La Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC), un mouvement citoyen congolais, vient de remporter une bataille contre Willy Mishiki, bien que le combat ne fait que commencer. Le Procureur général de la République vient d’ordonner l’ouverture de l’enquête...
La Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC), un mouvement citoyen congolais, vient de remporter une bataille contre Willy Mishiki, bien que le combat ne fait que commencer. Le Procureur général de la République vient d’ordonner l’ouverture de l’enquête sur le décès d’Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS et du conseil des sages du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement. Cette enquête vise principalement le vice-ministre à l’Énergie et ressources hydrauliques, Prince-Willy Mishiki.
L’opinion se rappelle que lors d’une émission en Lingala, l’une des quatre langues nationales, le 28 janvier 2017, ce membre du gouvernement a tenu des propos qu’il convient de qualifier de prémonitoires sur le décès d’Etienne Tshisekedi.
En effet, quatre jours avant la mort de Tshisekedi, alors qu’il s’est rendu en Belgique pour un check-up de routine, Willy Mishiki a juré que le Sphinx de Limete ne reviendrait plus au pays. En tant que mouvement citoyen, NOGEC a saisi le PGR pour savoir si Willy Mishiki connaissait quelque chose sur l’état de santé du défunt ou s’il est carrément prophète. Saisi du dossier, le PGR a convoqué une audience, la première, de confirmation de la plainte de la NOGEC, ce vendredi 17 février à 12h00.
Joint par Politico.cd, le président de la NOGEC, Constant Mutamba, a affirmé que c’est un satisfecit pour sa structure et qu’il croit en l’indépendance de la justice de la RDC.
Politico.cd n’a pas pu joindre Willy Mishiki pour receuillir sa réaction sur cette nouvelle évolution du dossier sur ses présumés propos annoncant la mort du Sphinx de Limete.