BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Kin Makambo : Maman oyo akeyi bo beta maman ya mwana oyo abetaki mwana na ye ( vidéo)

March 11, 2016

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Kin Makambo : Maman oyo akeyi bo beta maman ya mwana oyo abetaki mwana na ye ( vidéo)<br />
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Au tour de Kinshasa infos en vidéos Société Kin Makambo : Maman oyo akeyi bo beta maman ya mwana oyo abetaki mwana na ye ( vidéo)

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Sport : Héritier Luvumbu indisponible sur terrain de football pendant quatre à cinq mois

March 11, 2016

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Blessé lors du match de quart de finale de la 4ème  édition du championnat d’Afrique des Nations, Chan, qui s’est déroulé au Rwanda, en 2016, lors de la rencontre RDC-RWANDA, le 30 janvier, Héritier Luvumbu a été médicalement déclaré inapte à jouer au ballon rond, pour une période de 4 à 5 mois.  Ce superbe attaquant de l’association sportive VClub de Kinshasa a été, finalement opéré en Belgique, dernièrement. Aux informations obtenues, ce serait un succès. Il s’était précisément fracturé les ligaments croisés de la jambe droite.  Le gouvernement, aux indiscrétions, aurait, sérieusement financé son hospitalisation. C’est le mercredi 2 mars de l’année en cours qu’Héritier Luvumbu avait été envoyé à l’étranger pour jouir des meilleurs soins possibles.   Cette intervention chirurgicale et son déplacement ont demandé une somme de 78.833  euros au gouvernement congolais qui  a réglé la note. Son séjour compris. Il faut signaler qu’après cette opération de Bruxelles, une rééducation à Doha au Qatar dans les installations du centre d’excellence de la fédération internationale de football association, Fifa,  est prévue avant qu’il ne puisse rentrer au pays.   <br />
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Junior Bamvila<br />
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Sport Sport : Héritier Luvumbu indisponible sur terrain de football pendant quatre à cinq mois

Blessé lors du match de quart de finale de la 4ème édition du championnat d’Afrique des Nations, Chan, qui s’est déroulé au Rwanda, en 20...

Réagissant aux propos de la délégation de l’UE en RDC : Mende renvoie les partenaires extérieurs à la force de la loi

March 11, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNmDQcN1jOs6bDVOQq7nEzX6gxu-6p7VKjY50NZwwAm1QlPLAkInE3oysc5sk4u4HYtpJ8lCPxlbZT2G2q8Y-nFmPBxUok0jiVDd8nSS6nPrLTMY3U8OINH8uVfOO6O7Wm_6DMq9Gj5SA/s1600/MMMOOKL.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNmDQcN1jOs6bDVOQq7nEzX6gxu-6p7VKjY50NZwwAm1QlPLAkInE3oysc5sk4u4HYtpJ8lCPxlbZT2G2q8Y-nFmPBxUok0jiVDd8nSS6nPrLTMY3U8OINH8uVfOO6O7Wm_6DMq9Gj5SA/s400/MMMOOKL.jpg" width="400" /></a></div><br />
La Communication de Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et Médias de ce jeudi 10 mars 2016, au Centre de presse du Cabinet ministériel, a tourné autour de trois axes majeurs, à savoir: les préoccupations exprimées par certains partenaires extérieurs de la RDC dont l’Union Européenne sur l’atteinte des droits et libertés des citoyens, la répression des hommes politiques proches de l’opposition, de certains professionnels de médias et activistes de droits de l’homme ainsi que le refus d’interférer dans l’administration de la justice congolaise. Devant les journalistes de la presse tant nationale qu’étrangère, Lambert Mende a éclairé la lanterne de l’opinion tant nationale qu’internationale sur l’un ou l’autre sujet ci-dessus évoqué. En subsistance, le Gouvernement de la République invite l’Union Européenne à avoir une considération envers les autorités de la République Démocratique du Congo. Aussi, affirme-t-il développer une coopération positive dans l’intérêt supérieur de toutes les parties.<br />
<br />
Par ailleurs, le Gouvernement est d’un même avis avec l’Union européenne lorsqu’elle affirme qu’en «cette période préélectorale, le respect des droits de l’homme et des libertés civiles est crucial afin de permettre des élections transparentes, apaisées et crédibles.<br />
<br />
Il est aussi vrai que l’appel au dialogue politique doit nécessairement aller de pair avec le droit de tous de s’exprimer librement, reconnait Lambert Mende.<br />
<br />
Seulement, le Gouvernement de la République par la bouche de son Porte-parole tient à rappeler qu’il existe des mécanismes non juridictionnels et juridictionnels de protection. Dans ce sens, précise-t-il, la mise en œuvre des mécanismes non juridictionnels a été confiée par la loi à la Commission nationale des droits de l’Homme tandis que les mécanismes juridictionnels sont une attribution réservée aux Cours et tribunaux de l’ordre judiciaire.<br />
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Cette disposition trouve son fondement dans la Constitution en son article 150 qui stipule: le pouvoir judiciaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens.<br />
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Comme quoi, insiste Mende, les juges ne sont soumis dans l’exercice de leur fonction qu’à l’autorité de la loi.<br />
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C’est ici l’occasion pour Mende Omalanga de réitérer le refus du gouvernement d’interférer dans l’administration de la justice.  <br />
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«Il n’existe pas des juges des juges, et seuls les juges congolais sont habilités à prononcer les décisions de justice», déclare Mende qui évoque naturellement le cas des activistes du mouvement Lucha condamnés par le premier juge à deux (2) ans de prison. Ce verdict a été sérieusement attaqué par ces mêmes partenaires extérieurs.<br />
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Et pourtant, Lambert Mende les a exhortés qu’à la place d’attaquer le jugement de la juste, les partenaires avaient l’obligation d’orienter les condamnés à la saisine d’une instance supérieure.<br />
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C’est ce qui fut fait. Après avoir interjeter l’appel, le juge supérieur a prononcé un jugement beaucoup plus léger allant de 2 ans à six (6) mois. Qui a gagné dans tout cela? S’interroge Mende.<br />
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Erreur ou pas?<br />
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Seul, le juge a le pouvoir de corriger s’il y a erreur devant d’autres juges. Pour le cas d’espèce, relate Mende, la peine de deux (2) ans prononcée au départ ne porte aucun germe d’erreur. C’est la justice qui est dite en toute équité. Seulement, plus on saisi une juridiction supérieure, mieux les juges ont plus d’expériences, de grades et de technicités à mieux scruter le problème.<br />
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D’où, déplore le Porte-parole du Gouvernement, il est aberrant d’émettre un jugement de valeur sur la justice congolaise et pour un problème assez clair. « Evitons de s’ériger en juge », martèle-t-il avant de lancer un appel au respect de la décision de la justice. Lorsqu’une affaire est dans la Cour de la justice, les politiques doivent s’en dessaisir, soutient Mende.<br />
<br />
S’agissant des droits de l’Homme et libertés civiles, la Constitution de la RDC, évoquée par Mende stipule en son article 16 que « toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et de bonnes mœurs ».<br />
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Toutefois, la loi des loi protège la liberté individuelle tout en limitant au respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs, le fait à ne pas favoriser des comportements susceptibles de conduire la société vers des situations d’anarchie, et d’ingouvernabilité dont le pays a plus souffert au cours de cinquante dernières années.<br />
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Est-t-il impératif le Dialogue avant les élections?<br />
<br />
A en croire Mende Omalanga, deux approches s’affrontent. Il s’agit de l’approche politique c’est le dialogue. Tandis que l’approche institutionnelle, ce sont les élections.<br />
<br />
C’est la seconde approche qui prime sur l’autre. Seulement, rapporte le ministre Mende, pour ne plus retomber dans le disfonctionnement ou le chaos vécu en 2006 et 2011, il est nécessaire pour la classe politique de dialoguer pour lever des options fondamentales devant conduire à des élections crédibles, transparentes et apaisées que seule, la CENI ne saura résoudre sans le concours d’autres acteurs au préalable. <br />
<br />
Le ministre a placé un mot d’encouragement et de félicitations aux femmes, singulièrement, celles de médias, à l’occasion de la journée commémorative du 8 mars et dont la profession journalistique se féminise davantage.<br />
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Eugène Khonde<br />
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Politique Réagissant aux propos de la délégation de l’UE en RDC : Mende renvoie les partenaires extérieurs à la force de la loi

La Communication de Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et Médias de ce jeudi 10 mars 2016...

Modérateur en exercice de la Dynamique. Joseph Olenghankoy persiste et signe : « le dialogue est un schéma suicidaire »

March 11, 2016

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*Modérateur en exercice de la Dynamique de l’opposition, Joseph Olenghankoy a souligné devant la presse nationale que le schéma du dialogue était suicidaire. C’était à l’issue d’une rencontre qu’il a eu hier, jeudi, 10 mars 2016, au bureau de son parti avec le député national Steve Mbikayi qui est venu échanger avec lui, sur les questions d’actualité, notamment, la faisabilité d’une transition. Président d’un grand parti politique de l’opposition, le Modérateur de la Dynamique a réaffirmé la position de sa famille politique de ne pas prendre part au dialogue convoqué par le Président Joseph Kabila. Pour lui, la Dynamique de l’opposition entend voir la matérialisation des dispositions constitutionnelles, notamment, sur la fin du mandat du Président de la République, en Novembre 2016.        <br />
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Sans tergiverser, Joseph Olenghankoy signe et persiste : « le dialogue est un schéma suicidaire ». Il soutient que pour la Dynamique, il faut le respect de la Constitution dans son intégralité. Au cas contraire, la population va se prendre en charge. Après échanges de plus d’une heure avec le Député National Steve Mbikayi, le Président National du Fonus est resté campé sur sa position. « L’Honorable Steve Mbikayi est quand même un élu, à ce titre il connaît la volonté et les aspirations de l’ensemble notre peuple. Il vous a donné un point de vue selon les analyses du conclave. Je lui ai transmis aussi le point de vue de la Dynamique de l’opposition. Je lui ai fait comprendre que pour nous, le dialogue est un acte de suicide pour le pays. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est d’accompagner Joseph Kabila en paix vers la sortie et qu’il prenne bonnement sa retraite politique dans les fonctions du Président de la République. Cela va beaucoup aider l’avenir de notre pays », a-t-il expliqué devant les professionnels des médias.<br />
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Bilan de la mouvance<br />
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Lors de cet entretien, Joseph Olenghankoy a fait voir à l’Honorable Steve Mbikayi ce qu’il qualifie de la mauvaise foi de Joseph Kabila et de la majorité présidentielle. « Je lui ai fait aussi un bilan de la mauvaise foi de Joseph Kabila et de son gouvernement. Tenez ! En 2006, il n’y a pas eu dialogue, mais les élections ont été organisées dans les délais constitutionnels et l’Etat avait l’argent. En 2011, il y avait l’argent pour aller aux élections, on n’avait pas besoin du dialogue. Seulement en 2016, année marquant la fin du mandat de Joseph Kabila, le pays manque tout, y compris l’eau et l’électricité », a-t-il indiqué. Et de poursuivre, que pour nous, il n’y a pas question du dialogue ni direct, ni indirect. Ce que nous attendons, c’est le respect intégral de la Constitution et dans son esprit, et dans sa lettre.<br />
<br />
Que la population se prenne en charge<br />
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«C’est cette fois que le peuple congolais va faire le miracle du monde. Nous sommes dans une opposition plurielle, il y a l’opposition à Kabila, et il y a l’opposition de Kabila. Moi, je ne veux jamais adhérer dans la philosophie du dialogue, jamais alors jamais parce que c’est une chose voulue et entretenue par Joseph Kabila », a-t-il martelé.<br />
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Kevin Inana    <br />
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Politique Modérateur en exercice de la Dynamique. Joseph Olenghankoy persiste et signe : « le dialogue est un schéma suicidaire »

*Modérateur en exercice de la Dynamique de l’opposition, Joseph Olenghankoy a souligné devant la presse nationale que le schéma du dialog...

Election des Gouverneurs et Vice-gouverneurs : la Ceni publie la liste définitive aujourd’hui

March 11, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXn413y3yLFO7HKE2uDyT67AJNbAdQpU4BqCD3kUcNcEeByAiAjXuQIf2RHsAgOZrKxHSt4Y_vZd7051JCLA8zx0-tyt08NmF5HM55kkZsHz-GzmSleTEcyLXm6zd0PWO7hjM0wet3mSI/s1600/nanga.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXn413y3yLFO7HKE2uDyT67AJNbAdQpU4BqCD3kUcNcEeByAiAjXuQIf2RHsAgOZrKxHSt4Y_vZd7051JCLA8zx0-tyt08NmF5HM55kkZsHz-GzmSleTEcyLXm6zd0PWO7hjM0wet3mSI/s400/nanga.jpeg" width="400" /></a></div><br />
Sauf imprévu, c’est ce vendredi, 11 mars 2016, que la Commission Electorale Nationale Indépendante publie la liste définitive des candidats à l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs de 21 nouvelles provinces. Corneille Nangaa a fait cette annonce à l’atelier consacré à la journée internationale sur la femme, hier jeudi à l’hôtel Béatrice.  C’est conformément à l’article 27 de la loi électorale que les juridictions statuant sur le contentieux doivent notifier à la Commission électorale les dispositifs de l’Arrêt et du jugement rendu. A en croire les sources proches de la Ceni, les Cours d’Appel de la RDC ont déjà fini l’examen des contentieux.  A dire vrai, c’est aujourd’hui que l’on saura si la justice avait  sanctionné la tricherie politique et de confirmer les candidatures qui ont reçu la bénédiction de leur regroupement politique.<br />
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Selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue de l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces, c’est ce vendredi 11 mars 2016 que doit être publiée la liste définitive des candidats à cette élection.<br />
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De sources sûres, on apprend que l’examen du contentieux s’est achevé dans la plupart des Cours d’Appel du pays.   A Lubumbashi, la Cour d’Appel de cette ville a rendu mardi 8 mars son arrêt sur les recours introduits par les candidats à l’élection des gouverneurs dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Katanga. Elle a rejeté les recours de sept candidats indépendants.<br />
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Il s’agit de Cyrille Nduwa, Paulin Mwewa, Edmond Mbaz a Mbag, Barthelemy Mumba Gama, Mbululwa Mpombo, Lenge Masangu et Tholes Tshigudu. Leurs dossiers de candidature avaient été recalés par la commission électorale. Ils avaient introduit des recours auprès de la Cour d’appel de Lubumbashi qui les a jugés non fondés.<br />
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Au terme de cet arrêt, d’autres candidatures ont également été rejetées. Il s’agit notamment de Bijoux Kat de l’Unafec, Dikanga Kazadi de la Majorité Présidentielle, Calyxte Mukasa du PRP, Ilunga Khouvas de la Majorité Présidentielle, Ali Bin Omba de l’Unafec et Célestin Tshigudu de la Majorité Présidentielle. Pour les mêmes sources, certaines juridictions ayant déjà mis fin aux plaidoiries ont rendu leurs arrêts hier mercredi. C’est le cas de la province du Kwilu. La Cour d’appel de Bandundu-ville a commencé la délibération depuis vendredi sur deux dossiers. Le premier oppose la CENI au candidat Michel Balabala, actuel Commissaire Spécial de la province du Kwilu. Le second concerne le parti politique «Union chrétienne pour le renouveau et la Justice» de N’singa Udjuu. Ce dernier a contesté la disparition de son dossier de candidature déposé à la CENI. Aux dernières nouvelles, leurs demandes ont été déclarées recevables, mais non fondées. A Mbandaka, la Cour délibère depuis lundi sur douze dossiers. Lors des plaidoiries, les requérants ont accusé la Ceni de n’avoir pas respecté les dispositions légales relatives à la validation des candidatures.  <br />
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Peter Tshibangu<br />
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Politique Election des Gouverneurs et Vice-gouverneurs : la Ceni publie la liste définitive aujourd’hui

Sauf imprévu, c’est ce vendredi, 11 mars 2016, que la Commission Electorale Nationale Indépendante publie la liste définitive des candidats...

Plan de sortie de crise . NCPS : Steve Mbikayi consulte la classe politique congolaise !

March 11, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBXTF3qIg9Oa-n8Zy1zaGjH2K1o_5F0FzAlpSpPwCypS4IbJ1X9rh8bBsebbGxUTU_lPL1GkjfcvEXJIL6Q2425730oXG2u4pQNXf3EHzKSRLms5rxR4ZFL4Xw0HubLMPkwmyU-TmI8o8/s1600/Snapshot_854.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBXTF3qIg9Oa-n8Zy1zaGjH2K1o_5F0FzAlpSpPwCypS4IbJ1X9rh8bBsebbGxUTU_lPL1GkjfcvEXJIL6Q2425730oXG2u4pQNXf3EHzKSRLms5rxR4ZFL4Xw0HubLMPkwmyU-TmI8o8/s400/Snapshot_854.jpeg" width="400" /></a></div><br />
*La nouvelle Classe Politique et Sociale/opposition Nationaliste qui est une plateforme de l’opposition conduite par le Député National Steve Mbikayi, soutient la paix et rien que la paix. Elle refuse que le sang du peuple congolais coule pour des raisons politiques. Pour ce faire, Mbikayi a entamé depuis hier, jeudi, 10 mars 2016, une tournée pour proposer et échanger autour de son plan de sortie de crise. L’objectif de cette campagne, s’il faut l’appeler ainsi, est non seulement de proposer l’idée de la transition qui sera dirigée par l’opposition, mais aussi rester à l’écoute d’autres regroupements et partis, de la majorité comme de l’opposition, au cas où il y aurait d’autres propositions ou contre-propositions. La première étape pour la Nouvelle Classe Politique et Sociale/Opposition était la Dynamique de l’opposition.    <br />
<br />
Le bureau politique de la Nouvelle Classe Politique et Sociale/Opposition Nationaliste s’est rendu hier, jeudi, 10 mars 2016, au siège du Fonus pour échanger avec le Modérateur de la Dynamique de l’Opposition, en la personne de Joseph Olenghankoy, sur toutes les questions de l’heure. Au menu de leurs échanges, le plan de sortie de crise proposé par la NCPS. Cette dernière, consciente qu’il n’y aurait pas d’élections dans les délais constitutionnels, propose une transition qui va permettre non seulement de revoir la territoriale et le bureau de la CENI, mais aussi qui permettra l’organisation des bonnes élections. Au regard de l’évolution de la situation, la NCPS a opté pour la récolte des propositions de l’ensemble de la classe politique congolaise. Tel est l’un des objectifs de sa démarche. Au sortir de cette rencontre qui a duré plus d’une heure avec le Modérateur de la Dynamique de l’Opposition, Steve Mbikayi, l’élu de la circonscription électorale de la Tshangu, à Kinshasa, s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes venus voir le Président Joseph Olenghankoy, parce qu’au niveau de la Nouvelle Classe Politique et Sociale/Opposition Nationaliste, nous avons levé l’option de présenter nos réflexions aux différents acteurs politiques majeurs de la vie nationale, surtout ceux de l’opposition. Comme nous avons eu à faire un conclave, et on a élaboré un schéma que nous appelons « Plan de sortie de crise », nous voulons nous expliquer sur ce document. C’est sur base de ça que nous sommes là. Nous le lui avons donné parce que nous pensons qu’il y a peut être un schéma qui peut nous échapper ».<br />
<br />
Après avoir réfléchi profondément, le bureau politique de la NCPS a opté pour un schéma qu’il maîtrise très bien. C’est dans un premier temps, l’adhésion à l’idée du dialogue, et aussi la proposition d’une transition. Réagissant sur cette problématique, Steve Mbikayi, porte-parole de cette plateforme précise ce qui suit : « C'est-à-dire, nous sommes pour le dialogue, et après ce dialogue, comme il n’y aura pas d’élection dans le délai, nous pensons que nous pouvons avoir une transition qui nous permettrait de pouvoir revoir la CENI qui est aujourd’hui acquise à la majorité présidentielle. Il faut revoir son bureau, il faut revoir la territoriale, etc. Ce, dans le but d’aller vers les bonnes élections. Nous avons l’ambition d’assumer les fonctions de Premier Ministre de la transition pour l’opposition, afin qu’on puisse gérer les choses ensemble, dans l’objectif d’avoir un changement sans violence et dans la douceur. Voilà pourquoi, on a choisi de commencer par le Président Olenghankoy, en tant que Modérateur de la Dynamique de l’opposition et Président de Fonus, pour lui déposer nos réflexions. Nous avons aussi besoin d’avoir les contre propositions et conseils, c’est ça l’objet même de notre tournée ».                  <br />
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La NCPS veut la contribution de tous<br />
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Lors de sa réaction devant la presse nationale, le porte-parole de la NCPS a souligné que ce regroupement attend voir la contribution de toute la classe politique face à sa démarche. «La NCPS encourage la contribution de tout le monde. Nous voulons qu’il puisse y avoir symbiose de leaders politiques et nous souhaitons que les acteurs politiques dialoguent pour le bien de notre pays, la République Démocratique du Congo », a-t-il argué devant les professionnels des médias.<br />
<br />
La prochaine étape<br />
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Dans sa démarche, la NCPS/Opposition entend rencontrer toute la classe politique du pays. Il va pour ce faire consulter l’opposition et aussi la majorité au pouvoir. Ce, dans le but d’obtenir une large adhésion et aussi d’autres propositions. Voilà pourquoi Steve Mbikayi, avec l’ensemble du bureau politique de la NCPS, pense rencontrer le G7, le Front Anti Dialogue, l’opposition Républicaine, le Front du Peuple, le PPRD, etc.      <br />
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« Quand nous allons nous retirer, on va examiner nos programmes. Mais, c’est qui est sur, c’est que nous allons consulter toute la classe politique de notre pays pour avoir aussi les idées des autres regroupements politiques face à la crise politique de l’heure », a-t-il annoncé. <br />
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La réaction de la Dynamique de l’opposition<br />
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Le Modérateur de la Dynamique de l’opposition, Joseph Olenghankoy a de prime à bord salué le courage et la franchise de l’Honorable Steve Mbikayi qui réfléchit à haute voix. Mais, il a réaffirmé la position de la Dynamique de l’opposition face à toutes les questions d’actualités.  <br />
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« L’Honorable Steve Mbikayi est quand même un élu. A ce titre, il connait la volonté et l’aspiration de l’ensemble de notre peuple. Il vous a donné un point de vue selon les analyses du conclave. Je lui ai transmis aussi le point de vue de la Dynamique de l’opposition », a-t-il soutenu.<br />
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Kevin Inana <br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBXTF3qIg9Oa-n8Zy1zaGjH2K1o_5F0FzAlpSpPwCypS4IbJ1X9rh8bBsebbGxUTU_lPL1GkjfcvEXJIL6Q2425730oXG2u4pQNXf3EHzKSRLms5rxR4ZFL4Xw0HubLMPkwmyU-TmI8o8/s400/Snapshot_854.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique Plan de sortie de crise . NCPS : Steve Mbikayi consulte la classe politique congolaise !

*La nouvelle Classe Politique et Sociale/opposition Nationaliste qui est une plateforme de l’opposition conduite par le Député National Ste...

La RDC n’est pas un pandémonium : Mende répond à l’Union Européenne !

March 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlCJxEYy0U0UbJ5W-P5eWIDKCrKD0YMWOCoEVP9ZenQ9DrQxrIX9tpSipVFrQ-gxXIYdA311pJtg9Yuvj5lwLn1xMAXPbHuvaXZGxYSA6JRjNhZANGmoOFIthk8MVdGddZWrhq4d7eNtg/s1600/Snapshot_852.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlCJxEYy0U0UbJ5W-P5eWIDKCrKD0YMWOCoEVP9ZenQ9DrQxrIX9tpSipVFrQ-gxXIYdA311pJtg9Yuvj5lwLn1xMAXPbHuvaXZGxYSA6JRjNhZANGmoOFIthk8MVdGddZWrhq4d7eNtg/s400/Snapshot_852.jpeg" width="400" /></a><br />
*Lorsque Lambert Mende   convoque la presse, c’est   pour livrer les positions du gouvernement de la RDC sur des sujets d’actualité. C’est aussi pour   répondre, très généralement,  à une déclaration d’une Ong, d’une Organisation internationale ou d’une quelconque personnalité politique. Sa dernière sortie médiatique, jeudi 10 mars courant, a constitué une réplique à la déclaration de la Délégation de l’Union Européenne, faite deux jours plus tôt, qui rappelait aux autorités de la RDC qu’en cette période préélectorale, le respect des droits de l’Homme et des libertés civiles est crucial afin de permettre des élections transparentes, apaisées et crédibles. Et que l’appel au dialogue politique allait de pair avec le droit de tous de s’exprimer librement. Mende a fondé toute son argumentation sur les dispositions de la Constitution de la RDC. Selon lui, en effet,  le Gouvernement rd-congolais refuse d’interférer dans l’administration de la justice. Il faisait allusion à l’article 150 de la Constitution qui stipule que le pouvoir judiciaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens. Dans l’exercice de leurs fonctions, les juges ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi. Lambert Mende ajoute que la Commission Nationale des Droits de l’Homme est mieux placée pour garantir le respect des droits de l’Homme et des libertés civiles, pour ce qui concerne les mécanismes non juridictionnels de protection.<br />
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Le Porte-parole du Gouvernement a encore cité la Constitution pour affirmer que toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et de bonnes mœurs. Evoluant d’article en article, Lambert Mende  a lu les dispositions de l’article 149 de la Constitution qui prescrit que le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Seuls les juges sont habilités à corriger les dysfonctionnements constatés du fait d’autres juges.<br />
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Des supputations<br />
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Le Porte-parole de la RDC ne reconnaît pas la véracité des actes de harcèlement et d’intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques et des membres de la société civile et des médias dont il est fait état dans la déclaration de l’Union Européenne. « Ces rapports sont déclaratoires. Ils n’ont aucune autorité tant qu’ils n’ont pas été étayés par des faits probants », a-t-il dit. Lambert Mende s’est voulu plus tranchant vis-à-vis de ceux qui vilipendent son pays. « Il nous paraît quelque peu abusif d’en déduire que la RDC est devenue une sorte de capitale mondiale de la violation des droits de l’Homme ou un pandémonium », a-t-il conclu.<br />
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La nécessité d’une coopération positive<br />
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Le Gouvernement de la RDC n’apprécie pas que l’on critique systématiquement les Institutions du pays. D’après son Porte-parole, l’Etat de droit aurait beaucoup à gagner si les Institutions bénéficiaient régulièrement d’informations pouvant leur permettre de mieux rendre les services à la communauté nationale.<br />
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Les eurodéputés entrent en lice<br />
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Jeudi, 10 mars, en début d’après-midi, on apprenait que le Parlement européen a pris une résolution sur la RDC appelant le pouvoir à respecter pleinement la Constitution pour la prochaine élection présidentielle. Le Parlement européen a condamné fermement, en sus de la déclaration de l’UE,  les restrictions croissantes de l’espace démocratique et la répression des membres  de l’opposition, de  la société civile et des médias. Lan résolution a été prise pour renforcer l’aide de l’Union Européenne à la société civile et, en particulier,  aux défenseurs des droits de l’homme en RDC. L’Union Africaine est invitée à jouer un rôle crucial pour éviter une crise. Les dirigeants de l’Afrique du Sud sont particulièrement visés. Les Etats membres de l’UE sont appelés, de l’avis des Eurodéputés,  à utiliser tous leurs outils diplomatiques et économiques pour atteindre cet objectif. Qui plus, ils  ont dressé le tableau selon lequel la RDC reste un pays fragile, avec des institutions faibles et un besoin énorme de reconstruction et de relance de la croissance économique. Pour le parlement européen, l’instabilité risque de précipiter le pays dans le chaos et de plonger sa population, déjà affaiblie par les différentes crises passées et présentes, dans l’extrême pauvreté et l’insécurité.<br />
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Sûrement que Lambert Mende ne mettra pas longtemps pour réagir à ce qu’il inscrira dans le même panier que toutes les Déclarations aux effets toxiques contre les actions du gouvernement congolais. Aussitôt qu’il sera rentré de  son Sankuru natal où il est allé assister à la mise en place des bureaux définitifs des Assemblées provinciales ou, à la limite, par la magie des ondes, il ne se dédira pas.<br />
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La Pros.          <br />
POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT <br />
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JEUDI 10 MARS 2016<br />
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Mesdames et Messieurs de la presse,<br />
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A  Deux jours de la célébration de la 41ème édition de la journée internationale de la femme, je voudrais souhaiter un heureux mois de mars à toutes les Congolaises qui ne cessent d’œuvrer pour la dignité, la paix et le développement de notre pays. Mes vœux  s’adressent plus particulièrement à celles qui ont choisi le noble métier de journaliste qui, dans notre pays a comme nous le constatons, de plus en plus tendance à se féminiser, au grand bonheur du principe de parité contenu dans notre constitution. Le Gouvernement salue et encourage cette présence chaque jour plus remarquée de la gente féminine dans la profession.<br />
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La communication de ce jour tournera autour des préoccupations exprimées à nouveau par certains de nos partenaires sur les droits et libertés des citoyens dans notre pays et leur souci de voir notre Gouvernement respecter les dispositions y relatives de notre Constitution ainsi que ses engagements, particulièrement l’Accord de Cotonou. Nous pensons, vous vous en doutez, à la déclaration du 08 mars de la Délégation de l’Union Européenne auprès de notre pays dans ce sens.<br />
<br />
Ce sujet a déjà été évoqué,  ici,  même,  il y a quelques jours par le Gouvernement de la République lorsqu’il a exprimé par ma voix,  son refus d’interférer dans l’administration de la justice, quoiqu’en pensent les uns et les autres, par respect pour notre Constitution, comme cela se fait dans tout Etat de droit. <br />
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Nous sommes d’accord avec la Délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo lorsqu’elle affirme qu’«en cette période préélectorale, le respect des droits de l’Homme et des libertés civiles est crucial afin de permettre des élections transparentes, apaisées et crédibles. L’appel au dialogue politique doit nécessairement aller de pair avec le droit de tous de s’exprimer librement ». Nous dirons simplement, et ce partenaire ne nous contredira pas, qu’en cette matière de respect des droits de l’Homme et des libertés civiles, il existe des mécanismes non juridictionnels et juridictionnels de protection. Dans notre pays, la mise en œuvre des mécanismes non juridictionnels a été confiée par la loi à la Commission nationale des droits de l’Homme tandis que les mécanismes juridictionnels sont une attribution réservée aux cours et tribunaux de l’ordre judiciaire. C’est ce que stipule expressément l’article 150 de la Constitution lorsqu’elle prescrit que « le pouvoir judiciaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens. Les juges ne sont soumis dans l’exercice de leur fonction qu’à l’autorité de la loi … ».<br />
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Notre constitution, en son article 16, précise en outre, s’agissant des droits de l’Homme et libertés civiles, que « toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs ».<br />
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Pour le Gouvernement, il est important que la lecture de cet article de la Constitution soit globale. En d’autres termes, notre loi des lois protège la liberté individuelle tout en la limitant au respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Toute approche sélective d’une disposition constitutionnelle aussi fondamentale n’est pas acceptable car elle est de nature à favoriser des comportements susceptibles de conduire notre société vers des situations d’anarchie, et d’ingouvernabilité dont le pays a le plus souffert au cours de ces cinquante dernières années.<br />
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En matière d’administration de la justice, comme dans tous les Etats modernes, la constitution de la République Démocratique du Congo stipule, en son article 149, que « le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est dévolu aux Cours et Tribunaux qui sont : la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, le Conseil d’Etat, la Haute Cour militaire, les cours et tribunaux civils et militaires ainsi que les parquets rattachés à ces juridictions ».<br />
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Des erreurs n’étant pas à  exclure dans le fonctionnement desdits cours et tribunaux, l’organisation judiciaire de la RDC a prévu le principe universel de double degré de juridiction. L’idée est de permettre aux seuls juges de corriger le cas échéant les dysfonctionnements constatés du fait d’autres juges. Il importe dès lors d’encourager quiconque aurait à redire à la manière de dire le droit de l’une quelconque de nos juridictions de recourir  à des juridictions supérieures. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement engage aussi bien les justiciables que ses partenaires nationaux et étrangers à s’abstenir autant que possible de dénigrer les institutions judiciaires en s’érigeant systématiquement en juge des juges.<br />
<br />
Il n’est pas inutile de rappeler à cet égard, la réaction d’un chef d’Etat Américain faisant savoir au monde entier qu’il n’avait pas l’intention de se mêler des affaires judiciaires dans son pays en guise de réaction aux critiques acerbes d’un de ses homologues européens à la justice américaine qui avait appliqué des sanctions financières jugées « disproportionnées » à l’encontre d’un établissement bancaire européen.<br />
<br />
En ce qui concerne le rôle de la MONUSCO, évoqué dans la déclaration susmentionnée, de constater et de dénoncer les violations des droits de l’Homme en application du mandat reçu de la Résolution 2211 du Conseil de sécurité, le Gouvernement tient à rappeler son appréciation de l’apport indéniable de cette mission dans l’amélioration de la situation en RDC au cours des dernières années.<br />
<br />
Il est heureux que cette mission onusienne, partenaire de plus en plus apprécié du Gouvernement, n’ait pas elle-même eu la prétention de se substituer aux instances judiciaires de notre pays que personne de bonne foi ne pourrait considérer comme incapables de garantir aux Congolais un accès indiscriminé à une justice impartiale.<br />
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Nous tenons à réaffirmer que le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme qui est un mécanisme de la mission continuera à bénéficier de la collaboration du Gouvernement de la République qui est le premier destinataire de ses rapports et observations.<br />
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Il n’est pas juste de croire ou faire croire que les autorités congolaises sont moins préoccupées par les droits fondamentaux de leurs compatriotes que leurs partenaires. A  ce sujet, les rapports faisant état d’actes de harcèlement et d’intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques et des membres de la société civile et des médias dont il est fait mention dans la déclaration, ne nous laissent pas indifférents, loin s’en faut. Toutefois, ces rapports étant déclaratoires, ils n’ont aucune autorité tant qu’ils n’ont pas été étayés par des faits probants. En attendant, il s’agit de supputations.<br />
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Le cas des problèmes liés à l’accès aux lieux de détention par certains de nos partenaires, qui font parfois polémiques, et les critiques acerbes contre les décisions de justice posent aussi problème. Ainsi, il y a peu, contrairement à un accord régulièrement conclu entre le Gouvernement de la RD Congo et la Cour Pénale Internationale en vertu duquel deux prisonniers issus de cette Cour et répondant devant la justice congolaise de faits criminels graves pour lesquels ils n’avaient pas été poursuivis à La Haye ne pouvaient être visités par qui que ce soit qu’avec l’autorisation formelle préalable du Gouvernement congolais, un de nos partenaires s’est cru autorisé de s’arroger le libre accès à ces deux prisonniers, ce qui lui a été naturellement refusé. Il nous paraît quelque peu abusif d’en déduire que la République Démocratique du Congo est devenue une sorte de capitale mondiale de la violation des droits de l’Homme ou un pandémonium.<br />
<br />
Nonobstant cet incident qu’il convient de ramener à ses justes proportions, le Gouvernement de la République souhaite que les institutions nationales continuent à recevoir de ses partenaires de la communauté internationale un appui plus utile, qui lui permette d’améliorer les prestations de ses technostructures institutionnelles.<br />
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On ne le dira jamais assez, et je vais terminer par là : l’Etat de droit ne gagne rien lorsque les institutions qui en sont le socle sont systématiquement galvaudées, discréditées et en fin de compte fragilisées au lieu de bénéficier régulièrement d’informations pouvant leur permettre de mieux rendre à la communauté nationale les services qu’elle est en droit d’en attendre. D’où la nécessité d’une coopération positive qui reste notre principale revendication de la part de nos partenaires.<br />
<br />
Je vous remercie.<br />
<br />
Lambert MENDE OMALANGA<br />
<br />
Ministre de la Communication et Médias<br />
<br />
Porte-parole du Gouvernement<br />
<br />
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Politique La RDC n’est pas un pandémonium : Mende répond à l’Union Européenne !

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