La Guinée, battue 1-0 et éliminée de la compétition, espère que cette démarche pourrait renverser la situation en sa faveur.
L'irrégularité en question
Le litige porte sur le joueur tanzanien Muhamed Ibrahim Ame, inscrit sur la feuille de match avec le numéro 24, mais qui est entré en jeu avec le numéro 26. La Guinée affirme que cette erreur constitue une violation de l’article 47 du règlement de la CAF, qui prévoit des sanctions pour les erreurs administratives dans l’enregistrement des joueurs. Selon cet article :
"Toute erreur administrative, en matière d’enregistrement des joueurs, peut entraîner la suspension de l’association nationale concernée pour l’édition suivante."
Conséquences potentielles
Si la CAF accepte la réclamation guinéenne, la Tanzanie pourrait perdre le match par forfait (3-0), offrant à la Guinée 12 points, ce qui la placerait en tête du Groupe H, devant la RD Congo. Une telle décision bouleverserait le classement et remettrait la Guinée dans la course pour la qualification à la CAN.
Réactions et attentes
Cette affaire soulève des interrogations sur la rigueur des processus administratifs au sein des compétitions africaines. Les supporters guinéens espèrent une issue favorable, tandis que les Tanzaniens se préparent à défendre leur position. Les décisions de la CAF dans ce dossier seront déterminantes pour l'avenir des deux équipes.
La communauté du football africain suit de près cette affaire, qui pourrait devenir un précédent dans la gestion des litiges administratifs en compétition. La CAF devra statuer rapidement pour clarifier la situation et préserver l'intégrité de la compétition.