
«Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.
Dans son rapport publié en novembre dernier, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait préconisé l’enrôlement de nouveaux majeurs.
A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés.
Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral.
«Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait également face à la contrainte budgétaire pour organiser des élections.
Il a estimé nécessaire que la Ceni ait un éclairage net sur la question de financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
«Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème. Mais cela ne veut pas dire que la Ceni ne va pas publie un calendrier. Même ce soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier réaménagé», a souligné Corneille Nangaa.
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