Du marché central de Kinshasa en passant par les dépotoirs des certaines communes de ville province de Kinshasa, le Premier ministre s’est personnellement compte de l’état de lieu des immondices à travers la capitale.
A en croire un membre de la délégation du chef du Gouvernement lors de cette descente, l’urgence s’impose. Et de poursuivre, ça permettra d’éviter à la ville de Kinshasa de devenir une «ville poubelle». Après sa ronde du début de la semaine, le Gouvernement est en train de prendre des résolutions pour voir comment intervenir pour permettre tant soit peu à la ville de quitter le stade actuel.
Quelques semaines après le départ de l’Union Européenne qui, prenait en charge l’évacuation des tonnes d’immondices produits par jour à Kinshasa, la ville s’est montrée incapable de prendre la relève. Même des agents commis à ce travail comptent déjà des mois d’impaeiment. Tout porte à croire que la ville est dans l’incapacité de gérer des immondices de ses millions d’habitants.
Autre fois lorsque la ville a failli être qualifiée de «Ville poubelle» avec des montagnes des immondices signalées dans toutes les communes, le Gouverneur André Kimbuta, avait laissé entendre que le Gouvernement devait lui venir en aide. Un appel compliqué s’il faut que le maire de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga ou celui de Matadi, dans le Kongo Central sollicitent l’aide du Gouvernement pour gérer des immondices de leurs villes respectives.
A Kinshasa, Kimbuta en fait trop alors que ses services à travers la DGRK (Direction Générale des Recettes de Kinshasa) et d’autres régies créées par la ville continuent à récolter de l’argent pour le fonctionnement de la ville. Dommage que le Parlement provincial n’existe presque plus. L’exécutif provincial de Kinshasa, a réussi à mettre cet organe législatif de la ville dans sa poche.