BA SANGO YA CONGO KINSHASA

LES NON-DITS DE L’ECHEC DE LA CEREMONIE DE CLOTURE DES POURPARLERS DE KAMPALA La duplicité de Museveni mise à nu

November 15, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIcI2vM3COiJylAFH3mO6ngOkW3yQaIlK7wMrx4z1WO2tmqq4Q1CvLxAKf8M_VUBGjiNv64_uvUtGLhkAEka2C9nZ7FrXzcY0gUbZ-77LvZbdnIfELNSWKonSHpH-zky0oUsesU3r6gsE/s1600/ELOKO009.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIcI2vM3COiJylAFH3mO6ngOkW3yQaIlK7wMrx4z1WO2tmqq4Q1CvLxAKf8M_VUBGjiNv64_uvUtGLhkAEka2C9nZ7FrXzcY0gUbZ-77LvZbdnIfELNSWKonSHpH-zky0oUsesU3r6gsE/s400/ELOKO009.bmp" width="400" /></a></div>
<span style="color: blue;">La Facilitation n’avait pas tenu compte dans le préambule du texte à signer de la Déclaration de renonciation à la rébellion faite par le M23, le mardi 05 novembre 2013 à Kampala, ni du Communiqué du Gouvernement de la RDC prenant acte de cette Déclaration du M23 rendu public 24 heures plus tard», révèle Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement congolais.<br /><br />Que s'est-il donc passé pour que la signature du document sanctionnant les pourparlers de Kampala ne soit pas intervenue le lundi 11 novembre dernier au point que le porte-parole du Gouvernement en rejette la responsabilité sur Kampala ? C'est à cette question et à tant d'autres que le ministre Lambert Mende Omalanga a répondu hier au cours de son point de presse.<br /><br />     Le porte-parole du Gouvernement congolais a étalé les manœuvres dilatoires de la Facilitation ougandaise qui, visiblement, tenait à faire signer à la délégation congolaise un texte qu'elle ignorait. " … le Gouvernement avait fait savoir à la Facilitation, en présence des Envoyés Spéciaux, qu'il était désormais inopportun pour lui de signer un Accord avec le M23. Il avait plutôt proposé que, pour sanctionner la fin des pourparlers, le M23 signe une Déclaration renonçant à la rébellion, tandis que le Gouvernement de la RDC signerait un document séparé reprenant ses engagements au terme des pourparlers ", explique le ministre des Médias.<br /><br />     En réaction à cette position du Gouvernement congolais, poursuit Lambert Mende, le Facilitateur avait, en présence des Envoyés Spéciaux, présenté à la Délégation de la RDC un compromis que cette dernière avait fini par accepter et qui s'articulait en trois volets : la déclaration par le M23 de la fin de sa rébellion, la déclaration du Gouvernement prenant acte de la déclaration du M23 mettant fin à sa rébellion et la signature conjointe (par le Gouvernement et le M23) d'un document sanctionnant la fin des Pourparlers de Kampala, reprenant ce qui avait été convenu durant ces pourparlers et dont la nature et l'intitulé demeurait à convenir, étant toutefois entendu qu'il ne s'agirait pas d'un " Accord ".<br /><br />     Mais, sur place à Kampala, la délégation gouvernementale ne tarda pas à se rendre compte des manœuvres orchestrées par la Facilitation. Alors qu'elle avait pris soin, avant de repartir à Kampala, de rappeler au Facilitateur les termes du compromis et demandé que le texte à signer lui soit communiqué avant le jour de la signature, la Facilitation n'a pas répondu à cette demande.<br /><br />     C'est à son arrivée au " State House " d'Entebbe, dans la soirée du 11 novembre, que la délégation congolaise a pu prendre connaissance du texte qui devrait être soumis aux parties quelques minutes plus tard.<br /><br />     A la lecture de ce texte, la délégation congolaise, indique Lambert Mende, a été surprise et choquée de constater que la Facilitation n'avait pas tenu compte du Compromis qu'elle avait, elle-même, proposé au Gouvernement de la RDC, qu'elle n'avait pas non plus tenu compte, dans le préambule du texte à signer, de la Déclaration de renonciation à la rébellion faite par le M23, ni du Communiqué du Gouvernement de la RDC prenant acte de cette Déclaration du M23 rendu public 24 heures plus tard.<br /><br />     "Comme si cela était contrariant pour elle, la Facilitation n'avait pas non plus tenu compte, dans le texte, de l'évolution de la situation sur le terrain, à savoir que le M23 a été militairement défait, qu'il ne contrôle plus aucune portion du territoire congolais et que cette débâcle militaire du M13 rend sans objet certaines dispositions préalablement convenues ", martèle le porte-parole de l'Exécutif congolais.<br /><br />     Face à la campagne de désinformation orchestrée autour du dernier rendez-vous manqué au " State House " à Entebbe, Kinshasa rétablit la vérité sur ce qui s'est réellement passé. La délégation congolaise est arrivée bien à temps en Ouganda dans la matinée, le lundi 11 novembre dernier, et s'est installée à l'hôtel Sheraton pour attendre que le Facilitateur des Pourparlers de Kampala lui donne la suite à ses préoccupations relatives au format et au contenu du texte à signer, ainsi qu'au déroulement de la cérémonie de signature .                      Lors de l'entretien avec le Facilitateur, le Chef de la délégation congolaise avait, en effet, fait valoir les points de vue défendus par la RDC : Kinshasa n'est pas disposé à signer un " Accord" avec le M23 mais plutôt une "Déclaration", le Gouverne-ment refuse d'être placé sur le même pied d'égalité que le M23, s'oppose à la prise de parole par l’ex-rébellion lors de la cérémonie de signature. Il fut demandé au Gouvernement congolais, qui exigeait la copie du texte, à signer.<br /><br />     Arrivée à Entebbe à 18 heures, la délégation du Gouvernement de la RDC, a aussitôt informé le Facilitateur de sa présence à l'hôtel Protea par l'entremise de son Aide de Camp. Mais, ce n'est qu'à 19 heures locales que le Facilitateur a finalement fait parvenir à la délégation de la RDC un message l'invitant à venir au " State House ".<br /><br />     C'est à leur arrivée au "State House" que les négociateurs congolais seront conduits par le protocole d'Etat ougandais dans une salle pour attendre la consigne du Facilitateur où ils seront informés que, fatigué d'attendre le début de la cérémonie de signature, le Médiateur s'était retiré.<br /><br />     Ne voyant pas la délégation congolaise dans la salle prévue pour la signature, les Envoyés Spéciaux, sortis pour s'enquérir de la situation, se rendront compte qu'elle n'avait jusque-là pas encore reçu de la Facilitation le document apprêté pour la signature censée intervenir dans les minutes suivantes; ni le titre, ni le contenu du texte à signer, moins encore les dispositifs protocolaires, ne reflétaient les préoccupations du Gouvernement qui, pourtant, avaient été communiquées au Facilitateur suffisamment à temps pour être prises en compte ou à tout le moins, pour susciter un débat et permettre qu'un consensus soit trouvé avant la cérémonie de signature.<br /><br />     Ainsi donc, devant le refus du Facilitateur et de la délégation du M23 d'accéder aux préoccupations pertinentes du Gouvernement de la RDC et à toutes les formules de compromis proposées afin de décanter la situation et de permettre la signature, l'Impasse a été constatée et le Vice-président de l'Ouganda, qui avait entretemps pris la présidence de la cérémonie de signature, a ajourné la séance et les Envoyés Spéciaux ont quitté les lieux.<br /><br />     En définitive, conclut Mende sur ce chapitre, la délégation de la RDC ne s'explique pas que la Facilitation et le protocole d'Etat ougandais aient pris l'initiative de faire déplacer le Président Yoweri Museveni dans la salle des conférences, alors qu'ils savaient bel et bien que la délégation de la RDC était encore à l'hôtel Protea, attendant qu'on lui donne le signal de venir au "State House " et que les points de divergence bien connus de la Facilitation, n'avaient pas encore été vidés.<br /><br />     Désireux de rendre irréversible la fin de la rébellion du M23, le Gouvernement de la RDC informe l'opinion tant nationale qu'internationale qu'au cas où un consensus ne serait pas trouvé, dans un délai raisonnable, sur un document de cette nature et qui n'occulte pas la défaite militaire du M23, prendra ses dispositions en ce qui concerne les principales préoccupations qui ont fait l'objet de discussions aux Pourparlers de Kampala.    M. M.<br /><br />COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT DE LA RDC<br /><br />(Par M. Lambert Mende Omalanga, Ministre des Médias, Chargé des Relations avec le Parlement et de l'Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Porte-parole du Gouvernement)<br /><br />Kinshasa, le 14 novembre 2014<br /><br />     1.    Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo informe l'opinion nationale et internationale que, conformément à la décision des Chefs d'Etats de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) qui lui avaient recommandé lors de leur Sommet extraordinaire le 24 novembre 2012 à Kampala (Ouganda) d'écouter les revendications du M23, il a participé sous la facilitation de l'Ouganda, aux Pourparlers dits de Kampala avec des éléments du M23, du 09 décembre 2012 au 11 novembre 2013.<br /><br />     2.    A cet effet, la délégation du Gouvernement a séjourné de manière permanente à Kampala pendant près d'un an. Au cours de toute cette période, elle a été régulièrement rejointe par plusieurs autres missions successives parties de Kinshasa, ce qui illustre la bonne foi et la détermination des Autorités de la RDC à faire aboutir lesdits Pourparlers dans les meilleurs délais. Il s'agissait pour l'exécutif national, sous l'impulsion de Son Excellence Monsieur Joseph        Kabila Kabange, Président de la République, Chef de l'Etat, d'assurer la protection des populations civiles victimes de violations massives répétées des droits humains, sans pour autant consacrer l'impunité, ni encourager le récidivisme dans le chef des auteurs de ces crimes à l'Est de notre pays. C'est la raison pour laquelle nos forces de défense et de sécurité ont réagi de manière à favoriser la restauration de la paix en même temps que la sauvegarde de l'intégrité du territoire national au moindre coût en vies humaines. Ces efforts s'inscrivaient dans la stratégie triptyque mise en œuvre par le Chef de l'Etat autour des options politique, diplomatique et militaire qui se complètent harmonieusement et efficacement pour mettre un terme à la guerre injuste faite à la République Démocratique du Congo.<br /><br />     3.    Le succès enregistré par la réponse militaire à l'agression n'a pas eu pour effet de griser les Autorités de la République Démocratique du Congo qui n'ont à aucun moment renoncé aux pourparlers de Kampala débutés le 09 décembre 2012 et ce, en dépit des fréquents enlisements qui les ont caractérisé à la suite d'incessants atermoiements et de manœuvres dilatoires que le M23 prenait un malin plaisir à multiplier. On peut rappeler à cet égard que les Chefs d'Etat de la CIRGL, agacés par les caprices de cette force négative, en sont venus à exiger, le 05 septembre 2013 à Kampala, une conclusion desdits Pourparlers endéans 14 jours en demandant aux belligérants l'observance d'un maximum de retenue avec une sommation comminatoire aux forces négatives du M23 de cesser de toute activité militaire sur terrain.<br /><br />     4.    Cette injonction de la CIRGL qui renforçait en fait la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l'ONU est restée lettre morte pour les mutins qui, comme on le sait, ont carrément refusé d'obtempérer. Comme pour faire un pied de nez à la Communauté internationale, ils ont, au contraire, pris l'initiative de relancer les combats avec les FARDC, en même temps que des tirs aveugles et autres actes de violence terroristes contre des populations civiles inoffensives du Nord Kivu ainsi que des attaques contre le personnel, les installations et le matériel de la Brigade d'Intervention de la MONUSCO.<br /><br />     5.    Face à ce comportement provocateur, les FARDC ont reçu l'ordre de se défendre et de protéger les populations civiles en rétablissant par la force l'Autorité de l'Etat dans les Territoires de Nyiragongo et de Rutshuru. La contre offensive des forces régulières congolaises mieux organisées qu'auparavant a permis de déloger les forces négatives et leurs mentors et de réhabiliter l'Etat congolais dans sa totale intégrité. La restauration de la libre circulation des biens et des personnes qui s'en est suivie s'est traduite par la fin de l'exil intérieur pour des dizaines de milliers de nos compatriotes.<br /><br />     6.    Cette action a permis aux FARDC, avec l'appui de la Brigade d'Intervention de la MONUSCO, d'infliger une défaite militaire aux forces négatives téméraires et impénitentes du M23. Le Gouvernement de la République ne boude pas son plaisir et félicite encore une fois nos forces de défense et de sécurité pour leur bravoure et leur vélocité.<br /><br />     Le Gouvernement reste néanmoins toujours attaché à la démarche politique et diplomatique pour donner à la paix un caractère durable. C'est la raison pour laquelle en dépit des succès militaires irréversibles enregistrés par les vaillantes FARDC, nous avons appelé de nos vœux la présence des Envoyés Spéciaux de la Communauté Internationale aux pourparlers de Kampala le 15 octobre 2013. Notre espoir était de les voir devenir des témoins de bonne foi de notre engagement pour la paix des cœurs et des esprits à l'Est de la RDC. Au lieu de quoi c'est au spectacle désolant de la mauvaise foi et d'une absence totale d'autonomie des éléments du M23 face à leurs commanditaires que les uns et les autres ont assisté.<br /><br />     7.    Après la débâcle militaire du M23 d'abord à Kibumba, à Kiwandja, Rutshuru, Rumangabo et Bunagana, la délégation du Gouvernement dans son ensemble, s'est une fois de plus, transportée à Kampala afin de finaliser, en présence des Envoyés Spéciaux de la Communauté International les pourparlers avec le M23.<br /><br />     A cette occasion, vu qu'en dépit des avancées dans le processus de Kampala, le M23 maintenait une posture agressive sur le terrain, et ne voulant pas passer pour complice du non respect, par le M23, de tout document conjointement signé avec lui, au cas où, reniant sa signature, le M23 relancerait les hostilités, le Gouvernement avait fait savoir à la Facilitation, en présence des Envoyés Spéciaux, qu'il était désormais inopportun pour lui de signer un Accord avec le M23. Il avait plutôt proposé que, pour sanctionner la fin des pourparlers, le M23 signe une Déclaration renonçant à la rébellion, tandis que le Gouvernement signerait un document séparé reprenant ses engagements au terme des pourparlers.<br /><br />     8.    En réaction à cette position du Gouvernement, le Facilitateur avait, en présence des Envoyés Spéciaux, présenté à la Délégation du Gouvernement un compromis que cette dernière avait fini par accepter et qui s'articulait en trois volets, à savoir :<br /><br />     a)    Déclaration par le M23 de la fin de sa rébellion ;<br /><br />     b)    Déclaration du Gouvernement prenant acte de la Déclaration du M23 mettant fin à sa rébellion ;<br /><br />     c)    Signature conjointe, par le Gouvernement et le M23, d'un document sanctionnant la fin des Pourparlers de Kampala, reprenant ce qui avait été convenu durant ces pourparlers et dans la nature et l'intitulé demeuraient à convenir, étant toutefois entendu qu'il ne s'agirait pas d'un " Accord ".<br /><br />     9.    Avant de repartir à Kampala le 11 Novembre 2013, la Délégation du Gouvernement avait tenu à rappeler les termes de ce compromis au Facilitateur. Elle avait par ailleurs demandé que le texte à signer, amandé pour refléter  les termes du compromis ci-haut rappelé, lui soit communiqué avant le jour de la signature pour revendication de conformité.<br /><br />     10. Le Facilitateur n'a pas daigné répondre à cette demande pour le moins légitime. Il n' y a pas non plus répondu quand cela lui a été rappelé au cours de la longue séance de travail que la Délégation du Gouvernement a eu avec lui dans l'après-midi du 11 Novembre 2013 à l'Hôtel Serena, au motif qu'avant de lui remettre le texte, il devait d'abord rendre compte des amendements voulus par le Gouvernement au Médiateur et procéder à  l'amendement du texte, au cas où le Médiateur donnerait son aval.<br /><br />     11. Ce n'est donc qu'à son arrivée au cc State Heuse " d'ENTEBBE dans la soirée du 11 Novembre 2013, et suite à l'intervention insistante des Envoyés Spéciaux, que la Délégation du Gouvernement de la ROC a pu finalement prendre connaissance, pour la première fois, du texte qui était censé être soumis à la signature des parties quelques minutes plus tard.<br /><br />     12. A la lecture de ce texte, la Délégation du Gouvernement de la ROC a été surprise et choquée de constater ce qui suit:<br /><br />     (1)   la Facilitation n'avait pas tenu compte du Compromis qu'elle avait, elle-même, proposé au Gouvernement de la ROC, en présence des Envoyés Spéciaux, en date du samedi 02 novembre 2013 à l'hôtel SERENA à Kampala, selon lequel il était entendu que le document à signer ne serait pas un "Accord " ;<br /><br />     (2)   la Facilitation n'avait pas tenu compte dans le Préambule du texte à signer, de la Déclaration de renonciation à la rébellion, faite par le M23, le mardi 05 novembre 2013 à Kampala, ni du Communiqué du Gouvernement de la RDC prenant acte de cette Déclaration du M23 rendu public 24 heures plus tard;<br /><br />     (3)   Comme si cela était contrariant pour elle, la Facilitation n'avait pas non plus tenu compte, dans le texte, de l'évolution de la situation sur le terrain, à savoir que le M23 a été militairement défait, qu'il ne contrôle plus aucune portion du territoire congolais et que cette débâcle militaire du M13 rend sans objet certaines dispositions préalablement convenues telles que:<br /><br />     - l'établissement d'un état des lieux contradictoire entre le Gouvernement de la République et le M23, au moment du rétablissement de l'Autorité de l'Etat, alors que celle-ci a déjà été rétablie dans toutes les zones jadis sous le contrôle de l'ex-rébellion du M23 ;<br /><br />     - dans les Dispositions Transitoires de Sécurité, celles relatives au désengagement, au cantonnement et au désarmement des combattants du M23, alors que depuis le 5 Novembre, ces derniers se sont rendus, ou ont fui le territoire national pour se réfugier dans les pays voisins.<br /><br />     13. Au sujet du dernier rendez-vous manqué au State House à ENTEBBE, le lundi 11 novembre 2013, et pour faire échec à la campagne de désinformation orchestrée depuis lors à travers certains organes de presse de la région, le Gouvernement de la RDC se trouve dans l'obligation de rétablir, comme suit, la vérité sur ce qui s'est réellement passé:<br /><br />     (1)   Contrairement à la déclaration du porte-parole du Gouvernement ougandais, Monsieur OFWONO OPONDO, qui affirme que la cérémonie de la signature du document était prévue à 16 heures locales à ENTEBBE, le programme distribué à tous les invités par le Protocole d'Etat ougandais en prévoyait plutôt le début à 18 heures locales;<br /><br />     (2)   La Délégation du Gouvernement Congolais est arrivée en Ouganda bien à temps, dans la matinée (9 heures locales) du lundi 11 novembre 2013, et s'est installée à l'hôtel SHERATON à Kampala où elle a attendu, comme convenu, que le Facilitateur des Pourparlers de Kampala lui donne la suite à ses préoccupations relatives au format et au contenu du texte à signer, ainsi qu'au déroulement de la cérémonie de signature;<br /><br />     (3)   Lors de l'entretien avec le Facilitateur qui avait eu lieu plus tôt dans la même journée, soit de 14 heures à 17 heures locales, le Chef de la Délégation de la RDC avait en effet fait valoir les points de vue ci-après:<br /><br />     a)    le Gouvernement rappelle que, comme annoncé au Facilitateur depuis plusieurs jours pour éviter tout incident de dernière minute, et conformément au Compromis du 3 Novembre 2013, il n'est pas disposé à signer un ‘’Accord" avec le M23 mais plutôt une ‘’Déclaration " ;<br /><br />     b)    Le Gouvernement refuse, sur le plan protocolaire, d'être placé sur le même pied d'égalité que le M23: ni face-à-face, ni côte-à-côte, ni autour de la même table ;<br /><br />     c)    Pour la même raison, le Gouvernement s'oppose à la prise de parole par le M23 lors de la cérémonie de signature;<br /><br />     d)    le Gouvernement demande à nouveau que le Facilitateur lui remette une copie du texte à signer avant la cérémonie de 18 heures au cc State House " pour lui permettre d'en prendre préalablement connaissance et d'en vérifier la conformité.<br /><br />     (4)   Répondant à la Délégation du Gouvernement de la            RDC, le Facilitateur avait:<br /><br />     (a)   promis qu'il allait immédiatement soumettre ces préoccupations au Médiateur, S.E.M. le Président YOWERI MUSEVENI, et qu'aussitôt après, il recontacterait la Délégation congolaise pour lui donner la suite qui serait réservée à ses préoccupations;<br /><br />     (b)   suggéré à la Délégation congolaise de faire, d'ores et déjà, le déplacement d'ENTEBBE pour être, avant 18 heures locales, à l'hôtel PROTEA, situé non loin du «State House», et y attendre jusqu'à ce qu'il reprenne contact avec elle pour lui communiquer la suite à ses préoccupations et les dispositions finales concernant la cérémonie de signature.<br /><br />     (5)   Arrivée à ENTEBBE à 18 heures, la Délégation du Gouvernement de la ROC, a aussitôt informé le Facilitateur de sa présence à l'hôtel PROTEA par l'entremise de son Aide de Camp. Elle l'a relancé à plusieurs reprises sans obtenir la moindre réaction. Ce n'est qu'à 19 heures locales, que le Facilitateur a finalement fait parvenir à la Délégation du Gouvernement, par le biais d'un membre du Protocole de l'Ambassade de la RDC, un message l'invitant à venir au «State House».<br /><br />     (6)   A son arrivée au «State House», la Délégation du Gouvernement de la ROC a été conduite par le Protocole d'Etat ougandais dans une salle où elle devait attendre la consigne du Facilitateur. Elle a par la même occasion été informée que, fatigué d'attendre le début de la cérémonie de signature, le Médiateur s'était retiré;<br /><br />     (7)   Ne voyant pas la Délégation du Gouvernement, pourtant déjà présente dans l'enceinte du «State House», venir dans la salle prévue pour la signature, les Envoyés Spéciaux sont sortis pour s'enquérir de la situation. Ils ont pu ainsi se rendre compte de plusieurs anomalies, dont celles-ci :<br /><br />     (a) la Délégation de la RDC n'avait jusque-là pas encore reçu de la Facilitation le document apprêté pour la signature censée intervenir dans les minutes suivantes;<br /><br />     (b)   ni le titre, ni le contenu du texte à signer, moins encore les dispositifs protocolaires, ne reflétaient les préoccupations du Gouvernement qui, pourtant, avaient été communiquées au Facilitateur suffisamment à temps pour être prises en compte ou à tout le moins, pour susciter un débat et permettre qu'un consensus soit trouvé avant la cérémonie de signature.<br /><br />     (8)   Devant le refus du Facilitateur et de la délégation du M23 d'accéder aux préoccupations pertinentes du Gouvernement de la RDC et à toutes les formules de compromis proposées afin de décanter la situation et de permettre la signature, l'Impasse a dû être constatée, et le Vice-Président de l'Ouganda, qui avait entretemps pris la présidence de la cérémonie de signature, a ajourné la séance et les Envoyés Spéciaux ont quitté les lieux.<br /><br />     (9)   En définitive, la Délégation de la RDC ne s'explique pas que la Facilitation et le Protocole d'Etat ougandais aient pris l'initiative de faire déplacer S.E.M. le Président YOWERI MUSEVENI dans la salle des conférences, alors qu'Ils savaient bel et bien que la Délégation de la RDC était encore à l'hôtel PROTEA, attendant qu'on lui donne le signal de venir au "State House " et que les points de divergence bien connus de la Facilitation, n'avaient pas encore été vidés.<br /><br />     14. En dépit de tout ce qui précède, le Gouvernement de la RDC salue les efforts fournis par:<br /><br />     " Leurs Excellences le Médiateur et le Facilitateur des Pourparlers de Kampala;<br /><br />     " L'ensemble des Chefs d'Etat et de Gouvernement des Pays membres de la CIRGL et de la SADC ;<br /><br />     " Monsieur le Secrétaire Général de l'ONU;<br /><br />     " Madame la Présidente de la Commission de l'Union Africaine;<br /><br />     " le Conseil de Sécurité de l'ONU, les Etats Unis d'Amérique, l'Union Européenne et l'Union Africaine, à travers leurs Envoyés Spéciaux respectifs;<br /><br />     " les Etats contributeurs des troupes de la MONUSCO, singulièrement ceux qui contribuent à la Brigade d'Intervention à savoir: la République Unie de Tanzanie, la République d'Afrique du Sud et le Malawi;<br /><br />     " et le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU, Chef de la MONUSCO.<br /><br />     15. En reconnaissance de ces efforts, le Gouvernement de la RDC réaffirme sa volonté de mener à bon terme les pourparlers de Kampala en procédant à la signature, avec le M23, d'un document qui, sans être un «Accord», permet, juridiquement, de donner une force contraignante à la Déclaration de renonciation à la rébellion faite par le M23 le 5 Novembre dernier et de régler les questions liées au cantonnement, au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion sociale de ses ex-combattants.<br /><br />     16. Soucieux du bien-être des Congolais et désireux de rendre irréversible la fin de la rébellion du M23, le Gouvernement de la RDC informe l'opinion nationale et internationale qu'au cas où un consensus ne serait pas trouvé, dans un délai raisonnable, sur un document de cette nature et qui n'occulte pas la défaite militaire du M23, il entend prendre les dispositions suivantes concernant les principales préoccupations qui ont fait l'objet de discussions aux Pourparlers de Kampala :<br /><br />     1. De l'Amnistie<br /><br />     Le Gouvernement s'oppose à l'octroi d'une amnistie générale aux membres de l'ex-rébellion du M23.<br /><br />     Il s'engage plutôt à proposer incessamment, au Parlement, un projet de loi d'Amnistie, pour faits de guerre et d'insurrection couvrant la période allant du 1er avril 2012 jusqu'à ce jour, en faveur de tout membre du M23 qui s'engagerait, individuellement et par écrit, à s'abstenir de manière permanente de recourir aux armes et/ou de participer à un mouvement insurrectionnel pour faire aboutir une quelconque revendication et qui accepterait que toute violation de cet engagement rende automatiquement caduque l'Amnistie ainsi accordée et disqualifie l'auteur de ladite violation du bénéfice de toute Amnistie ultérieure.<br /><br />     Conformément au droit national et international, cette Amnistie ne concernera pas les auteurs, notoirement connus, des crimes de guerre, des crimes de génocide, et des crimes contre l'humanité, en ce compris les viols et violences sexuelles, le recrutement d'enfants soldats et autres violations massives des droits de humains.<br /><br />     2.    De l'intégration/réintégration des ex-combattants du M23 au sein des FARDC<br /><br />     Le Gouvernement n'accepte pas l'intégration des éléments de l'ex-rébellion du M23 au sein des FARDC, cela d'autant plus qu'une telle intégration, individuelle ou collective, ne fait pas partie des obligations qui lui incombent aux termes des Pourparlers de Kampala.<br /><br />     La seule option qui a été retenue au cours de ces pourparlers concernant l'avenir de ces éléments est la démobilisation, suivie de la réinsertion sociale.<br /><br />     3.    De la Démobilisation et de la Réinsertion sociale des ex-combattants du M23<br /><br />     Sous réserve de l'Amnistie à accorder, la Démobilisation et la Réinsertion sociale des combattants de l'ex-rébellion du M23 seront effectuées par les structures appropriées de l'Etat avec le soutien de la MONUSCO et des autres partenaires en la matière de la RDC et conformément aux standards internationaux en termes aussi bien des procédures utilisées que de la sécurité des ex-combattants à démobiliser.<br /><br />     4.    Du retour et de la réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes<br /><br />     Le Gouvernement s'engage à œuvrer pour une mise en œuvre rapide des Accords Tripartites sur le rapatriement des réfugiés, signés avec les Etats voisins et le Haut Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés (HCR) ainsi que pour la réinsertion urgente des personnes déplacées internes.<br /><br />     A cet effet, le Gouvernement continuera à travailler avec la MONUSCO afin d'améliorer la sécurité dans les zones, jadis théâtres des conflits, d'assurer la protection des populations civiles et d'éradiquer les Forces Négatives et autres groupes armés réfractaires à la paix, qui n'accepteraient pas de déposer les armes.<br /><br />     Pour les différentes zones de retour des réfugiés et personnes déplacées internes, le Gouvernement s'engage à les sécuriser, à les viabiliser et à les rendre attractives ainsi qu'à y accélérer le déploiement de la Police de proximité.<br /><br />     5. Des autres questions pertinentes<br /><br />     Le Gouvernement s'engage à mettre en œuvre toutes les autres Dispositions convenues lors des pourparlers, en rapport avec:<br /><br />     " la Sécurité des membres de l'ex-rébellion du M23 lors de leur Cantonnement, Démobilisation et Réinsertion sociale;<br /><br />     " la libération des membres de l'ex-rébellion du M23 faits prisonniers du fait de leur appartenance à ce mouvement;<br /><br />     " la formation éventuelle d'un Parti politique par les membres de l'ex-rébellion du M23, dans le respect de la Constitution et des lois de la République;<br /><br />" la réconciliation nationale;<br /><br />" les réformes économiques ;<br /><br />" la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à la décentralisation;<br /><br />" les poursuites judiciaires pour crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l'humanité, en ce compris les viols et violences sexuelles, le recrutement d'enfants soldats et les violations massives des droits humains.<br /><br />     20. Le Gouvernement remercie vivement les populations congolaises pour le soutien qu'elles ne cessent de lui apporter jour et nuit dans la recherche des solutions aux défis majeurs auxquels fait face la Nation et les rassure quant à la détermination, jamais démentie, de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l'Etat et Commandant Suprême des Forces Armées de la RDC, de ne ménager aucun effort pour assurer la défense de la souveraineté nationale, la sauvegarde de l'intégrité territoriale, la paix et le bien-être des congolaises et des congolais.<br /><br />     Fait à Kinshasa, le 13 novembre 2013<br /><br />Lambert MENDE OMALANGA<br /><br />Ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l'Initiation à la Nouvelle Citoyenneté<br /><br />Porte-parole du Gouvernement</span>

la Nation Politique LES NON-DITS DE L’ECHEC DE LA CEREMONIE DE CLOTURE DES POURPARLERS DE KAMPALA La duplicité de Museveni mise à nu

La Facilitation n’avait pas tenu compte dans le préambule du texte à signer de la Déclaration de renonciation à la rébellion faite par le ...

KINSHASA RÉCUSE LA FACILITATION OUGANDAISE

November 14, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFGrhab-B6x3Khj5FVV9mcISUoPgD_u2mZJT2yPBh9dGjcBYbHahv4Ex9Cjoepl6GPMofwvpD34QNtZWFZDu9kuxxk3W2l0XM4OVu0j250IwMU33muyFlQhUC4O_koXVnirZ51il9bEYs/s1600/david_009.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFGrhab-B6x3Khj5FVV9mcISUoPgD_u2mZJT2yPBh9dGjcBYbHahv4Ex9Cjoepl6GPMofwvpD34QNtZWFZDu9kuxxk3W2l0XM4OVu0j250IwMU33muyFlQhUC4O_koXVnirZ51il9bEYs/s400/david_009.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 20px; margin-bottom: 5px; margin-top: 5px; padding: 0px; text-align: justify;">
<em><span style="color: #a64d79;">Négociations avec le M23</span></em><br />
<br />
<em>Les bonnes dispositions de la RDC de conclure, « dans un délai raisonnable » et sur base d’un document qui « n’occulte pas la défaite militaire du M23 », n’ont pas permis d’atterrir à Kampala. La facilitation ougandaise, opérant désormais à découvert, Kinshasa ne croit plus à la sincérité de Museveni. Bien que tard, le facilitateur désigné par la CIRGL est récusé. Une option qui laisse la voie à la piste de Brazzaville pilotée par le président Denis Sassou Nguesso.</em></div>
Entre Kinshasa et Kampala, ce n’est pas encore le divorce. Mais, entre les deux capitales qui n’ont jamais filé le parfait amour, les rapports deviennent de plus en plus tendus. La difficulté de conclure le 11 novembre 2013 les pourparlers engagés depuis décembre 2012 avec les ex-rebelles du M23 a plus que jamais ravivé l’animosité entre les deux capitales.<br />
Kampala a été le premier à sortir les gongs, fustigeant clairement la responsabilité de Kinshasa dans le couac survenu lundi dernier dans la capitale ougandaise. La réplique de Kinshasa n’a pas tardé. Le gouvernement a vivement condamné la partialité de l’Ouganda, estimant que, loin d’être une solution, Kampala passait en réalité pour le « problème » dans la difficulté de conclure les pourparlers engagés avec le M23.<br /><br />Hier jeudi, le porte-parole du gouvernement est revenu à la charge. Raison : « faire échec à la campagne de désinformation orchestrée depuis lors à travers certains organes de presse de la région par l’Ouganda» en vue de culpabiliser la RDC.<br />Devant la presse réunie dans son cabinet, Lambert Mende Omalanga a déclaré que sa démarche consistait à « rétablir la vérité sur ce qui s’est réellement passé » le lundi 11 novembre 2013 à Entebbe (Ouganda). Il a, de ce fait, aligné, l’un après l’autre, des éléments qui, selon lui, prouvent à suffisance la partialité dont a toujours fait montre l’Ouganda depuis l’ouverture le 9 décembre 2012 des négociations avec le M23.<br /><br />A en croire le porte-parole du gouvernement, l’Ouganda a étalé au grand jour ses préférences en prenant fait et cause pour le M23. Tout a été fait au niveau de Kampala pour amener Kinshasa à souscrire aveuglement au texte préparé par la facilitation ougandaise, a-t-il indiqué.<br /><br />Il a, à cet effet, fait la chronologie des faits, depuis l’arrivée le 11 novembre à 18 heures à Entebbe de la délégation de la RDC avant de souligner que la facilitation ougandaise s’est compromise sur tous les points, même lorsqu’il s’est agi de « faire déplacer le président Yoweri Museveni dans la salle de conférences de State House d’Entebbe, alors qu’ils savaient (Ndrl : facilitation ougandaise et le protocole d’Etat ougandais) bel et bien que la délégation de la RDC était encore à l’Hôtel Protea, attendant qu’on lui donne le signal de venir au State House et que les points de divergence bien connus de la facilitation n’avaient pas encore été vidés ».<br /><br />KINSHASA HAUSSE LE TON<br /><br />De l’avis de Mende, tout avait été mis en place, au niveau de la facilitation, pour faire jouer un mauvais rôle à la délégation de Kinshasa. Aussi, a-t-il récusé, pour toutes ces raisons, la sincérité de l’Ouganda dans la médiation qu’il mène, sous l’égide de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), dans les négociations avec le M23. Ce qui, a-t-il précisé, ne ferme pas pour autant la porte à la signature d’un compromis pour boucler définitivement ce processus.<br /><br />Preuve de la bonne foi de Kinshasa, Lambert Mende a fait observer qu’« en reconnaissance de ces efforts, le gouvernement de la RDC réaffirme sa volonté de mener à bon terme les pourparlers de Kampala en procédant à la signature, avec le M23, d’un document qui, sans être un « Accord », permet, juridiquement, de donner une force contraignante à la Déclaration de renonciation à la rébellion faite par le M23 le 5 novembre et de régler les questions liées au cantonnement, au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion sociale de ses ex-combattants ».<br /><br />Toutefois, pour ne pas se faire tourner en dérision, comme ce fut le cas le 11 novembre 2013, et prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, Lambert Mende a prévenu que, « soucieux du bien-être des Congolais et désireux de rendre irréversible la fin de la rébellion du M23, le gouvernement de la RDC informe qu’au cas où un consensus ne serait pas trouvé, dans un délai raisonnable, sur un document de cette nature et qui n’occulte pas la défaite militaire du M23, il entend prendre les dispositions concernant les principales préoccupations qui ont fait l’objet de discussions aux Pourparlers de Kampala».<br /><br />Une chose est sûre. Désormais, Kinshasa n’est pas prêt à se laisser aller dans un jeu qui remet en cause ses intérêts. Aussi entend-il, aux dires du porte-parole du gouvernement, prendre des dispositions conséquentes concernant « l’amnistie ; l’intégration/réintégration des ex-combattants du M23 au sein des FARDC ; la démobilisation et la réinsertion sociale des ex-combattants du M23, le retour et la réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes ; et d’autres questions pertinentes touchant à la sécurité des membres de l’ex-rébellion du M23 lors de leur cantonnement, démobilisation et réinsertion sociale; la libération des membres de l’ex-rébellion du M23 faits prisonniers du fait de leur appartenance à ce mouvement; la formation éventuelle d’un parti politique par les membres de l’ex-rébellion du M23, dans le respect de la Constitution et des lois de la République; la réconciliation nationale; les réformes économiques ; la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à la décentralisation ; les poursuites judiciaires pour crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité, en ce compris les viols et violences sexuelles, le recrutement d’enfants soldats et les violations massives des droits humains ».<br /><br />Pour l’instant, il faut dire qu’entre Kinshasa et Kampala, le courant ne passe plus. Bien évidemment, l’on est encore loin d’une rupture. Mais, les faits démontrent qu’à Kinshasa, l’on n’accorde plus de crédit à la facilitation ougandaise.<br />Le moment ne serait-il pas alors venu d’actionner, au sein de la CIRGL, une nouvelle piste, notamment celle de Brazzaville, avec le président Denis Sassou Nguesso, pour conclure dans « un délai raisonnable », comme le souhaite Kinshasa, les pourparlers de Kampala ? La balle est dans le camp de la communauté internationale.

la Nation Politique KINSHASA RÉCUSE LA FACILITATION OUGANDAISE

Négociations avec le M23 Les bonnes dispositions de la RDC de conclure, « dans un délai raisonnable » et sur base d’un document qui « n...

A UNE QUESTION D'ACTUALITE SUR L'ETAT DES LIEUX DES TERRITOIRES LIBERES PAR LES FARDC DANS LE NORD-KIVU Richard Muyej : " L'autorité de l'Etat est rétablie, le drapeau du pays flotte dans les coins libérés

November 13, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6cRAej3uOKNE6j9eLt0SnU48sRONHfv9VD1y5auhQgFHC9p20jFXh_wid_5NKWKAqzPUdPjgfNLzCv60cC_8Wib3LHea6_UdUwJEZLBR-tgDGU54Lx2vkI827LsMuhguTmHzfPHl_49w/s1600/Richard+Muyej.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6cRAej3uOKNE6j9eLt0SnU48sRONHfv9VD1y5auhQgFHC9p20jFXh_wid_5NKWKAqzPUdPjgfNLzCv60cC_8Wib3LHea6_UdUwJEZLBR-tgDGU54Lx2vkI827LsMuhguTmHzfPHl_49w/s400/Richard+Muyej.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><strong><span style="color: blue;">Le ministre de l'Intérieur, Sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej, était hier face aux députés nationaux. C'était pour répondre à une question d'actualité dudéputé Noël Botakile, sur l'état des lieux des territoires libérés. Pour le ministre de l'Intérieur, l'autorité de l'Etat est rétablie dans tous les territoires jadis sous contrôle des rebelles du M23.  " Le drapeau du pays a été hissé et l'hymne national entonné dans les territoires de Nyiragongo et de Rutshuru. Ces deux entités sont aujourd'hui déclarées des territoires sans armes, sans barrières, sans taxes ni impôts jusqu'au 31 décembre 2013 ", a rassuré le ministre Richard Muyej aux députés.</span></strong></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Quel est l'état des lieux des territoires libérés à savoir Nyiragongo et Rutshuru ?, Disposez-vous du budget et des moyens pour gérer les espaces libérés ? Avez-vous canalisé des élans de solidarité nationale mobilisés à travers le pays pour soutenir ou appuyer les populations meurtries ? Comment gérez-vous la situation des congolais chassés de la Tanzanie vivant dans les territoires jadis sous contrôle du M23 ? Voilà des questions du député auxquelles le ministre de l'Intérieur a donné des réponses. Et dans l'ensemble, ces interrogations ont pratiquement permis au ministre de faire l'évaluation des actions menées par son ministère au sujet de la situation à l'Est.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     <em>" Le gouverneur de la province du Nord-Kivu s'est rendu à Kiwandja et dans d'autres cités des territoires libérés en compagnie du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et patron de la Monusco. C'était pour réconforter moralement les populations et les éléments des FARDC. Cette visite a permis à l'autorité provinciale de hisser le drapeau du pays et d'entonner l'hymne national. Ce qui a marqué le rétablissement de l'autorité de l'Etat dans tous les coins jadis contrôlés par le M23. Avec l'ordre du chef de l'Etat, les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies en poste à Kinshasa, accompagnés de  la presse tant nationale qu'internationale, ont été conduits dans cette partie du territoire national pour palper du doigt les réalités du terrain et surtout voir des tonnes d’effets militaires abandonnés par ces rebelles </em>", a indiqué le ministre de l'Intérieur. Pour lui, toutes ces descentes sur terrain ont permis de réconforter les populations de Bunagana, Tshanzu, Kiwandja, Tshengerero et des autres cités des territoires de Rutshuru et Nyiragongo ainsi que les vaillants militaires des FARDC.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Pour ce qui est du budget des FARDC, le ministre a affirmé que le problème de budget ne s'est jamais posé. Dans tous les territoires libérés, la situation évolue positivement surtout que l'autorité de l'Etat est rétablie sur l'ensemble des territoires libérés. Selon le ministre Richard Muyej, le gouverneur de province ne cesse d'encourager les populations et les Forces armées de la RDC.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Dans sa réplique au député Noël Botakile, le ministre de l'Intérieur a souligné que les territoires de Nyiragongo et de Rutshuru sont déclarés comme étant des entités sans armes, sans taxes ni impôts jusqu'au 31 décembre 2013. Le ministre a indiqué que les dispositions sont prises pour la nomination et l'installation de nouvelles autorités dans l'administration locale dans tous ces territoires libérés. Des éléments de la Police nationale congolaise, des éléments des services de sécurité seront déployés pour renforcer  l'effectif déjà sur terrain. Ceci pour bien cimenter l'autorité de l'Etat dans ces coins de la province du Nord-Kivu.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Selon le ministre Muyej, dans un bref délai, des opérations de grande envergure sont envisagées dans cette province. Il s'agit par exemple du ramassage des armes de guerre et des explosifs ainsi que la sensibilisation des groupes armés à déposer les armes  en vue de se rendre. Pour ce qui est des groupes armés, Richard Muyej a fait savoir à la Représentation nationale que 15 groupes armés sont invités à déposer les armes. L'autre opération à mener dans cette province reste la poursuite de l'intensification de la mise à la disponisation de l'administration locale des moyens conséquents, le redéploiement des éléments de la police des frontières à Bunagana et ailleurs.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Au nombre des défis majeurs à relever, il a évoqué, entre autres,  la poursuite en justice de certains éléments du M23, la prolifération des armes de guerre et des explosifs dans la province qu'il faut à tout prix ramasser pour bien sécuriser la population.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-size: 11px;"><span style="color: blue;">     Pour le ministre de l'Intérieur, une paix durable dans la province du Nord-Kivu passe impérativement par la poursuite de différentes réformes au niveau de l'armée, de la police, de l'administration et des autres services. Ce qui pourra, à coup sûr, contribuer à asseoir l'autorité de l'Etat sur l'ensemble de la province.</span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 24px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 11px;">     Quant à la gestion de vivres mobilisés en faveur de la population meurtrie, il a informé les députés de l'existence d'un comité de crise chargé de rassembler tout ce qui est destiné aux populations en détresse. Dans ses réponses, le Richard Muyej a pratiquement ramassé toutes les initiatives et actions menées par son ministère dans la province du Nord-Kivu en vue de rétablir l'autorité de l'Etat dans les territoires libérés et pour y asseoir une paix durable.        </span><span style="font-size: 11px;"><strong>Dorian KISIMBA</strong></span></span></div>

A UNE QUESTION D'ACTUALITE SUR L'ETAT DES LIEUX DES TERRITOIRES LIBERES PAR LES FARDC DANS LE NORD-KIVU Richard Muyej : " L'autorité de l'Etat est rétablie, le drapeau du pays flotte dans les coins libérés

Au tour de Kinshasa la Nation Politique A UNE QUESTION D'ACTUALITE SUR L'ETAT DES LIEUX DES TERRITOIRES LIBERES PAR LES FARDC DANS LE NORD-KIVU Richard Muyej : " L'autorité de l'Etat est rétablie, le drapeau du pays flotte dans les coins libérés

Le ministre de l'Intérieur, Sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej, était hier face aux députés nationaux....

L’Angola a soufflé sur ses 38 bougies d’indépendance

November 13, 2013

<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN67bSQF5aoOHc7g82wLMM-K2uszNEnCv__HPce47V1oZha3Oz633vFklRG3sQpDytRbIsDbJA_08JtN8hXm2jCQcxxJFVRvt4ozF0DUvkScGk3w2kC_yfwxzUs9PRfMY9dA-rIcv7LIk/s1600/angola.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; color: #333333; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN67bSQF5aoOHc7g82wLMM-K2uszNEnCv__HPce47V1oZha3Oz633vFklRG3sQpDytRbIsDbJA_08JtN8hXm2jCQcxxJFVRvt4ozF0DUvkScGk3w2kC_yfwxzUs9PRfMY9dA-rIcv7LIk/s400/angola.jpg" width="400" /></a><b><span style="color: blue;">La République d’Angola a commémoré, le lundi 11 novembre, le 38ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.</span></b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;">A Luanda la capitale, tout comme dans les représentations diplomatiques angolaises, des festivités ont été organisées.</span></b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;">Dans son discours de circonstance, l’ambassadeur d’Angolais à Kinshasa, Emilio Guerra, a fait savoir qu’après des moments troubles dus notamment aux multiples guerres (lutte pour l’indépendance et la guerre civile), l’heure est maintenant au développement. Ce dernier devra s’appuyer sur des piliers ci-après : la cohésion nationale et la démocratie.</span></b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">  «Aujourd’hui, le regard de l’Angola est tourné vers un avenir meilleur qui passe par la cohésion nationale et la consolidation de la démocratie, conditions essentielles pour le développement et la paix sociale dans le pays.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            C’est pourquoi au cours de ces dix dernières années, les efforts du gouvernement  vont dans le sens de la création des bases pour une économie qui permette au pays de sortir de son état actuel de sous-développement et passer à celui de pays émergent », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que l’économie de son pays n’est pas épargnée par les perturbations du système international où elle est intégrée.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            «Aussi, dans le plan intérieur, elle (économie) a été affectée par la sécheresse qui frappe 14 des 18 provinces du pays depuis le début de l’année 2012 jusqu’à nos jours ce qui a comme conséquences immédiates, entre autres, la baisse de production agricole et celle de la production hydroélectrique qui a évolué à un rythme de 10,4% au lieu de 23,9% initialement prévus ».</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            Quant au secteur pétrolier, la production est en baisse très sensible avec une croissance est de 5,6% au lieu de 17,7%  des estimations.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"> Face à ces contraintes (internationale et intérieure), et à  l’évolution du cadre macroéconomique,  le gouvernement angolais a pris des mesures d’ajustement du PIB accompagnées d’une gestion prudente et rigoureuse des finances publiques.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Cette situation, explique l’ambassadeur Emilio Guerra, a fait que la croissance de 7,1% initialement prévue pour 2013 ne sera que de 2,1%.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">L’inflation cumulée des huit premiers mois s’élève à 5,38%, soit inférieure aux 5,42% atteints à la même période l’année passée.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            A propos de l’objectif du développement, le président Eduardo Dos Santos a fait savoir, dans son dernier discours sur l’état de la nation prononcé devant les députés, que des projets dans les secteurs de l’eau et de l’électricité seront conclus dès le début de l’année 2016.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">La réhabilitation des voies secondaires et tertiaires, la construction des structures logistiques et d’appui  au commerce rural… font également partie de ce vaste programme qui vise à créer des conditions propices à la croissance de l’investissement privé en vue de promouvoir l’emploi.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            Au plan social, il a été mis en place le programme de municipalités intégrés de développement rural et de combat contre la pauvreté. Il a permis de réduire jusqu’à moins de 35% le taux de pauvreté, alors qu’il se situait à 65% en 2012.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            En politique étrangère, l’ambassadeur a réaffirmé l’attachement de son pays à la Charte des Nations Unies et à celle de l’Union africaine, ainsi qu’à tous les autres textes régissant les relations entre les Etats, notamment en ce qui concerne le respect de la souveraineté, l’indépendance, l’unité, l’intégrité territoriale, ainsi que la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Respectueuse de ces principes, soutient l’ambassadeur, l’Angola entretient  des relations diplomatiques solides et de coopération avec plusieurs pays à travers le monde.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            «S’agissant de ses relations avec la RDC, à notre avis, elles sont au beau fixe, si on tient compte des échanges, des visites entre les gouverneurs des provinces voisines des deux pays ; les réunions des experts pour discuter des problèmes d’intérêt commun aux deux pays ; les échanges d’émissaires au niveau du sommet et les deux visites de travail à Luanda effectuées cette année par S.E.M. Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; margin-bottom: 20px; margin-top: 10px; padding: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">            A cela, il faut ajouter qu’à l’initiative de S.E.M. José Eduardo dos Santos, président de la République d’Angola, un mécanisme de coopération tripartite entre l’Angola, l’Afrique du Sud et la RDC a vu le jour au mois d’août de cette année ».</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN67bSQF5aoOHc7g82wLMM-K2uszNEnCv__HPce47V1oZha3Oz633vFklRG3sQpDytRbIsDbJA_08JtN8hXm2jCQcxxJFVRvt4ozF0DUvkScGk3w2kC_yfwxzUs9PRfMY9dA-rIcv7LIk/s1600/angola.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><b style="color: #333333; font-family: Arial, serif; font-size: 12px; line-height: 19px; text-align: justify;">Dom </b></a></div>

la Nation Politique L’Angola a soufflé sur ses 38 bougies d’indépendance

La République d’Angola a commémoré, le lundi 11 novembre, le 38ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. A Luan...

Eliminatoires Brésil 2014 : Voici les 23 Pharaons pour battre le Ghana 5-0 !

November 13, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPfv-SxVuymPgT6xHfGzNbKrtjKnFD1TXqH5LP90UL2DyHI24t2KxaMKNZMKjFHzu06o3hueHc4fPF6_EFxh1-QtKy7HmxO9k0HV7r56-lE1pcMlah7dbLHkAHsvSPPi25A0lG20Q5qIw/s1600/Egypte.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPfv-SxVuymPgT6xHfGzNbKrtjKnFD1TXqH5LP90UL2DyHI24t2KxaMKNZMKjFHzu06o3hueHc4fPF6_EFxh1-QtKy7HmxO9k0HV7r56-lE1pcMlah7dbLHkAHsvSPPi25A0lG20Q5qIw/s400/Egypte.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em><span style="color: blue;">Battus sérieusement à Accra, le 15 octobre 2013, pour le compte du match aller du dernier tour qualificatif direct au Brésil 2014, les Pharaons y croient encore à un exploit au match retour.</span></em></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em><span style="color: blue;">L’entraineur égyptien Bob Bradley, de nationalité américaine, a publié une liste de 23 joueurs, dont 10 nouveaux champions d’Afrique avec le National Al Ahly, pour faire face à cette mission qui n’est pas aussi impossible.</span></em></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Déjà, les 23 convoqués jouent un grand match amical ce jeudi 14 novembre contre les Tshipolopolo de la Zambie. Le match Egypte-Ghana se jouera finalement au Caire, au stade de défense aérienne, le 19 Novembre. L’Américain a logiquement fait confiance aux joueurs d’Al Ahly. S’il a appelé l’arrière droit Sherif Abdul Fadil, par contre, il n’a pas retenu son camarade et milieu de terrain Abdullah Al Saied. Autre changement, l’arrivée du milieu du terrain Ibrahim Salah Orouba.<br /><strong>Les 23 Pharaons</strong><br /><strong>Gardiens:</strong></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Sherif Ekrami (Al Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Ahmed Al-Shennawi (Masri),<br />-Mohamed Sobhi (Ismaili)<br /><strong>Défenseurs:</strong></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Wael Gomaa (Al Ahli)</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Rami Rabiea (Al Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Ahmed Shedid (Al Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Ahmed Fathi (Al Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mohamed Naguib (Al Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Sayed Moawad (Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mohamed Abdul-Shafi (Zamalek),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Hazem Emam (Zamalek),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Ibrahim Salah (Al Orouba/Arabie Saoudite)<br /><strong>Milieux de terrain:</strong></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Hossam Ashour (Al Ahli)</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mohamed Aboutreika (Al Ahli)</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Walid Soliman (Ahli),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Shikabala, Ahmed Eid (Zamalek),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Hossam Ghaly (Lierse/Belgique),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mohamed Elneny (FC Bâle/Suisse),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mahmoud Kahraba (Lucerne/Suisse)<br /><strong>Attaquants:</strong></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Mohamed Salah (FC Bâle/Suisse),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">-Amr Zaki (Al-Salmiya/Koweït),</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">- Geddo (Hull City/Angleterre).</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><span style="color: blue;">EG</span></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>

Au tour de Kinshasa la Nation Politique Eliminatoires Brésil 2014 : Voici les 23 Pharaons pour battre le Ghana 5-0 !

Battus sérieusement à Accra, le 15 octobre 2013, pour le compte du match aller du dernier tour qualificatif direct au Brésil 2014, les Ph...

Ligue nationale de football : Mazembe inflige un carton à Makiso 5-0

November 13, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0JqH41ahLYPlMqfk2oiecg3l3qTuSfpNID_zvRsbz_RY2FqjcabYJ-tZ5I1ytb88h90D5ylb8bbU-1SpHiGbmaZlrujWwSTwUyoO_MfNl26fcC77ES8IU2zo1QjkgmpfydYT0PNI1D0/s1600/IMG_0489.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0JqH41ahLYPlMqfk2oiecg3l3qTuSfpNID_zvRsbz_RY2FqjcabYJ-tZ5I1ytb88h90D5ylb8bbU-1SpHiGbmaZlrujWwSTwUyoO_MfNl26fcC77ES8IU2zo1QjkgmpfydYT0PNI1D0/s400/IMG_0489.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="titre_une" style="color: #00508e; font-family: 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 23px; line-height: 33px;">
<strong><em>Le match avancé de la quatrième journée du championnat national entre le TP Mazembe et Cs Makiso, s’est bel et bien joué hier, mercredi 13 novembre 2013, au stade TP Mazembe, à Lubumbashi.</em></strong></div>
<strong><em>Sans surprise, Mazembe a infligé un carton (5-0) à Makiso, qui n’a pas encore gagné le moindre match.</em></strong><br />
<strong><em>Mazembe totalise donc 12 points en quatre sorties, avec un total de 16 buts marqués sans avoir encaissé un seul. Son milieu du terrain, l’international zambien Rainford Kalaba détient la palme du meilleur buteur jusque-là, avec 4 réalisations, devançant Taggy Etekiama de l’As Vclub qui en compte 3.</em></strong><br />
Les buteurs contre Makiso ne sont autres qu’Ousmane Cissé qui a ouvert la marque à la 34<sup>ème</sup> minute, avant de voir Richard Kissi Boateng emboiter les pas à la 36<sup>ème</sup>, jusqu’à réaliser un doublé à la 52<sup>ème</sup> minute. Ensuite, Rainford Kalaba s’est invité à la fête pour inscrire le quatrième but, et enfin, Daniel Adjie Nii va clôturer. Un véritable carton plein, à l’instar de celui infligé à MK à la Super Coupe (7-0), à TC Elima à la première journée (6-0) et Cs Don Bosco (4-0) à la deuxième journée. Lupopo en a eu aussi pour son compte (1-0). As Nika et Dauphin noir sont ainsi prévenus.<br />
Pour ce match, Patrice Carteron a aligné Aimé Bakula dans la perche. Coulibaly et Diarra dans l’axe central, tandis que Nkulukuta et Kasusula comme arrières latéraux. Au milieu du terrain, Daniel Adjei et Given Singuluma. Richard Kissi Boateng dans le flanc gauche, Trésor Mputu Mabi dans l’animation, et, Ousmane Cissé et Chebaite Traore.  Sur le banc, il y avait Robert Kidiaba, Frimpong, Merveille Bope, Alou Bagayoko, Rainford Kalaba, Glason Awako et Traoré.<br />
Ce match, faut-il indiqué, a été avancé pour permettre à Mazembe de se concentrer sur la finale aller de la 10<sup>ème</sup> Coupe de la Confédération contre Cs Sfaxien de la Tunisie. D’après le programme, les Corbeaux quittent Lubumbashi vendredi pour Ghana, avant de prendre la direction de Tunis où ils seront reçus le week-end du 23 au 24 novembre 2013.<br />
<strong>Dcmp-Sanga Balende</strong><br />
Ainsi, cette quatrième journée se poursuivra samedi 16 et dimanche 17 novembre avec plusieurs rencontres, dont un  face-à-face Dcmp – Sanga Balende au stade des Martyrs de la Pentecôte. C’est un match qui sera très engagé entre les deux équipes qui se disputent la deuxième place au classement derrière Vclub, jusque-là, insaisissable. Sanga Balende qui a le vent en poupe après ses victoires à Bukavu devant Muungano (1-0) et à Mbuji-Mayi devant Tshinkunku (1-0), se déplace bien à Kinshasa pour faire un bon résultat. Pendant ce temps, Dcmp qui vient de perdre son derby devant Vclub, tentera de faire mieux pour redonner le sourire à ses supporters. Il faut attendre le dimanche 17 novembre prochain. Quant au leader du groupe B, l’As Vclub, il jouera sa quatrième journée à Bukavu contre Oc Muungano. La formation du Sud-Kivu revient de la ville cuprifère, où elle a été battue par Lubumbashi Sport (1-2).<br />
Voici, par ailleurs, toutes les rencontres de ce week-end :  <br />
<strong><u>4<sup>ème</sup> journée</u></strong><br />
<strong>Groupe B</strong><br />
-Le 16 novembre : Rojolu – Lubumbashi Sport<br />
-Le 17 novembre : Muungano – Vclub<br />
-Le 17 novembre: Dcmp – Sanga Balende<br />
-Le 17 novembre: Shark XI – Tshinkunku<br />
<strong>Groupe A</strong><br />
-Le 13 novembre: Mazembe – Makiso<br />
-Le 16 novembre: MK- Don Bosco<br />
-Le 16 novembre: As Kina – Elima<br />
-Le 17 novembre: Dauphin noir – Lupopo.<br />
<strong>EG</strong><br />
<br />
<strong><u>Classement Groupe A</u></strong><br />
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td><strong>Equipes</strong></td><td><strong>J</strong></td><td><strong>G</strong></td><td><strong>P</strong></td><td><strong>N</strong></td><td><strong>BP</strong></td><td><strong>BC</strong></td><td><strong>Pts</strong></td><td><strong>GD</strong></td></tr>
<tr><td><strong>TP Mazembe</strong></td><td>4</td><td>4</td><td>0</td><td>0</td><td>16</td><td>0</td><td>12</td><td>+16</td></tr>
<tr><td><strong>As Nika</strong></td><td>3</td><td>2</td><td>1</td><td>0</td><td>4</td><td>3</td><td>6</td><td>+1</td></tr>
<tr><td><strong>MK</strong></td><td>3</td><td>1</td><td>1</td><td>1</td><td>4</td><td>2</td><td>4</td><td>+2</td></tr>
<tr><td><strong>Saint Lupopo</strong></td><td>2</td><td>1</td><td>1</td><td>0</td><td>2</td><td>2</td><td>3</td><td>00</td></tr>
<tr><td><strong>Don Bosco</strong></td><td>2</td><td>1</td><td>1</td><td>0</td><td>2</td><td>4</td><td>3</td><td>-2</td></tr>
<tr><td><strong>TC Elima</strong></td><td>3</td><td>1</td><td>2</td><td>0</td><td>2</td><td>4</td><td>3</td><td>-2</td></tr>
<tr><td><strong>Cs Makiso</strong></td><td>4</td><td>0</td><td>2</td><td>2</td><td>1</td><td>7</td><td>2</td><td>-6</td></tr>
<tr><td><strong>Dauphin noir</strong></td><td>3</td><td>1</td><td>2</td><td>1</td><td>3</td><td>7</td><td>1</td><td>-4</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<u>Classement Groupe B</u><br />
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td><strong>Equipes</strong></td><td><strong>J</strong></td><td><strong>G</strong></td><td><strong>P</strong></td><td><strong>N</strong></td><td><strong>BP</strong></td><td><strong>BC</strong></td><td><strong>Pts</strong></td><td><strong>GD</strong></td></tr>
<tr><td><strong>As Vclub</strong></td><td>3</td><td>3</td><td>0</td><td>0</td><td>6</td><td>1</td><td>9</td><td>+5</td></tr>
<tr><td><strong>Sanga Balende</strong></td><td>3</td><td>2</td><td>0</td><td>1</td><td>3</td><td>1</td><td>7</td><td>+2</td></tr>
<tr><td><strong>Dcmp</strong></td><td>3</td><td>2</td><td>1</td><td>0</td><td>3</td><td>3</td><td>6</td><td>00</td></tr>
<tr><td><strong>Lubumbashi Sport</strong></td><td>3</td><td>1</td><td>1</td><td>1</td><td>4</td><td>4</td><td>3</td><td>00</td></tr>
<tr><td><strong>Shark XI</strong></td><td>3</td><td>1</td><td>1</td><td>1</td><td>1</td><td>1</td><td>3</td><td>00</td></tr>
<tr><td><strong>Muungano</strong></td><td>3</td><td>0</td><td>2</td><td>1</td><td>1</td><td>3</td><td>1</td><td>-2</td></tr>
<tr><td><strong>Rojolu</strong></td><td>3</td><td>0</td><td>2</td><td>1</td><td>1</td><td>3</td><td>1</td><td>-2</td></tr>
<tr><td><strong>Tshinkunku</strong></td><td>3</td><td>0</td><td>2</td><td>1</td><td>2</td><td>5</td><td>1</td><td>-3</td></tr>
</tbody></table>
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><br />

Sport Ligue nationale de football : Mazembe inflige un carton à Makiso 5-0

Le match avancé de la quatrième journée du championnat national entre le TP Mazembe et Cs Makiso, s’est bel et bien joué hier, mercredi 1...

Après la chute du M23 : Elections 2014-2016, la CENI et la Monusco en mission d’évaluation au Nord-Kivu !

November 13, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKLw_iVuraAm2F7PDplKf8XEofxYnZj17BP66zQbwSnqDFV0Z6Q1Z_ZK0B4QxPd-lZF0dLPNdwXCO0r1BiJ4KMy7tvzwvI8_Iy_aeNNDf78WjkB8Kzs15zDMFykfQi8PDPUoKhxi2gJH0/s1600/MONUSCO.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKLw_iVuraAm2F7PDplKf8XEofxYnZj17BP66zQbwSnqDFV0Z6Q1Z_ZK0B4QxPd-lZF0dLPNdwXCO0r1BiJ4KMy7tvzwvI8_Iy_aeNNDf78WjkB8Kzs15zDMFykfQi8PDPUoKhxi2gJH0/s400/MONUSCO.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><span style="color: blue;">C’est une  première descente, après la chute du M23. La CENI et la Monusco ont, en effet, étaient dans le Rutshuru ainsi que dans le territoire de Nyiragongo. Motif ? Evaluer la situation et apprécier la possibilité de la reprise des activités, après tous les dégâts collatéraux enregistrés, depuis l’occupation de cette partie de la Province du Nord-Kivu par les rebelles du M23. Des dépôts vidés de leurs contenus, avec de la paperasse éparpillée, ont été visités par cette double délégation dont le constat a été, au fait, saumâtre. Lors du point de presse hebdomadaire de ce mercredi 13 novembre, la Monusco affirme avoir rendu possible la réalisation de cette mission qui s’inscrit dans la dynamique de ses efforts visant, à la fois, la pacification, la restauration de l’autorité de l’Etat et l’aide humanitaire. Le Pnud, quant à lui, est en action, dans la Province Orientale. Concrètement, ses délégués  participent  à la première table ronde entre bailleurs de fonds, opérateurs privés et publics, depuis l’avènement de Jean Bamanisa, à la tête de cette Province appelée autrefois  ‘’martyre’’. A l’Unesco, la  conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris a élu,  le mardi 12 novembre 2013, Irina Bokova, pour un deuxième mandat de quatre ans comme Directrice générale de l’Organisation, par 160 voix sur 174 suffrages exprimés. Elle avait été proposée à ce poste par le Conseil exécutif de l’Organisation,  le 4 octobre. Plus loin, dans le compte rendu, ci-après,  20 experts de FAO mettent carrément  en place une stratégie viable,  pour conserver la biodiversité et la fonction de l’écosystème forestier dans le bassin du Congo.  Une vingtaine de participants constitués essentiellement des chercheurs, d’experts et consultants viennent de clôturer à Kinshasa, un atelier de 4 jours sur la « Gestion durable du secteur de la faune sauvage et de la viande de brousse en Afrique centrale ». D’autres détails sur la situation militaire dans des zones agitées    sont également livrés, dans ce même verbatim de la Monusco. </span></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">Conférence hebdomadaire de la Monusco, à Kinshasa </span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">Appui au processus électoral</span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><strong>Dans la province du Nord-Kivu, notamment,  dans le territoire de Rutshuru, le Secrétariat Exécutif Provincial de CENI et la Section Electorale de la Monusco  ont effectué,  le mercredi 6 novembre 2013, une mission d’évaluation à l’Antenne de la CENI jadis pillée  par les rebelles du M23. </strong>L’objet de la mission était d’établir un état des lieux en vue de proposer à la hiérarchie la réouverture de l’Antenne de la CENI/Rutshuru, après la reprise de ce territoire par les FARDC. Les agents de l’Antenne CENI/Rutshuru ont fait partie de cette délégation dont le déplacement a été rendu possible par la MONUSCO. Dans le territoire de Nyirangongo, les agents de l’Antenne poursuivent la recherche des fiches d’identification des électeurs dans la paperasse éparpillée à l’entrepôt, après le pillage enregistré lors de l’occupation de ce territoire par les rebelles du M23.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">Activités de l’Equipe-pays</span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><span style="color: blue;">Développement PNUD : La Province Orientale veut reprendre sa place comme pôle de développement socio-économique de référence La Province Orientale organise sa première Table ronde entre bailleurs de fonds, opérateurs privés et publics. Avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la collaboration de l’UNICEF et de très nombreux partenaires, le Gouvernement provincial veut transformer cette province en pôle de développement socio-économique de référence.</span></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Kisangani, les 13, 14 et 15 novembre 2013 : Plus de 200 participants prennent part à cette Table ronde qui constitue une innovation à l’échelon de la Province et du pays. Partenaires au développement, institutions nationales et provinciales, Société civile, secteur privé, Programme des Nations Unies pour le développement, et d’autres partenaires, discuteront ensemble des thèmes suivants : la gouvernance économique et le climat des affaires ; l’agriculture et le développement rural ; les infrastructures de transport et d’énergie ; les secteurs sociaux, éducation et santé ; les mines et le tourisme. Une attention particulière sera portée aux questions de stabilisation politico-économique, de consolidation de la paix et du Genre. A l’issue de cette Table ronde, une cartographie des interventions des bailleurs et opérateurs économiques sera établie, une feuille de route validée et un comité de suivi-évaluation installé ; ceci en conformité avec le DSCRP national (Document de Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté) traduit au niveau provincial an plan quinquennal de croissance et de l’emploi et en Programme d’Actions Prioritaires (PAP). Cette <strong>Table ronde de Kisangani </strong>est une <strong>innovation dans le pays</strong>. Sa réussite et les engagements concrets qui en sortiront, encourageront certainement les autres provinces à s’inspirer de cette méthode de concertation pour, à leur tour, inciter les investisseurs et opérateurs à participer au plan de réforme et de relance économique, qui aura, à terme, <strong>un impact au niveau national</strong>.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">UNMACC </span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><strong>Suite aux récents conflits armés observés entre les FARDC et le M23 dans le Nord-Kivu, entre le 25 octobre et le 6 novembre, UNMACC a conduit plusieurs évaluations sur la contamination par engins non explosés (UXO) à Tshanzu, Runyonyi, Rutshuru et Nyiragongo. Ces enquêtes ont révélé une contamination très importante par résidus explosifs de guerre et munitions abandonnées dans ces régions. Le 5 novembre, les FARDC ont annoncé avoir saisi environ 300 tonnes d’armes et de munitions dans la zone de Tshanzu qui servait de base au M23. </strong>Dans un communiqué publié le 8 novembre, OCHA s’est récemment inquiété des dangers que représente la présence massive de ces UXO et munitions abandonnées pour les populations déplacées et pour l’accès des organisations humanitaires à ces zones affectées par le conflit. UNMACC a déployé en urgence deux équipes spécialisées dans la destruction des UXO pour entreprendre des opérations de neutralisation et de nettoyage visant à prévenir les accidents dans la population civile. Avec l’aide de ses partenaires nationaux et de Radio Okapi, UNMACC a renforcé ses campagnes de sensibilisation dans le Nord-Kivu sur les dangers que représentent les résidus explosifs de guerre afin d’encourager les populations locales à adopter des comportements responsables et d’éviter les accidents.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">UNESCO</span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><span style="color: blue;">La Conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris a élu,  le mardi 12 novembre 2013, Irina Bokova, pour un deuxième mandat de quatre ans comme Directrice générale de l’Organisation, par 160 voix sur 174 suffrages exprimés. Elle avait été proposée à ce poste par le Conseil exécutif de l’Organisation le 4 octobre.</span></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Née le 12 juillet 1952 à Sofia (Bulgarie), Irina Bokova, première femme à occuper ce poste, a été élue pour la première fois Directrice générale de l’UNESCO le 15 novembre 2009. Son premier mandat a été marqué par une réforme majeure de l’UNESCO visant à rendre l’Organisation plus efficace et plus pertinente face aux défis qui se posent à la paix et au développement aujourd’hui, dans un monde de diversité qui est de plus en plus interdépendant. Au cours des quatre années passées, Irina Bokova a orienté les programmes de l’UNESCO en fonction de deux objectifs principaux : forger une culture de paix et promouvoir le développement durable, et de deux priorités mondiales : l’Afrique et l’égalité des genres. « Les droits de l’homme et la dignité humaine sont notre horizon pour toutes les actions de l’UNESCO et doivent rester le maître mot de la paix pérenne et du développement durable que nous nous employons à construire –plus que jamais, l’unité doit nous guider pour bâtir l’avenir que nous voulons pour tous, un avenir plus équitable, plus juste et un avenir pacifique »…tels ont été les premiers propos tenus par la Directrice Générale de l’UNESCO après sa réélection.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">FAO</span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><strong>Vingt experts mettent en place une stratégie viable pour conserver la biodiversité et la fonction de l’écosystème forestier dans le bassin du Congo Une vingtaine de participants constitués essentiellement des chercheurs, d’experts et consultants viennent de clôturer à Kinshasa, un atelier de 4 jours sur la « Gestion durable du secteur de la faune sauvage et de la viande de brousse en Afrique centrale ». </strong>Du 5 au 8 novembre 2013, ces participants venus du Gabon, du Congo, de la République Centrafricaine, de l’Italie et de la RD Congo se sont accordés avec les partenaires de cofinancement sur les méthodes et les outils à appliquer sur terrain. Cet appui des partenaires consiste à donner leur soutien au processus d’établissement des structures communautaires et des aires de chasse sous un régime de gestion communautaire, des systèmes financiers viables, et l’établissement des systèmes participatifs et scientifiques, des inventaires de base et des inventaires écologiques. Les résultats issus de cet atelier technique avec les partenaires seront utilisés dans le processus de développement de la gestion des connaissances.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><u><span style="color: blue;">Situation militaire</span></u></strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">L’environnement sécuritaire dans les régions situées <strong>à l’Ouest de la République Démocratique du Congo</strong>, est demeuré stable durant la semaine écoulée, notamment <strong>à Kinshasa </strong>et dans les deux provinces <strong>du Kasaï</strong>.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><strong>A l’Equateur</strong>, la Brigade de l’Ouest de la Force de la MONUSCO continue de soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) engagées dans l’opération <strong>« Western Thrust » (Attaque à l’Ouest)</strong>. Des patrouilles conjointes et des missions à caractère humanitaire sont menées dans les différentes localités de cette province dans le but de dissuader les activités des groupes armés, combattre la résurgence de l’insécurité, assister et protéger les populations civiles. <strong>En Province Orientale</strong>, la poursuite des trois (03) opérations conjointes dénommées <strong>« Rudia II » (Retour II)</strong>, <strong>« Chuma Ngumi » (Poing d’acier) </strong>et <strong>« Bienvenue à la Paix »</strong>, initiées dans les districts des Haut et Bas-Uélé par la Force de la MONUSCO et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), favorise l’instauration d’un climat sécuritaire apaisé dans cette partie du pays. En effet, l’armée congolaise et la Force onusienne ont lancé l’opération conjointe <strong>« Rudia II » (Retour II)</strong>depuis le 27 avril 2009, dans les districts des Haut et Bas-Uélé, dans le but d’assurer la protection des populations civiles contre les menaces récurrentes des éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) et de neutraliser ce groupe armé. Dans les districts cités supra, notamment dans la zone de responsabilité du bataillon Marocain de la Brigade d’Ituri de la Force de la MONUSCO ; a été initiée le 5 mai 2013 l’opération <strong>« Chuma Ngumi » (Poing d’acier)</strong>, dont l’objectif principal est de traquer et neutraliser d’autres éléments de la LRA, dont les activités négatives ont été rapportées dans des régions identifiées. Dans le cadre des activités civilo-militaires et de fraternisation avec les populations locales, l’équipe médicale du bataillon Marocain de la MONUSCO a organisé à cet effet, le 7 novembre 2013, au village Linafoko, situé à 4 kilomètres au Nord de l’aéroport de Dungu, une campagne médicale spéciale au cours de laquelle plusieurs patients du village précité et des localités avoisinantes, ont reçu à titre gracieux des traitements et médicaments pour différentes pathologies. Les Forces onusienne et congolaise ont par ailleurs planifié et lancé dans les deux districts susmentionnés, l’opération conjointe dénommée <strong>« Bienvenue à la Paix »</strong>, afin de sensibiliser les éléments de la LRA encore actifs et les inciter à la reddition volontaire auprès de la Section DDRRR de la MONUSCO.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">A cet effet, des Casques bleus basés au poste opérationnel onusien de Bangadi ont escorté en toute sécurité à partir de cette localité jusqu’à Napopo, les Observateurs Militaires de la Force de la MONUSCO déployés en mission de sensibilisation des éléments résiduels de la LRA. Par ailleurs, les soldats de la paix de la Force de la MONUSCO déployés dans cette province sont également impliqués dans les opérations d’escorte ou de protection des agences humanitaires et des éléments du génie des contingents de Casques bleus déployés dans cette partie du pays.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">C’est ainsi que durant la semaine écoulée, les Casques bleus basés aux postes opérationnels de Dungu et Faradje, ont assuré la protection des éléments du génie du contingent Indonésien engagés dans la réhabilitation de l’axe routier Dungu-Ngilima, mais également du pont Moke. Le 8 novembre 2013, les populations locales de Dungu et des zones environnantes ont exprimé, au cours d’une marche pacifique organisée à Dungu-centre, leur joie et leur satisfaction suite à la victoire des FARDC sur le M23, soutenues et appuyées par la Force de la MONUSCO. <strong>En Ituri</strong>, la situation sécuritaire jugée relativement stable la semaine dernière dans les régions situées au Nord et Nord-est de ce district, reste toutefois imprévisible. Elle demeure volatile dans sa partie méridionale, notamment au Sud du territoire d’Irumu, où du 5 au 8 novembre 2013, des combats sporadiques ont été rapportés dans certaines régions entre les troupes congolaises et les miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI). L’armée gouvernementale a néanmoins poursuivi ses opérations de nettoyage au Sud-est d’Aveba, et conservé le contrôle des localités situées au Sud d’Irumu. A cet effet, la Force de la MONUSCO a mis tous ses postes opérationnels déployés dans ce secteur en alerte maximale, dans le but de dissuader toute exaction des miliciens du FRPI contre les populations civiles et d’assurer également leur protection. Le 1er bataillon Bangladais de la Force de la MONUSCO apporte de manière soutenue, tout le soutien nécessaire aux militaires congolais engagés dans ces opérations. Les accrochages entre les FARDC et les éléments du FRPI provoquent régulièrement le déplacement des populations dans ce territoire. La MONUSCO, par le biais du 1er bataillon du contingent Bangladais assure une surveillance étroite des conditions de vie des personnes déplacées, tout en facilitant leur accès à l’assistance humanitaire des Organisations Non Gouvernementales (ONG) basées dans cette région. La Force onusienne mène également des patrouilles intensives dans les régions à forte concentration de déplacés, afin de dissuader toute activité négative des groupes armés contre eux et d’assurer leur protection. Toutefois, depuis le 9 novembre 2013, une accalmie relative est observée dans les régions se trouvant au Sud du territoire d’Irumu, où les troupes gouvernementales ont réussi à repousser avec succès, les insurgés du FRPI au-delà des zones situées dans la partie orientale d’Aveba, notamment dans la jungle autour d’Isura et Muhani. Par ailleurs, les opérations conjointes dénommées <strong>« Iron Stone » (Pierre d’acier)</strong>, <strong>« Eagle claw » (les serres de l’aigle) </strong>et <strong>« Tiger Punch » (Coup de patte du Tigre) </strong>initiées dans ce district par les Forces onusienne et congolaise le 20 octobre 2007, le 30 avril et le 23 juillet 2013 se poursuivent normalement. Et ce, conformément aux objectifs de neutraliser les activités des miliciens du FRPI actifs dans la collectivité de Walendu Bindi, faciliter le redéploiement des troupes gouvernementales dans les régions situées au Sud du territoire d’Irumu, d’y étendre l’autorité de l’Etat, ainsi que de mettre un terme aux activités négatives des éléments armés présents dans le territoire d’Aru.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Tous les postes opérationnels des bataillons Marocain et Bangladais déployés dans cette partie du pays mènent ainsi de jour comme de nuit, des patrouilles motorisées et à pied dans leurs zones de responsabilité ; dans le but d’interdire toute activité négative contre les populations locales. D’autres patrouilles intensives sont régulièrement conduites par les Casques bleus de la MONUSCO à Bunia et dans les régions environnantes, pour dominer le terrain dans les zones susceptibles d’abriter des forces négatives. Le 10 novembre 2013, plusieurs éléments du groupe armé ‘’ALPC’’ ont été blessés au cours de l’attaque lancée contre les positions des FARDC au village Efface, situé dans la région d’Abba. Deux (02) armes AK-47, trente-huit (38) cartouches de 7.62 mm, un (01) mortier et un (01) obus de 60 mm ont également été récupérés. La situation sécuritaire <strong>au Nord-Kivu </strong>s’est sensiblement améliorée et demeure sous le contrôle des troupes onusienne et congolaise. En effet, la capitulation du M23 et l’interruption officielle de ses activités militaires, au lendemain de sa défaite à Tshanzu et Runyoni, ont marqué une victoire majeure des FARDC et permis par conséquent la restauration de l’autorité de l’état dans tout le territoire de Rutshuru. La Brigade de la Force de la MONUSCO déployée dans cette province poursuit avec détermination la conduite de l’opération unilatérale dénommée <strong>« Blue Eagle » (Aigle bleu) </strong>; dans le but de dominer le terrain et de dissuader toute activité des groupes armés encore actifs. Des patrouilles aériennes ont été menées dans le cadre de cette opération au-dessus des régions adjacentes à la ville de Goma; dans le but de dissuader toute menace des groupes armés contre cette agglomération. La Force onusienne a mené à cet effet plusieurs patrouilles aériennes, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire au-dessus des axes Goma-Rwindi-Kirumba-Kamandi Jite-Ndwali-Tchanika-Kamandi Lake-Talihasud-Kanzanza-Luniyasenge-Bainze-Bwatsinghe-Vitimba-Bukumerwa-Bingi-Mohanga-Buniyatenge-Kirumba-Loufu-Miriki-Kimaka-Kateko-Buleosa-Kilambo-Kawa-Kisone-Busakala-Lusamambo-Loufu-Rwindi-Goma, et Goma-Kibati-Kibumba-Volcan Mikeno-Kabare-Karisimbi-Bikenge-Tshanzu-Goma. Par ailleurs, la Force de la MONUSCO a initié à partir du 7 novembre 2013, des patrouilles motorisées robustes dans les régions périphériques de la ville de Goma, au village Karete (9 kilomètres d’Otobora), à Bunagana (26 kilomètres au Sud-est de Kiwanja), Nyaruhange (13 kilomètres au Nord de Nyamilima), Meghobwe (6 kilomètres au Nord-ouest de Kirumba), Lusoa (17 kilomètres au Sud-ouest de Kanyabayonga), Boikene (9 kilomètres au Sud de Mavivi) et Mulo (5 kilomètres au Nord de Lubero), dans le but d’évaluer la situation sécuritaire, de dominer le terrain par une démonstration de force, d’interdire toute exaction de tous les groupes armés actifs contre les populations civiles et d’assurer leur protection.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Dans la même période, les troupes motorisées déployées aux postes opérationnels de la Force de la MONUSCO, notamment ceux de l’Usine de thé (Goma), Otobora, Kiwanja, Nyabiondo, Kirumba, Kanyabayonga, Mavivi, Lubero, Manguredjipa, Pinga et Kitchanga, ont initié la conduite sur les axes</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">principaux situés dans les zones de leur responsabilité, des opérations spéciales unilatérales de démonstration de force dénommées <strong>« Goma Usalama » (La paix à Goma)</strong>, <strong>« Rutshuru Amani » (La paix à Rutshuru)</strong>, <strong>« Lushali »</strong>, <strong>« Blue gaze » (Regard bleu)</strong>, <strong>« Amani Mbau » (La paix à Mbau) </strong>et <strong>« Usalama Pinga » (La paix à Pinga) </strong>; dans le but de dominer le terrain, consolider les acquis de la débâcle du M23, interdire les activités des groupes armés, rassurer et protéger les populations civiles. Le 8 novembre 2013, des briefings exhaustifs sur la situation sécuritaire à Pinga et les régions environnantes ont été livrés au Représentant Spécial du Secrétaire Général et Chef de la MONUSCO, Monsieur Martin Kobler, ainsi qu’au Commandant de la Force de la MONUSCO, le Lieutenant-Général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, au cours de leur visite de travail dans la localité précitée et au village Nkasa. Les 8 et 9 novembre 2013, les unités de réaction rapide de la Force de la MONUSCO déployées au poste opérationnel de Nyabiondo, ont assuré la sécurité de six cents (600) individus, ayant pris part au marché hebdomadaire de la localité précitée. Du 5 novembre 2013 à ce jour, au total cinquante et un (51) éléments en provenance de différents groupes armés, se sont rendus aux troupes onusiennes, congolaises et aux différents bureaux de la Section DDRRR déployés dans la province, notamment à Katale, Mpati, Walikale, Kanyabayonga, Mwalika, Kirumba, Loufu, Kiwanja, Nyanzale, Kalembe et Sake. Il s’agit de <strong>huit (08) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) </strong>[avec six (06) armes de type ‘’AK’’ et des munitions], <strong>quatre (04) du M23 </strong>[avec une (01) arme AK-56, une (01) arme AK-47 et une importante quantité de munitions], <strong>un (01) du Front de Défense des Droits Humains (FDDH) </strong>[avec une (01) arme AK-47], <strong>un (01) du groupe Mayi-Mayi Simba</strong>[avec une (01) arme AK-56, deux (02) grenades et des munitions], <strong>huit (08) du groupe Mayi-Mayi ‘’PRM’’ </strong>[avec quatre (04) armes AK-47 et des munitions], <strong>quatorze (14) du groupe Mayi-Mayi Mandufe </strong>[avec deux (02) armes AK-47], <strong>neuf (09) de l’Union des Patriotes Congolais pour la Paix (UPCP) </strong>[avec huit (08) armes AK-47], <strong>cinq (05) de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) </strong>[avec trois (03) armes AK-47], et <strong>un (01) du groupe Mayi-Mayi Kifuafua </strong>[avec une (01) grenade]. <strong>Au Sud-Kivu</strong>, la situation sécuritaire est demeurée sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise. Les Casques bleus ont poursuivi dans cette province leurs huit (08) opérations unilatérales pour renforcer la protection des populations civiles. Il s’agit des opérations: <strong>« Kimbilio Salama III » (Safe refuge III</strong>, <strong>Refuge sûr III)</strong>, <strong>« Safeguard III » (Protection III)</strong>, <strong>« Mkesha II »</strong>, <strong>« Outreach » (Longue portée)</strong>, <strong>« Amani ya kudumu II » (La paix durable II)</strong>, <strong>« Safe water III » (Eaux sûres III)</strong>, <strong>« Safari majini » (Navigation sûre)</strong>, et <strong>« South sailboard » (Navigation vers le Sud) </strong>; menées dans le but de combler le vide sécuritaire créé par le redéploiement des unités FARDC au Nord-Kivu, mais également protéger les populations civiles. Par ailleurs, depuis le 18 août 2013, l’opération conjointe dénommée <strong>« Kamilisha Usalama » (Renforcer la paix) </strong>a été initiée par la Force onusienne et l’armée congolaise dans le territoire d’Uvira, dans le but de neutraliser les groupes armés et protéger les populations civiles.</span></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Le 10 novembre 2013, les 1er, 2ème, 3ème et 4ème bataillons Pakistanais de la Force de la MONUSCO agissant dans le cadre des opérations <strong>« Kamilisha Usalama » (Renforcer la paix)</strong>, <strong>« Safeguard III » (Protection III)</strong>, <strong>« Mkesha II » </strong>et <strong>« Amani ya kudumu II » (La paix durable II)</strong>, ont déployé des postes opérationnels à Luvungi (16 kilomètres au Sud de Kamanyola), Fumia (10 kilomètres au Sud-est de Bunyakiri), Bulera (10 kilomètres au Nord-ouest de Kalehe), Kawazi (12 kilomètres au Nord d’Uvira), Kabeba (12 kilomètres à l’Ouest de Mwenga) et Nyalumbwe (12 kilomètres au Nord-est de Shabunda), dans le but de combler le vide sécuritaire créé par le redéploiement des troupes des FARDC au Nord-Kivu, évaluer la situation sécuritaire, interdire les activités des groupes armés, rassurer et protéger les populations civiles. Le même jour, les militaires onusiens de la compagnie Uruguayenne de Patrouille Navale (URPAC) ont mené, conformément aux objectifs de l’opération conjointe <strong>« Safari majini » (Navigation sûre)</strong>, des patrouilles de longue portée sur le lac Tanganyika, entre Kavimvira et le port de Kalundu, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire, dissuader les activités négatives des groupes armés et rassurer les populations riveraines. Au chapitre des redditions dans cette province, les 7, 9 et 10 novembre 2013, trois (03) éléments du groupe Mayi-Mayi Sisawa, quatre (04) autres combattants Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki de la faction ‘’John Mosumbu’’ et un (01) rebelle des FDLR, ont volontairement fait défection avec une (01) arme AK-47 pour se rendre aux troupes du 1010ème régiment des FARDC déployées à Shabunda-centre et au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Bukavu. <strong>Au Katanga</strong>, la situation sécuritaire demeure toujours volatile et imprévisible dans les régions situées au Nord de la province à cause des activités des différents groupes Mayi-Mayi. Dans les régions situées au Centre, elle demeure incertaine compte tenu de l’augmentation des activités des Mayi-Mayi Gédéon et Bakata-Katanga, particulièrement dans les localités de Pweto, Manono, et Mitwaba. Le 5 novembre 2013, Ngoyi Lemwele, Commandant en second du groupe armé du chef rebelle Totché, s’est rendu sans arme à Manono, au comité de sécurité de cette localité. La situation sécuritaire <strong>dans le Secteur 2 </strong>est demeurée stable et sous contrôle. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené <strong>1344 </strong>patrouilles armées, dont <strong>622 </strong>nocturnes, et fourni <strong>38 </strong>escortes, pendant que <strong>298 </strong>autres patrouilles ont été réalisées par les Observateurs Militaires.</span></div>

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jED : Nord-Kivu, Un journaliste contraint de se refugier à Kinshasa à la suite des graves menaces de mort

November 13, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxn6M3hkTuxUzuEK55DadSvckPmBmYQ1VcWdvZumy7fSk6DQZ88ISbnl_uQYTQ-D4IpH2icZFmf0W6BY48RLS1GlIt3wOXVLZlFFoRw9v_m_uad5aNO-sIjs88h99OPP7Ah5mJ0USY_aI/s1600/eva.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxn6M3hkTuxUzuEK55DadSvckPmBmYQ1VcWdvZumy7fSk6DQZ88ISbnl_uQYTQ-D4IpH2icZFmf0W6BY48RLS1GlIt3wOXVLZlFFoRw9v_m_uad5aNO-sIjs88h99OPP7Ah5mJ0USY_aI/s400/eva.jpg" width="323" /></a></div>
<strong>Evariste Mahamba</strong>, journaliste à la <strong><em>Radio Communautaire Ushirika (RACOU)</em></strong>, émettant à Rutshuru, territoire jadis sous contrôle des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), situé à 75 kms de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (Est de la RDC), et correspondant de la Radio Okapi à Rutshuru, a été contraint de quitter Rutshuru pour Kinshasa, capitale de la RDC, suite aux menaces des rebelles du M23. Mahamba avait été longuement interpelé, lundi 11 mars 2013, par le service des renseignements du M23 qui l’accusait de collaborer avec d’autres mouvements armés opérant à l’Est de la RDC.<br />
Le journaliste avait été pris dans sa rédaction et conduit par deux éléments du service des renseignements du M23 à leur bureau où il était gardé pendant près de deux heures. Mahamba avait été soumis à un interrogatoire serré autour de ses relations avec les responsables des milices Maï Maï et de l’autre branche du M23 dirigée par M. Jean-Marie Runiga. Après cette audition, Mahamba avait été, par la suite, conduit à la résidence de l’administrateur du territoire qui lui avait intimé l’ordre de ne pas diffuser les nouvelles d’autres mouvements armés sans lui en faire part. Craignant pour sa vie, le journaliste avait quitté le territoire de Rutshuru pour s’installer momentanément à Kinshasa où il a passé près de sept mois avant de s’installer à Goma. <br />
JED avait condamné le contrôle de l’information par les responsables du mouvement rebelle M23 qui multipliaient sans cesse les méthodes pour imposer une censure contre les journalistes et les médias.<br />
JED, consciente de l’ampleur des violences commises à l’encontre des civils, s’était montrée inquiète pour la sécurité physique des professionnels des médias exerçant dans les territoires sous occupation.<br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />

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