
Dans quelques jours, c’est le basculement dans une nouvelle année. Comme la tradition l’oblige, les deux dernières semaines, les cœurs, sont toujours à la fête. Maisons, rues, avenues, quartiers et principaux artères de Kin La Belle, sont revêtus de plus belle parure. Et, même si la nativité de Jésus-Christ est passée, la fête de la bonne année, elle, reste à célébrer. En attente de cette dernière, la préparation est de rigueur. D’où, la ruée vers marchés publics, super marchés, boutiques.
Confidences
Des grandes bousculades dans les couloirs de principaux marchés, voilà, le constat le plus marquant, ces derniers jours, à Kinshasa. Des avis recueillis auprès des vendeurs et principaux commerçants de la place, la vente n’est pas autant spectaculaire. Elle est à peine, au-dessus de la normale et de ce fait, loin, très loin même, des recettes enregistrées, autrefois dans ces périodes. ‘’Il y a beaucoup d’engouement ici au marché central comme d’habitude mais seulement, tout ce beau monde ne s’avère souvent être que des essayistes qui pour la plupart passe maître dans l’art de la négociation des prix ‘’, soutien, un quidam approché par les chevaliers de la plume. L’avis est largement partagé par plusieurs, çà et là, dans les marchés de Kinshasa. Cet état de choses fait que les vendeurs, coopérants et autres marchands pour tirer leur épingle du jeu, se livrent parfois, à une majoration des prix selon la tête des clients.
Les raisons
‘’L’argent ne circule pas ‘’, cette affirmation a été la plupart des bouches. Les partisans de cette théorie estiment que le climat économique est délétère. Le problème du social en République démocratique du Congo, mieux à Kinshasa demeure une épineuse question qui se doit d’être résolue au plus vite. Par ailleurs, d’autres un peu plus érudits, soutiennent que le climat politique, notamment les incertitudes de l’année qui débute ont et continues de peser sur les esprits. Cela, en appelant à la tempérance des dépenses.
Danny Ngubaa