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Lors d’une interview dans l’émission Gréco, il a évoqué le poids croissant des fans dans les dynamiques musicales actuelles, une réalité qui, selon lui, influence considérablement les interactions entre artistes.
« Aujourd’hui, ce sont les fans qui dirigent la musique, et c’est compliqué. Je peux dire du bien d’Héritier Watanabe, mais tu verras les Warriors et les Golois venir me vilipender, et ce serait pareil dans l’autre sens », a-t-il expliqué.
Roga Roga déplore cette situation où les fans, souvent extrêmement passionnés et attachés à leurs artistes préférés, peuvent créer des tensions inutiles en s’immisçant dans des relations parfois cordiales entre musiciens. Ce phénomène, selon lui, limite parfois la collaboration et l’échange entre les artistes, tout en accentuant les rivalités.
Cette déclaration met en lumière un enjeu clé : trouver un équilibre entre l’engagement des fans, moteur essentiel de la popularité des artistes, et la préservation de la liberté artistique et des relations entre musiciens. Roga Roga appelle peut-être, implicitement, à un retour à une dynamique plus saine et respectueuse dans le monde musical, où les fans soutiennent leurs idoles sans alimenter des polémiques inutiles.
L’industrie musicale congolaise, riche de son histoire et de sa diversité, pourrait profiter de cette réflexion pour renforcer les liens entre artistes et public, tout en valorisant les collaborations qui font la grandeur de la rumba et des musiques africaines.