A l’ouverture du congrès ordinaire de l’Alliance pour le renouveau du Congo, Olivier Kamitatu a indiqué que le régime Kabila s’est auto-exclu du pacte républicain en voulant conserver par tous les moyens le pouvoir, brisant les fondements démocratique de notre pays. Le leader de l’Arc a rappelé que le Congo-Kinshasa n’est ni un royaume, ni une monarchie constutionnelle. Il a insisté pour que toutes les forces se mettent ensemble pour combattre cette nouvelle forme de dictature. ‘‘Nous souhaitons qu’il y ait large front commun pour s’opposer à la révision constitutionnelle’’, a affirmé Kamitatu. L’opposant se félicite du choix fait par le G7. ‘‘Il ne sera jamaisquestion pour mon parti de bafouer les principes démocratiques sur lesquels nous fondons le sens de notre combat’’, a argumenté Olivier Kamitatu. Le congrès de l’Arc est à la fois un message contre les frondeurs du parti qui ont rejoint la majorité au pouvoir.

Les participants venus de toutes les provinces ont rejeté le dialogue. Ils refusent de cautionner un dialogue dont la finalité est d’ouvrir la possibilité au président sortant de briguer un autre mandat en violation de la constitution. ‘‘Pourquoi le dialogue et pour quelle finalité ?, pourquoi une nouvelle transition et pour quelle finalité ?, pourquoi le glissement et pour quelle finalité’’, s’est interrogé Olivier Kamitatu. L’ancien ministre du plan passé à l’opposition considère que le destin du Congo-Kinshasa ne se limite pas à la volonté d’un individu.

Olivier Kamitatu a appelé ses militants à chasser la peur et à s’armer de courage pour faire face à cette nouvelle forme d’oppression. ‘‘Rien ne peut nous empêcher ou bloquer notre détermination à barrer la route à ceux qui tentent de tripatouiller la constitution’’, a prévenu Kamitatu. Devant les têtes d’affiche du G7 et de Vital Kamerhe, le leader de l’Union pour la nation congolaise, le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo a assuré qu’aucune transition ne passera. Cette transition de deux, trois, cinq, six ou même dix ans ne sera pas acceptée par notre peuple. C’est pourquoi ce dialogue, dit-il, n’a pas sa raison d’être. La commission électorale nationale indépendante peut être responsabilisée pour piloter ces échanges dans le cadre purement électoral. Il faut éviter de tomber dans le piège du glissement. Olivier Kamitatu a salué la position de l’église catholique qui, selon lui, a alerté l’opinion et mis en garde les participants au dialogue contre toute prise de décision qui violerait la constitution.

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