Douze jours après la disparition d’Etienne Tshisekedi, la question de sa succession commence à hanter les esprits, écrit Forum des As sous le titre : « Tshisekedi. Controverse autour de sa succession ». Le journal reprend la réflexion de l’analyste Omer Nsongo Die Lema qui pose ce problème de succession tant au sein de l’UDPS qu’au Rassemblement de l’opposition.



Omer Nsongo cité par Forum des As scrute l’article 27 des statuts de l’UDPS qui dispose : « qu’en cas de décès, de démission, d’empêchement définitif du président du parti, le président de la Convention démocratique du parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours desquels il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue d’élire un nouveau président du parti ; élection à laquelle il ne peut faire acte de candidature ».



Or, douze jours après le décès du président du parti, personne ne sait qui anime la Convention démocratique du parti et personne ne sait qui doit assumer l’intérim du défunt, regrette Omer Nsongo que cite Forum des As. A la différence de l’UDPS, le Rassemblement « n’a ni statut, ni règlement intérieur », poursuit le journal.



« Sans président légal, ni statutaire. Les compteurs à zéro à l’UDPS », titre pour sa part La Prospérité.


Le quotidien reprend un autre exposé de M. Georges Kalema, analyste politique, qui examine, lui aussi, la suite des événements au sein de l’UDPS, après la disparition inopinée d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba.



Il soulève aussi la problématique de l’article 27 et estime que « tout ce que ce parti entreprend depuis le décès d’Etienne Tshisekedi pourrait s’avérer illégal… »



« Tout le mal que se font les dirigeants de l’UDPS et de « Rassemblement » n’a qu’une explication : la non-application des statuts. Fait surprenant : ni à l’UDPS, ni au Rassemblement de l’opposition n’apparaît un seul esprit courageux pour dire la vérité […]. Tout le monde est saisi de peur. Peur de la rue. Or, la rue obéit au leadership », estime Georges Kalema.



Mystère à élucider renchérit L’Avenir qui s’appesantit sur le même article 27 des statuts du parti et titre : « Par l’article 27, l’UDPS est bloquée… ».


Le journal explique que la Convention démocratique du parti (CDP) est, aux termes de l’article 25 des statuts de l’UDPS, «un organe de concertation du parti» composé de députés nationaux et de sénateurs «élus sur la liste du parti», de «ministres et mandataires duparti», de la «présidence du parti», des «présidents des comités fédéraux» et des «présidents des conventions démocratiques fédérales».



Pour des raisons connues de tout le monde, l’UDPS n’a à proprement parler ni parlementaires (elle a désavoué 33 de ses 42 premiers députés élus librement depuis sa création en 1982), ni ministres, ajoute


L’Avenir qui note que si du vivant d’Etienne Tshisekedi, la non-opérationnalisation de la Convention démocratique du parti n’était pas préoccupante-à lui seul il était l’homme-orchestre, avec son décès survenu le 1er février, elle suscite des inquiétudes légitimes à la lumière des enjeux de l’heure : l’organisation des funérailles et les arrangements particuliers, écrit L’Avenir qui voit en cette question de succession du président de l’UDPS « un mystère à élucider ».



Dans un autre registre, Le Phare renseigne : « Mgr Mulumba et F. Tshisekedi parlent ce lundi à Bruxelles ».


A en croire des sources proches de la représentation de l’UDPS en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, Mgr Gérard Mulumba, jeune frère d’Etienne Tshisekedi, et Félix Tshisekedi, fils du défunt et secrétaire national aux relations extérieures du parti, animent une conférence de presse ce lundi [13 février] à Bruxelles pour livrer à l’opinion la position de «la famille et du parti quant à la suite des obsèques de l’illustre disparu».



Le journal croit savoir que les orateurs vont réaffirmer la position exprimée par le parti mercredi 8 février 2017 par la voix de son Secrétaire Général, Marc Kabund, à savoir que les obsèques d’Etienne Tshisekedi ne peuvent être organisées qu’aux conditions ci-après : la signature de l’Arrangement particulier en souffrance au Centre Interdiocésain, la mise en place d’un gouvernement de large union nationale dirigé par un Premier ministre désigné par le Rassemblement, la mise en place du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre 2016, l’érection d’un mausolée pour le défunt au centre de la ville de Kinshasa, etc.
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