
La nation congolaise dans sa diversité a suivi avec une attention singulière, le lundi 14 décembre 2015, en direct, le discours du Chef de l’Etat sur « L’état de la nation ». Un discours unanimement salué comme « exceptionnel », au regard de sa teneur historique. Dans le contexte politique actuel marqué par l’appel du peuple congolais pour un dialogue devant poser les meilleures balises possibles pour notre avenir commun, Joseph Kabila Kabange a su trouver les justes mots. En bon père de la nation.
Faisant preuve d’une connaissance affinée des enjeux actuels, le Président de la République a proposé dans son discours une grille d’analyse globale qui permet de répondre point par point aux préoccupations (légitimes) (sic) du peuple congolais : sur les difficultés sociales, sur les enjeux économiques, sur les défis sécuritaires, sur la situation internationale, etc. Et bien sûr, sur l’avenir politique de notre pays. A ce propos, le chef de l’Etat, en responsable politique, a réitéré son engagement pour "un dialogue politique national inclusif", en vue de répondre aux inquiétudes (légitimes aussi) de notre peuple.
Le Président de la République a rappelé la mise en place en cours du « comité préparatoire » du dialogue. Et celle, dans les prochains jours, de la facilitation internationale, comme le suggérait d’ailleurs une partie de l’opposition. Le démarrage effectif du dialogue n’est donc plus une simple vue d’esprit. Les propos rassurants du chef de l’Etat indiquent que le dialogue aura bel et bien lieu ! Et dans le seul sens historique souhaité par notre peuple : trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral !
Bien loin des menaces et des intimidations proférées depuis l’étranger par certains politiciens en mal de positionnement, le dernier message du Chef de l’Etat à la nation constitue, par ses accents et sa sincérité, un véritable message d’espoir quant à notre avenir en commun. Conscient du long et tortueux chemin parcouru par notre pays, pour en arriver aux acquis actuels dans les domaines de la sécurité, de la reconstruction et de la démocratie, Joseph Kabila Kabange, en homme d’Etat, choisit la vie à la mort. Cette mort tant prônée par nos compatriotes en villégiature sur la très tristement et lugubre Ile de la Gorée !
Signes des temps ou ironie de l’histoire ?
En effet, pendant que le peuple est en quête d’un cadre pouvant garantir à chacun la paix, la sécurité et la prospérité, des animateurs de certains partis politiques congolais de "l’opposition" participaient à d’étranges messes basses sur le site historique le plus lugubre et le plus chargé négativement de l’histoire de l’Afrique : Ile de Gorée. Ce lieu de triste passage pour des millions de nos frères et sœurs tués et conduits vers la mort et l’esclavage ! Manifestement inconscients de cette symbolique historique négative, ces "responsables" politiques se rendent-ils compte de la gravité de leur acte ?
Là où Joseph Kabila évoque la paix et l’espoir, nos touristes au Sénégal promettent allègrement la mort et le chaos ! Organisée grâce aux fonds occidentaux, la rencontre de l’Ile de Gorée fait étrangement l’éloge du chaos, comme si le passé lugubre de ce vestige de grande désespérance gardait encore toute sa puissance de nuisance. D’ailleurs, s’étant rendu compte de l’énormité de la situation, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a vite fait de demander à ses délégués de quitter l’étrange rencontre de Dakar.
Face à ces menaces et à ces intimidations orchestrées par des politiciens toujours dépendants de « l’extérieur », le peuple congolais est résolument engagé sur la voie du Bien et de la Vie. C’était justement le message du Garant de la Nation.
Professeur Henri Mova Sakanyi