*Ils se sont rencontrés à Paris, en France. Plus précisément au VIIIème arrondissement, dans un ‘‘discret Hôtel’’, révèlent l’Hebdomadaire ‘‘Jeune Afrique’’ qui aurait pris part, en partie, à cette croisade. La Présidentielle 2016, le dialogue, le calendrier consensuel et la révision du fichier électoral. Tels sont les principaux sujets qui ont dominé cette rencontre au Sommet entre le Gouverneur démissionnaire de l’ex-Province du Katanga et le Secrétaire national de l’Udps en charge des relations extérieures. A l’issue de cette réunion, un accord en plusieurs points, indique Jeune Afrique, aurait été conclu. Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi auraient réitéré leur refus de prendre part à un dialogue convoqué par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Toutefois, ils restent ouverts à un dialogue, s’il est porté par la Communauté internationale.

Ils ont choisi Paris, la Capitale Française où se négocie, âprement, l’avenir de la planète terre, pour échanger sur les questions qui divisent la classe politique congolaise. Moïse Katumbi, le Gouverneur démissionnaire de l’ex-Province du Katanga et Félix Tshisekedi, le patron des relations extérieures de l’Udps, estiment que le dialogue en gestation en RD-Congo n’est qu’une manœuvre pour obtenir le report de la présidentielle 2016. Et, pour contourner cette ‘‘manigance’’, Katumbi et Tshisekedi Tshilombo recommandent l’élaboration d’un calendrier consensuel. Qui plus, ajoute Samy Badibanga, présent également lors de ces discussions, privilégie la présidentielle et les législatives nationales dans les délais constitutionnels et qui soient conformes aux standards internationaux. Ils préconisent, aussi, que le fichier électoral soit révisé, conformément aux recommandations de l’Organisation internationale de la francophonie.

Candidature commune

L’idée fait, lentement mais sûrement, son chemin. Comme au G7, Moïse Katumbi et Félix Katumbi ont, à leur tour, évoqué la problématique de la candidature unique de l’opposition à la présidentielle 2016. Une élection où Kabila Joseph, soutiennent-ils, ne devrait plus se représenter, constitutionnellement parlant. Ils ont, enfin, lancé un appel pour un front commun. ‘‘Tous les partis politiques qui veulent de l’alternance démocratique sont les bienvenus parmi nous’’, a déclaré, entre autres, Félix Tshisekedi.

La Pros.

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