
Les opérateurs économiques ont fait savoir au ministre que la province de Lualaba est victime de ce qui se passe en aval dans le haut Katanga. ‘’Naturellement, les maïs importés de la Zambie passent par le poste frontalier de Kasumbalesa et alimentent, d’abord, la ville de Lubumbashi avant d’atteindre la province de Lualaba’’. Sur cette plainte, les membres de la FEC ont ajouté les inquiétudes sur les multiples taxes qui les entrainent à réajuster les prix sur le marché.
Pour répondre à toutes leurs préoccupations, Joseph Kapika, comme toujours, a choisi la voie du dialogue. Il a, à cet effet, mis sur la table deux projets de solution à court et à moyen terme. A court terme, le patron de l’économie nationale a demandé à ses interlocuteurs une liste exhaustive de taxes qui les empêchent d’être plus compétitifs face aux Maïs importés de la Zambie. En deuxième lieu, il a demandé en urgence un état des lieux de leurs stocks de sacs de maïs en grains tout comme en farine. C’est pour qu’il puisse évaluer, en tant qu’économiste, combien de temps fait-il encore pour approvisionner le marché. Kapika a aussi examiné cette question avec possibilité de pouvoir autoriser l’importation de maïs de la Zambie. Pour une solution à long terme, il a mis l’accent sur la production agricole locale de maïs. Il a rappelé le crédit agricole en cours pour résoudre cette épineuse question de l’aliment de base de la population du grand Katanga et les Kasaï. ‘’ Nous devons quitter le stade de la dépendance du maïs Zambien’’, a exhorté Joseph Kapika.
Peter Tshibangu
Journaliste infatigable. Kinshasa : Aimé Bernard Wanday s’en va dans l’au-delà