
Selon des sources proches des participants, aucune avancée n’a été enregistrée. En effet, la Majorité Présidentielle continue de camper sur sa position d’il y a un mois, à savoir que le Rassemblement devrait proposer trois candidats au Chef de l’Etat pour la nomination du futur Premier ministre et ne pas toucher aux ministères de souveraineté. A ces conditionnalités viennent de s’ajouter deux autres, à savoir la suspension des négociations jusqu’à l’inhumation d’Etienne Tshisekedi et la renégociation de la présidence du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 suite à la vacance créée par le décès du précité.
De son côté, le Rassemblement continue de se référer aux termes de l’Accord du Centre Interdiocésain qui lui laisse la latitude de désigner le Premier ministre à proposer au Chef de l’Etat pour nomination. C’est pareil pour la présidence du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre dont la présidence lui revient de plein.
S’agissant du futur Premier ministre et du gouvernement de Transition, le Rassemblement souscrit à la thèse de l’UDPS et exige leur entrée en fonction avant les obsèques d’Etienne Tshisekedi, ce qui suppose également la signature de l’Arrangement Particulier avant l’inhumation de l’illustre disparu.
Compte tenu des divergences persistantes entre les parties prenantes, la Cenco, de commun accord avec elles, a décidé la suspension des discussions formelles. Mais les contacts informels, indique-t-on, se poursuivent. Et, selon des indiscrétions qui s’échappent de différents états-majors politiques, l’espoir d’un nouveau compromis politique n’est pas totalement perdu.
Kimp