La monusco n’ est pas restée aphone face au démon de la division qui frappe de plein fouet le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. D’ après le directeur de l’ information publique à la mission des nations – unies en RDC, son organisation suit de près la situation regrettable qui secoue la plateforme fondée par E.Tshisekedi, début juin 2016 dans la banlieue belge.« C’ est vrai que cette scission au sein du rassemblement pose problème en ce sens que ça paralyse quelque peu le travail de la Cenco », a déclaré Charles Antoine Bambara. Et d’ ajouter « Nous sommes d’ accord qu’ il faut que dans un premier temps qu’ il ait ce regroupement au sein du rassemblement pour que la Cenco puisse continuer son travail afin que nous puissions progresser de façon raisonnable vers les échéances fin décembre de cette année pour les élections ».
Face au blocage constaté dans la mise en œuvre de l’ accord du 31 décembre, la monusco ne dort pas sur ses lauriers, rassure M. Bambara qui en veut pour preuves, l’ intense activité déployée la semaine dernière par le chef de la monusco qui a reçu toutes les parties engagées dans les travaux du centre interdiocésain. « Je peux vous certifier que les bons offices du représentant spécial continuent », précise Charles Antoine Bambara.
Les bons offices des nations unies vont s’ ajouter à ceux de la Cenco. L’ église catholique qui ne cache plus ses inquiétudes au sujet de la mise en œuvre de l’ accord qu’ elle a parrainée. « S’il y a éclatement du Rassemblement, c’est tout l’accord qui sera mis en cause », a déclaré l’ abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
Il faut dire que la désignation du G7 Pierre Lumbi reste la goutte d’ eau qui a fait débordé le vase. Opposés à la restructuration de l’ alliance Tshisekediste, OlenghaNkoy et alliés dénoncent un coup de force. Chaque composante a déposé à la Cenco, sa liste de candidats 1er ministre et présidents du comité des sages. La médiation de la Cenco devrait rapidement s’ activer pour sauver ce qui peut l’ être encore.
Jean Pierre Kayembe