L’assimilation congolaise des coiffeurs (ACOCOIF) de la ville de Kinshasa ont lancé un appel aux organismes nationaux et internationaux en vue de l’obtention des crédits bancaires pour financer leurs micro-entreprises, a indiqué, Pamphile Luyeye, président de cette structure au cours d’un séminaire organisé lundi à Kinshasa en faveur de ses membres.M. Luyeye a fait savoir que les salons des coiffures doivent fonctionner comme des entreprises afin de jouir de tous les avantages liés à l’exercice de cette profession à l’instar de ce qui se passe à travers le monde. L’objectif poursuivi par l’ACOCOIF est de promouvoir la profession de coiffeur, et de la sécuriser les tenanciers des salons des coiffures, précisant que le métier de coiffeur profession en RDC dispose des atouts humains, matériels et financiers suffisants pour revendiquer les mêmes droits que d’autres petites et moyennes entreprises locales.
Auparavant, Me Patrice Mbo, avocat de l’ACOCOIF, a invité les coiffeurs à se mettre en ordre vis-à-vis de l’Etat et à se conformer aux normes de l’OHADA. Il a, à ce sujet, laissé entendre que les 600 coiffeurs réunis en séminaire ont accepté de placer leurs avoirs dans une institution bancaire de la place qui a acceptera de leur accorder des facilités financières, dont FINCA, avant d’annoncer que des coiffeurs désireux d’obtenir ces facilités financières doivent passer par le Guichet unique de création d’entreprises pour être classés dans la catégorie des établissements.
Les avantages d’adhérer à l’ACOCOIF
Les membres de l’Association des coiffeurs, a dit M. Mbo, bénéficieront des crédits bancaires et des subventions diverses pour la promotion de leurs activités, indiquant que quelques institutions financières agréées de la place, notamment la banque FINCA et la société de télécommunication Airtel dans sa branche Airtel-money vont coopérer avec l’ACOCOIF dans l’intérêt des coiffeurs. Le séminaire qui s’achève ce mardi permettra aux participants de se familiariser ave les notions élémentaires de la comptabilité et de la gestion du personnel.
De son côté, M. Benoît Lukongo, représentant d’une firme française des produits cosmétiques a promis de mettre à la disposition des coiffeurs des produits de qualité pour servir des matières premières de leurs salons, avant d’annoncer que son entreprise prendra en charge la formation de deux éléments de la corporation en France.