Au cours de cinq dernières années, les hôpitaux interrogés à Kinshasa par le cabinet Target ont enregistré un taux croissant d’Accident Vasculaire cérébral (AVC) par rapport aux années antérieures (2005-2010). Les cas d’AVC ischémiques dominent dans les hôpitaux sélectionnés pour l’étude et représentent environ 66% des cas recensés au cours de l’année passée (2017), rapporte Target. Par semaine les structures hospitalières interrogées reçoivent 3 à 15 cas d’AVC, cela dépend de la fréquentation de l’hôpital (grandeur de l’hôpital). Le nombre de cas d’AVC est beaucoup plus important pendants certaines périodes (exemple la rentré de classe pour les parents), explique ce rapport. Cependant, la notoriété de l’accident vasculaire cérébral (AVC) est assez élevée auprès de la population congolaise (66%). C’est plus les hommes et les femmes âgés de 25 ans et plus ainsi que les habitants de la Tshuapa, du Kongo central et de Kinshasa qui semble mieux connaitre cette pathologie. Toujours selon Target, la prise de conscience du danger que représente l’AVC est très élevée en RDC, car 95% des personnes interrogées considère l’AVC comme une maladie dangereuse. Les personnes actives et les plus âgées (35 ans et plus) sont ceux qui craignent le plus cette pathologie. « Saviez-vous que la rentrée scolaire est une période durant laquelle les parents sont les plus victimes des AVC ? Selon l’étude de Target en effet, au cours des 5 dernières années, le taux d’hospitalisation pour AVC est en croissance, il varie de 3 à 15 cas par semaine selon la grandeur de l’hôpital et il est beaucoup plus important pendant certaines périodes. Il faut noter que les AVC surviennent notamment à cause d’une forte exposition aux stress, ce qui est le cas des parents pendant la période de rentrée scolaire, précise l’étude », explique Target. Des spécialistes de six hôpitaux à Kinshasa ont été associés à la démarche. 5 d’entre eux sont cardiologues et 1 est urgentiste. Pour ces experts, l’AVC peut être défini de deux manières: soit comme une survenue brutale d’un déficit neurologique ou incapacité fonctionnelle du système nerveux central, soit comme une complication des maladies thromboemboliques (causée par la formation des thrombus dans la circulation sanguine ou caillots), cardiovasculaires (HTA, arythmies,) ou métaboliques (Diabète, Dyslipidémie).
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