
Nous sommes tous derrière l’UDPS pour ces exigences, a fait savoir Ewanga. Donc pas question de parler de couac au sein du Rassemblement, a-t-il ajouté.
Pour Ewanga, tergiverser sur les préalables posés c’est marcher sur la mémoire de Tshisekedi. Si la Majorité présidentielle n’accède pas aux exigences de l’UDPS, qui sont celles du Rassemblement, ce serait un compte à rebours qui se relancerait. Nous reviendrons à la situation d’avant le 19 décembre
2016.Et cela ne sera pas profitable pour le pays qui traverse déjà une situation difficile, a- t- il prévenu.
Des menaces d’emprisonnement qui pèsent sur Moïse Katumbi qui a exprimé sa volonté d’accompagner la dépouille de Tshisekedi à Kinshasa, Ewanga les minimise en ce terme: « qui a dit que la prison était une fin en soi, comme Mandela on peut partir de la prison à la présidence de la République, l’inverse aussi. Celui la qui menace d’emprisonner Katumbi n’a jamais connu l’expérience de la prison c’est pour cela qu’il s’amuse à le raconter. Nous encourageons Moïse Katumbi à rentrer au pays comme il l’a annoncé. Et nous ne voyons pas en sa décision hautement stratégique un suicide. Il vient accompagner la dépouille de celui qui a été pour nous un exemple, un modèle, une référence. Katumbi vient pour une cause juste et ce n’est pas la prison qui nous effraie », a conclu l’ancien gouverneur de l’ex Équateur.