Bien que séjournant en Belgique pour raisons de visite médicale, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba multiplie aussi les contacts sur le plan politique.

Des nouvelles en provenance de la capitale belge renseignent en effet que l’homme de Limete est constamment sur la brèche. La plupart des personnalités politiques congolaises transitant par l’ancienne métropole ne se font pas prier pour rencontrer Etienne Tshisekedi. Non pas pour parler du sexe des anges mais pour discuter des affaires du pays.

La question que les observateurs avertis se posent est celle de savoir ce qui fait courir ces gros poissons auprès du sphinx de Limete, à l’heure où la RDC se trouve à un tournant de son histoire.

Des avis à ce propos divergent. Certaines langues affirment sans ambages que le « vieux » a plus de chance d’être aligné comme candidat unique de l’opposition lors des échéances électorales constitutionnellement prévues en 2016.

Le président Kabila, fin mandat, ne doit plus se représenter comme candidat, à moins de faire violence à la Constitution. Puisque tel pourrait être le cas, l’actuelle majorité présidentielle se trouvait dans l’obligation de présenter un candidat, non encore connu ni soupçonné à ce jour.

L’on sait, en effet, que le président Kabila n’a jamais parlé d’un quelconque dauphin au sein de sa famille politique, ni même biologique pour lui succéder.

Cette situation amène l’opposition à dénoncer les velléités de Joseph Kabila à se maintenir au pouvoir. Même si le porte-parole du gouvernement a toujours voulu calmer les esprits, en répétant que Kabila a promis de respecter la Constitution.

Par delà la question de candidature, Etienne Tshisekedi est aussi un sage, que les esprits avisés se doivent de consulter.

L’expérience politique qu’il a accumulée pendant longues années de lutte font de lui une bibliothèque vivante, un homme politique rompu en matière de gouvernance.

Son âge et tout ce qu’il a enduré comme frustration considérés, l’on est en droit de croire que le président de l’UDPS ne jure que par l’intérêt de la population. C’est d’ailleurs cet objectif qui se résume dans son slogan de campagne « le peuple d’abord »devenu célèbre.

Ceux qui passent par Bruxelles pour rencontrer le numéro un de l’UDPS n’y vont pas pour une simple villégiature. Ils savent qu’ils ont quelque chose à apprendre du sphinx de Limete, au profit sans doute de la Nation. Son désistement à prendre part à tout dialogue, hors du schéma de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, donne du fil à retordre au pouvoir.

D’autant plus que même au sein de la Majorité Présidentielle, sa voix est prépondérante. L’homme est donc une véritable plaque tournante, tout compte fait.

Par G.O.

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