Le Député Steve Mbikayi vient de lancer depuis Kinshasa, le samedi 21 mars 2015, à la Paroisse Notre Dame de Fatima, dans la Commune de la Gombe, la ‘‘NCPS’’ (Nouvelle Classe Politique et Sociale) qui se veut un courant politico-idéologique au sein de l’Opposition où peuvent adhérer les collectifs professionnels, les plateformes, les partis politiques, les associations ainsi que les personnalités indépendantes. La NCPS dit non à toute manipulation étrangère et à toute dictature intérieure. Non à l’accession au pouvoir par les armes. Non à une présidence à vie. Non au glissement des mandats. Non au partage du pouvoir avant les élections. Oui au projet de calendrier électoral proposé par l’Opposition à la CENI. D’accord avec Ban Ki-Moon sur un dialogue Majorité-Opposition et Société civile au sujet du calendrier électoral. Oui à la candidature unique de l’Opposition pour l’élection présidentielle de 2016. Oui à la prise en charge des élections par le peuple congolais en raison d’un dollar par personne et par mois. Avec la création du nouveau courant, Stève Mbikayi entend ainsi casser les habitudes existantes. Il refuse de faire une collection des arrêtés des partis politiques sans contenu. Il refuse aussi de faire un cocktail idéologique comme c’est souvent le cas au Congo où les partis politiques se mettent ensemble sans partager une idéologie commune. Ces partis éclatent en plusieurs ailes avant de disparaître. Quand Stève Mbikayi et ses collègues opposants seront au pouvoir, un processus sera entamé pour que le Lingala, le Swahili, le Tshiluba et le Kikongo deviennent des langues officielles ; de sorte que le jour du centenaire de l’indépendance de la RDC, le tout se passe en langues nationales. Avant d’y arriver, un ministère sera créé pour valoriser la culture congolaise. Pour avoir des concepts scientifiques correspondants, un Secrétariat Général s’occupera de la traduction des manuels scientifiques et scolaires en Lingala, Swahili, Tshiluba et Kikongo. Les petits Congolais sauront ce que signifie racine carré, équation, intégrales en Lingala, Tshiluba, Kikongo et Swahili. Un rêve ambitieux.
OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE
NOUVELLE CLASSE POLITIQUE
« NCPS »
COURANT NATIONALISTE
DISCOURS DE L’HONORABLE STEVE MBIKAYI, Président du Parti Travailliste, à la cérémonie de sortie officielle de la Nouvelle Classe Politique et Sociale
« NCPS »
- Messieurs les Présidents des Partis, Associations et Personnalités membres de la Nouvelle Classe Politique et Sociale,
- Messieurs les coordonnateurs des collectifs professionnels membres de la NCPS,
- Messieurs les Présidents et Secrétaires Généraux des Partis Politiques de l’Opposition,
- Monsieur le Président de la Solidarité syndicale des travailleurs et cadres du Congo,
- Chers Camarades Militants, Cadres et Membres du Parti Travailliste,
- Chers amis de la presse,
Peu avant sa mort, dans une lettre adressée à son épouse, Emery Patrice Lumumba écrivait ; « l’histoire dira un jour son mot. Mais, ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris, ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches.
L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera, au Nord et au Sud du Sahara, une histoire de gloire et de dignité.
En évoquant l’histoire, Patrice Lumumba fait allusion au devoir de mémoire. Car, le devoir de mémoire permet à un peuple de ne pas oublier son passé, lui permet de bien appréhender son présent pour bien baliser son avenir.
Les faits marquants de l’histoire d’un peuple de triste ou d’heureuse mémoire lui permettent de réveiller un sentiment patriotique, de créer une fierté nationale et une détermination à se battre pour un idéal nationaliste pour atteindre cet objectif, notre objectif ne doit pas être déformée, elle doit être différente de celle enseignée à Bruxelles et à Paris.
Car, celle enseignée dans ces capitales occidentales déforment les faits historiques de l’Afrique. Tandis que l’histoire enseignée chez nous est celle du colonisateur.
Nous en voulons pour preuve la grande statue équestre de bronze du roi Léopold II, en forme de double L adossées où le cartel indique : « Ostende à son protecteur, un homme de génie ».
Au pied du roi, on peut voir notamment un groupe de Congolais reconnaissant au roi de les avoir délivrés de l’esclavage des Saoudiens.
Voilà ce que je retiens de l’histoire enseignée par la Belgique concernant Léopold II. Celle que nous écrivons au Congo, pour les Congolais renseigne sur la manière dont pendant 20 ans, Léopold II traita les Congolais, massacrés, mis en esclavage sans nourriture et mutilés.
Pour forcer les chefs des villages et les hommes à partir à la cueillette du caoutchouc, on emprisonnait leurs femmes dans des camps de concentration où elles étaient régulièrement soumises à des sévices sexuels.
Les soldats de la force publique devraient faire preuve qu’ils avaient utilisé chaque balle à bon escient (c.à.d. avait tué une personne) ; ils devaient ramener une main occupée pour prouver que la cartouche avait bien servi à tuer un Congolais !
A propos de cette barbarie, voici la conclusion du Conanman Doyle : « Beaucoup d’entre nous en Angleterre considérons le crime qui a été commis sur les terres congolaises par le roi Léopold II de Belgique et ses partisans comme le plus grand crime jamais répertorié dans l’humanité. Par rapport à ce génocide, le chiffre souvent avancé notamment par l’écrivain américain Mark Twain est de 10 millions de victimes.
Si l’holocauste (Juifs) et le génocide arménien ne sont pas oubliés pourquoi devons nous oublier ce génocide congolais ?
Un jour viendra où nous ouvrirons un contentieux avec la Belgique qui devra réparer ce préjudice.
Un jour viendra où les comptes seraient demandés à cette même Belgique concernant la mort de Simon Kimbangu et la mort de Patrice Lumumba.
Voilà l’histoire que nous devons enseigner aux enfants du Congo, au lieu de leur enseigner l’histoire de la française Jeanne d’Arc dite « la pucelle d’Orléans ». Nous devons leur enseigner l’histoire de Kimpa Vita dite Ndona Béatrice. Nos enfants doivent savoir qu’il y a plus de 3 siècles que Kimpa Vita déclarait « Le Kongo doit recouvrer son intégralité et sa splendeur passée et renouer avec sa tradition culturelle bafouée depuis l’arrivée des occidentaux. Ces derniers ne peuvent prétendre avoir l’apanage de la révolution et par ailleurs leur religion détruit les us et coutumes qui fondaient l’unité sociale ».
Dans la foulée, Ndona Béatrice affirme que le Christ est noir, comme sa mère, Dieu est noir comme les saints. Cette floraison d’idées afrocentriques ne manquent pas de faire naître l’inquiétude dans le monde ecclésiastique.
Suite à cette prise de position, Kimpa Vita, comme Jeanne d’Arc, brûlée comme hérétique par les prêtres capucins Portugais. Kimpa Vita est brûlée le 02 juillet 1706 et ses cendres sont dispersées de sorte que son souvenir soit à jamais effacé. De la même façon, on a fait disparaitre les corps de Simon Kimbangu et de Patrice Emery Lumumba (source Patrick Tamkama). Parce que l’histoire de Ndona Béatrice l’Africaine est similaire à celle de la Française Jeanne d’Arc, pourquoi dans l’histoire enseignée chez nous on parle de Jeanne d’Arc en oubliant Ndona Béatrice ? Parlons à nos enfants des nôtres qui sont dignes de respect : les pères de l’indépendance, les 13 parlementaires, les Luambo Makiadi, Tabu Ley, Grand Kallé et autres musiciens et artistes congolais en lieu et place de Mozart….
CULTURE AFRICAINE BAFOUEE
Il y a plus de 300 ans, Ndona Béatrice déclarait : « le Kongo doit recouvrer son intégrité et sa splendeur passées et renouer avec sa tradition culturelle bafouée depuis l’arrivée des occidentaux ».
Trois siècles plus tard, cette affirmation reste d’actualité. La preuve est que dans cette salle, nous sommes tous Congolais. Nous parlons du Congo, mais pourquoi le faisons-nous en Français ? Pourquoi donnons-nous plus d’importance à une langue étrangère, séquelle du colonialisme au détriment de nos langues toujours considérées comme langues des indigènes.
Non, mes frères nous devons mettre fin à cette acculturation de l’homme africain. C’est l’un des objectifs de la NCPS.
Quand nous serons au pouvoir, un processus sera entamé pour que nos langues (Lingala, Swahili, Tshiluba et Kikongo deviennent des langues officielles, de sorte que le jour du centenaire de notre indépendance, tout soit en train de se faire dans nos langues. (Administration, enseignement …)
Avant d’y arriver, un ministère sera créé pour valoriser nos langues et notre culture. Pour avoir des concepts scientifiques correspondants, un Secrétariat général s’occupera de la traduction des manuels scientifiques et scolaires dans nos langues. Ainsi, nos enfants sauront ce que signifie racine carrée, équation, les intégrales en Lingala, Tshiluba, Kikongo, Swahili.
Si la Chine, la Corée, jadis colonisées par le Japon font tout dans leur propres langues et se développent, pourquoi pas nous ?
Pourquoi avant d’apprendre la science nos enfants doivent-ils apprendre d’abord une langue étrangère ?
La NCPS vient lutter pour la reconstitution de l’identité du Congolais en particulier et de l’Africain en général. Pourquoi les restaurants faits pour les Congolais et situés au Congo ne servent que des mets de cuisine occidentale ? Alors qu’ailleurs vous ne trouverez aucun restaurant tenu en Chine ou en Europe servir les mets africains ! Les exemples sont nombreux !
La Nouvelle Classe Politique et Sociale « NCPS » va lutter pour créer une fierté nationale qui amènera la génération actuelle et les générations à venir à dire non à l’acculturation et à la colonisation mentale du peuple congolais en particulier et du peuple africain en général !
Cette dépendance fait que dans tous les domaines, scientifique, économique, politique et culturel, nous avons des yeux tournés vers l’extérieur!
Et comme le poisson ne commence à pourrir que par la tête, les Chefs d’Etats africains prêchent par mauvais exemple! Vous n’avez qu’à voir comment l’année passée, Obama, Président américain, les avait invités à Washington, leur parlant du haut de son podium comme parlant à ses gouverneurs.
Les photos prises avec Obama et sa femme ont même été fièrement affichées sur les écrans des chaines nationales!
Pourquoi le Président Obama n’invite- il pas les Chefs d’Etats asiatiques ou européens de la même façon?
Les relations internationales sont régies par le droit international. Ce droit édicte les principes de l’égalité des Etats, de la non- ingérence et de la réciprocité!
Si le Président Obama convoque tous les Chefs d’Etats africains pour recevoir des leçons, un Président africain doit aussi être en mesure d’inviter Obama pour lui dire d’abolir la peine de mort au non du respect de droit de l’homme!
Le Président de l’Ouganda doit aussi avoir le droit d’inviter tous les Présidents dans son Pays et leur parler du haut d’un podium et leur faire comprendre que l’homosexualité ramène les hommes plus bas que les animaux! Cela est-il possible?
C’est cette dépendance de notre pays de l’extérieur, cette conception erronée qui prend le peuple africain pour un peuple inférieur à d’autres peuples, cette désorganisation observée dans tous les secteurs de la vie nationale qui nous a poussés à créer un courant nationaliste dans l’opposition congolaise dénommée la Nouvelle Classe Politique et Sociale « NCPS ».
Nous disons à ceux qui nous comprennent mal que nous ne sommes pas contre les occidentaux!
Nous voulons tout simplement commencer un processus qui amènera, un jour, de traiter avec eux d’égal à égal. Nous voulons tout simplement demander à leurs dirigeants de ne pas créer des guerres dans nos pays pour s’accaparer de nos richesses et nous vendre leurs armes pour que nous continuions à nous entretuer.
A propos, nous ne savons pas sur quelle disposition du droit international la France avait parachuté des armes comme des pains en Lybie , dans des zones occupées par les rebelles !
Aujourd’hui, la Lybie est devenue ingérable !
Les armes larguées par la France ont été récupérées par Boko Haram qui crée la désolation dans plusieurs pays Africains !
Toloba toloba te ! L’Irak continue à être ingérable !
Ils ont coupé le Soudan en deux. Aujourd’hui, le Soudan du Sud est à feu et à sang !
L’Occident a l’obligation morale de remettre la paix dans toutes ces régions !
Demander la paix à ceux qui ont semé les troubles, ce n’est pas être contre eux, c’est faire justice aux millions de personnes qui souffrent des affres de la guerre !
C’est aussi ça défendre les droits de l’homme !
Pour mettre fin à cet état de choses, tous les peuples du monde doivent être traités sur un même pied d’égalité.
Recouvrer leur souveraineté.
La NCPS vous demande de vous lever, tous comme un seul homme pour défendre la souveraineté de notre pays par tous les moyens de droit, combattre la colonisation mentale et remettre le pouvoir à notre peuple qui doit seul le donner à qui il veut .
Nous avons la foi et nous disons qu’un jour viendra où notre peuple récupérera son pouvoir dont la conquête se passera en RDC et non dans des capitales ou dans des chancelleries étrangères !
Un jour viendra où notre peuple aura des dirigeants compétents et dignes capables de lui donner le sourire. Pour cela, nous devons battre tout en sachant que seule la lutte libère !
Tout en sachant aussi qu’un esclave qui ne se met pas debout pour entamer une lutte de libération ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort !
Ce combat consiste à dire non à toute manipulation étrangère et à toute dictature intérieure. Non à l’accession au pouvoir par les armes. Non à une présidence à vie. Non au glissement des mandats.
Le Processus électoral
Sur ce point, nous commençons par dénoncer le propos irrespectueux et provocateur de Mr Herman Cohen, ancien Sous-secrétaire d’Etat américain paraphrasé par le journal le Phare du 18 mars, qui en pourparler avec des opposants congolais, indique que son pays n’a pas encore de « Dauphin » à pistonner pour la présidentielle à venir RDC.
Pour le quotidien, l’impression qui se dégage de l’approche de Cohen est qu’un long chemin reste encore à parcourir pour amener Washington à jeter le dévolu sur un candidat unique à l’élection présidentielle de novembre 2016.
Chers compatriotes,
55 ans après l’indépendance, devons-nous au nom de la soif du pouvoir accepter que les Etats étrangers continuent à pistonner quelqu’un au pouvoir dans notre pays ?
Face à cette déclaration, la classe politique congolaise est restée muette, comme pour dire qu’elle est d’accord !
La NCPS condamne cette déclaration et rappelle à Mr Herman Cohen que la RDC n’est pas une province des USA.
Calendrier électoral
La NCPC fait sienne la proposition de calendrier électoral fait à la CENI par l’opposition et est d’accord avec des inquiétudes soulevées par les différents acteurs de l’opposition et de la majorité concernant le calendrier électoral publié par la CENI.
A propos, la NCPS soutient la proposition faite par Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l’ONU qui a proposé qu’un dialogue soit engagé par tous les acteurs politiques autour du processus électoral.
Pour la CNPS, pareil dialogue ne peut se limiter qu’aux matières relatives aux élections et ne doit en aucun cas évoquer le partage du pouvoir.
Aujourd’hui, ce qui intéresse le peuple congolais c’est le départ du Président Kabila à l’issue des joutes électorales organisées dans le délai constitutionnel. Ce départ s’effectuera le 19 décembre 2015. Ce jour là sera un grand jour. Jour où nous verrons pour la première fois, un Chef de l’Etat sortant, quitter le palais présidentiel libre et vivant pour une résidence privée. Ce jour là fera entrer la RDC dans le concert des Nations civilisées, si et seulement si le Chef de l’Etat entrant sera celui que le peuple aura choisi. Pour que cela soit ainsi, nous devons nous approprier le processus électoral.
Financement des élections
Une élection est un symbole de la souveraineté nationale. Il n’est pas normal qu’un pays qui se veut souverain attende tout de l’extérieur pour son budget, ses élections, reforme de la police…
Pour ne pas continuer à être la risée des autres peuples, et pour éviter le glissement du Chef de l’Etat actuel, la NCPS demande au peuple congolais de prendre entièrement en charge l’élection présidentielle en cotisant un dollar par personne et par mois.
Si un dollar ne représente rien une personne, l’union faisant la force, nous réunirons 600 millions de dollars après 10 mois. Cet argent nous aidera non seulement à financer les élections du nouveau Chef de l’Etat mais nous aidera aussi à financer la cérémonie de son investiture. Alors, celui là sera un Chef de l’Etat des Congolais, élu par les Congolais avec l’argent des Congolais pour servir le Congo.
A l’issue de ce discours, nous lançons officiellement l’opération un dollar par Congolais par mois pour l’élection présidentielle. Ceux qui en ont peu donneront mille francs et ceux qui en ont plus donneront plus.
L’argent récolté aujourd’hui nous aidera à ouvrir des comptes bloqués dont nous n’aurons pas de signature. Seule la CENI actionnera le moment venu. Nos juristes et nos économistes seront chargés d’étudier des modalités pratiques pour des gardes fous en vue d’éviter tout dérapage.
Dans les prochains jours, la NCPS prendra langue avec tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues et tous les acteurs de la Société civile pour solliciter leur contribution pour l’amélioration et la réussite de cette opération. Nous sommes sûrs que tout Congolais soucieux de l’indépendance et de la souveraineté de son pays ne pourra combattre cette initiative.
Libération des prisonniers politiques
Le processus électoral ne saura être apaisé si les prisonniers politiques continuent à croupir dans des prisons et dans des cachots de l’ANR.
Pour un processus apaisé, la NCPS exige la libération de tous les prisonniers politiques. Il s’agit de Diomi Ndongala, Bertrand Ewanga, Ernest Kyaviro, Mukebayi Nkoso, Christopher Ngoy, Jean-Claude Muyambo et tant d’autres dont nous ignorons les noms.
Si ces acteurs politiques continuent à croupir en prison, nous avons vu le Chef de l’Etat ordonner l’arrêt des poursuites engagées contre les activistes de la Société civile venus du Sénégal et du Burkina Faso.
Ce qui est grave est que les occidentaux arrêtés dans le même cadre pour le même motif ont été vite libertés.
Après eux, les Burkinabés et les Sénégalais ont été libérés sous la pression de leurs Etas. Seuls sont restés détenus les activistes Congolais. Comment peut-on appeler ça ? Pour les Congolais, on évoque l’indépendance de la justice. De la même façon que le Président de la République a ordonné l’arrêt des poursuites contre ces étrangers, nous lui demandons aussi d’ordonner l’arrêt des poursuites contre Mr Vital Kamerhe, Président de l’UNC, dans le cadre du procès qui l’oppose à l’Honorable Wivine Moleka pour une affaire banale.
Un Candidat de consensus à l’Opposition
La NCPS attire l’attention de l’Opposition congolaise sur le fait que nous devons œuvrer pour l’unité de l’opposition, arrêter de nous livrer une guerre froide pour satisfaire notre peuple qui veut d’une opposition unie et en ordre de bataille. De cette unité découlera un candidat de consensus pour toute l’Opposition. Pour plus de démocratie, différentes forces de l’Opposition pourraient présenter leur candidat à l’investiture au sein de l’Opposition. Après tractations et sélection, nous désignerons un candidat de consensus. A ce sujet, pour éviter des candidatures fantaisistes, nous proposons que chaque candidat à la candidature de l’Opposition prouve sa capacité à payer les cent mille dollars de caution.
Pour terminer, nous rappelons que la NCPS n’est pas une plateforme. C’est plus grand que ça. C’est un courant politico-idéologique au sein de l’Opposition où peuvent adhérer les collectifs professionnels, les plateformes, les partis politiques, les associations et les personnalités indépendantes. Avant d’y adhérer, la personne concernée, les membres d’un collectif, les dirigeants d’une plateforme ou d’un parti politique doivent suivre une formation idéologique. Vous comprendrez que nous avons cassé les habitudes existantes. Nous avons refusé de faire une collection des arrêtés des partis politiques sans contenu. Nous refusons de faire un cocktail idéologique comme c’est souvent le cas au Congo où les partis politiques se mettent ensemble sans partager une idéologie commune. Ces partis éclatent en plusieurs ailes avant de disparaître. Nous faisons un regroupement des élites regroupées autour d’un idéal commun, capables de faire bousculer les choses. Les élites qui auront pour objectif de former la population pour une véritable révolution mentale. Cela étant donné, la grandeur de la NCPS sera fonction du nombre des Congolais qui en feront partie. Dans tous les cas, nous invitons d’autres partis politiques nationalistes, associations et collectifs professionnels et personnalités de se joindre à la NCPS afin d’apporter leur contribution au combat pour la libération mentale et l’indépendance réelle du peuple congolais qui devra recouvrer sa souveraineté confisquée depuis le 25 novembre 1965 par les puissances étrangères et certains Congolais à leur solde.
Que vive la RDC !
Que vive le peuple congolais !
Seule la lutte libère !
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