*Joseph Kabila vient d’investir Corneille Nangaa et Norbert Basengezi à la tête de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. La nouvelle a été confirmée hier, lundi 16 novembre, sur les ondes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, au journal télévisé de 21 heures par la publication d’une Ordonnance présidentielle, à ce sujet. Ces deux personnalités remplacent, de ce fait, l’Abbé Malumalu et André Mpungwe respectivement, à la Présidence et à la Vice-présidence de cette institution d’appui à la démocratie. Restée décapité depuis la démission de l’Abbé Malumalu, suivie de celle de Mpungwe André, la CENI est, désormais, requinquée pour affronter les multiples défis qui l’attendent dans l’organisation des élections en République démocratique du Congo. Ils sont multiples.

Décryptage !

La nouvelle est bonne. Et même très bonne pour la bonne marche de la centrale électorale. Corneille Nangaa et Norbert Basengezi chapeautent désormais la Commission électorale RD Congolaise. Une semaine après leur entérinement à la chambre basse du parlement, ils sont confirmés comme les nouveaux maitres à bord au sein de la machine électorale. Mais, ce règne ne sera pas de tout repos, affirment des observateurs de la scène politique, compte tenu des défis sont légions.

Les défis

Absence d’un calendrier global, élections des gouverneurs, problème du fichier électoral à épurer, problématique de nouveaux majeurs, financement, acquisition des kits électoraux, les options quant aux scrutins à organiser ? C’est là, une brochette de défis qui se dressent face au processus électoral actuel. Déjà, çà et là, ces sujets divisent la classe politique. Les uns notamment, des ténors de la majorité présidentielle crient, sans atermoiement, qu’il n’est plus possible d’organiser les élections, toutes les élections dans les délais. D’autres par contre, en grande partie des politiques de l’opposition, affirment que c’est possible mais qu’il faudrait organiser essentiellement les élections contraignantes, la présidentielle et les législatives, les scrutins restants attendront. Les opposants dénoncent, aussi, la tactique du glissement.

Dans cette cacophonie, le dialogue s’invite au menu comme un cadre privilégié pour aplanir les divergences.

Danny Ngubaa

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