Le commandant de la 31ᵉ Région militaire, le général-major Timothée Mujinga, a appelé ce mercredi 20 février 2025 la population de la province de la Tshopo, en particulier celle de Kisangani, à rester calme face à des rumeurs faisant état d’une prétendue présence des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans la région. Cette déclaration a été faite dans un communiqué de presse consulté par MediaCongo Press (MCP).

Un appel à la vigilance et à la collaboration


Dans son communiqué, le général-major Mujinga a démenti catégoriquement ces rumeurs, qualifiées de « fausses informations » circulant sur les réseaux sociaux. « Face à ces fausses rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, prétendant que l’ennemi serait déjà présent dans notre province et notre ville, le commandant de la 31ᵉ Région militaire appelle toute la population au calme et à ne pas céder à la panique. 


La Police nationale congolaise [PNC] et les Forces armées de la République démocratique du Congo [FARDC] sont pleinement mobilisées pour assurer la sécurité et la protection de tous », peut-on lire dans le document.


Le commandant militaire a également exhorté la population à faire preuve de vigilance et à signaler immédiatement tout mouvement suspect aux autorités compétentes. Il a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre les forces de sécurité et les citoyens pour garantir la paix et la quiétude dans la province.


Un contexte de tensions régionales


Ces rumeurs surviennent dans un contexte de tensions sécuritaires accrues dans l’Est de la RDC, où les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise (RDF), continuent de menacer la stabilité de la région. Bien que la Tshopo, située au nord-est du pays, ne soit pas directement touchée par les affrontements, la propagation de fausses informations reflète l’anxiété grandissante des populations face à la crise sécuritaire.


Conclusion


L’appel au calme du général-major Timothée Mujinga vise à rassurer la population de la Tshopo et à prévenir toute panique inutile. Alors que les FARDC et la PNC restent mobilisées pour assurer la sécurité, la collaboration entre les forces de l’ordre et les citoyens est essentielle pour contrer les rumeurs et maintenir la stabilité dans la région.

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