début juillet. Elle maintient sa version des faits.</h2>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ1i46qv4Lrc80xgvQDrjodR-2AgtbsdQZnrjV7w5DaiV-NSl5lSO9LNAQY8RB4mw4OBgdu0TGo4_sqJObI1BG70vRrzhnxjt2QV7RkRM7a758CqJlrzO4J-FiYTOzCnoAagYufyKtSqg/s1600/160714-femen-amina-justice.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ1i46qv4Lrc80xgvQDrjodR-2AgtbsdQZnrjV7w5DaiV-NSl5lSO9LNAQY8RB4mw4OBgdu0TGo4_sqJObI1BG70vRrzhnxjt2QV7RkRM7a758CqJlrzO4J-FiYTOzCnoAagYufyKtSqg/s1600/160714-femen-amina-justice.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ1i46qv4Lrc80xgvQDrjodR-2AgtbsdQZnrjV7w5DaiV-NSl5lSO9LNAQY8RB4mw4OBgdu0TGo4_sqJObI1BG70vRrzhnxjt2QV7RkRM7a758CqJlrzO4J-FiYTOzCnoAagYufyKtSqg/s1600/160714-femen-amina-justice.jpg" width="400" /></a></div>
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<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a href="http://www.france24.com/fr/category/tags-thematiques/amina-sboui/" style="border: 0px; color: #00a7e7; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" target="_blank">Amina Sboui</a>, l’ancienne Femen soupçonnée d'avoir menti au sujet de l'agression dont elle dit avoir été victime au début du mois de juillet, a été laissée en liberté après sa garde à vue mardi et sera jugée pour "dénonciation mensongère", a déclaré son avocat Me Martin Pradel à l'AFP.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Le 7 juillet, l'ancienne membre des Femen avait porté plainte, affirmant qu’elle avait été agressée la veille à Paris par cinq "islamistes" qui, selon ses propos, l’avaient menacée de lui raser les cheveux et les sourcils.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
La militante féministe avait raconté avoir été sortie de force du métro parisien, au petit matin, par un homme qui l'avait ensuite conduite dans la rue, près de la place de Clichy, où l'auraient attendue ses agresseurs.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Joint par l'AFP, son avocat a précisé que sa cliente maintenait sa version des faits.<br />
<span style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 600; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br />Déjà condamnée en Tunisie</span></div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
"Comme la vidéosurveillance ne permet pas de recouper sa dénonciation et qu'elle a dit que manifestement, son agression avait été filmée, les policiers en déduisent qu'elle a fantasmé la scène. C'est sidérant", a-t-il déploré.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il affirme par ailleurs que sa cliente a gardé le silence durant sa garde à vue, "car les policiers ne jouent pas la transparence. Ils ne veulent pas lui dire de quels éléments ils disposent pour la poursuivre".</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
"Quel intérêt aurait-elle à inventer cette agression et à dire qu'elle a été filmée par la vidéosurveillance ?", s’est interrogé l'avocat. Il a précisé qu'Amina Sboui était convoquée pour être jugée en octobre à Paris pour "dénonciation mensongère".</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
En 2013, Amina Sboui avait fait deux mois et demi de détention provisoire en Tunisie pour avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière de Kairouan (150 km au sud de Tunis) afin de dénoncer la tenue d'un rassemblement salafiste.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Après avoir reçu des marques de soutien des autres Femen, elle avait finalement décidé de quitter ce mouvement féministe, <a href="http://www.france24.com/fr/20130820-amina-quitte-femen-jugeant-le-groupe-feministe-islamophobe/" style="border: 0px; color: #00a7e7; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" target="_blank">dont elle avait dénoncé l’"islamophobie"</a>.</div>
<div style="border: 0px; color: #191919; font-family: Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; letter-spacing: 0.07999999821186066px; line-height: 22px; margin-bottom: 26px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Avec AFP</em></div>
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internationale Justice L’ex-Femen Amina Sboui jugée à Paris pour dénonciation mensongère

L'ex-membre des Femen Amina Sboui va être jugée pour "dénonciation mensongère", en octobre prochain, à Paris. La Tunisienne a...

Calendrier électoral ou réforme de la Constitution : RDC, Paris évoque l’angle de la stabilité et sécurité !

July 15, 2014

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’Plutôt que de vous parler de calendrier électoral ou de réforme de la Constitution, je voudrais aborder cette question sous l’angle de la stabilité et de la sécurité. En effet, pour se développer, un pays, quel qu’il soit, a besoin de ces deux piliers pour réussir à enclencher une dynamique positive. </h3>
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La stabilité n’est pas synonyme de statu quo. La stabilité, c’est le fonctionnement régulier des institutions et des pouvoirs publics, le respect des libertés publiques consacrées par la Constitution. La stabilité dans une démocratie, c’est aussi le respect des prérogatives et de l’indépendance des différents organes qui ont, chacun dans leur sphère propre, un rôle éminent à jouer : le législatif, l’exécutif et le judiciaire. C’est,  enfin,  le respect d’une règle de base du fonctionnement de toute démocratie : la possibilité d’une alternance au pouvoir, sanctionnée par des élections libres, transparentes et inclusives. Je ne me pose pas, en disant cela, en donneur de leçons et encore moins de prescriptions. Je veux seulement rappeler quelques règles de base, qui s’appliquent tout autant au Nord qu’au Sud de l’Equateur, à l’Est comme à l’Ouest du Méridien de Greenwich. Aucune démocratie n’est parfaite. Chacune a ses vices et ses vertus, ses défauts et ses qualités. Mais,  une chose est sûre : quel que soit le parallèle sur lequel on se trouve, le développement économique et social passe par le respect d’un minimum de règles de vie commune. Et ces règles, que chaque pays se fixe librement, ce sont les lois de la République, à commencer par la 1ère d’entre elles : la Constitution. Aucune Constitution n’est intangible. La nôtre, celle de la Vème République, a d’ailleurs connu de nombreuses modifications au fil du temps. Mais,  derrière la Constitution, il y a son fondement, qui est le consensus national autour de règles communément admises de fonctionnement de la société et des pouvoirs publics’’. Tel est l’extrait essentiel qu’il convient de retenir du discours du 14 juillet 2014  de M. Luc Hallade, Ambassadeur de France en RD. Congo qui, en passant, a félicité les membres de la nouvelle Cour Constitutionnelle nouvellement nommés. Dans cette édition, découvrez, in extenso, la quintessence de ses propos en rapport notamment,  avec l’état des lieux au sujet de relations entre Paris et Kinshasa.  <br />
<br />
<br />
<br />
DISCOURS DE M. LUC HALLADE A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA FETE NATIONALE FRANCAISE<br />
<br />
Kinshasa, le 14 juillet 2014<br />
<br />
Messieurs les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale,<br />
<br />
Mesdames et Messieurs Les Ministres,<br />
<br />
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,<br />
<br />
Monsieur le 1er Président de la Cour Suprême,<br />
<br />
Monsieur le Procureur Général de la République,<br />
<br />
M. le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa,<br />
<br />
Chers Collègues membres du corps diplomatique,<br />
<br />
Messieurs les Officiers Généraux,<br />
<br />
Distingués invités,<br />
<br />
Chers compatriotes,<br />
<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
<br />
<br />
<br />
Je voudrais tout d’abord vous remercier d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation, mon épouse Osvalde et moi-même, à venir célébrer dans les jardins de la Résidence de France notre fête nationale.<br />
<br />
Remercier aussi les sponsors : le Club Français des Affaires, partenaire traditionnel de cette manifestation, et notamment les sociétés ou groupes ci-après : DISTRITEC ; TFM ; NESTLE ; BIAC ; CFAO ; BOA ; KPMG ; BIVAC ; DELMAS RDC (CMA/CGM) ; ORIONCOM ; AIR France ; CMK ; SOFITAM ; BOLLORE AFRICA LOGISTICS; AGS ; CAF’CONC ; PERENCO ; DFSN ; ORANGE RDC ; KIBALI MINING SERVICES (BOUYGUES), BRACONGO. Une « mention spéciale » pour le groupe ACHOUR, et la Société AGB, qui ont apporté un soutien complémentaire apprécié par les temps qui courent, ainsi qu’à la PNC et la Société G4S qui assurent votre sécurité.<br />
<br />
Et tous nos remerciements au Caf’Conc, à Noël CAMILLIERI et à son équipe, qui ont assuré comme à l’accoutumée la préparation du somptueux buffet sur lequel vous attendez tous de vous précipiter. Rassurez-vous : il y en aura pour tout le monde…<br />
<br />
Cette année, en accord avec nos sponsors, nous avons renoué avec une tradition républicaine : celle d’accueillir tous les français, enregistrés au Consulat ou sur  Ariane (pour ceux en mission ou de passage). Ce n’est pas exactement conforme aux instructions reçues, qui incitent à restreindre le nombre d’invités pour des raisons d’économie, mais je me réjouis que nous ayons pu ainsi ouvrir cette belle résidence à ceux qui n’ont pas toujours l’occasion d’y venir.<br />
<br />
Merci enfin à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cet événement : personnels de l’Ambassade, de la Résidence ou de l’Institut français, ainsi qu’à la chorale Mgr Luc Gillon et à l’orchestre Jaffroz, qui agrémenteront cette soirée en musique.<br />
<br />
Après les remerciements, place à quelques réflexions personnelles, après trois années passées comme Ambassadeur de France en RDC. J’axerai mon propos autour de trois sujets qui me paraissent illustrer à la fois les enjeux et les défis d’une relation bilatérale forte, dense et riche entre la France et la RDC :<br />
L’ENA congolaise, qui vient de naître ;<br />
La semaine française qui s’est tenue fin mai ;<br />
Et enfin, le triangle élections-stabilité et sécurité.<br />
<br />
L’ENA tout d’abord.<br />
<br />
En France, l’ENA et les énarques sont souvent décriés aujourd’hui. Il faut cependant se souvenir qu’au lendemain de la 2èmeguerre mondiale, dans un pays déchiré par 6 ans de conflit meurtrier, une des 1ères décisions des nouvelles autorités a été de créer une école républicaine, fondée sur le mérite et qui a fourni à la France plusieurs générations de hauts fonctionnaires qui ont rebâti une Administration moderne, impartiale et efficace.<br />
<br />
Je salue la décision prise par le Gouvernement congolais de s’inspirer de cet exemple en fondant une ENA congolaise, dont la 1ère promotion de 60 futurs hauts fonctionnaires a effectué sa rentrée, dans des locaux rénovés et adaptés, le 1er juillet dernier.<br />
<br />
Je leur souhaite plein succès dans leurs futures fonctions, eux qui seront en quelque sorte le levain et j’espère la fierté d’une nouvelle Fonction Publique attachée aux vertus républicaines et au service de l’Etat.<br />
<br />
La RDC a besoin de rebâtir son Administration, après des années de crises et de conflits qui ont corrompu et dévoyé le sens et la notion de « service public ».<br />
<br />
<br />
<br />
Je suis fier qu’avec d’autres partenaires, sous la houlette du Gouvernement de M. MATATA PONYO et notamment,  d’un Ministre de la Fonction Publique volontariste et déterminé, nous ayons pu apporter notre pierre, notre contribution à cet édifice encore jeune mais prometteur, à ce projet titanesque : rebâtir une Administration performante, efficace et qui assure, sur l’ensemble du territoire, la mise en œuvre effective des politiques publiques.<br />
<br />
Longue vie donc à l’ENA congolaise, symbole du renouveau d’un Etat au service des citoyens.<br />
<br />
Nous continuerons, M. le Ministre, à vous soutenir et vous accompagner dans cette œuvre salutaire et indispensable.<br />
<br />
Après l’ENA congolaise, la semaine française. Pour la 1ère fois, l’Ambassade de France, la CCIFC, et l’Institut français, ont organisé, du 26 au 31 mai derniers, une « semaine  française », au lendemain de la visite réussie du Président KABILA en France le 21 mai.<br />
<br />
Cette manifestation a d’abord été un succès populaire : près de 10 000 visiteurs ont fréquenté le site de cette semaine française en 6 jours. C’est considérable.<br />
<br />
Elle a ensuite - et surtout - montré, à travers la vingtaine de stands d’entreprises françaises installées en RDC, les tables-rondes très animées et rehaussées de la présence de plusieurs ministres - que je remercie  pour leur disponibilité, les nombreux événements culturels organisés à cette occasion, que la France est bien présente et active en RDC.<br />
<br />
Mais au-delà de cette manifestation réussie et qui sera certainement renouvelée, le message que nous avons voulu faire passer a je crois été entendu et j’espère bien compris.<br />
<br />
Ce message, c’est la foi dans le développement économique de la RDC et l’espoir que les entreprises françaises pourront y participer et y contribuer.<br />
<br />
Il est en effet anormal - je n’hésite pas à le dire, même si les responsabilités sont évidemment partagées - qu’aussi peu d’entreprises françaises soient présentes en RDC, alors même que plusieurs manifestent, quelquefois depuis plusieurs années, leur volonté de développer leurs activités et leurs investissements au Congo.<br />
<br />
Je souhaite donc que dans l’année à venir, de nouveaux projets aboutissent et que les entreprises déjà présentes puissent se développer sans entrave. Il faut pour cela que des décisions soient prises, sur des dossiers qui ont trop longtemps tardé. Et aussi que les groupes ou dirigeants français ne soient pas traînés en justice sous de faux prétextes, avec quelquefois - il faut bien le dire - des menaces à peine voilées sur leurs personnes ou les intérêts de leurs entreprises.<br />
<br />
Une justice impartiale, qui applique le droit sans le pervertir, est une condition nécessaire pour que les investisseurs potentiels, français ou autres, viennent s’installer en RDC dans un climat de confiance.<br />
<br />
Enfin, parce qu’il faut bien parler aussi de politique après la coopération et l’économie, vous n’échapperez pas à quelques considérations sur ce qui remplit quotidiennement les colonnes de la presse, dont je salue les représentants présents.<br />
<br />
Plutôt que de vous parler de calendrier électoral ou de réforme de la Constitution, je voudrais aborder cette question sous l’angle de la stabilité et de la sécurité.<br />
<br />
En effet, pour se développer, un pays, quel qu’il soit, a besoin de ces deux piliers pour réussir à enclencher une dynamique positive.<br />
<br />
La stabilité n’est pas synonyme de statu quo. La stabilité, c’est le fonctionnement régulier des institutions et des pouvoirs publics, le respect des libertés publiques consacrées par la Constitution. La stabilité dans une démocratie, c’est aussi le respect des prérogatives et de l’indépendance des différents organes qui ont, chacun dans leur sphère propre, un rôle éminent à jouer : le législatif, l’exécutif et le judiciaire.<br />
<br />
C’est enfin le respect d’une règle de base du fonctionnement de toute démocratie : la possibilité d’une alternance au pouvoir, sanctionnée par des élections libres, transparentes et inclusives.<br />
<br />
Je ne me pose pas, en disant cela, en donneur de leçons et encore moins de prescriptions.<br />
<br />
Je veux seulement rappeler quelques règles de base, qui s’appliquent tout autant au Nord qu’au Sud de l’Equateur, à l’Est comme à l’Ouest du Méridien de Greenwich.<br />
<br />
Aucune démocratie n’est parfaite. Chacune a ses vices et ses vertus, ses défauts et ses qualités. Mais une chose est sûre : quelque soit le parallèle sur lequel on se trouve, le développement économique et social passe par le respect d’un minimum de règles de vie commune. Et ces règles, que chaque pays se fixe librement, ce sont les lois de la République, à commencer par la 1ère d’entre elles : la Constitution.<br />
<br />
Aucune Constitution n’est intangible. La nôtre, celle de la Vème République, a d’ailleurs connu de nombreuses modifications au fil du temps. Mais derrière la Constitution, il y a son fondement, qui est le consensus national autour de règles communément admises de fonctionnement de la société et des pouvoirs publics.<br />
<br />
Je salue à cet égard la nomination des juges de la Cour Constitutionnelle, qui seront chargés, dans la période délicate qui s’annonce, à veiller au respect de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi, de connaître des recours en interprétation de la Constitution, mais aussi de juger le contentieux des élections présidentielles et législatives, les conflits de compétence entre le pouvoir exécutif et le législatif ainsi qu’entre l’Etat et les provinces, selon les articles 160 à 164 de la Constitution du 18 février 2006.<br />
<br />
Nul doute que cette institution aura un rôle majeur à jouer, en toute indépendance, pour apaiser les tensions qui pourraient apparaître et dire le droit en toute impartialité.<br />
<br />
Quant à la sécurité, ce n’est pas seulement - même si c’est essentiel bien sûr - assurer que la RDC défend l’intégrité de son territoire. A cet égard, le remarquable défilé du 30 Juin dernier nous a prouvé que les FARDC disposaient des troupes et du matériel nécessaires pour faire respecter la souveraineté nationale sur l’ensemble des frontières, au moins terrestres, de la RDC.<br />
<br />
La sécurité, c’est aussi la liberté d’aller et de venir à l’intérieur des frontières, dans toutes les provinces, sans risquer de se faire agresser, violer ou dépouiller voire tuer.<br />
<br />
Nous avons noté la volonté affichée, au plus haut niveau de l’Etat, d’assurer cette sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national et de démanteler tous les groupes armés qui sévissent encore dans certaines provinces et commettent quotidiennement des violations des droits de l’homme.<br />
<br />
En novembre dernier, une victoire éclatante a été remportée par les FARDC, avec le soutien de la MONUSCO, contre le M23, qui a dû quitter le territoire congolais ou désarmer.<br />
<br />
Les FARDC se sont encore illustrées dans la lutte contre les ADF/NALU et d’autres groupes armés, au prix de lourdes pertes. Je salue la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur pour rétablir l’autorité de l’Etat.<br />
<br />
S’agissant des FDLR, de sinistre mémoire, un processus de désarmement volontaire est en cours. Il importe que ce processus se poursuive de bonne foi, sous le contrôle des organisations régionales impliquées et celui de l’Etat congolais, avec le soutien actif de la MONUSCO.<br />
<br />
Un délai - long - a été fixé récemment pour venir à bout de ce désarmement.<br />
<br />
Il importe qu’avant la réunion du CSNU, prévue le 6 août, des avancées réelles aient pu être enregistrées, sans atermoiement funeste. Et si malheureusement certains éléments refusent de désarmer, conformément aux résolutions pertinentes du CSNU, il faudra les y contraindre par la force. Là encore, l’alliance des FARDC et de la Brigade d’Intervention de la MONUSCO pourra sans nul doute venir à bout de ces récalcitrants.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Je formule donc le vœu qu’à l’orée de 2015, la RDC soit complétement et définitivement libérée de l’emprise des groupes armés et puisse ainsi se consacrer pleinement à son développement économique et à la nécessaire amélioration des conditions de vie de sa population.<br />
<br />
J’espère aussi qu’aux côtés des autres partenaires de ce beau et grand pays, la France pourra apporter sa contribution à l’émergence d’un Congo « plus beau qu’avant », qui prendra toute la place qui lui revient, de par sa taille, ses richesses et sa situation stratégique au cœur de l’Afrique, dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales, malheureusement toujours menacées. Je pense notamment en disant cela à ses voisins la RCA et le Sud-Soudan, encore meurtris par des combats fratricides. La RDC, à travers ses soldats et policiers déployés au sein de la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique), apporte une appréciable et appréciée contribution au rétablissement de la paix en RCA. Nous souhaitons qu’elle puisse continuer à le faire au sein de la future MINUSCA (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique).<br />
<br />
Pour conclure - enfin - je voudrais adresser deux messages :<br />
<br />
j A nos amis congolais tout d’abord, pour les assurer que la France, tout en respectant pleinement l’indépendance et la souveraineté de la RDC, sera à leurs côtés pour les aider à bâtir une nation prospère et des institutions solides, à l’image de sa contribution à la création de l’ENA congolaise que j’ai évoquée au début de mon propos. La France, ce n’est pas seulement l’Ambassade, l’AFD et l’Institut français. Ce sont aussi les entreprises françaises, que je continuerai à soutenir dans leurs projets d’investissement, et tous les français installés en RDC, pour certains depuis de longues années, qui contribuent à l’activité économique et au développement de ce pays-clé  de l’Afrique Centrale.<br />
<br />
k A mes compatriotes ensuite, pour leur souhaiter une très belle et bonne fête nationale - occasion de se rassembler autour de notre emblème et de notre devise nationale : Liberté - Egalité - Fraternité, et pour les exhorter à garder, à cultiver l’espoir : l’espoir de pouvoir vivre en paix et en harmonie dans un pays et au milieu d’un peuple accueillants ; mais aussi celui que notre pays retrouve, grâce aux efforts de tous et de chacun d’entre nous, le chemin de la prospérité économique et celui d’une société en mouvement, qui assure l’avenir de sa jeunesse tout en respectant ses anciens.<br />
<br />
Et, pour finir sur une note positive, je salue la victoire méritée de nos amis…. à la coupe du monde de football, avec l’espoir que la prochaine sera aux couleurs de la France.<br />
<br />
Vive la RDC ! Vive la France !<br />
<br />
Je vous remercie de votre attention</div>
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