Les Congolais peuvent continuer à consommer le poulet, celui-ci n’étant pas infesté par le virus de la grippe aviaire et n’ayant pas franchi les frontières de la RDC, a déclaré samedi Mme Néfertiti Ngudianza , ministre du Commerce extérieur.

Mme Ngudianza a fait cette déclaration au cours d’un point de presse animé conjointement avec ses collègues de la Santé publique, Kabange Numbi et de l’Agriculture, Kabwe Mwehu, assistés par le directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC) et destiné à rendre publique la conclusion de la commission interministérielle « sanitaire et phytosanitaire nationale » instituée en vue de la gestion du dossier de l’importation de la viande de volaille importée de la Turquie.

« Nous vous rassurons donc que la consommation de la viande de poulet ne présente aucun danger pour la population congolaise », a affirmé Mme le ministre, précisant que les services publics tels l’OCC, la Police nationale congolaise(PNC) et l’Interpool ont réussi à localiser le seul container suspecté de transporter la mauvaise viande de volaille et à l’empêcher de franchir les frontières nationales.

Cette cargaison a été interceptée à partir du Port de Pointe noire, en République du Congo, et expédiée vers son port d’origine, selon une correspondance de la société transitaire Delmas parvenue à ladite commission, a-t-elle rassuré.

Elle a rappelé en outre que le gouvernement avait interdit l’ importation et la commercialisation de la viande de volaille produite en Turquie sur toute l’ étendue de la RDC dans le souci de prévenir la santé des Congolais et non d’inquiéter les importateurs des vivres frais.

Dans ce cadre, a-t-elle précisé, la commission avait réussi à consigner une centaine de containers de viande de volaille en provenance de Turquie aux postes frontaliers du pays.

Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Kabange Numbi a salué la mesure d’alerte lancée par la de la République de Turquie témoignant de ce fait ses bons rapports entretenus avec la RDC, au nom du principe de « règlement sanitaire international », précisant que la commission sanitaire et phytosanitaire a notamment collaboré avec les laboratoires d’analyse pour accomplir sa mission d’ évaluation des risques et proposer des mesures appropriées pour la protection de la santé humaine et animale.



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