Après la mort de l’opposant Étienne Tshisekedi, mercredi 1er février à Bruxelles, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) estime que « sa disparition laisse un vide politique en ce moment crucial de l’histoire de notre pays ».


La mort d’Étienne Tshisekedi est un « coup dur pour le peuple congolais tout entier qui pleure un leader historique », écrit Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), dans un communiqué publié vendredi 3 février.


L’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi est mort le 1er février à Bruxelles à l’âge de 84 ans. Sa vie était étroitement liée à l’histoire de la RD-Congo, depuis son indépendance en 1960. Aux yeux de beaucoup, il incarnait la possibilité d’une alternance démocratique pacifique au régime de Joseph Kabila, dont le refus de quitter le pouvoir après deux mandats a plongé le pays dans une très grave crise politique.


Étienne Tshisekedi « incarne une bonne partie de l’histoire politique de notre pays en tant que figure emblématique de l’Opposition congolaise », écrit le président de l’épiscopat. « Sa disparition laisse un vide politique en ce moment crucial de l’histoire de notre pays ».


Des tractations toujours en cours à Kinshasa


La mort de celui qui était surnommé le « sphinx de Limete » (le quartier où il habitait à Kinshasa) intervient en effet un mois après la conclusion d’un accord entre pouvoir et opposition congolais pour convenir de l’organisation de la transition politique en attendant les élections présidentielles et législatives.


Malgré la conclusion de cet accord, négocié sous la houlette des évêques congolais, des tractations sont toujours en cours à Kinshasa pour négocier les conditions de sa mise en œuvre. Pour de nombreux observateurs, la mort d’Étienne Tshisekedi menace clairement la possibilité de clore ces discussions.
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