Le débat sur la révision de la Constitution en République Démocratique du Congo continue de diviser la classe politique. Alors que l’opposition s’oppose fermement à toute modification, la majorité présidentielle et ses alliés soutiennent ce projet. La gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka Saini, s’est exprimée en faveur de ce changement lors d’une récente intervention.

La position de Fifi Masuka

La gouverneure a justifié son soutien à la révision constitutionnelle en évoquant les avantages potentiels pour le pays, notamment en matière de paix et d’intégrité territoriale.

« Le Président a bien précisé que c’est pour le bien-être de la population, c’est pour l’intégrité de notre territoire national. Qui veut continuer avec la guerre ? Si quelques changements dans notre Constitution peuvent nous permettre d’être forts pour retrouver la paix, je ne peux qu’appuyer. »

Fifi Masuka a également critiqué les anciens dirigeants de la RDC qui, selon elle, avaient mal communiqué leurs intentions lorsqu’ils tentaient de réviser la Constitution durant leurs mandats.

Une démarche proactive

La gouverneure a révélé avoir déjà constitué une équipe chargée de travailler sur des propositions pour modifier certains articles de la Constitution. Cette initiative démontre sa détermination à contribuer activement à ce projet porté par le président Félix Tshisekedi et l’Union sacrée.

Opposition au projet de révision constitutionnelle

Face à ce soutien affirmé de Fifi Masuka et d’autres membres de la majorité, les partis d’opposition, dont le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, Lamuka de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, et le LGD d’Augustin Matata Ponyo, ont uni leurs forces.

Le 20 novembre 2024, ces plateformes ont lancé un front commun pour contrer le projet de révision constitutionnelle, qu’elles considèrent comme une tentative du régime actuel de prolonger son pouvoir et de remettre en cause les fondements démocratiques du pays.

Enjeux du débat constitutionnel

  • Arguments pour la révision : renforcer l’intégrité territoriale, garantir la paix, et adapter la Constitution aux réalités actuelles du pays.
  • Arguments contre : crainte de dérives autoritaires, risque de manipulation des institutions démocratiques, et rejet d’une modification à visée électoraliste.

Le débat sur la Constitution promet de rester au cœur des tensions politiques en RDC dans les mois à venir, avec des implications majeures pour l’avenir du pays.

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top