BA SANGO YA CONGO KINSHASA

V. Club à 1 point de Motema Pembe après sa victoire 1-0 face à Shark XI

December 18, 2014

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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20ème championnat de la Linafoot<br />
Mazembe-Capaco, un énième forfait qui condamne l’organisateur<br />
<br />
L’AS V. Club s’est encore rapprochée du DC Motema Pembe, son sempiternel rival kinois, au terme de sa victoire 1-0 face à Shark XI FC, un autre club kinois, en match remis de la 4ème journée du 20ème championnat de la Ligue nationale de football, en groupe B.<br />
<br />
C’est au retour des vestiaires que les ouailles de l’entraîneur Jean Florent Ibenge ont trouvé la faille dans la défense adverse. Sur une incursion dans la défense de Shark XI, Kazadi Kasengu (50ème, 1-0 a donné l’avantage aux Dauphins Noirs diminués avec l’absence de Lukong qui a laissé sa place à Lomboto, Lema Mabidi et Luvumbu Nzinga.<br />
<br />
En dépit de quelques soubresauts de Shark XI qui a eu difficile à traverser le rideau défensif vert et noir, le score est resté là jusqu’à l’issue du temps règlementaire.<br />
<br />
Cette victoire permet aux coéquipiers de Mabele Bawaka de maintenir la pression sur le club aux couleurs vert-blanc-rouge qui totalise 19 points en 8 matches.<br />
<br />
Alors que les vainqueurs du jour en comptent 18 en 7 sorties dans un groupe où le FC MK de Kinshasa est allé s’imposer sur la pelouse du TC Elima, au terrain du camp militaire Redjaf à Matadi, par 1-0.<br />
<br />
MK dépossède de ce fait la JS Groupe Bazano de Lubumbashi de la 3ème position avec 14 points devant le club lushois ci-haut cité. Elima quant à lui se pointe à l’avant dernière position avec 6 points, à quatre longueurs de l’AS Nika, la lanterne rouge.<br />
<br />
Mazembe-Capaco, un énième forfait qui condamne l’organisateur<br />
<br />
Le décor était planté au stade TP Mazembe à Lubumbashi où l’équipe de l’AC Capaco de Beni a encore brillé par son absence, le mercredi 17 décembre 2014, alors qu’il devait rencontrer le TP Mazembe en match remis de la 2ème journée. Les officiels ont constaté l’absence de l’équipe du Nord-Kivu qui enregistré là son 8ème forfait.<br />
A qui profite ce violation de la réglementation qui veut que l’équipe qui enregistre trois forfaits de suite soit disqualifiée.<br />
<br />
Ce forfait profite à Mazembe (20 points) qui ravit la place de leader au représentant du Kasaï Oriental avec ses 19 points.<br />
Les classements à l’issue des rencontres jouées hier mercredi 17 décembre 2014 s’établissent comme suit:<br />
<br />
Groupe A : 1. Mazembe (Lubumbashi) 20 points (+14), 2. Sanga Balende (Mbuji-Mayi) 19 pts (+6), 3. Lubumbashi Sport (Lubumbashi) 14 pts (+9), 4. Don Bosco (Lubumbashi) 13 pts (+9), 5. Saint Eloi Lupopo (Lubumbashi) 12 pts (+7), 6. Muungano (Bukavu) 11 pts (+1), 7. Bantous (Mbuji-Mayi) 11 pts (-8), 8. Tshinkunku (Kananga) 8 pts (-5), 9. Dauphin Noir (Goma) 8 pts (-8) et 10. Capaco (Beni) 0 point (-25).<br />
<br />
Groupe B : 1. Motema Pembe (Kinshasa) 19 points (+6), 2. V. Club (Kinshasa) 18 pts (+13), 3. MK (Kinshasa) 14 pts (+3), 4. Groupe Bazano (Lubumbashi) 12 pts (+2), 5. RCK (Kinshasa) 9 pts (-2), 6. Makiso (Kisangani) 8 pts (0), 7. Rojolu (Kinshasa) 8 pts (-8), 8. Shark XI (Kinshasa) 6 pts (-2), 9. Elima (Matadi) 6 pts (-2) et 10. Nika (Kisangani) 2 points (-10).<br />
<br />
Par Jenko<br />
Le direct<br />
<br />
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

Sport V. Club à 1 point de Motema Pembe après sa victoire 1-0 face à Shark XI

20ème championnat de la Linafoot Mazembe-Capaco, un énième forfait qui condamne l’organisateur L’AS V. Club s’est encore rapprochée du...

L’ONU réplique à Joseph Kabila

December 18, 2014

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Par Hervé Ladsous et Martin Kobler<br />
Le départ de la MONUSCO dépend du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé du maintien de la paix pense qu’à ce stade il ne faut surtout pas agir avec précipitation<br />
<br />
Dans son discours à la Nation, ce lundi, le président Kabila a déclaré que la présence de 20 000 casques bleus dans son pays ne se justifiait plus.<br />
<br />
Il faut envisager le retrait progressif. Ainsi, le Chef du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP), Hervé Ladsous a, au cours d’un entretien avec BBC/Afrique hier mercredi 18 décembre, pour faire le point sur les missions de paix en Afrique. Sur la RDC, le diplomate Onusien était clair.<br />
<br />
« J’ai entendu ce message. Oui il va falloir réduire, il va falloir discuter avec le gouvernement congolais d’une stratégie de sortie à l’horizon de trois ans, quatre ans, cinq ans.<br />
<br />
Est-ce que je sais à ce stade ? Il ne faut surtout pas agir avec précipitation, ce qu’il ne faudrait pas en réduisant trop vite le volume des troupes de casques bleus qui sont sur le terrain, nous ne fragilisions tous ces acquis qui ont été coûteux à tout point de vue. C’est un processus que l’on va gérer dans le dialogue avec les autorités congolaises « , dit il.<br />
<br />
Les vérités de Martin Kobler<br />
<br />
Les Nations Unies se préparent toujours pour retirer ses troupes en RDC, mais le départ précipité risque de compliquer la situation sur terrain, dit Hervé Ladsous.<br />
<br />
Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies n’a estimé que le retrait progressif des casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo tel que suggérer par Joseph Kabila dans son discours dépendra de discussions qui seront engagées entre le gouvernement congolais et le Conseil de Sécurité de l’ONU.<br />
<br />
A Kinshasa, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler était du même avis qu’Hervé Ladsous. Pour lui, si la restauration de l’autorité de l’Etat est effective sur terrain, la MONUSCO pliera ses bagages. On ne veut pas laisser le pays dans un état fragile « , dit-il.<br />
<br />
A en croire le chef de la Mission onusienne, la proposition de retrait de la MONUSCO revient au Conseil de sécurité en concertation avec le gouvernement de la RDC.<br />
<br />
En effet, à travers la Résolution 2147 paragraphe 48, il y a une revue stratégique pour envisager le retrait progressif de la MONUSCO en RDC.<br />
<br />
Aujourd’hui, la Mission onusienne soutient tout le programme du développement de la RDC, il est inadmissible que la force onusienne quitte le pays dans la précipitation compte de la situation sécuritaire incertaine qui prévaut dans l’Est du pays plus précisément à Beni, où plusieurs groupes armés et gangs de racketteurs sont actifs.<br />
<br />
La MONUSCO déterminée à « éradiquer » les rebelles ougandais d’ADF<br />
<br />
Au cours d’une conférence de presse d’hier depuis Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, le général Jean Baillaud, commandant adjoint de la Force militaire de la Mission de l’Onu au Congo a indiqué que l’offensive conjointe Umoja lancée samedi contre ces Forces démocratiques alliées (ADF) va se poursuivre.<br />
<br />
« Nous ne sommes pas encore arrivés au résultat attendu mais nous sommes vraiment déterminés et nous sommes sur la bonne voie », a-t-il assuré. Cette opération avait été interrompue pendant près de trois mois et demi en dépit des massacres attribués aux rebelles de l’ADF qui ont coûté la vie à plus de 260 personnes dans le territoire de Beni. Le général Baillaud a reconnu qu' »il y a une difficulté d’adversaire qui change en permanence de tactique, et un besoin encore affirmé d’être mieux renseigné ».<br />
<br />
Un message très clair<br />
<br />
Selon Thierry Vircoulon, directeur d’International Crisis Group (ICG) pour l’Afrique centrale,  » l’ADF a toujours été très brutal et peu communicatif.<br />
<br />
Avant, ils avaient l’habitude d’instaurer un périmètre de sécurité autour de leur zone en semant la terreur, en tuant les villageois qui ne respectaient pas ce périmètre et en exposant leur corps sur les routes.<br />
<br />
Les attaques de Beni sont un message très clair adressé au gouvernement congolais qui a lancé une opération contre eux en début d’année : « Vous ne nous avez pas vaincus et nous pouvons semer la terreur où et quand nous le voulons. », dit il.<br />
<br />
Par Godé Kalonji Mukendi<br />
Le direct<br />
<br />
<br />
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

la Nation Politique L’ONU réplique à Joseph Kabila

Par Hervé Ladsous et Martin Kobler Le départ de la MONUSCO dépend du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le secrétaire général adjoin...

Constitution, Elections & ONIP : Voici les vérités de Malumalu !

December 18, 2014

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzS9sUC9pKIaHJWO5xgBcz609e6NHPYnVmHX9WwGAiSXu2VPX3v2xpM83RMf8ENztHuZCANeMA2T4nfUcDFZWtjtH3QjopsupbN9EIiFq3fh_P4506tG9P1RtaBWSaDQ4kaOXbveMliy4/s1600/Snapshot_48.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzS9sUC9pKIaHJWO5xgBcz609e6NHPYnVmHX9WwGAiSXu2VPX3v2xpM83RMf8ENztHuZCANeMA2T4nfUcDFZWtjtH3QjopsupbN9EIiFq3fh_P4506tG9P1RtaBWSaDQ4kaOXbveMliy4/s1600/Snapshot_48.jpeg" width="320" /></a><br />
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;">D’après le Président de la CENI, l’Abbé Apollinaire Malumalu, le recensement de la population n’a aucune incidence directe sur l’organisation de l’élection présidentielle de 2016. A la seule condition de ne pas la coupler aux législatives qui sont, elles, conditionnées aux conclusions du recensement administratif. La faute est ainsi attribuée  aux Députés nationaux qui, en son temps,  avaient introduit une disposition dans la loi organique faisant du recensement administratif un préalable à la tenue des élections législatives. La CENI n’y est pour rien.  Apollinaire Malumalu s’est prêté aux questions de  Jeune Afrique, dans une interview exclusive à laquelle La Prospérité, dans son immuable souci de recherche de l’information,  a eu accès sur la toile.  Il y a lieu de retrouver, ici, vers la fin de cet article,    l’intégralité  de ses propos tels qu’il les  a tenus dans ce magazine panafricain. Tout est à prendre au sérieux !</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Le Président de la CENI vient de donner de ses nouvelles juste quelques jours après le discours annuel du Chef de l’Etat qui a responsabilisé davantage la centrale électorale dans ses missions. La sortie médiatique de Malumalu doit avoir répondu à la volonté de couper l’herbe sous les pieds de ses détracteurs, ceux-là mêmes qui le soupçonnent de faire le lit de la Majorité présidentielle. Il s’en défend. Apollinaire Malumalu se lave les mains, comme on dit souvent. Très tôt, découvre-t-on dans Jeune Afrique, il avait tiré l’attention des responsables  politiques sur l’impact que pourrait avoir le recensement administratif sur le processus électoral.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Une session houleuse</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Les Députés nationaux ont un choix à faire. Délimiter les circonscriptions électorales en fonction du nombre des électeurs enrôlés ou les délimiter en fonction du nouveau recensement. Aux Concertations nationales de 2013, la majorité des délégués avaient opté pour le recensement administratif. Cela présume que la session parlementaire, qui s’ouvre le 5 janvier 2015, s’annonce houleuse. En effet, le Président Kabila a, dernièrement, instruit le Parlement de doter la CENI des lois dont elle a besoin pour programmer les élections. Avec la formation du nouveau Gouvernement dit de cohésion nationale, la Majorité présidentielle s’est élargie. L’Opposition Républicaine et certains membres du MLC sont montés dans le bateau. En revanche, l’Opposition parlementaire est davantage devenue minoritaire. On voit mal comment  cette Opposition gagnerait  une quelconque bataille parlementaire. </div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>L’ONIP en action</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Si la Majorité ne voulait pas subordonner l’organisation des élections législatives et présidentielle au recensement administratif, pour quelle raison aurait-on pu instituer l’ONIP en lui octroyant un budget colossal de 500 millions de dollars ? Qui plus, lors de la présentation de l’équipe dirigeante de l’ONIP, le désormais ex-Ministre de l’Intérieur, Muyej Mangez, avait clairement dit que la CENI devrait attendre les données de l’ONIP sur le recensement de la population. La révision de la Constitution est devenue inutile. Personne, si l’on en croit le Président de la CENI, n’a pris l’initiative de réviser les articles verrouillés de la Constitution. Malumalu demande, d’ailleurs, qu’on arrête d’agiter la population. Qu’on arrête aussi d’écrire les livres sur le sujet. L’Abbé-Président, comme tout citoyen congolais, milite pour le respect de la Constitution, notamment sur le respect de la limitation du nombre de mandats présidentiels.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Priorité aux locales</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La priorité à la CENI, c’est l’organisation des élections locales. Parce que, fait-on savoir, la RDC est un pays fortement décentralisé. De nombreux  conseils municipaux n’ont jamais été élus, mais nommés. Les élections locales sont, de l’avis du Président de la CENI, une urgence pour stabiliser le pays. Les élections provinciales, sénatoriales et des Gouverneurs peuvent attendre.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>La Pros.</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
INTERVIEW</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Abbé Malumalu : "En tant que citoyen, je souhaite que la Constitution de la RDC soit respectée"</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Le prêtre est à la tête de la Ceni depuis juin 2013. © Gwenn Dubourthoumieu pour J.A.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Faut-il organiser les scrutins locaux avant la présidentielle et les législatives de 2016 en RDC ? Non, selon l'opposition, qui redoute un report de ces échéances nationales. Oui, dit le président de la Ceni, l'abbé Apollinaire Malumalu Muholongu.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Apollinaire Malumalu Muholongu, 53 ans, est un prêtre catholique du diocèse de Beni-Butembo, dans le Nord-Kivu, sa province natale. De retour à Butembo en 1997 après avoir obtenu un doctorat en sciences politiques à Grenoble (où il fut curé de 1993 à 1996) et un DEA à Lyon, c'est en 2003 que l'abbé fait son entrée dans la vie politique congolaise. Il est alors nommé expert au service d'études stratégiques attaché au cabinet du chef de l'Etat et désigné membre de la Commission électorale indépendante (CEI), qu'il présidera jusqu'en 2011.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Depuis son retour, en juin 2013, à la tête de l'institution (rebaptisée Commission électorale nationale indépendante, Ceni), il s'attelle à organiser les élections urbaines, municipales et locales de façon qu'elles se tiennent dès 2015. Une démarche très critiquée par certains partis d'opposition, qui craignent un report de la présidentielle prévue en 2016.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Jeune Afrique : La Conférence épiscopale nationale du Congo s'était prononcée contre la désignation d'un membre du clergé catholique à la tête de la Ceni. N'avez-vous pas violé sa "consigne" ?</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Apollinaire Malumalu : Je n'ai jamais été candidat à ce poste. Je suis revenu à la Ceni parce que j'ai été choisi par les confessions religieuses, l'une des composantes de la société civile chargées de désigner l'un de ses membres. Les huit confessions devaient élire la personnalité la plus compétente pour les représenter, sur des critères bien définis. J'ai obtenu 7 voix sur 8, le suffrage de l'Église catholique étant le seul à ne pas se porter sur moi. Cela dit, je reste prêtre diocésain. Il appartenait à l'évêque [du Nord-Kivu] de décider si je pouvais être membre de la Ceni ou pas. Après s'être concerté avec ses pairs, il a accepté.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Pour stabiliser le pays, nous estimons que la tenue d'élections locales est une urgence.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Et que répondez-vous à ceux qui vous accusent d'être proche du président Kabila et de vouloir faciliter sa réélection ?</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Il faut éviter de vouloir trop personnaliser les choses. Je n'ai jamais travaillé avec Joseph Kabila dans un cadre qui ne soit pas institutionnel ! En outre, les décisions de la Ceni sont prises de manière collégiale avec les autres membres du bureau, qui sont issus de la majorité, mais aussi de l'opposition parlementaire. Alors de quoi parle-t-on ?</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La plateforme Sauvons la RDC estime que le cycle engagé en novembre 2011 avec la présidentielle et les législatives devait se poursuivre avec les sénatoriales et l'élection des gouverneurs. Pourquoi avoir décidé de faire passer avant les élections urbaines, municipales et locales ?</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La loi électorale, telle qu'elle a été modifiée pour les scrutins de 2011, porte sur toutes les élections, et c'est pure cécité que de penser que les locales n'étaient pas prévues. Nous sommes dans un État fortement décentralisé. Pourtant, de nombreux conseils municipaux n'ont jamais été élus et l'on continue à nommer l'exécutif de ces collectivités [en avril 2012, le gouvernement a créé des centaines de nouvelles entités : au moins 3 villes et 10 communes dans chacune des 10 provinces du pays, hors Kinshasa].</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
On ne peut pas faire comme si de rien n'était ! Le passage de 21 à 88 villes et de 97 communes urbaines et non urbaines à 601 constitue un énorme bouleversement sur le plan local. Dans ces conditions, pour stabiliser le pays, nous estimons que la tenue d'élections locales est une urgence.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Ne risquent-elles pas de retarder l'organisation de la présidentielle ?</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Pour le moment non. En revanche, pour les élections des députés nationaux, le législateur a introduit dans la loi organique une disposition selon laquelle le recensement administratif doit être fait préalablement à la tenue du scrutin. Très tôt, sans ambages et en toute transparence, la Ceni a attiré l'attention des responsables politiques sur ce problème. Ils ne peuvent pas dire qu'ils ne savent pas.</div>
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Il leur appartient de revenir, ou pas, en arrière. C'est-à-dire de revenir à la délimitation des circonscriptions électorales en fonction du nombre d'électeurs, telle qu'elle existait auparavant, et non en fonction du nouveau rescensement. Si l'on n'accepte pas de la déconnecter des législatives, la présidentielle risque d'être rattrapée à son tour par ce problème.</div>
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Que pensez-vous du débat sur une éventuelle révision de la Constitution ?</div>
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Concernant les articles verrouillés de la Constitution, personne n'a pris l'initiative de leur révision. Tout le reste n'est que spéculation.</div>
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C'est un débat légitime, mais il ne doit pas se transformer en procès d'intention. Il faut arrêter d'agiter la population, d'écrire des livres sur le sujet... En tant que citoyen, je souhaite que la Constitution soit respectée et je note que pour l'instant, concernant les articles verrouillés [portant notamment sur la limitation du nombre de mandats présidentiels], personne n'a pris l'initiative de leur révision. Tout le reste n'est que spéculation.</div>
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Treize... à la Ceni comme à la cène</div>
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Depuis la loi du 27 avril 2013, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) compte 13 membres : 6 désignés par la majorité (dont 2 femmes), 4 par l'opposition (dont 1 femme) et 3 par la société civile. Parmi ces derniers, l'un doit être élu par les associations d'éducation civique et électorale, un autre par les associations de défense des droits de la femme, le dernier par les 8 confessions religieuses du pays.</div>
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Le bureau de la Ceni, élu le 7 juin 2013, est composé quant à lui de 6 membres. Présidé par l'abbé Malumalu (société civile), il compte 3 représentants de la majorité - André Pungwe, du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Onésime Kukatula, du Parti lumumbiste unifié (Palu), et Chantal Ngoyi, du Mouvement social pour le renouveau (MSR) - et 2 de l'opposition : Jean-Pierre Kalamba, de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et Micheline Biye Bongenge, du Mouvement de libération du Congo (MLC).</div>
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Propos recueillis par Trésor Kibangula</div>
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la Nation Constitution, Elections & ONIP : Voici les vérités de Malumalu !

D’après le Président de la CENI, l’Abbé Apollinaire Malumalu, le recensement de la population n’a aucune incidence directe sur l’organis...

Oublié dans le discours de Joseph Kabila : Koyagialo sera inhumé la semaine prochaine

December 18, 2014

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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4EtA_0v34tt31EPh_Gi0w3lA1bswi_Z4f5-ZM0xeeBRMAq-Run_hYG7JgbZyYL0bvwoqhpBvXL6x7hqkDbaQsF6xyfiwAepSHLYAQwzE0bu_5m6KZ9qJD-BGeJWhJ9g8KJXOSwlLcIfE/s1600/Snapshot_47.jpeg" rel="image_src" width="400"></link><br /></div>
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<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;"><em>Une source concordante renseigne que la dépouille mortelle du Chef de l’Exécutif de la province de l’Equateur, Louis- Alphonse Koyagialo sera rapatriée, ce vendredi 19 décembre 2014, à Kinshasa.</em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em>Selon la même source, une délégation composée de sa  famille politique, de deux des quatorze enfants biologiques du défunt, s’étaient rendus en Afrique du Sud hier, mercredi  17 décembre 2014.</em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Né  le 23 mars 1947 à Yakoma, dans la province de l’Equateur, Koyagialo s’est éteint le dimanche 14 décembre 2014, en Afrique du Sud  où il a été admis aux soins en urgence.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Licencié en droit de l’Université de Lovanium, l’actuelle Université de Kinshasa (UNIKIN),  l’illustre disparu était marié à madame Marie Claire Libeba Koyagialo et mère de 14 enfants et grand-père de 11 petits-enfants.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Sa vie professionnelle a été primée par divers fonctions au sein des Institutions Etatiques.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Dans son parcours professionnel, il fut d’abord Directeur de Région du Shaba (province du Katanga), </div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Agé de 67 ans, Koyagialo fut le 28<sup>ème</sup> Gouverneur de la province de l’Equateur, après qu’il ait richement servi sa patrie. Il a été Conseiller juridique à l’Office  National de Logement (ONL) en 1972, où il a quitté une année après pour rejoindre le Ministère des Affaires sociales.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En 1979, Louis- Léonce Alphonse fut nommé, Directeur régional de Région au Katanga, Commissaire sous- régional de Likasi vers les années 80-82,  puis Commissaire  urbain de la Ville de Lubumbashi où il a régné jusqu’en 1985, la période durant laquelle, il fut Vice-gouverneur du Kasaï-Oriental mais également en province de l’ancien Kivu.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Cadre de la majorité présidentielle, sous le régime de la 3<sup>ème</sup> République, Koyagialo était Vice-Premier Ministre et Ministre des  Postes, Téléphones et Télécommunication (PTT), avant d’être nommé Premier Ministre a.i.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13.3333330154419px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Lady Sifa</strong></div>
Le direct<br />
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la Nation Politique Oublié dans le discours de Joseph Kabila : Koyagialo sera inhumé la semaine prochaine

Une source concordante renseigne que la dépouille mortelle du Chef de l’Exécutif de la province de l’Equateur, Louis- Alphonse Koyagialo...

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