Curieusement, le document produit par les Belges sera présenté au Rwanda qui n'a rien à avoir les minerais de la RD Congo
Etude réalisée par une structure de recherche belge
Le groupe de recherche indépendant belge "International Peace Information Service" (IPIS) a rendu public, le 09 novembre dernier, une cartographie effectuée sur quelques 800 mines dans l'Est de la RD Congo. La carte d'IPIS donne pour chaque mine sa position géographique, mais également son type, c.à.d. or, coltan, wolframite (tungstène), cassitérite (étain) ou diamant, et autres.
Même sans M23, les mines congolaises de l'Est du pays sont contrôlées par les groupes armés, a relevé cette étude. La carte fournit ainsi des informations quant au nombre de travailleurs et à l'éventuelle militarisation du site.
Selon encore l'étude, il ressort que plus de la moitié des sites miniers visités dans l'est de la RD Congo sont contrôlés par un groupe armé ou par l'armée congolaise, et parfois de manière illégale.
Les données montrent, en outre, une importante exportation non enregistrée d'or, a expliqué Filip Reyniers, directeur de l'organisation IPIS.
D'autres précisions, les données ont été recueillies en 2013 par neuf équipes régionales au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Maniema, en Province Orientale et au Nord Katanga. Curieusement, le document (étude) produit par ces Belges sera présenté au Rwanda alors que ce pays n'est nullement concerné officiellement par les minerais congolais.
On peut ainsi comprendre pourquoi la RD Congo a toujours été l'objet des convoitises de certains de ses voisins. Pour Rappel, l'Ouganda et le Rwanda, selon plusieurs rapports, ont toujours les rebellions en RD Congo pour alors profiter des minerais congolais transportés dans ces pays afin d'être exportés. Ce qui justifie qu'un pays comme le Rwanda, qui ne dispose d'un gisement important d'or par exemple, a été parmi les grands producteurs de ce minerai.