
Mais toutefois, on précise que la grâce exclut les condamnés des infractions de droit commun. Le doute plane sur le cas Diomi qui a été condamné pour le problème de viol sur mineur. Selon les opposants favorables au dialogue, un lobbying sera mené pour que l’ensemble de prisonniers politiques soient libérés. ‘‘Il y a des politiciens comme Diomi qui ont été arrêtés par le régime parce qu’il dérangeait et comme il fallait le taire, on l’a collé le viol sur mineur pour l’écrouer à Makala’’, a déploré un cadre influent de l’Udps. Plusieurs organisations des droits de l’homme ont prévenu que la grâce
présidentielle ne doit pas être sélective ou taillée à la tête du client. Ils sont tous congolais et donc, s’ils ont été arrêtés pour des raisons politiques, ils doivent être libérés, a expliqué un membre influent du bloc de 33 organisations de droits de l’homme. Olpa saisit cette occasion pour rappeler le cas des journalistes arrêtés
arbitrairement pour des motifs politiques. L’organisation cite le cas de Daniel Safu et de Dido Zamuangana, le distributeur de C-News, qui croupit depuis le 13 juillet aux geôles de l’Anr.