‘’Je ne suis pas Ministre de l’économie pour assister à la ruine des opérateurs économiques’’, a déclaré Joseph Kapika lors de la réunion qui a mis, autour de la table, les opérateurs économiques de la province de Lualaba. Une déclaration faite au combat qu’il mène face à la pénurie de maïs dans cette partie de la République démocratique du Congo. Après l’étape de Lumbumbashi, Kasumbalesa, Kasenga et ses environs, Joseph Kapika est arrivé à Kolwezi, le jeudi 11 octobre 2018. Il a été accueilli à son arrivée par Richard Muyej, gouverneur de la province de Lualaba. Il a tout de suite présidé une réunion avec les opérateurs économiques membres de la FEC œuvrant dans le secteur de maïs. Comme ce fut le cas dans la province du Haut Katanga, un seul point a dominé leur échange : la recherche de solutions à l’épineux problème de la rareté de maïs dans la province de Lualaba.

Les opérateurs économiques ont fait savoir au ministre que la province de Lualaba est victime de ce qui se passe en aval dans le haut Katanga. ‘’Naturellement, les maïs importés de la Zambie passent par le poste frontalier de Kasumbalesa et alimentent, d’abord, la ville de Lubumbashi avant d’atteindre la province de Lualaba’’. Sur cette plainte, les membres de la FEC ont ajouté les inquiétudes sur les multiples taxes qui les entrainent à réajuster les prix sur le marché.

Pour répondre à toutes leurs préoccupations, Joseph Kapika, comme toujours, a choisi la voie du dialogue. Il a, à cet effet, mis sur la table deux projets de solution à court et à moyen terme. A court terme, le patron de l’économie nationale a demandé à ses interlocuteurs une liste exhaustive de taxes qui les empêchent d’être plus compétitifs face aux Maïs importés de la Zambie. En deuxième lieu, il a demandé en urgence un état des lieux de leurs stocks de sacs de maïs en grains tout comme en farine. C’est pour qu’il puisse évaluer, en tant qu’économiste, combien de temps fait-il encore pour approvisionner le marché. Kapika a aussi examiné cette question avec possibilité de pouvoir autoriser l’importation de maïs de la Zambie. Pour une solution à long terme, il a mis l’accent sur la production agricole locale de maïs. Il a rappelé le crédit agricole en cours pour résoudre cette épineuse question de l’aliment de base de la population du grand Katanga et les Kasaï. ‘’ Nous devons quitter le stade de la dépendance du maïs Zambien’’, a exhorté Joseph Kapika.

Peter Tshibangu

Journaliste infatigable. Kinshasa : Aimé Bernard Wanday s’en va dans l’au-delà
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