Mlle Estella Mambweni, cordonnière vivant avec handicap, a souligné lundi à Kinshasa sa détermination de se valoriser à travers son métier qu’elle exerce au quartier Mokali, dans la commune de Kimbanseke, au cours d’un entretien avec un journaliste .

Selon Melle Mambweni qui se dit ne pas être complexée de son état physique, « son métier, au delà de sa charge émotionnelle, doit l’inciter à l’optimisme et à la détermination de réussir dans la vie, quelles que soient les difficultés ». « Etre une personne vivant avec handicap ne signifie pas qu’il faut rester dans l’oisiveté sans être formée et mendier à tout bout de champs », a-t-elle dit.

En réponse à une question, elle a affirmé avoir appris ce métier auprès de son grand-père à qui elle était très attachée depuis son enfance et qu’elle se prend en charge avec les recettes générées par ce travail.

Melle Mambweni, 26 ans révolue, a noté que la personne vivant avec handicap a les mêmes droits que les autres, selon la Constitution, et elle est dotée de certaines capacités pouvant la rendre utile dans la société.

Cependant, a-t-elle fait remarquer, elle est marginalisée, souvent abandonnée à elle-même et même méprisée par son entourage alors que les PVH ont droit à des mesures spécifiques de protection en rapport avec leurs besoins physiques, intellectuels et moraux.

Mlle Mambweni a lancé un appel aux PVH de ne pas se considérer comme des sous hommes, de ne pas toujours avoir la main tendue mais de réveiller les talents qui sommeillent en eux afin de se prendre en charge.
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