Au moins 11 personnes ont été sauvagement hâchées, poignardées et écrasées dans la nuit du 18 au 19 septembre 2019 au niveau de la localité de Loko, contrée d’Eringeti, sur la route nationale numero 4 Beni-Komanda. Les assaillants, toujours identifiés au conditionnel comme des présumés ADF ont fait irruption durant la nuit pour déclencher la tempête d’attaque à l’arme blanche sur les habitants surpris en sommeil. Parmi les victimes on constate un nombre important d’enfants et de femmes.
un des enfants victimes par mi les autres dans les massacres de Kolo/Erigneti ce 19/09/2019




Tout ceci s’observe au moment où les pays du monde entier s’apprêtent à répondre au rendez-vous annuel de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Et bientôt on comptera au moins 5 ans d’extermination génocidaire dans la région de Beni sous un silence total des Nations Unies qui se réclament pourtant de protectrices de l’être humain sur la planète.




Cependant, il y a lieu de dire tout haut devant l’humanité aujourd’hui que la communauté internationale réserve au congolais en général, et à ceux de l’est du pays en particulier, plutôt une valeur bien inférieure à celle échue aux bêtes de la brousse. En effet, il suffit de voir tuer un gorille des montagnes de la région de Jomba ou Rumangabo, dans le parc national de Virunga, pour que l’UNESCO alerte tous ses partenaires du monde en vue des dispositions conséquentes tout en guellant sur les autorités congolaises. Cependant, des milliers de victimes innocentes à Beni et en Ituri, toujours à la une, demeurent un sujet loin de préoccupation au niveau de tous les organismes agissant sous l’égide des Nations Unies: aucune proposition d’enquête ni d’intervention militaire internationale pour stopper les dégâts; les responsables de cette tragédie très bien connus dans le milieu politique congolais (le pouvoir) ne font nullement l’objet de poursuite de la CPI etc.




Et le nouveau régime, qui a alliance avec l’ancien régime, planificateur des crimes en cours, continue à endormir les esprits et à distraire les opinions par la mise sur pied des opérations juste apparente, sachant que tout continuera à s’exécuter selon la volonté supr8me de Joseph Kabila, à qui Felix Tshisekedi doit son prestige du fauteuil présidentiel usurpé.




Voilà pourquoi, dans cette farse de mauvais goût, les troupes dites envoyées en opération, s’obstineront dans le pillage de la population qu’elles prétendent venir protéger. Les militaires FARDC nouvellement déployés à Beni veulent, chacun, avoir un téléphone , une moto, baucoup de biens ou s’enrichir en moins d’un mois. Ils se comportent ainsi eux mêmes comme des envahisseurs et chasseurs derrières la population innocente, au lieu d’aller à Mamundioma, Kididiwa, Chanichani, Big-fire, PK 25 dans la route Mbau Kamango et en profondeur du parc Nationale de Virunga pour s’attaquer aux ADF. Au contraire, ils se complaisent à traiter en ennemi la population de Rwangoma, Beu, Kasanga, butsili, et de toute cette région de Beni. Ils poignardent, ils tirent à bout portant, ils extorquent les biens des civils sans défense…
Il y a lieu de souligner que toutes ces méconduites sont couvertes par une impunité totale.







Enfin, il est aisé de comprendre que rien ne changera sur le plan de la sécurité tant que l’ex-président Joseph Kabila est toujours dans le pays. Car c’est bien lui qui détient toujours la clé de commandement de l’armée nationale, de la justice, du parlement, de l’économie et du pouvoir exécutif, en profitant de la marionnette Tshilombo qui a préféré hypothéquer le destin de ses frères congolais pour de l’intérêt personnel : prestige du pouvoir et argent.
Jean-Bosco TALITALI
Beni
©Beni-Lubero Online.
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