BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Débat Carrefour : Conflit entre Musiciens Congolais , Pour quel Intérêt ? Marc House a répondre afingi Koffi mabe vieux wana ya mandefu ya pemba na Koko (VIDÉO)

September 26, 2017

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Retrait des passeports semi-Biométriques : Jacques Ikua Ekila directeur central ya DGM lance un appel aux Congolais de la Diaspora et de la RDC après le 16 octobre soki oza na passeport Biométrique te okokota te okobima te (VIDÉO)

September 26, 2017

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Retrait des passeports semi-Biométriques : Pression Eleki Vice-ministre des Affaires étrangères , Agée Matembo Toto a changé Maloba naye Contradiction na Contradiction (VIDÉO)

September 26, 2017

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Retrait des passeports semi-Biométriques : Pression Eleki  Vice-ministre des Affaires étrangères , Agée Matembo Toto a changé Maloba naye Contradiction na Contradiction (VIDÉO)</h3>
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Emission Tokundola : Roger Baka dénonce les Faux Pasteurs et Faux Musiciens Chrétiens abimisi ba vérités na bango alobi oyo azo tshia tembe aya basala débat (VIDÉO)

September 26, 2017

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Passeport Biométrique : Entre Controverse et sécurité (VIDÉO)

September 26, 2017

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72è Assemblée Générale de l'ONU à New York : Incroyable mais Vrai , Joseph Kabila a loué ba Ouest-Africains bayembela ye Image RTNC (VIDÉO)

September 26, 2017

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72è Assemblée Générale de l'ONU à New York : Incroyable mais Vrai , Joseph Kabila a loué ba Ouest-Africains bayembela ye Image RTNC (VIDÉO)</h3>
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Tranche Musique Décollage : Ibrator très bon Chanteur , chante Fabregas Zombi dans Kaniaka (vidéo)

September 26, 2017

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Emission Kiosque du 26/09/2017 : RDC en mode biométrique. J.Diana vs M.Mukebayi (vidéo)

September 26, 2017

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Emission Banga Imana : Bo tala ba joueurs ya sika ya Daring et Ricky Tulenge na entrainement (vidéo)

September 26, 2017

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Transfert de 700.000$ de Luyindama au Standard de Liège : Sanga Balende saisit la Fifa après la Fecofa pour contraindre Mazembe à payer 40% de la plus-value de cette cession

September 26, 2017

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Elle paraît loin l’époque où Sa Majesté Sanga Balende Wa Ba Santu Ne Ba Angelu (SB) et le Tout-Puissant Englebert Mazembe (TPM) entretenaient d’excellents rapports. L’époque où les dirigeants de 2 clubs, Moïse Katumbi et Ngoyi Kasanji, affichaient leur complicité est révolue.<br />
Les deux clubs de football sont désormais à couteaux tirés.<br />
<br />
Au coeur de cette discorde, une affaire des sous, de gros sous, 700.000 $ US, consécutifs au transfert définitif de Christian Luyindama, joueur de Sanga Balende vendu en 2015 au TP Mazembe pour 120.000$ qui à son tour l’a revendu au Standard de Liège pour 700.000$, selon le directeur de communication du club phare de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental.<br />
<br />
Au cours d’un point de presse tenu le 25 septembre à Kinshasa, Vincent Ngoyi a annoncé que son club avait saisi la Fifa pour trancher le litige qui l’oppose au TP Mazembe après que la Fecofa n’ait jusqu’ici réservé aucune suite à la lettre de SM Sanga Balende du 3 septembre 2017.<br />
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D’après lui, citant la convention de transfert de Luyindama, les Sangs et Or avaient conservé 40% de la plus-value en cas de revente du joueur par TP Mazembe. La plus-value étant la différence entre le premier transfert (120.000$) et le second (700.000$) donc 580.000$.<br />
<br />
Or le transfert définitif de Luyindama est effectif depuis juin 2017 vers l’équipe belge, affirme le délégué de Sanga Balembe.<br />
D’après les dirigeants de SB, Mazembe ne veut même pas communiquer sur le prix du transfert définitif de son athlète.<br />
C’est l’opacité totale, déplore Vincent Ngoyi.<br />
Pire, les dirigeants de SB accusent ceux de Mazembe de mauvaise foi car toutes les promesses faites pour régler ce litige n’ont pas été honorées.<br />
Le plus agaçant dans cette affaire ce que les dirigeants du club de Lubumbashi ne veulent plus prendre ceux de Sanga Balende au téléphone pour discuter de la question, fait-il observer.<br />
<br />
Les rares fois où ils ont décroché leurs téléphones pour évoquer ce transfert, dit-il devant la presse, le directeur sportif et l’adminstrateur du TPM ont parlé tantôt de 115.000€ tantôt de 230.000€.<br />
<br />
Mais selon l’entourage du joueur au coeur de cette polémique, cité par les dirigeants de SB, le montant réel de sa cession avoisine 500.000€, à peu près 700.000$. Somme vérifiable sur le site spécialisé dans les transferts: www.transfert.com, explique V. Ngoyi.<br />
<br />
Sanga Balende ne croit pas un seul instant que Mazembe ait vendu à perte un joueur de la trempe de Luyindama à un club européen, déclare-t-il dépité.<br />
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Pour rentrer dans ses droits SB a donc décidé de s’en remettre à la Fifa en engageant un avocat à Paris, précise-t-il.<br />
<br />
Dans la foulée, l’équipe de Mbuji-Mayi a aussi pris une décision radicale, celle de suspendre jusqu’à nouvel ordre tout transfert avec le TP Mazembe, prévient le missi dominci de Ngoyi Kasanji.<br />
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Les dirigeants de SB n’ont pas manqué de rappeler que Mazembe n’est pas à son premier forfait.<br />
Le club le plus capé de la RDC leur doit encore 30.000$ sur le transfert de Badibake, qui s’élevait à 50.000$ et sur lequel Mazembe n’avait payé qu’un acompte de 20.000$, souligne Ngoyi.<br />
<br />
Le staff de SB ne s’explique pas la mauvaise foi du club le plus riche de la RDC, assène le porte-parole de SB.<br />
<br />
Constant Omari, dont ont dit proche de Katumbi, doit vite régler cette affaire au risque de décrédibiliser son institution la Fecofa à qui on fait le reproche d’être désarmée face à Mazembe.

Transfert de 700.000$ de Luyindama au Standard de Liège : Sanga Balende saisit la Fifa après la Fecofa pour contraindre Mazembe à payer 40% de la plus-value de cette cession

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Elle paraît loin l’époque où Sa Majesté Sanga Balende Wa Ba Santu Ne Ba Angelu (SB) et le Tout-Puissant Englebert Mazembe (TPM) entreten...

Papy Niango : « Ibenge gagne 3 fois le salaire d’un ministre, il est payé plus que le premier ministre. Il doit nous donner de bons résultats »

September 26, 2017

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjrcUTA8bBQJMn02M-uWI88I6XPwDDb4qfdavDeBmq0UjTdAB24MHbEYMStQZpEaRHEROqYnAeShQctgKplkW5CIkK5hY7JikUcBx4LqMw8ynBf4YxaIKjhPhi_fZMT4QIOHg0ZQEsGpe_/s1600/Snapshot_739.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="443" data-original-width="643" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjrcUTA8bBQJMn02M-uWI88I6XPwDDb4qfdavDeBmq0UjTdAB24MHbEYMStQZpEaRHEROqYnAeShQctgKplkW5CIkK5hY7JikUcBx4LqMw8ynBf4YxaIKjhPhi_fZMT4QIOHg0ZQEsGpe_/s400/Snapshot_739.jpeg" width="400" /></a></div>
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Lundi 25 septembre, le Ministre des sports et loisirs de la République Démocratique du Congo était face à la presse au stade des Martyrs.<br />
Il était question pour Papy Niango d’évaluer son bilan depuis son arrivée à la tête de ce ministère.<br />
Après sa brève introduction, Papy Niango a procédé à la présentation de quelques infrastructures sportives réhabilitées ou en construction parmi lesquelles un forage et un centre national de médecine du sport au stade des Martyrs.<br />
Le patron des sports congolais a également expliqué aux professionnels des médias, que les études sont en cours pour revoir la clôture du stade afin de garantir la sécurité et de mieux contrôler les accès.<br />
Après une visite guidée, Papy Niango a répondu aux préoccupations soulevées par les journalistes.<br />
Élimination CHAN et défaite contre Tunisie<br />
Répondant à la question d’un journaliste sur l’élimination des Léopards du CHAN (championnat africain des nations) et de la défaite contre la Tunisie, Papy Niango rejette la responsabilité sur le sélectionneur en affirmant que lui a fait sa part en tant que ministre.<br />
» Je ne suis pas Ministre du football, je suis Ministre des sports, il y’a eu d’exploits dans d’autres disciplines comme le basket-ball, pourquoi vous n’en parlez pas? J’ai soutenu l’équipe de basket-ball avec mon argent et ils sont allés jusqu’en quarts de finale. La défaite des Léopards face à la Tunisie n’est pas le problème du Ministre, tous, nous étions au stade et nous avions déploré les changements effectués par le coach Ibenge, le match était déjà gagné à la 65e minute, on ne pouvait que renforcer la défense, et lui-même le coach a reconnu ses erreurs, pourquoi voulez-vous coller cela au Ministre? », s’est-il interrogé.<br />
Avant de poursuivre en martelant ceci:<br />
» Moi j’ai fait mon travail de réunir tous les congolais derrière les Léopards, et vous avez vu comment le stade était rempli, Ibenge gagne 3 fois le salaire d’un ministre, il est payé plus que le Premier-Ministre, il doit nous donner des bons résultats « .<br />
Par ailleurs, le Ministre des sports dit n’avoir pas perdu l’espoir pour la qualification de la RDC à la coupe du monde Russie 2018.<br />
Les agents fictifs vont pleurer pendant longtemps<br />
S’agissant des bruits sur le non-paiement des agents du stade des Martyrs, le Ministre des sports a expliqué que tous les agents connus et enregistrés perçoivent leurs salaires sans problème.<br />
« Ceux-là qui font des  bruits, je ne les connais pas, ce sont des fictifs, des gens qui se sont retrouvés ici grâce aux accointances et aux liens familiaux, parce que son oncle ou son grand-père était Ministre des sports, je vous assure qu’ils vont encore pleurer pendant longtemps », a expliqué Papy Niango.<br />
Contrat VDC-Stade des Martyrs, pure escroquerie<br />
A la question de savoir pourquoi avoir résilié le contrat entre Vodacom et le stade des Martyrs, via le publicitaire Dispromalt, le Ministre des sports qualifie ce contrat d’une pure escroquerie.<br />
« C’est une escroquerie, selon ce contrat, Vodacom devrait payer 30.000 dollars chaque mois, c’est insuffisant cet argent, et malgré cela en réalité vodacom paie 14.000 $, quand je demande où vont les 16.000 autres, on me dira que non il y’a vos prédécesseurs, la femme de tel, alors j’ai dit fini cette histoire, j’ai ordonné qu’on enlève toutes les affiches, s’ils veulent renouveler ils doivent payer le gap de 16.000 $ en commençant par le mois de juillet 2017 et en remontant jusqu’en 2011, sinon nous allons offrir ça au mieux offrant.<br />
Celui qui va nous donner 40.000$ par mois et non moins de 40.000 », a conclu le numéro du sport Congolais.

Papy Niango : « Ibenge gagne 3 fois le salaire d’un ministre, il est payé plus que le premier ministre. Il doit nous donner de bons résultats »

Société Sport Papy Niango : « Ibenge gagne 3 fois le salaire d’un ministre, il est payé plus que le premier ministre. Il doit nous donner de bons résultats »

Lundi 25 septembre, le Ministre des sports et loisirs de la République Démocratique du Congo était face à la presse au stade des Martyrs...

CNSA : l’UNC de Kamerhe bloque Olenghankoy

September 26, 2017

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<br />Alors qu’il constituait l’unique point à l’ordre du jour de la plénière d’hier lundi 25 septembre, à savoir l’examen et adoption de la proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), la séance a été aussitôt suspendue. Raison : l’auteur de ladite proposition de loi, en l’occurrence le député national Mirindi Grégoire élu sur la liste de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) de Vital Kamerhe, a décidé de la retirer.<br /><br />On indique que c’est à 11 heures, soit à 2 heures du début de la<br />plénière convoquée pour 13 heures locales, que l’UNC Grégoire Mirindi<br />a déposé sa lettre de retrait de sa proposition de loi organique sur<br />le CNSA au bureau d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale.<br />Ne pouvant plus décommander la plénière vu le peu de temps qui<br />restait, après avoir fait adopter l’ordre du jour, le président de la<br />Chambre basse du Parlement a présenté la situation, notamment la<br />lettre qu’il venait de recevoir de l’auteur de la proposition de loi,<br />avant d’inviter le concerné, Grégoire Mirindi à prendre la parole pour<br />expliquer à ses collègues les raisons militant pour sa décision.<br />Dans sa correspondance, le député explique les raisons qui l’ont<br />conduit à prendre une telle décision. Parmi celles-ci, il met<br />particulièrement l’accent sur le délai de douze mois arrêté dans<br />l’Accord du 31 décembre 2016 par les parties prenantes pour la période<br />de transition devant aboutir à l’organisation des élections. Selon<br />lui, sur les douze mois convenus, il n’en reste que trois, période qui<br />lui paraît iinsuffisante pour réaliser le programme d’organisation des<br />élections tel que décidé par les parties prenantes au Dialogue du<br />Centre Interdiocesain.<br />« En ma qualité d’initiateur de la Proposition de loi organique<br />portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA, j’ai pris<br />mon temps pour analyser le contexte politique actuel et chercher à<br />comprendre pourquoi le CNSA dont la loi organique qui devait requérir<br />la célérité en se fondant sur la procédure d’urgence prévue à la page<br />17 point VI. 1 de l’Accord du 31 décembre 2016, paragraphe 2, est<br />programmée pour examen à trois mois de la fin du délai de principe de<br />douze mois convenu pour organiser les élections présidentielle,<br />législatives, provinciales en une séquence par les Parties prenantes<br />», lit-on dans le préambule de la lettre de Grégoire Mirindi.<br />Partant, il refuse de cautionner la « forfaiture » de la mise en<br />place tardive de loi organique d’une structure d’extrême nécessité<br />pour l’application scrupuleuse de l’Accord de la Saint Sylvestre.<br />« En programmant ma proposition de loi organique pour examen en cette<br />fin du mois de septembre 2017qui, du reste, va encore prendre du temps<br />en plénière et en commission de l’Assemblée nationale, en plénière et<br />en commission du Sénat, en paritaire et à la Cour constitutionnelle<br />pour le contrôle de la constitutionnalité, il est possible que tout le<br />mois d’octobre et même celui de novembre soient consacrés à ces<br />différentes procédures. Et si tel est le cas, j’en conviens, il ne<br />resterait que le mois de décembre 2017. Par ce fait, est-il opportun<br />d’instituer par une loi organique une institution qui serait au soir<br />de sa vie sans avoir été instituée ? ».<br /><br />La réplique de Vital<br />Kamerhe !<br /><br />D’après les analystes, l’action du député Mirindi relève d’une<br />stratégie politique soigneusement préparée au laboratoire de son<br />parti, l’Union pour la Nation Congolaise. Certains voient en ce<br />retrait de la loi combien capitale et jugée urgente pour doter le<br />CNSA, qui ne fonctionne jusqu’ici que sur le plan politique, du texte<br />légal devant lui conférer une existence juridique, un grand coup signé<br />Vital Kamerhe.<br />On rappelle qu’ayant été « roulé dans la farine », alors que c’est<br />lui qui aurait été rassuré d’occuper la présidence de cette super<br />structure pour la gestion de la transition, Vital Kamerhe ruminait une<br />revanche. Il a donc attendu le moment opportun pour la contre-attaque,<br />c’est-à-dire priver le CNSA des béquilles nécessaires pour assurer son<br />fonctionnement juridique.<br />Avec le retrait d’une proposition de loi qui n’était pas encore<br />endossée par l’Assemblée nationale afin de s’en approprier, il faudra<br />attendre pour trouver un palliatif. Combien de temps ? Personne ne<br />peut répondre !<br />Dom<br />-0-<br />Rubrique : Tribune libre<br />Kasaï, Accord de la Cenco, isolement diplomatique : les vérités de<br />François Lumumba<br />Généralement discret, François suit attentivement l’évolution de la<br />situation du pays, surtout en ce qui concerne les bouleversements<br />géopolitiques et des rapports de force dans notre sous-région. Il<br />s’est exprimé sur la crise politique actuelle, avec ses retombées,<br />sans oublier les problèmes actuels dans le grand Kasaï, la tension<br />latente entre la RDC et l’Angola, et les conséquences de la<br />non-application de l’Accord de la CENCO. Ci-dessous, l’interview qu’il<br />a  bien voulu accorder à notre journal.<br />Monsieur le Président LUMUMBA François, vous êtes originaire du Grand<br />Kasaï. Quelle est votre lecture du conflit entre le Gouvernement et<br />KAMUINA NSAPU ? Et qu’est-ce qui est à l’origine de ce conflit qui<br />commence à s’enliser jusqu’à sortir du cadre purement congolais ?<br />Effectivement, à l’heure, ce n’est plus une question purement<br />congolaise, parce qu’on y voit déjà l’Angola prendre ses précautions<br />malgré lui, en alignant ses troupes le long de sa frontière avec la<br />RDC ; ce qui n’est un secret pour personne. Et pour  revenir à votre<br />question sur l’origine de cette crise, il s’agissait des conflits<br />issus d’un décret du Ministère de l’Intérieur taillé sur mesure, qui<br />visait à s’arroger le pouvoir de nommer des Chefs coutumiers, Quel<br />gâchis !!!!.<br /><br />A quelles fins,<br />De toute évidence, l’objectif était de les remplacer par des chefs<br />soumis au régime, ; en vue de bouleverser les rapports de forces<br />électoralistes, et ainsi basculer le Kasaï jadis acquis à l’Opposition<br />vers la Majorité présidentielle, en prévision de prochaines élections,<br />dont seul DIEU connaît quand elles auront lieu. Ce qui a suscité<br />l’indignation de certains chefs coutumiers, qui ont refusé<br />d’abandonner la tradition coutumière concernant la succession.<br />Constatant cette illégitimité, le Grand Chef KAMUINA NSAPU s’y est<br />opposé. Cela a provoqué une confrontation disproportionnée entre les<br />forces de l’ordre et les populations locales, et certains ne pouvaient<br />avoir la vie sauve qu’en fuyant vers d’autres provinces, sinon en<br />Angola.<br /><br />Avec ce grand afflux de milliers de réfugiés, certains observateurs<br />s’accordent à dire que la barre du million est déjà largement<br />franchie. L’Angola n’est-elle pas de facto poussée à se mêler de ce<br />conflit ? Certains analystes et même les Nations-Unies pensent qu’il y<br />a un grand risque de glisser vers une crise « majeure » avec<br />l’Angola…. Qu’en pensez-vous ?<br />Aucune hypothèse n’est à exclure au stade actuel. D’où la nécessité de<br />les évoquer toutes. Et comme pour l’exécutif congolais actuel, il ne<br />s’agit que du pouvoir pour le pouvoir, certaines analystes estiment<br />que cette situation risque de nous amener à un conflit majeur, surtout<br />que le pouvoir actuel ne dispose d’aucun appui au sein de la<br />population pour cette aventure. Il ne faudrait pas non plus ignorer<br />les rapports de forces qui sont clairement inégaux. D’ailleurs,<br />l’histoire nous apprend que personne ne gagne dans une telle<br />confrontation sans l’appui de son peuple ; surtout lorsque celui-ci<br />est assoiffé de liberté et de démocratie, à travers des élections<br />transparentes….<br /><br />Mais pourquoi ce nouveau conflit qui s’ajoute aux nombreux autres ?<br />Après le sabotage planifié de l’Accord de la CENCO, qui pour le peuple<br />congolais et même l’opinion internationale, y compris les Nations<br />Unies, était l’unique alternative en vue d’une passation pacifique du<br />pouvoir au sommet de l’Etat, beaucoup de pays, dont l’Angola, se sont<br />alignés sur le souhait du peuple congolais appuyé par la résolution<br />2348 des Nations-Unies. Au passage, je salue le courage du<br />Rassemblement pour avoir accepté ce compromis qui était une pilule<br />amère à avaler, pour éviter un bain de sang ; pendant que la<br />population aurait préféré en finir avec le pouvoir un soulèvement<br />populaire… Seule l’histoire départagera les deux approches….<br />Au stade actuel, avec le sabotage de l’Accord de la CENCO, le<br />dysfonctionnement des institutions facilite un désordre vertigineux<br />attisé par ceux qui sont bien connus de tous, et qui pourrait mener à<br />l’instauration d’un chaos à travers tout le pays. A titre d’exemple<br />comme évoqué ci-haut, l’afflux massif des réfugiés congolais vers<br />l’Angola, constitués des civils, milices, policiers, militaires<br />déserteurs, sans exclure l’hypothèse d’agents de sécurité infiltrés,<br />etc…dans sa province du Nord, ajoute à la catastrophe  humanitaire (à<br />laquelle l’Angola fait déjà face), une crainte de menace sécuritaire.<br />Et cela pourrait se  solder par une escalade incontrôlable. D’où on<br />voit déjà l’Angola prendre ses dispositions, avec des mesures<br />d’endiguement le long de ses frontières. J’imagine que tout le monde<br />voit jusqu’où cette situation risque de nous amener.<br /><br />Quelle est la voie de sortie de cette crise, à supposer que le pouvoir<br />serait disposé à mettre en œuvre l’Accord de la CENCO à la lettre ?<br />Sur ce point précis, je salue la clairvoyance et le courage de mon<br />Frère Franck DIONGO qui avait prédit qu’il ne servait à rien de faire<br />confiance à nos amis d’en-face qui ont toujours dribblé l’Opposition à<br />la Maradona  depuis SUN CITY. Il a dit haut ce que plusieurs pensaient<br />tout bas. Pour rester logique avec lui-même, il a refusé de participer<br />à cet Accord. Pour revenir à votre question, je dirais que c’est déjà<br />tard ; pour la simple raison que nous le Rassemblement, avons épuisé<br />toutes les pistes de bonne foi. Malheureusement, cela n’a pas été le<br />cas avec nos amis d’en face… et d’emblée, on fait face à un nouveau<br />problème dénommé Kabila, comme l’a si bien dit Olivier KAMITATU..<br /><br />Pensez-vous que cela peut aboutir à un affrontement militaire entre<br />les deux Etats ?<br />Je ne suis pas Madame Soleil. Mais je préfère toujours prendre en<br />considération toutes les hypothèses. Il faut dire que l’effet de la<br />crise congolaise sur le territoire angolais arrive à un moment où le<br />nouveau Président angolais doit être installé. Nous devons être<br />attentifs aux  développements en cours, minute après minute, pour que<br />nous, de l’Opposition ne soyons pas pris de court par les événements.<br /><br />Et dans un tel contexte, un conflit politico-militaire pointe-t-il à<br />l’horizon, après le conflit diplomatique ?<br />Je ne sais pas le dire, mais au stade actuel, tout est possible et<br />aucune éventualité n’est à écarter. Car la crise<br />politico-constitutionnelle du CONGO a engendré une crise diplomatique,<br />sans parler de la crise socio-économique et humanitaire. Et les<br />observateurs avertis admettent unanimement que l’exécutif congolais se<br />montre dépassé par les événements, et ne fait preuve d’aucune marge de<br />manœuvre. Au contraire, il navigue à vue, au point qu’apparemment pour<br />le pouvoir, il n’y a plus de différence entre le bien et le mal…Voyez<br />par exemple ce qui s’est passé dernièrement avec la fille du Héros<br />National Patrice LUMUMBA, ma sœur cadette… Des hommes en uniforme sont<br />entrés dans la résidence familiale (ce que Mobutu l’assassin de<br />LUMUMBA n’a jamais osé faire ; malgré toute la cruauté qu’on lui<br />reconnait…), ils ont tabassé Juliana, lui cognant la tête avec la<br />crosse d’une arme, jusqu’à lui arracher une somme d’argent… Et des cas<br />comme celui-là se comptent par milliers à travers la RDC, et il y en<br />aura encore, si « la Majorité présidentielle » ne renonce pas à sa<br />stratégie de provoquer la psychose et la panique, en vue de terroriser<br />la population. Ceci, afin que personne n’élève la voix contre ses<br />ambitions de se pérenniser au pouvoir par le sabotage permanent qui a<br />conduit à dénaturer totalement les termes  de l’Accord de la Saint<br />Sylvestre, pendant que les termes dudit Accord sont clairs comme l’eau<br />de roche.<br /><br />Cela est d’autant plus plausible encore avec le débauchage de certains<br />membres du Rassemblement que le pouvoir continue à amener à créer des<br />fissures au sein des partis politiques, pour semer la zizanie par<br />dédoublements illégaux, dans l’espoir de décourager l’adhésion de plus<br />en plus massive du peuple à l’Opposition.<br /><br />A votre avis, “A qui profite cet amalgame?”.<br />A première vue, on est tenté de croire que cette instrumentalisation<br />de la violence ‘’profite’’ à la majorité au pouvoir pour le moment,<br />dans la mesure où plus cette crise perdure sans solution, plus il<br />s’éternise au pouvoir sans légitimité, avec tous les risques<br />d’accélérer l’enlisement des conflits actifs ci et là.<br />Il est dès lors évident que pour arriver à empêcher les élections au<br />mois de décembre prochain et préparer le Référendum en vue de la<br />modification de la Constitution et des lois électorales à leur guise,<br />et ainsi baliser la voie pour la candidature de Kabila à un troisième<br />mandat (que la Constitution interdit), voici comment la majorité<br />procède :<br />Ils ont réussi à retarder de plusieurs mois l’application de l’Accord<br />de la Saint Sylvestre;<br />Ceci a été confirmé par la messe noire du Palais du Peuple à la<br />signature du soi-disant « Arrangement Particulier », qui n’a rien à<br />voir avec l’esprit et la lettre de l’Accord de la Saint Sylvestre, et<br />a conduit à la démission  de BADIBANGA, à la nomination de Bruno<br />TSHIBALA, et personne ne sait jusqu’où ;<br />Sans oublier le temps qu’il faudra pour rédiger et faire voter au<br />parlement la loi organique régissant le Conseil National de Suivi de<br />l’Accord, la loi électorale avec des nouvelles circonscriptions qui<br />tiennent compte des nouvelles provinces ; un travail en commissions où<br />la majorité sera encore majoritaire… Imaginez quel pingpong avec une<br />CENI à leur guise, et le Conseil Constitutionnel, n’en parlons pas…<br />Avec des caisses de l’Etat à leur portée…;<br />Mais les conséquences de cette stratégie machiavélique sont sans<br />compter avec les paramètres de plus en plus difficiles à contrôler :<br />la maturité de la masse populaire, la dégradation sécuritaire à<br />travers le pays, l’appauvrissement socio-économique et l’isolement<br />diplomatique en cours, à cause des violations massives des droits de<br />l’homme…<br /><br />S’agissant d’isolement diplomatique, de quoi parlez-vous exactement ?<br />L’isolement diplomatique en cours qui s’intensifie davantage, avec des<br />résolutions des Nations Unies tendant à des poursuites judiciaires<br />consécutives à la découverte de nombreuses fosses communes dans le<br />Grand Kasaï entre autres, risque d’avoir des conséquences<br />incalculables ; avec l’imminence que la CPI prenne ce dossier en mains<br />(bonjour les dégâts !!!, comme il se dit en Tetela ONONGO YAYOO !!!).<br />Cet isolement s’est confirmé aux Nations Unies le samedi 23 septembre,<br />lorsque Monsieur Kabila s’est vu prononcer son discours (vide de<br />contenu selon Afrikarabia) à l’Assemblée Générale des Nations Unies<br />dans une salle quasi vide. Voici avec quelle pertinence Christophe<br />GIRAUD d’Afrikarabia en parle : ‘’ Qui peut encore croire Joseph<br />Kabila ? En septembre 2014, devant l’Assemblée générale des Nations<br />unies, le chef de l’Etat congolais confirmait déjà la tenue des<br />élections pour fin 2016 comme le prévoyait  la Constitution. Ce samedi<br />devant la même Assemblée à New-York, Joseph Kabila a réaffirmé que «<br />le cap vers des élections crédibles, transparentes et apaisées, était<br />définitivement fixé ». Seul souci, il n’y a jamais eu d’élections en<br />2016… et il n’y en aura probablement pas non plus en 2017 ! Depuis<br />maintenant 3 ans, le pays s’est installé dans une crise politique<br />profonde, l’opposition accusant le président congolais de vouloir<br />retarder volontairement l’organisation de la présidentielle pour se<br />maintenir au pouvoir, alors que son dernier mandat s’est achevé le 20<br />décembre 2016.<br />Comme en 2014, il a fait quelques promesses ce samedi devant la salle<br />quasi vide de l’Assemblée générale des Nations unies. Il a dit<br />attendre « la publication prochaine du calendrier électoral » par la<br />CENI « seule institution compétente ». Une promesse qui n’engage donc<br />pas vraiment le chef de l’Etat, puisque cette institution ne cesse<br />d’annoncer la publication du fameux calendrier comme « imminente »<br />depuis …2014 .’’<br />Ceci reflète bien à quel niveau la communauté internationale est<br />fatiguée et enlacée, sans parler du peuple congolais, par ces redites.<br />Cette situation nous rappelle les dernières années du mobutisme au<br />pouvoir, avant sa chute. Cela n’étonnerait personne car les mêmes<br />conseillers du régime défunt (mobutisme), entourent le régime actuel.<br />Aux mêmes maux, les mêmes remèdes. Tous les analystes s’accordent à<br />dire que le régime actuel fonce vers le même chaos du régime<br />précédent, aux conséquences inimaginables pour l’instant.<br /><br />Et s’agissant de la dégradation de la situation sécuritaire ?<br />Pendant cette période de tergiversations politiques, où les<br />institutions sont de moins en moins fonctionnelles, le pays plonge<br />dans une insécurité de plus en plus inquiétante, avec des foyers de<br />tension sur toute l’étendue du territoire national, des conflits armés<br />planifiés et attisés, etc…<br /><br />Beaucoup de politiciens congolais revendiquent l’héritage politique de<br />votre père, le Héros National Lumumba. Ne vous sentez-vous pas un peu<br />frustré par ce qui paraît comme un fonds de commerce politique ?<br />Je voudrais rappeler à tous que notre père ne nous appartient plus. Il<br />est devenu un patrimoine à la fois national et universel. Par<br />conséquent, s’il y a un vœu que je voudrais formuler, c’est celui de<br />demander à tous ceux qui se croient en droit de perpétuer sa mémoire,<br />de traduire dans les actes ses idéaux de justice sociale et égalité de<br />chances (sans distinction de religion, de tribu, de langue), de<br />patriotisme, de liberté, de paix, d’indépendance politique et<br />économique, de dignité humaine, de fraternité, de partage équitable du<br />revenu national, de serviteur du peuple, etc. Lumumba a sacrifié sa<br />vie pour permettre à ses compatriotes de vivre libres à jamais et de<br />jouir pleinement des richesses de leur Nation.<br />Comme disait LUMUMBA lui-même : « Le choix qui nous a été offert<br />n’était pas autre chose que l’alternative : liberté ou prolongement de<br />l’asservissement. Entre la liberté et l’esclavage, il n’y a pas de<br />compromis. Nous avons préféré payer le prix de la liberté. » Voilà le<br />baromètre pour séparer les véritables Lumumbistes des vendeurs du<br />vent.<br /><br />De plus en plus de rumeurs en circulation laissent entendre que vous<br />êtes en froid avec le Rassemblement. Pour preuve, vous n’étiez pas au<br />dernier Conclave. Qu’en dites-vous ?<br />Effectivement, je n’y ai pas pris part. Mais c’était un problème de<br />calendrier, parce que les dates ont plusieurs fois bougé.<br /><br />Monsieur le Président, personne n’ignore  que le Rassemblement n’a pas<br />d’idéologie, ni de programme commun, peut-être parce qu’ils n’ont pas<br />tous le même parcours. Votre avis ?<br />Le Rassemblement a été fondé, premièrement pour empêcher<br />l’instauration d’une dictature comme celle que nous avons subie sous<br />Mobutu. Et deuxièmement, cela n’exclut pas que nous ayions un<br />programme électoral commun (peu importe son appellation). Bien<br />entendu, il y a des principes qui doivent être clairs dès le départ.<br />KIMP</div>

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Le non-dit des entretiens de Kabila à New York : Une transition de deux ans Joseph Kabila reste. - Bruno Tshibala saute - Félix Tshisekedi arrive - Katumbi toujours persona non grata - Elections en novembre 2019

September 26, 2017

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<br /><br /> Joseph Kabila reste<br /><br />-      Bruno Tshibala saute<br /><br />-      Félix Tshisekedi arrive<br /><br />-      Katumbi toujours persona non grata<br /><br />-      Elections en novembre 2019<br />
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Les élections devenant de plus en plus improbables aux termes de l’Accord politique du 31 décembre 2016, la MP rabat une nouvelle carte pour une transition qui prolonge encore de deux ans le bail de Joseph Kabila à la tête du pays. En marge de la 72ème Assemblée générale de l’Onu, ce dernier en a fait part à quelques personnalités, dont le Guinéen Alpha Condé, président de l’Union africaine. Il ne reste plus que l’aval des partenaires pour la mise en oeuvre de ce énième complot contre le peuple congolais.<br />
<br />
Coincée de toutes parts, la MP est en train de peaufiner un autre schéma pour consolider davantage le glissement électoral et, par voie de conséquence, prolonger le bail de son autorité morale à la tête du pays. Tout de go, la tenue d’élections cesse d’être une priorité. Dans des termes très subtils, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, l’a fait savoir du haut de la tribune des Nations unies à New York.<br />
<br />
« A l’instar de la paix, la stabilité politique constitue pour nous un objectif constant de politique intérieure. Dans cette optique, depuis près d’une année, nous avons recouru au dialogue qui, pour nous, est un mode permanent de règlement des différends politiques », a-t-il déclaré devant l’Assemblée générale des Nations unies. Ce qui sous-entend l’organisation d’un nouveau dialogue. Et la majorité au pouvoir s’y prépare activement.<br />
<br />
Des sources généralement bien informées annoncent la présence à Kinshasa de certains ténors de l’aile dissidente du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Si ces invités de la MP ne s’affichent pas encore en public, dans les coulisses, ils multiplient des réunions avec les stratèges de la MP en vue de matérialiser ce nouveau projet de transition devant prendre au moins deux ans. Bien évidemment avec Joseph Kabila aux commandes.<br />
<br />
Les jours de Bruno Tshibala à la Primature sont désormais comptés.  Après l’avoir pressé comme un citron, la MP voudrait s’en débarrasser au motif qu’il ne rassurerait pas.  D’ailleurs, pouvait-il rassurer quand on sait que ce dernier n’aura été qu’un fusible dont s’est servie la MP pour un petit  temps. Devenue spécialiste dans le débauchage, la MP réfléchit à un schéma plus élaboré où Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, aura un rôle à jouer dans la nouvelle transition, probablement à la Primature.<br />
<br />
Dans ce nouveau schéma, Moïse Katumbi reste la grande inconnue. Indésirable dans les rangs de la MP, le candidat déclaré à la présidentielle devrait toujours été gardé hors des frontières nationales. Il fait ombrage et, dans ces conditions, il gardera son étiquette de persona non grata dans son propre pays.  <br />
<br />
Contre la volonté du peuple<br />
<br />
Après le dialogue de la cité de l’Union africaine, suivi de celui du Centre interdiocésain, le président Kabila est de nouveau à la manette. Comme on l’a toujours dit, la MP a plusieurs fers au feu. Il ne tarit pas de stratégie pour renvoyer le plus loin possible la tenue d’élections et prolonger, par la même occasion, le bail de son autorité morale à la tête de l’Etat.<br />
<br />
Cependant, pour réussir ce nouveau coup, la MP doit passer par plusieurs épreuves. A New York, le président Kabila a tenté de persuader ses interlocuteurs sur sa volonté d’organiser les élections. Est-ce que ceux-ci ont été convaincus ? Ce n’est pas si évident.<br />
<br />
Dans ses différents entretiens, Kabila a, comme dans un jeu de pirouette, donné de gage sur sa détermination à travailler dans le sens de l’alternance. A la grande différence qu’il n’accepte pas que la voie à suivre lui soit dictée. Les élections, semble-t-il, se feront à son rythme. Qu’importe le temps que cela prendra.<br />
<br />
Que ce soit avec le président Alpha Condé de la Guinée et président en exercice de l’Union africaine ou avec le Premier ministre belge Charles Michel, Joseph Kabila est resté de marbre dans sa logique. Il n’entend donc pas transiger sur le schéma qu’il a mis en œuvre de longue date.<br />
<br />
La certitude aujourd’hui est que Kabila ne s’empresse pas d’organiser les élections. Après la nomination de Samy Badibanga et son remplacement par Bruno Tshibala à la Primature, il est en train de rabattre de nouvelles cartes. Il travaille sur le schéma d’une transition de deux ans où Félix Tshisekedi devrait être le prochain locataire à la Primature.<br />
<br />
Sur papier, la MP est convaincue de faire aboutir ce projet. Son modus operandi est connu de tous. Il débauche au moyen de promesses fallacieuses ou d’espèces sonnantes et trébuchantes. Donc, toutes les batteries sont mises en marche pour y arriver. Mais, c’est sans compter avec le peuple qui reste la grande inconnue.<br />
<br />
Après avoir été floué dans le dialogue de la cité de l’Union africaine et vu ses espoirs s’envoler avec la déroute de l’Accord politique du 31 décembre 2016, le peuple est-il prêt à s’embarquer dans une nouvelle transition avec Kabila ? Difficile à dire.<br />
<br />
A première vue, le schéma d’une transition de deux ans est périlleux. La MP qui y tient mordicus est prévenue. Il est vrai que le peuple, en sa qualité de souverain primaire, ne se laissera pas faire. Il l’a fait savoir à plusieurs reprises. Et sans doute, il ne manquera pas de rééditer l’exploit.<br />
<br />
La tenue d’élections étant incertaine en décembre 2017, comme l’a d’ailleurs prévu l’Accord du 31 décembre 2016, on doit s’attendre à un jeu de ping-pong entre pouvoir et Rassemblement. Tout dépendra non seulement des rapports de forces en présence mais aussi de la capacité du peuple congolais à dicter sa loi.<br />
<br />
De toutes les manières, pour la plupart des Congolais, aucune concession ne sera faite quant à la tenue d’élections dans le délai.  Les élections sont donc inéluctables. Elles s’imposent, quel que soit le schéma. L’Accord politique du 31 décembre 2016 en a d’ailleurs tracé le cadre. Il ne reste plus qu’aux acteurs politiques et sociaux de s’aligner sans tergiverser.<br />
<br />
Le nouveau schéma de la MP montre que l’on n’est donc pas sorti de l’auberge. Le chemin à parcourir est encore parsemé d’embûches. Certes, le président Kabila et son camp travaillent sur une nouvelle transition d’au moins deux ans, mais il n’est pas évident qu’ils réussiront leur coup sans heurts. Il y aura des étincelles en l’air. <br />
<br />
A dire vrai, une nouvelle transition ne résoudra pas le problème. Bien au contraire. Elle va envenimer une tension persistante.  Le schéma idéal – et c’est ce que le peuple attend de pied ferme – est celui qui conduit à l’alternance démocratique par la voie des urnes. Tout autre schéma qui s’écarte de cet idéal est voué à l’échec – quels que soient les moyens mis en œuvre. Ce serait un cercle vicieux.<br />
<br />
Elu en 2006 et 2011 par le même peuple, est-ce que Joseph Kabila a de bonnes raisons de le défier aujourd’hui ? <br />
<br />
Faut-il donner raison au Rassemblement qui a toujours souligné que le président Kabila serait le problème dans la crise politique actuelle ? Une nouvelle transition pour occulter la tenue d’élections est un vrai complot ourdi contre le peuple congolais.</div>
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Le Potentiel</div>

Le non-dit des entretiens de Kabila à New York : Une transition de deux ans Joseph Kabila reste. - Bruno Tshibala saute - Félix Tshisekedi arrive - Katumbi toujours persona non grata - Elections en novembre 2019

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Joseph Kabila reste - Bruno Tshibala saute - Félix Tshisekedi arrive - Katumbi toujours persona non grata - Electio...

CAF : le trio Ahmad-Omari-Dangote pour le développement du football africain

September 26, 2017

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Deux éminents membres du comité exécutif de la Confédération Africaine de football ont rencontré lundi 25 septembre 2017 à Lagos, Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique. Ahmad Ahmad, le président de la Confédération Africaine de Football et son deuxième vice-président, Constant Omari ont évoqué avec le milliardaire africain, le développement du football africain.<br />
A son bureau situé dans le centre des Affaires de la capitale économique du Nigéria, Aliko Dangote s’est dit impressionné par le projet Ahmad.<br />
Le patron des patrons africains compte s’impliquer dans le développement du foot africain parce que lui-même est un féru du ballon rond. Depuis qu’il a entamé la construction de sa raffinerie de pétrole à Lagos, il ne cesse d’afficher sa volonté d’acheter, à la fin des travaux, le célèbre club anglais d’Arsenal.<br />
« Il n’hésitera pas de se jeter dans l’eau s’il sent que l’organisation du football africain s’améliore et devient attractif », commente un journaliste sportif nigérian.<br />
Autant il peut investir en Angleterre, autant il peut consacrer des millions de dollars pour le développement du football africain, a-t-il ajouté.<br />
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Et la démarche du duo Ahmad- Omari est claire: convaincre Dangote à tourner également son regard sur le football africain. A l’issue de la rencontre, un proche de Dangote a affirmé que c’était « une excellente séance de travail avec la délégation de la CAF conduite par le président Ahmad ».<br />
Depuis l’avènement d’Ahmad à la tête de la CAF,  toutes les réformes initiées tendent vers la professionnalisation du football africain. Mais pour atteindre cet objectif, il lui faut mobiliser d’importants moyens financiers. Et il a commencé ce challenge. Dangote n’est qu’un premier contact.<br />
« D’autres vont se poursuivre en Afrique ou ailleurs», renseigne une source interne au sein de l’organisation.<br />
Déjà, le nouveau leadership du football africain a décidé de ramener le début des coupes d’Afrique inter-clubs au mois septembre comme en Europe. Des signaux qui annoncent la mutation qui se prépare dans l’organisation des compétitions inter-clubs de la Confédération Africaine de football.<br />
Dans cette approche, l’expertise de Constant Omari, le chargé de Marketing est très remarquable.<br />
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« Homme moderne », le président de la FECOFA travaille sur ce concept. Objectif, se rapproche petit à petit de l’Europe. Ahmad Ahmad reste confiant que l’Afrique peut bien consommer ses propres compétitions. Il suffit d’une très bonne organisation. Et pour cela, le nouveau comité mouille le maillot pour relever le défi. Et Dangote est d’accord.<br />
Ahmad Ahmad fait souffler un vent du changement à l’organe faîtier du football africain.<br />
« Il le fallait », a expliqué le dirigeant d’un grand club sud-africain.

la Nation Sport CAF : le trio Ahmad-Omari-Dangote pour le développement du football africain

Deux éminents membres du comité exécutif de la Confédération Africaine de football ont rencontré lundi 25 septembre 2017 à Lagos, Aliko D...

New-York : rencontre entre Kabila et George Soros, mauvais coup pour l'opposition ?

September 26, 2017

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À la marge de l'Assemblée Générale des Nations Unis, le Président Congolais Joseph Kabila a multiplié les rencontres inattendues. Très active avant l'arrivée de Joseph Kabila, la diplomatie congolaise a réussi à faire de ce court voyage un événement.<br />
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"Le Chef de l'Etat est un peu comme un lion, il ne fait rien sans être sûr du résultat final." Explique un membre de la délégation congolais à New-York. En effet, la venue de Joseph Kabila à la 72e Assemblée Générale des Nations Unis n'était pas au programme. Sauf que l'équipe qui l'avait précédé, s'était donné pour mission de réussir la "mission impossible".<br />
<br />
Pour y parvenir, il eu fallu présenter à Joseph Kabila une liste de personnalités politiques ou économiques dignes de replacer le Président congolais au centre des discussions bien qu'il a déjà dépassé son mandat constitutionnel de 9 mois.<br />
<br />
Le Président Guinéen et actuel Président de l'Union Africain, Alpha Condé, le Premier Ministre Belge Charles Michel, la procureure de la CPI Fatou Bensouda, puis les lobbyistes Herman Cohen et surtout la cerise sur le gâteau le milliardaire George Soros étaient une raison suffisante pour voir Joseph Kabila à New-York.<br />
<br />
De toutes les rencontres réalisées à New-York, peu de chose ont filtré. Mais voir Soros être reçu par Kabila est "un coup porté à l'opposition qui était nourrie par le milliardaire américain." se rejoint notre source diplomatique. "Ils pensaient que dîner avec le ministre des Affaires étrangères Belges ou prendre des selfies avec des députés européens étaient suffisant pour écarter le Chef de l'Etat. Ils ont oublié qu'avant de parler politique, un homme comme George Soros est avant tout un homme d'affaires." Conclut-il.<br />
<br />
George Soros, connu pour son soutien aux différents mouvements citoyens qui se multiplient en Afrique, n'a jamais caché son désir de voir Joseph Kabila quitter le pouvoir. Il n'a pas hésité via sa fondation Open Society a soutenir les mouvements citoyens Lucha et Filimbi.<br />
<br />
Pour faire revenir l'homme d'affaires à des meilleures intentions, la diplomatie congolaise a fait jouer le carnet d'adresses d'Albert Yuma, Président des Patrons Congolais, qui a fini par convaincre Soros de venir à la rencontre de Joseph Kabila.<br />
<br />
Si rien n'a filtré sur le contenu de la rencontre entre Joseph Kabila et George Soros, il est à constaté que les intérêts financiers de ceux qui se disent les amis du Congo passeront toujours avant ceux des Congolais.<br />
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Roger Musandji</div>

Politique New-York : rencontre entre Kabila et George Soros, mauvais coup pour l'opposition ?

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Herman Cohen a rencontré Kabila pour parler affaires!

September 26, 2017

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqmpS3REI_CYaABLTZEgJS6gpzVOc4p0lSTnNmNcpNj3U7s39keRGEpR_iUrlAY52gga9_bnx0f0GK-6rAYOg2jj-uaH_g4yYuBJBYs0ydBnYXQCrBkn-HP0cIBTphsv9SUyOLWnUUksxm/s1600/Snapshot_294.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="378" data-original-width="627" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqmpS3REI_CYaABLTZEgJS6gpzVOc4p0lSTnNmNcpNj3U7s39keRGEpR_iUrlAY52gga9_bnx0f0GK-6rAYOg2jj-uaH_g4yYuBJBYs0ydBnYXQCrBkn-HP0cIBTphsv9SUyOLWnUUksxm/s400/Snapshot_294.jpg" width="400" /></a></div>
Ancien “Monsieur Afrique” du président américain Georges Bushe père, Herman J. Cohen a rencontré le jeudi dernier le président Joseph Kabila durant son séjour à New York en marge de la 72ème Assemblée générale de l’ONU.<br />
<br />
Si la rencontre a suscité une véritable polémique, l’homme étant habitué à s’opposer au régime de Kinshasa, son interview au journal belge La Li<br />
bre, dans son édition Afrique, libre quelques vérités.</div>
<br />
En effet,  selon lui, il s’agit d’une rencontre “à la demande” de Joseph Kabila. C’est vraiment lui qui a demandé à ce que l’on se rencontre et ce n’était absolument pas politique”, dit-il.<br />
<br />
Et, toujours d’après ses explications, l’entretien ne fut pas politique. “Je travaille avec un consortium dans l’électricité et nous avons déjà construit 4 centrales en Afrique. Kabila le sait. Il m’a donc invité à le rencontrer pour discuter d’un projet sur l’Ubangui. C’est un projet qui date déjà d’un certain temps et rien n’a avancé, il voulait donc savoir si nous pouvions faire quelque chose ensemble. On verra”, explique-t-il à nos confrères belges.<br />
politico.cd</div>

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Ba musiciens ba répondre batu oyo ba lobi que Didier Lacoste abomi maman naye pona succès ya musique (vidéo)

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGjLRgDuHOP_P4aDyJj51FxY9y_AjbzoimwGAUKv1Z22ECNF5vVm3PN3fNLjLbSijbdSWkB2hnwX4zzmBYLf0PRRABvHldGdJQdnqIxiVRsnaUuDoQA-wTrig5HATuFPJQWnw9zijyUsc/s1600/Snapshot_2320.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="380" data-original-width="674" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGjLRgDuHOP_P4aDyJj51FxY9y_AjbzoimwGAUKv1Z22ECNF5vVm3PN3fNLjLbSijbdSWkB2hnwX4zzmBYLf0PRRABvHldGdJQdnqIxiVRsnaUuDoQA-wTrig5HATuFPJQWnw9zijyUsc/s400/Snapshot_2320.jpg" width="400" /></a></div>
<b><span style="font-size: large;">Ba musiciens ba répondre batu oyo ba lobi que Didier Lacoste abomi maman naye pona succès ya musique (vidéo)
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Ba musiciens ba répondre batu oyo ba lobi que Didier Lacoste abomi maman naye pona succès ya musique (vidéo)

Herman Cohen : « Joseph Kabila Se Voit Glisser Très longtemps »

September 26, 2017

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoTxVNnqT2O1QFVXWOMbk8PzjE73_uXsaCAacnf5OlAtU3PkGREJmHqPhmCrKkk4bgc9Ie82oI7LjUgjdwO6lFz1pGaT753IrkcCB3GWTOQWHGuBzLFbgI3aOgMimSwQsGMxEr-zm8d23c/s1600/Snapshot_296.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="396" data-original-width="666" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoTxVNnqT2O1QFVXWOMbk8PzjE73_uXsaCAacnf5OlAtU3PkGREJmHqPhmCrKkk4bgc9Ie82oI7LjUgjdwO6lFz1pGaT753IrkcCB3GWTOQWHGuBzLFbgI3aOgMimSwQsGMxEr-zm8d23c/s400/Snapshot_296.jpg" width="400" /></a></div>
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Un petit Tweet a échauffé les réseaux sociaux ce lundi 25 septembre. Une centaine de lettres sur le compte de Herman J. Cohen, ancien ambassadeur, sous secrétaire d’Etat américain reconverti aujourd’hui dans le business de la production d’électricité. Un homme qui connaît bien la RDC et l’Afrique centrale et qui continue à garder un oeil attentif sur l’évolution de la région.<br />
Dans ce Tweet, le patriarche de 85 ans, qui a conservé tous ses réseaux, explique qu’il a rencontré Kabila, « à la demande » de ce dernier et que celui-ci « n’a pas voulu me rassurer sur le fait qu’il ne se représenterait plus à la présidence. Grosse déception », écrit-il.<br />
Posté en début d’après-midi, ce lundi, (en tout début de matinée à Washington, où se trouve Herman Cohen), le Tweet a fait grand bruit. Les kabilistes se moquant du « vieil homme venu quémander quelques affaires chez leur président », tandis que les opposants s’interrogeaient sur les raisons de cet entretien.<br />
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
Lalibreafrique.be a pu s’entretenir avec Herman J. Cohen.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">M. Cohen pourquoi avoir rencontré Kabila ? </span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">« C’est vraiment lui qui a demandé à ce que l’on se rencontre et ce n’était absolument pas <a href="https://congoactu.net/category/politique-rd-congo/" style="background-color: transparent; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #3498db; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration-line: none; transition: 0.15s;" title="politique">politique</a>. Je travaille avec un consortium dans l’électricité et nous avons déjà construit 4 centrales en <a href="https://congoactu.net/category/afrique/" style="background-color: transparent; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #3498db; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration-line: none; transition: 0.15s;" title="Afrique">Afrique</a>. Kabila le sait. Il m’a donc invité à le rencontrer pour discuter d’un projet sur l’Ubangui. C’est un projet qui date déjà d’un certain temps et rien n’a avancé, il voulait donc savoir si nous pouvions faire quelque chose ensemble. On verra ». </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Comment l’avez-vous trouvé</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Décontracté, plutôt en bonne forme.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Mais vous avez quand même parlé politique ? </span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Oui, bien sûr. Il m’a dit que le calendrier électoral serait publié bientôt, mais que c’était un processus long et difficile. Il m’a parlé des électeurs qu’il faut encore enrôler au Kasaï et du fait qu’il y avait au moins 12 scrutins différents à préparer et que cela allait prendre du temps…</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Vous l’avez interrogé sur son avenir ? </span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Il n’a pas répondu.  Mais en me donnant les explictions qu’il m’a données, il faisait clairement comprendre qu’il ne comptait pas partir demain. </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Donc, vous pensez qu’il ira aux élections mais  à son rythme?</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">On peut dire ça comme ça.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il y aura quand même des élections ?</span><em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Son conseiller diplomatique, Kikaya, est venu régulièrement aux Etats-Unis. Il a prononcé des discours dans lesquels il a dit que Kabila organiserait les élections et qu’il ne serait pas candidat. </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Vous avez abordé ces déclarations de Kikaya avec Kabila ?</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Oui, mais il n’a pas voulu en discuter</em>.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Mais selon vous, il y aura élections ? </span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Si Kikaya a parlé des élections et du fait que Kabila ne se représenterait pas, je ne peux pas imaginer qu’il l’a fait sans son accord. Maintenant, tout laisse à penser que le glissement envisagé par Kabila risque d’être très long. Très très long.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Comment voyez-vous la suite ?</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Vous savez, je pense que Kabila ne veut pas parler de la date de son départ parce qu’il pense que s’il le fait, il sera comme un président américain en fin de second mandat, un canard boiteux. C’est mon opinion. Mais je suis persuadé qu’il fera traîner les choses le plus longtemps possible. Donc, je pense que des élections auront lieu, mais je serais incapable de vous dire quand ? </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Quand vous dites qu’il envisage le glissement, vous pensez en terme de mois ou d’années ?</span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Je pense que dans sa tête, ce sera encore très long. </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;"> Plutôt en années, donc ? </span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; outline: none; padding: 0px;">
<em style="border: 0px none; box-sizing: border-box; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;">Des mois, ça passe très, très très vite…</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px none; box-sizing: border-box; color: #2c2f34; font-family: Brawler; font-size: 15px; line-height: 26px; list-style: none; margin-bottom: 25px; outline: none; padding: 0px;">
<span style="border: 0px none; box-sizing: border-box; font-weight: 600; list-style: none; margin: 0px; outline: none; padding: 0px;"><br /></span></div>
<h3 style="text-align: left;">
Congoactu.net</h3>
<br /></div>

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