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Zamba zamba : Sankara Dekunta, Pi-Roger et Trésor Lumière ba Fingi Journaliste Charlie Prince pona akoteli Watanabe . ba lobi akotaki ki mario chez maman monique (vidéo)

December 03, 2015

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Médiation Internationale au Dialogue : l’Unana vante les mérites de Kofi Annan !

December 03, 2015

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE-2VUvHiTxSdo8hPj-RH6Wuq-fw95a__3ubt-TfyGW9DztxRoMnCQE8PYeRO9pgDCPvROo8au1o9Ncb0FHIroEQ2xOUgn4lSlDcWyIocf8gdJtZuWohCFzCeBvgcN1O0r4dkAl3TspWA/s1600/Snapshot_2.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE-2VUvHiTxSdo8hPj-RH6Wuq-fw95a__3ubt-TfyGW9DztxRoMnCQE8PYeRO9pgDCPvROo8au1o9Ncb0FHIroEQ2xOUgn4lSlDcWyIocf8gdJtZuWohCFzCeBvgcN1O0r4dkAl3TspWA/s400/Snapshot_2.jpeg" width="400" /></a>*L’Union Nationale des Nationalistes a, dans une déclaration publiée, le 29 novembre dernier, proposé M. Kofi Annan, Secrétaire Général honoraire de l’ONU, comme médiateur au dialogue national inclusif, déjà convoqué en RD. Congo par le Président Kabila. Pour ce parti cher au Prince Willy Mishiki, Kofi Annan est un grand homme d’Etat expérimenté dans la médiation des conflits, résolution et réconciliation à l’échelle internationale. Il dispose d’un poids politique qui, dans un pays où les acteurs politiques sont autant divisés, peut contribuer à l’apaisement des esprits. Surtout qu’à la veille des élections, un tel climat politique, devenu délétère, n’est nullement une garantie, pour la paix. Ici, Mishiki, met le doigt à couper et ne jurer que par Kofi Annan dont le nom a été, pourtant, inscrit sur la petite liste que le Chef de l’Etat avait transmise à Ban Ki-moon via son légat, Raymond Tshibanda, dépêché, pour la circonstance, à New York, siège de l’ONU. Dans cette édition, La Prospérité, dans sa quête habituelle de l’information à la source, revient sur ce qu’a été le vrai message de l’UNANA, à ce sujet. 
 
 
 
Déclaration Politique 
 
Union Nationale des Nationalistes 
 
« UNANA » 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
L’UNANA vous remercie d’avoir répondu à notre invitation par votre présence au point de presse de ce jour. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
L’UNANA abordera trois (3) sujets d’actualité, ci-après : 
 
Le voyage du Coordonnateur du Front Populaire en Belgique sur invitation du Président National de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba ; 
Réaction de l’UNANA à la déclaration des forces vives de la nation, présentée le mercredi 18/11/2015 à CEPAS/KINSHASA/GOMBE ; 
Proposition du médiateur au dialogue politique au Secrétaire Général de l’ONU ; 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
S’agissant du 1er point à l’ordre du jour, le Coordonnateur du Front Populaire dont fait partie l’UNANA se trouve en Belgique sur invitation du Président Tshisekedi pour une séance de travail qui a eu lieu, le mardi 24/11/2015 en rapport avec l’organisation du dialogue politique. 
 
L’UNANA se réjouit de cette invitation de travail et la rencontre entre les deux (2) hommes d’Etat. 
 
La rencontre de ces leaders réaffirme le caractère irréversible du dialogue. 
 
Ils ont réaffirmé leur engagement d’aller au dialogue selon les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et de l’accord-cadre d’Addis -Abeba. 
 
Le travail abattu par l’UNANA et sa plateforme, le Front Populaire a été salué par le leader visionnaire de l’UDPS. 
 
L’alliance stratégique entre les deux formations politiques a été reconfirmée pour l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes dans le délai constitutionnel. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
S’agissant du 2ème sujet à l’ordre du jour relatif à la déclaration des forces vives de la nation sur la CENI et le dialogue politique qui remet en cause la tenue du dialogue alors que l’ensemble de la société civile interprovinciale s’était prononcée pour le dialogue politique en vue d’atterrir en douceur en 2016. 
 
Cette politisation d’une frange de la société civile est dangereuse et porteuse des germes des conflits s’écartant de cinq objectifs de la société civile, tels que définis par l’ONU notamment : 
 
La préparation à la démocratie ; 
La formation des citoyens ; 
L’éducation à la citoyenneté ; 
Le renforcement des capacités et du sens politique ; 
La promotion du leadership exemplaire. 
D’où, il ressort dans leur déclaration que la résolution de tous les problèmes évoqués ayant entraîné l’enlisement du processus électoral, dépasse le cadre institutionnel et nécessite, par contre, un dialogue entre la Majorité Présidentielle (MP) et l’Opposition autour de la CENI sur le processus électoral. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
L’éducation civique et électorale est un maillon essentiel dans l’organisation des élections transparentes, crédibles et démocratiques. 
 
Nulle part, il est reconnu à la société civile le droit de sceller les alliances avec des forces politiques, tel que constaté au CEPAS, le mercredi 18/11/2015. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
Il est regrettable de constater que le leader charismatique et père de la démocratie congolaise, M. Tshisekedi wa Mulumba soit mis en cause par ceux-là qui ont géré le pouvoir en place depuis plus de dix (10) ans pour avoir prôné le dialogue. 
 
L’UNANA met en garde toute personne physique ou morale qui toucherait à l’image de son icône et visionnaire Etienne Tshisekedi wa Mulumba. 
 
Toujours dans la même lignée, des réactions de la société civile, nous saluons l’engagement citoyen de l’église catholique à travers sa déclaration de la Cenco du 24 novembre 2015 relative à la consolidation de la paix, la sauvegarde de la démocratie et le respect de la Constitution rejoignant ainsi l’UNANA et sa plateforme, le Front Populaire. 
 
L’UNANA met en garde les politiciens et autres membres de la société civile qui tenteraient de profiter de cette prise de position pour saboter ou perturber la tenue du dialogue. 
 
La CENCO étant pour le dialogue comme l’UNANA, la convocation dans le meilleur délai des travaux préparatoires au dialogue, atténuerait la tension observée et dissiperait tout soupçon y relatif. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
S’agissant du 3ème sujet à l’ordre du jour, l’UNANA et sa plateforme, le Front Populaire ont écrit au Secrétaire Général de l’Onu, M. Ban-Kimoon pour proposer la médiation de M. Kofi Annan, à Genève. Secrétaire Général honoraire de l’ONU et Président de la Fondation Kofi Annan basée à Genève. 
 
Parmi les quatre candidats à la médiation du dialogue politique congolais que le Président Kabila aurait envoyé à M. Ban-Kimoon, l’Unana a rejeté la candidature du Président José Edouard Dos Santos d’Angola qui s’est éternisé au pouvoir depuis plus de 30 ans, ce qui servirait de mauvais exemple aux autres leaders et Chefs d’Etat de la région. 
 
Celle de Saïd Djinnit fut aussi rejetée parce qu’issu d’un pays dictatorial qui est l’Algérie, il y a servi comme diplomate et a participé à l’enracinement du système politique odieux du régime en place. 
 
Celle de Moustapha Niasse fut aussi rejetée suite à son passé récent en RDC comme facilitateur et son comportement anti-démocratique affiché pendant l’exercice de ses fonctions comme Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal. 
 
Il a été accusé récemment d’avoir présenté un décompte frauduleux lors du vote du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale du Sénégal. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
Seule la candidature de M. Kofi Annan, reconnu comme médiateur international des conflits par l’ONU fut retenue et proposée à M. Ban-Kimoon par l’UNANA et sa plateforme, le front Populaire, à travers son courrier du 26/11/2015. 
 
L’expérience acquise par ce grand homme d’Etat dans la médiation des conflits, résolument et réconciliation ; doublée de son poids politique et diplomatique pourraient sortir la RDC de sa crise et tension actuelle. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
Le dialogue étant constitutionnel, il n’y a pas d’alternative à ce dernier. 
 
La CENI ayant montré ses faiblesses et limites en se faisant manipulé par la M.P ; le seul cadre capable de rassurer les acteurs politiques et sociaux sur l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel et l’organisation des élections essentielles dans le délai constitutionnel, reste bel et bien le cadre du dialogue politique des forces vives de la nation. 
 
Mesdames et Messieurs de la presse, 
 
La convocation du dialogue doit être préalablement précédée de la mise en place d’une commission préparatoire au dialogue ( pré-dialogue) et de la libération des détenus politiques, des leaders d’opinion ainsi que de la réouverture des médias fermés pour une véritable réconciliation nationale avant, pendant et après la tenue du dialogue. 
 
Fait à Kinshasa, le 29 novembre 2015 
 
Pour l’UNANA, 
 
Prof. Prince Willy Mishiki, ph.D. 
 
Président National 
 
Ministre Honoraire 
 
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Politique Médiation Internationale au Dialogue : l’Unana vante les mérites de Kofi Annan !

*L’Union Nationale des Nationalistes a, dans une déclaration publiée, le 29 novembre dernier, proposé M. Kofi Annan, Secrétaire Général...

Dialogue politique en perspective : Palu, Lugi Gizenga organise des matinées politiques

December 03, 2015

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtribqp0UmAeUga6ChWLEJw8SfGuf5W1E5tGiVIOMM_DRDK-QH4P0r4HgwpWWR770QVfxDwC8T6j5M-oy28Q_J0kx8aw-IHoIJxb4UbLHcgZI4XnKzpoTTemFCdU7sPApBqNGj5NWxdGo/s1600/Snapshot_1.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtribqp0UmAeUga6ChWLEJw8SfGuf5W1E5tGiVIOMM_DRDK-QH4P0r4HgwpWWR770QVfxDwC8T6j5M-oy28Q_J0kx8aw-IHoIJxb4UbLHcgZI4XnKzpoTTemFCdU7sPApBqNGj5NWxdGo/s400/Snapshot_1.jpeg" width="400" /></a>Le Secrétaire Permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, invite tous les cadres à participer aux matinées politiques qu’il organise à leur intention, du 5 au 6 décembre prochain, au siège du Parti sis Boulevard Lumumba, au n°105 du Quartier des Marais à Kinshasa Matete, à partir de 16 heures précises. La convocation de cette rencontre au sommet indique que l’objet concerne le dialogue politique en perspective. Lugi Gizenga insiste sur la présence de tous les cadres, compte tenu de l’importance des thématiques qui sont retenues à cet effet. A sa descente de l’avion qui le ramenait de Luanda, le Secrétaire Permanent et Porte-parole du Palu, s’est dit favorable au dialogue convoqué par le Chef de l’Etat. « Le dialogue reste le seul cadre pouvant nous amener à des élections apaisées et dans l’intérêt de la population». A cette occasion, il a lancé un appel à tous de rejoindre la voie du salut pour la RDC. 
 
Appelé, il y a peu à d’autres charges, Lugi Gizenga vient de Luanda, en Angola, où il a pris part au Congrès de l’international socialiste qui s’est tenu pour la toute première fois en Afrique. Ces assises avaient mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme et le réchauffement climatique. Seul Parti politique effectif, le Palu a pris la parole pour exprimer sa gratitude à tous les Partis socialistes qui ont soutenu le Palu et son leader, Antoine Gizenga, pendant sa lutte pour rendre le pouvoir au peuple. Il s’agit de MPLA, parti au pouvoir en Angola, avec qui le Palu entretient de très bonnes relations. 
 
En effet, Lugi Gizenga est sur les traces du Secrétaire Général Chef du Parti, Antoine Gizenga Fundji, avec un accent particulier sur la discipline et le respect des textes de base du Parti. Il mobilise pour une cause commune et rien ne se fait sans consulter la base que l’on considère au Palu comme le détenteur du pouvoir. 
 
Avec la convocation de ces deux matinées politiques, le Palu amorce un tournant décisif. C’est le moment pour le Secrétaire Permanent et Porte-parole du Palu de donner des orientations par rapport aux préoccupations politiques du moment. Au sujet du dialogue politique proprement dit, on se souviendra que le SGCP, lors du 50ème anniversaire du Palu, avait souligné que le Palu prendra ses responsabilités dans le débat en tenant compte de sa vision politique d’un parti des masses, de la coalition des forces de gauche nationalistes et de l’agenda politique de l’heure. Il avait, à cette circonstance, réitéré, malgré le poids de son âge, son engagement de veiller aux intérêts du peuple congolais et de demeurer toujours à ses cotés. 
 
Rappelant sa lutte au prix de nombreux sacrifices pendant 32 ans, pour rétablir la légalité et la légitimité en vue d’acquérir les droits du peuple congolais, il avait opposé un refus de retomber dans la dictature et de barrer la route à quiconque chercherait à confisquer le pouvoir du Peuple et à remettre de 50 ans en arrière la RDC. 
 
C’est dans cette perspective que Lugi Gizenga inscrit sa démarche de deux matinées politiques en s’appuyant aussi sur l’une des recommandations de 50 ans du Palu qui demandait de recourir à une consultation généralisée de toutes les structures politiques de la base au sommet afin de trouver une solution consensuelle à l’interne à toutes les questions qui se présenteraient au Palu. 
 
Peter Tshibangu 
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Politique Dialogue politique en perspective : Palu, Lugi Gizenga organise des matinées politiques

Le Secrétaire Permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, invite tous les cadres à participer aux matinées politiques qu’il ...

Dialogue: Mende n’exclut pas une conjonction de vues avec l’UDPS ( Article +Vidéo)

December 03, 2015

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA_FJNzqn7ldVoLTuvzDJcQ4BPIjdEkQABzsTn0W1ag9G3NMWBugmZe0ZiDgDVPRNoeeKS81oLDFdtOOFs7S6C0ton8Na6nlqr1fR44RGIKQXaK4r36PMfJ3HAZ6NZ_pQmemh_XXkQt9I/s1600/Snapshot_1017.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA_FJNzqn7ldVoLTuvzDJcQ4BPIjdEkQABzsTn0W1ag9G3NMWBugmZe0ZiDgDVPRNoeeKS81oLDFdtOOFs7S6C0ton8Na6nlqr1fR44RGIKQXaK4r36PMfJ3HAZ6NZ_pQmemh_XXkQt9I/s400/Snapshot_1017.jpeg" width="400" /></a>Le Porte-parole du Gouvernement de la République, M. Lambert Mende Omalanga, a entretenu la presse hier, mercredi 2 décembre 2015, sur l’attitude de certains partis politiques vis-à-vis du dialogue initié par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Une attitude qui, du reste, inquiète l’Exécutif central. Le pays, a-t-il dit, appartient à tout le monde, pas à la seule Majorité présidentielle. C’est pourquoi, précise-t-il, chaque voix compte lorsque les Congolais veulent dialoguer entre eux, pour se mettre d’accord sur un certain nombre de divergences qui peuvent inutilement conduire le pays à des turbulences qui seront difficile à maîtriser. 
 
Mende promet d’user de tout le pouvoir dévolu au gouvernement pour convaincre ceux qui hésitent encore à y participer. Et d’ajouter que le gouvernement n’est pas insensé pour ne pas être inquiet. 
 
Au sujet de la dernière prise de position de l’Udps en rapport avec le dialogue, le porte-parole du Gouvernement pense que le parti cher à Etienne Tshisekedi est en train de forcer une porte déjà à moitié ouverte. Pour preuve, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, a bel et bien ouvert des brèches lorsqu’il dit «qu’en cas de difficulté le pays fera recours à la facilitation internationale. Comme quoi, Joseph Kabila rencontre clairement la préoccupation de l’UDPS, quoique dans l’ensemble, celle-ci ne partage pas le point de vue de la Majorité. 
 
Qu’à cela ne tienne, Lambert Mende nuance en disant que l’absence de la Co-médiation internationale ne doit pas être un prétexte ou une cause pour ne pas aller au dialogue. A ce qu’il sache, aucun préposé de la Communauté internationale ne peut signer une Ordonnance convoquant le dialogue national. De quelle manière cela peut-il être possible? Se demande-t-il. Il a, par la suite, affirmé qu’à la veille de ce grand forum, il n’est pas interdit à un individu ou groupe d’individus à monter les enchères pour se tailler une place considérable sur la table de négociations. 
 
Pourquoi dialoguer? 
 
Le Ministre de la Communication a, une fois de plus, répondu à une telle question. D’après lui, l’on doit user du dialogue pour donner la chance à la stabilité politique. Car, rappelle-t-il, en 2006, la stabilité a été perturbée jusqu’à provoquer un incendie grave à la Cour Suprême de Justice. Une petite guerre avait été observée à Kinshasa. A moins que l’on soit naïf pour ne pas le reconnaître, s’exclame-t-il. C’est de tout cela que peut constituer l’objet du dialogue pour prévenir de tels dégâts. 
 
Aucun ordre du jour préconçu 
 
Mende dénonce, par ailleurs, un procès d’intentions. Ceci du fait que, contrairement à certaines mauvaises langues, le Président Joseph Kabila, dans son Ordonnance convoquant le dialogue, n’a jamais proposé un ordre du jour. Il reviendra donc aux ‘‘dialogueurs’’ d’y réfléchir et de proposer un ordre du jour selon les objectifs qu’ils se seront fixés. 
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="325" src="https://www.youtube.com/embed/g3mad7wnmOM" width="620"></iframe> 
Préférence aux élections présidentielle et législatives nationales 
 
«Il n’appartient pas aux partenaires internationaux à se substituer aux lois de la RDC. Libre à un étranger de mieux connaître les lois du pays, mais, il est tout aussi interdit à celui-ci, de ne pas donner des leçons aux Congolais sur le choix des élections en priorité et le mode de scrutins», a fait savoir Mende Omalanga qui, du reste, rappelle que la CENI choisit la formule la moins coûteuse des élections à organiser dans le pays. 
 
Le message des Evêques fâche 
 
Le porte-parole du gouvernement révèle des contradictions flagrantes dans le message des Evêques catholiques. Ils se disent partisans de la démocratie, relève Mende mais, on les a vus s’agiter furieusement pour disqualifier une décision votée par sept congrégations sur les huit que compte la composante «confessions religieuses», de la société civile concernant le choix du nouveau président de la CENI parce que l’élu n’était pas celui qu’il souhaitait. 
 
Plus loin, ce membre du gouvernement rappelle sans atermoiement à la CENCO que la RDC appartient à tous ses 70 millions des citoyens congolais et non une propriété de leur congrégation. 
 
Il évoque, par ailleurs, les dispositifs du droit qui stipulent que seule, «la Cour Constitutionnelle est habilitée à déclarer une action conforme ou non à la Constitution. Agir autrement comme ils l’ont fait, c’est vouloir plonger le pays dans l’arbitraire et l’anarchie. S’ils ont des doutes à ce sujet, ils n’ont qu’une seule alternative ; c’est de saisir la Cour Constitutionnelle et laisser celle-ci dire le droit », a martelé le Ministre Mende. 
 
Sur un autre chapitre, la question liée au contentieux avec certains partenaires de l’ONU a été débattue. Il s’agit de ce qu’on peut appeler bras de fer entre gouvernement et les agences onusiennes installées au Congo sur le traitement discriminatoire de l’expertise locale. 
 
Le Ministre de Médias soutient que la protection de la main d’œuvre nationale est un principe élémentaire contenu dans le droit international coutumier. Aussi, invite-t-il les Congolais à la vigilance et les appelle à appuyer leur gouvernement afin que cet audit ait effectivement lieu. Il en va de la crédibilité et la souveraineté de la RDC, a-t-il fait savoir. 
 
Eugène Khonde 
 
 
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Politique Dialogue: Mende n’exclut pas une conjonction de vues avec l’UDPS ( Article +Vidéo)

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Facilitation Internationale : Dialogue, Saïd Djinnit à Kinshasa !

December 03, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdnn8XgOljP-wcWQzZt5ZCDA-ZhBxxj-vWYQEPylzo_3VsonlB_VfQIPNV0oNLnXUGOlX_szLymZpAizam0GaCZFr6Sb2At-opdFkQlX76uc2UFFbryMhZt7lyk3GlxWocSB2c5hq2ldk/s1600/Snapshot_1015.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdnn8XgOljP-wcWQzZt5ZCDA-ZhBxxj-vWYQEPylzo_3VsonlB_VfQIPNV0oNLnXUGOlX_szLymZpAizam0GaCZFr6Sb2At-opdFkQlX76uc2UFFbryMhZt7lyk3GlxWocSB2c5hq2ldk/s400/Snapshot_1015.jpeg" width="400" /></a></div>*Ban Ki-Moon renvoie un premier signal fort en direction des autorités congolaises. Il a dépêché, depuis hier, Saïd Djinnit, son Envoyé Spécial dans la Région des Grands Lacs, aux fins de prendre langue avec ces dernières sur les contours dudit Dialogue. Il s’agit-là, de manière claire, d’un nouvel élan à inscrire à l’ardoise de réponses attendues du Secrétaire Général de l’Onu, en ce qui concerne notamment, la Facilitation Internationale pour la réussite du Dialogue annoncé et convoqué en RD. Congo. Saïd Djinnit pourrait également étendre ses consultations aux autres parties prenantes, pour échange des vues. Un communiqué de presse que la Monusco a pris soin de confier à la presse, hier, dans la soirée, confirme la portée réelle de cette importante mission. C’est Maman Sambo Sidikou qui l’a, personnellement, signé. 
 
Communiqué de presse 
 
Arrivée à Kinshasa de monsieur Said Djinnit, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs 
 
 
 
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, monsieur Maman Sambo Sidikou, informe le public que l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, monsieur Saïd Djinnit, est arrivé à Kinshasa ce mercredi 02 décembre 2015, et ce, en concertation avec les autorités congolaises. 
 
 
 
Avant de confirmer que son Envoyé spécial sera à même de faciliter le Dialogue National, le Secrétaire général des Nations Unies lui a demandé de se rendre à Kinshasa pour s’entretenir avec le Gouvernement et les autres parties prenantes, afin de discuter des contours de ce Dialogue. 
 
 
 
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), apportera tout son appui à l’Envoyé spécial Djinnit, dans le cadre de ses rencontres avec toutes les parties à Kinshasa. 
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Politique Facilitation Internationale : Dialogue, Saïd Djinnit à Kinshasa !

*Ban Ki-Moon renvoie un premier signal fort en direction des autorités congolaises. Il a dépêché, depuis hier, Saïd Djinnit, son Envoyé Spé...

Manifestations de rue : RDC, le PGR Kabange Numbi met en garde ! ( Article+ Vidéo)

December 03, 2015

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHsmr8azl-0FnbwTZZrsqFtvvVtW8Imvt3KdZ6Rxzoh6roa4TdwvNFJ19z0gs35hy0JVJ2vwqlOVv6ktdaJVFYFS89RCbeM8sZxU_G_ZiALSi-Rk_SLB8JmwKDpTmKQ5l6uNbs0PYerCk/s1600/Snapshot_1012.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHsmr8azl-0FnbwTZZrsqFtvvVtW8Imvt3KdZ6Rxzoh6roa4TdwvNFJ19z0gs35hy0JVJ2vwqlOVv6ktdaJVFYFS89RCbeM8sZxU_G_ZiALSi-Rk_SLB8JmwKDpTmKQ5l6uNbs0PYerCk/s400/Snapshot_1012.jpeg" width="400" /></a>*A l’heure actuelle, affirme-t-il, aucun individu ou groupe d’individus n’exerce le pouvoir par la force. Toute tentative de recourir à des manifestations de rue pour résister contre les Institutions en place, sera interprétée comme une intention avérée de les renverser. Leurs auteurs seront passibles des peines prévues par la loi. Dans tous les cas, la menace du PGR est précise lorsqu’il demande, par exemple, que la lecture de l’article 64 de la Constitution soit étendue à l’alinéa 2 qui, lui, parle d’infractions imprescriptibles, pour punir les contrevenants. 
 
Le débat politique se corse autour du dialogue. Le Procureur Général de la République est sorti de sa réserve pour mettre en garde les acteurs politiques qui promettent de recourir à l’article 64 de la Constitution. Pour Kabange Numbi, cet article 64 qui stipule que : «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui tente de prendre le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution », est abusivement exploité. Parce que, dit-il, à l’heure actuelle, il n’existe en RDC aucun individu ou groupe d’individus qui tente de prendre le pouvoir par la force. Il ajoute que les Institutions du pays exercent le pouvoir en respect de la Constitution. Kabange Numbi a interprété les dispositions relatives aux manifestations publiques. « Si les manifestations publiques sont garanties par la Constitution, la disposition qui les prévoit, les assujettit à certaines restrictions », rappelle le Procureur Général de la République. Parmi ces restrictions, l’obligation d’informer l’autorité administrative compétente qui, elle, a la latitude de donner les orientations de la manifestation notamment, l’itinéraire. Il en est de même de l’article 22 de la Constitution garantissant la liberté de pensée et de religion dont l’exercice est soumis à une réglementation. Le PGR Kabange Numbi n’accepte pas d’appels à la résistance et aux troubles contre les Institutions en place. D’où, la nécessité pour lui, d’insister sur la disposition constitutionnelle selon laquelle : « Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat qui est punie conformément à la loi ». Ainsi, « Tout individu ou groupe d’individus qui conspirerait contre ces institutions ne l’aura fait que dans la seule intention avérée de les renverser, qui tombe dans les prévisions de cette disposition constitutionnelle qui qualifie ce comportement d’infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat et dont les auteurs, quelle que soit, par ailleurs, la qualité sont passibles des peines prévues par la loi ». Il importe de signaler que la sortie médiatique du PGR intervient en concomitance avec la messe dite par le Ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, qui a répondu au message des Evêques portant, entre autres, sur le respect absolu de la Constitution. Il y a deux ou trois jours, le G7 et la Dynamique de l’Opposition ont produit une déclaration à Fatima, à l’occasion de leur union, dans laquelle ils s’engagent à barrer la route à tout contournement de la Constitution. L’adresse du PGR a de quoi faire réfléchir, plus de deux fois, les opposants politiques dans leur prise de parole. 
 
La Pros. 
 
 
 
COMMUNICATION DE MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE A LA PRESSE 
 
 
 
Depuis un certain temps, l'opinion tant nationale qu'internationale est témoin de déclarations de tout genre, œuvre de certaines personnalités de tout bord qui, se basant sur un seul alinéa d'une disposition constitutionnelle, appellent la population à descendre dans la rue. 
 
 
 
Il s'agit là sans nul doute une manière très claire d'actionner une manivelle ou un poussoir détonateur de tout risque pour la paix publique en République Démocratique du Congo, notre pays. 
 
 
 
Il sied ici de noter que si les manifestations publiques sont garanties par la Constitution, la disposition qui les prévoit les assujettit à certaines restrictions. Parmi celles-ci, on peut notamment citer : 
 
 
 
- l'obligation d'informer l'autorité administrative compétente qui, elle, a la latitude de donner les orientations de la manifestation, notamment l'itinéraire ; 
 
- l'interdiction formelle de contraindre les personnes non avisées de participer à la marche. 
 
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De même, l'article 22 de la même constitution, qui garantit le droit à la liberté de penser, de conscience et de religion, prévoit la réglementation de cet exercice par la loi. Aussi toute manifestation ne peut se faire que conformément à cette loi. 
 
 
 
Venons-en maintenant à ce fameux article 64 abusivement exploité. Cette disposition constitutionnelle stipule effectivement que : « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». 
 
 
 
Il y a lieu de s'interroger utilement si dans notre pays il existe à l'heure actuelle un individu ou un groupe d'individus qui tente de prendre le pouvoir par la force. La deuxième question est celle de savoir si les institutions démocratiquement installées dans ce pays exercent le pouvoir en violation de la Constitution. 
 
 
 
La convocation du dialogue et la tenue de celui-ci ne doivent aucunement servir de prétexte pour inciter la population à la violence. 
 
Point n'est besoin de rappeler que pour l'heure, notre pays est gouverné par les institutions démocratiquement établies et ce, conformément à la Constitution. 
 
J'invite tous ceux qui font ces déclarations incitant à la violence de ne pas se borner à l'alinéa 1er de cet article dont ils font d'ailleurs une lecture biaisée, mais à lire et à relire l'alinéa 2 de l'article qui dispose : « toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l'Etat qui est punie conformément à la loi ». 
 
 
 
Il va de soi que lorsque les institutions en place sont celles constitutionnellement établies l'appel à la résistance et aux troubles ne peut pas se concevoir. 
 
 
 
Tout individu ou groupe d'individus qui conspirerait contre ces institutions ne l'aura fait que dans la seule intention avérée de les renverser ce qui tombe dans les prévisions de cette disposition constitutionnelle qui qualifie ce comportement d'infraction imprescriptible contre la Nation et l'Etat et dont les auteurs quelle que soit par ailleurs la qualité sont passibles des peines prévues par la loi. 
 
 
 
Pour éviter qu'on en arrive à cela, pour éviter les débordements et troubles de la paix publique que peuvent entraîner ces prophéties de malheur, j'ai jugé opportun de prévenir l'opinion sur les conséquences éventuelles de ce fluide de déclarations qui se distille de façon ininterrompue dans la presse tant audiovisuelle qu'écrite. « Lex moneat priusquam feriat » : la loi doit avertir avant de frapper d'autant plus que nul n'est censé l'ignorer. 
 
 
 
Je vous remercie. 
 
 
 
Fait à Kinshasa, le 02 décembre 2015 
 
Le Procureur Général de la République 
 
Flory KABANGE NUMBI 
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