Les pourparlers sont très avancés sur le partage des postes de responsabilité au sein des enterprises publiques entre le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et le Cap pour le Changement (CACH) de Félix Tshisekedi.

Pour l’ Association Congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), le partage des entreprises entre les deux familles politiques est une violation du principe de l’égalité de chance qui donne l’opportunité à tout congolais d’accéder à un poste de responsabilité sur base de ses compétences en lieu et place du quota des partis politiques.

Ainsi, cette organisation de la société civile demande aux deux formations politiques d’écarter l’option de partage des entreprises publiques.

"L’ACAJ demande au FCC et CACH d’abandonner le projet de partage des entreprises et organismes publics, car de nature à violer le principe de l’égalité de chance. Les nouvelles nominations devront s’opérer uniquement sur base des critères de compétence et moralité des mandataires", a insisté Kapiamba.

Mais, le partage n’exclut pas la sanction. Le chef de l’État détient le pouvoir de démettre un mandataire public qui tomberait dans le détournement des deniers publics.

Selon l’Article 81 de la constitution, "... le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres : .... les hauts fonctionnaires de l’administration publique ; les responsables des services et établissements publics ; les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics, excepté les commissaires aux comptes".

La loi fondamentale précise que "Les ordonnances du Président de la République intervenues en la matière sont Contresignées par le Premier Ministre".


MEDIA CONGO PRESS
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