Estimé à un coût global de 350 millions de dollars américains, les opérations d’identification de la population congolaise sont de plus en plus au centre des préoccupations de plusieurs institutions.





C’est dans ce cadre que le Directeur général de l’Office national d’identification de la population (ONIP), Richard Ilunga, a reçu, le jeudi 2 septembre dernier, une délégation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Cette délégation conduite par William Muhwava, chef de la section des statistiques démographiques et sociales du Centre africain des statistiques est venue apporter son expertise à l’ONIP dans la préparation des opérations d’identification de la population.


D’après William Muhwava, « avoir une carte d’identité est un droit pour tout un chacun ».


C’est d’ailleurs ce qui justifie son déplacement en République Démocratique du Congo, a-t-il expliqué.


« Nous sommes ici pour voir comment tout citoyen congolais doit avoir une identité. Il s’agit d’un document qui a une grande importance. C’est un droit de tout un chacun d’avoir un document d’identité. Ça va permettre au pays de pouvoir distribuer des ressources adéquates. Aussi, ça va permettre à la personne d’accéder aux services sociaux de base », a déclaré le chef de la section des statistiques démographiques et sociales au sein de la CEA, William Muhwava, au sortir de l’audience.


L’année dernière, le Directeur général de l’ONIP avait fait savoir que le Plan de recensement général de la population congolaise devrait se clôturer avant les élections prévues en 2023.


Pour y parvenir, il lui faudrait un montant estimé à 350 millions USD pour matérialiser ce Plan, avait-il indiqué.


La mise en œuvre de ce processus permettra aux citoyens congolais de retrouver tant soit la fierté de l’identité nationale dont on ne parle plus depuis plusieurs

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