Présence massive de la police, déployée pour empêcher la marche de protestation contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila à Lubumbashi

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA1HqCgSgqp5-wHNrjW8E87psROkITMJ9nAmS03rAvEXzmr9up4y6yQLBURuRfforZ7NBCSB1wvtmP0gXeB_aIfkHxWvjpVGyGrxyfRFF7iCXsHIBt-VaxZwRH7_xoL7IhfIyzkzT3lPuS/s1600/Snapshot_1207.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="537" data-original-width="959" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA1HqCgSgqp5-wHNrjW8E87psROkITMJ9nAmS03rAvEXzmr9up4y6yQLBURuRfforZ7NBCSB1wvtmP0gXeB_aIfkHxWvjpVGyGrxyfRFF7iCXsHIBt-VaxZwRH7_xoL7IhfIyzkzT3lPuS/s400/Snapshot_1207.jpg" width="400" /></a></div> <span style="font-size: large;">Marche pacifique des chrétiens et autres communautés religieuses en RDC ce 25/02/2018 : sortie de la cathédrale St Pierre et Paul ce matin à Lubumbashi. Présence massive de la police, déployée pour empêcher la marche de protestation contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> </span>

Politique Province Présence massive de la police, déployée pour empêcher la marche de protestation contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila à Lubumbashi

Marche pacifique des chrétiens et autres communautés religieuses en RDC ce 25/02/2018 : sortie de la cathédrale St Pierre et Paul ce matin...

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Nouvelle marche des catholiques contre le président Kabila: au moins 2 blessés par balle à Kisangani

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipIdKR6HJ_f1QdyUX9IuI8OBwr8leU5pVTGinPzrBJCs9350REdBZwBoa7ruPvpwnHniUrTmFHV2V7JobJ-wL9y33LWMLs_IiU8j5W6HHw_CKznrIv783Z7oMZnj6eHkWPPO4Q5KDVmmku/s1600/Snapshot_1199.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="558" data-original-width="776" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipIdKR6HJ_f1QdyUX9IuI8OBwr8leU5pVTGinPzrBJCs9350REdBZwBoa7ruPvpwnHniUrTmFHV2V7JobJ-wL9y33LWMLs_IiU8j5W6HHw_CKznrIv783Z7oMZnj6eHkWPPO4Q5KDVmmku/s400/Snapshot_1199.jpg" width="400" /></a>Un collectif de catholiques congolais a invité les fidèles à sortir dans la rue, dimanche, pour protester contre le maintien au pouvoir de Kabila. Dans le nord-est du pays, une marche a été dispersée à balles réelles par la police, selon l’AFP.<br /> La marche des catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila a été dispersée par la police, dimanche 25 février, après la messe à la cathédrale de Kisangani dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté un correspondant de l’AFP.<br /> <br /> Des centaines de fidèles qui sortaient de la messe ont commencé à marcher avant d’être dispersés par les forces de sécurité qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et tiré à balles réelles. Deux personnes au moins ont été blessées par balles, selon ce correspondant.<br /> <br /> France24

Politique Province Nouvelle marche des catholiques contre le président Kabila: au moins 2 blessés par balle à Kisangani

Un collectif de catholiques congolais a invité les fidèles à sortir dans la rue, dimanche, pour protester contre le maintien au pouvoir de K...

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Manif à Kinshasa : un mort par balle à l’église saint-Joseph de Lemba

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOnRPLLys4w35ir1kMmH0RLouEhAmxHD_q9odj9oY5EM0nXoY5W3Z8noIEd_2EkZbsuS0iniQ_gqGDZA2zdX8wpGsC_vRhAwhn_dnAzPx5G91YFwIp4_q2yp2EQG1NCUNbQ8WY91elBa_X/s1600/Snapshot_1198.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="1288" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOnRPLLys4w35ir1kMmH0RLouEhAmxHD_q9odj9oY5EM0nXoY5W3Z8noIEd_2EkZbsuS0iniQ_gqGDZA2zdX8wpGsC_vRhAwhn_dnAzPx5G91YFwIp4_q2yp2EQG1NCUNbQ8WY91elBa_X/s400/Snapshot_1198.jpg" width="400" /></a></div> Une personne, la trentaine, membre du collectif 2016, un mouvement citoyen, été tué par balle à l’église Saint-Benoit de Lemba, selon le reporter d’ACTUALITE.CD sur place.<br /> <br /> La mort a été constatée à l’hôpital Saint-Joseph de Limete où il a été transporté d’urgence.<br /> <br /> D’après notre reporter, a été atteint par balle au moment où les manifestants sortaient de la paroisse pour entamer la marche après l’office religieux.<br /> <br /> <br />

Au tour de Kinshasa Politique Manif à Kinshasa : un mort par balle à l’église saint-Joseph de Lemba

Une personne, la trentaine, membre du collectif 2016, un mouvement citoyen, été tué par balle à l’église Saint-Benoit de Lemba, selon le r...

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Kinshasa : 2 personnes atteintes par balles à Masina

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCcp2KDu8BrN6kK1AsMPNf5HKmS6BHXYeiIGaGcTxao2ixnOoAt5Iv-FLLdYWm6yk4VJNs179etmSEjbwC0-9tvkObUUD0hm7n6JgTipBp_2WW-C3YzWdnsZMT6wgA3sszPjG4PbR-yoqC/s1600/Snapshot_1197.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="632" data-original-width="1071" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCcp2KDu8BrN6kK1AsMPNf5HKmS6BHXYeiIGaGcTxao2ixnOoAt5Iv-FLLdYWm6yk4VJNs179etmSEjbwC0-9tvkObUUD0hm7n6JgTipBp_2WW-C3YzWdnsZMT6wgA3sszPjG4PbR-yoqC/s400/Snapshot_1197.jpg" width="400" /></a></div> Deux autres personnes ont été atteintes par balles à l’église Saint François-Xavier de Masina.<br /> <br /> D’après le reporter d’ACTUALITE.CD sur les lieux, l’un de deux manifestant fêtait ce dimanche 25 février son 21eme anniversaire.<br /> <br /> 3eme manifestation appelée par le Comité Laïc de Coordination (CLC), la marche de ce dimanche 25 février connait une répression similaire aux deux précédentes.

Au tour de Kinshasa Politique Kinshasa : 2 personnes atteintes par balles à Masina

Deux autres personnes ont été atteintes par balles à l’église Saint François-Xavier de Masina. D’après le reporter d’ACTUALITE.CD sur le...

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« Aujourd’hui le monde entier comprend qu’on ne peut plus rien faire avec ce monsieur. Il doit partir » : empêché de marcher, Fayulu cible Kabila

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG8wlwbDGvtO2-B4R_YSqCaR837RiNxHwb4cY0QdDb_IDCgRTeOJfhG-cNsu1G8VB71D0k0ZJpFLsMbI8kqqqQGk2_9lb1RwLLFQrXPGVIF5lV5y1U-0xuZzes7UaCjtn-S31PJNNZ6WtJ/s1600/28168697_2024507417799843_5392666557158005143_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG8wlwbDGvtO2-B4R_YSqCaR837RiNxHwb4cY0QdDb_IDCgRTeOJfhG-cNsu1G8VB71D0k0ZJpFLsMbI8kqqqQGk2_9lb1RwLLFQrXPGVIF5lV5y1U-0xuZzes7UaCjtn-S31PJNNZ6WtJ/s400/28168697_2024507417799843_5392666557158005143_n.jpg" width="400" /></a></div> <br /> <br /> Le député et opposant Martin Fayulu a pris part au culte de ce dimanche 25 février 2018 à la paroisse Saint Joseph de Kalamu. Comme partout ailleurs dans la capitale, la police, déployée en masse, a empêché la marche prévue ce jour en tirant des bombes à gaz lacrymogènes. Pas de quoi démobiliser le président de l’ECidé. Pour Martin Fayulu, qui prône toujours le départ du chef de l’État, une nouvelle preuve est faite sur l’impossibilité d’avoir les élections crédibles à la fin de l’année. Il s’est confié à CAS-INFO<br /> <br /> Vous avez affirmé que la police vous a inquietés. Vous le confirmez ?<br /> <br /> Très inquiétés. Dès qu’on a terminé la messe, ils ont commencé à tirer les gaz lacrymogènes. Après, nous sommes sortis, on a fait la file pour marcher, ils sont venus devant la porte, ils ont barricadé la porte. Nous avons contourné l’église. On a commencé à marcher à l’intérieur de l’église. La Monusco était là. Finalement, nous sommes allés à la grotte, on a dit, on va les déjouer. Nous nous sommes agenouillés devant la grotte. Nous avons prié pendant 30 minutes. Puis, nous avons suivi les prêtres. Je suis encore resté dans le quartier, en train de discuter avec les jeunes.<br /> <br /> Peut-on dire que votre marche a tourné court ?<br /> <br /> On peut dire qu’elle a tourné court. Dans la mesure où les prêtres ne voulaient pas répondre à leur provocation. Étant donné qu’ils ont déjà commencé à tirer des gaz lacrymogènes. Nous avons dit, l’important pour nous, c’est qu’on a lu la déclaration, qui dit que nous nous sommes réunis pour demander le départ de Kabila. Qu’ici, nous avons marché pour libérer l’avenir du Congo et pour arrêter la dictature au Congo. Donc, pour nous, le message est là. Nous n’avions pas à aller plus loin. C’est la suite de ce que nous allons faire de ça qui compte. Nous avons pris tout le monde à témoins. Que, la mobilisation est parfaite et que le peuple Congolais ne veut pas de Kabila. Maintenant, tout le monde doit s’assumer y compris la communauté internationale.<br /> <br /> Joseph Kabila est-il en train de prendre le dessus sur vous ?<br /> <br /> Non. Kabila ne peut pas prendre le dessus sur nous. Vous allez voir. Il va diriger qui ? C’est comme ça que nous demandons cette transition sans Kabila. Aujourd’hui, le monde entier comprend qu’on ne peut plus rien faire avec ce monsieur. Il n’y a pas à négocier avec lui. Et nous sommes intransigeants. Il doit partir. C’est la seule solution, la transition sans Kabila est impérative. Il doit partir pour que nous puissions mettre en place un gouvernement qui va nous organiser les élections crédibles et transparentes. Avec Nangaa, porte-parole de la CENI, son président Basengezi et avec leur chef Kabila, on ne pourra jamais avoir des élections crédibles. Ça, c’est la démonstration que nous sommes en train de faire aux messieurs et dames de la communauté internationale, eux qui pensaient que Kabila est un homme qu’on pouvait raisonner. Kabila a une mission : déstabiliser le Congo, pour que les pays limitrophes puissent chacun se servir comme il entend.<br /> <br /> <br /> Par CAS-INFO

Politique « Aujourd’hui le monde entier comprend qu’on ne peut plus rien faire avec ce monsieur. Il doit partir » : empêché de marcher, Fayulu cible Kabila

Le député et opposant Martin Fayulu a pris part au culte de ce dimanche 25 février 2018 à la paroisse Saint Joseph de Kalamu. Comme part...

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Marche des catholiques, déjà deux morts et coupure d’internet

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFdUEnR_0gY09UsoiwmgBX5xbcVyKAqbdDx8dTPe414vxvWUcTOSBHfWa_Jodr03Cjj1ld2pRL2CjeckjkqbcXvwXFK8t19LJe-SV_l-y8MOMIIktNXSfRouuQQnu91ZF9diBLoO26eqA/s1600/Snapshot_1196.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="520" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFdUEnR_0gY09UsoiwmgBX5xbcVyKAqbdDx8dTPe414vxvWUcTOSBHfWa_Jodr03Cjj1ld2pRL2CjeckjkqbcXvwXFK8t19LJe-SV_l-y8MOMIIktNXSfRouuQQnu91ZF9diBLoO26eqA/s400/Snapshot_1196.jpg" width="400" /></a></div> Une fois encore, les autorités congolaises ont décidé de couper le signal d’Internet dans tout le pays ce 25 février sur le coup de 9h du matin, alors que les premiers affrontements éclataient dans les principales villes du pays (Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani,…).<br /> <br /> Pour la troisième fois en moins de trois mois la CLC est parvenue à mobiliser le peuple congolais pour qu’il descente pacifiquement dans les rues pour dire non aux velléités du pouvoir en place de se maintenir malgré la constitution et les accords signés.<br /> <br /> Dès la sortie des offices religieux, les forces de l’ordre omniprésentes n’ont pas hésité à ouvrir le feu à balle réelle. Peu avant midi, on dénombrait au moins deux morts (1 à Kisangani et un à Kishasa, paroisse de Lemba). Des blessés par balles sont signalés à Lubumbashi, Bukavu, Kinshasa et Kisangani.<br /> <br /> afrique.lalibre.be

Au tour de Kinshasa Politique Marche des catholiques, déjà deux morts et coupure d’internet

Une fois encore, les autorités congolaises ont décidé de couper le signal d’Internet dans tout le pays ce 25 février sur le coup de 9h du ...

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Paroisse Saint Charles Luanga : Forte mobilisation, la police tire les gaz lacrymogènes

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTUDJWVD5LGMh6LQBWLoHj_CHRCM7riQlVZTleGdFhyphenhyphenecUOXuvf7FjeN8CxHwz8X06nJh5GLr2x9WHSZHftw_RVVjhsjELyCv-Xjt3SaOIDRs10B4Wnkyf8vP5-Sy9dhgwnR6oSBePHQoB/s1600/Snapshot_1195.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="353" data-original-width="627" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTUDJWVD5LGMh6LQBWLoHj_CHRCM7riQlVZTleGdFhyphenhyphenecUOXuvf7FjeN8CxHwz8X06nJh5GLr2x9WHSZHftw_RVVjhsjELyCv-Xjt3SaOIDRs10B4Wnkyf8vP5-Sy9dhgwnR6oSBePHQoB/s400/Snapshot_1195.jpg" width="400" /></a>À la paroisse Saint Charles Luanga, la police a chargé. Plusieurs centaines de manifestants, fortement mobilisés s’apprêtaient à prendre d’assaut la rue. La police, déployée en masse, à Bandalungwa, a tiré du gaz lacrymogène, provoquant, un mouvement de panique, a constaté CAS-INFO.<br /> <br /> Partout ailleurs dans la capitale, les forces de l’ordre semblent décider à empêcher cette 3e mobilisation du CLC.<br /> <br /> Après avoir longtemps hésité, les autorités ont finalement coupé l’internet et les sms. Votre site d’informations fait le tour de la ville pour vous les toutes dernières nouvelles.<br /> <br /> <br /> Par CAS-INFO

Au tour de Kinshasa Politique Paroisse Saint Charles Luanga : Forte mobilisation, la police tire les gaz lacrymogènes

À la paroisse Saint Charles Luanga, la police a chargé. Plusieurs centaines de manifestants, fortement mobilisés s’apprêtaient à prendre d’a...

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RDC: tirs à balles réelles et gaz lacrymogène pour disperser la marche des catholiques à Kisangani

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik1nSczNBQoOX5be_8mRC4d3PvV9aT195fatnWLuzAcVIdlICNDvrxeUojSEV7JQ6k1CBG7Szg64YCZwpls5Lckr1ZZdLVGHqFJABy9mAYn0NFaAzmVp_yGYlcfYgEeS3K8HKe1LVMvuIb/s1600/Snapshot_1194.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="477" data-original-width="854" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik1nSczNBQoOX5be_8mRC4d3PvV9aT195fatnWLuzAcVIdlICNDvrxeUojSEV7JQ6k1CBG7Szg64YCZwpls5Lckr1ZZdLVGHqFJABy9mAYn0NFaAzmVp_yGYlcfYgEeS3K8HKe1LVMvuIb/s400/Snapshot_1194.jpg" width="400" /></a>Une marche des catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila a été dispersée par la police dimanche après la messe à la cathédrale de Kisangani dans le nord-est de la République démocratique du Congo, faisant des blessés, a constaté un correspondant de l'AFP.<br /> <br /> <br /> Des centaines de fidèles qui sortaient de la messe ont commencé à marcher avant d'être dispersés par les forces de sécurité qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et tiré à balles réelles. Deux personnes au moins ont été blessés par balles, selon ce correspondant.<br /> <br /> Les fidèles se sont repliés dans l'enceinte de la paroisse chantant le "Debout Congolais", l'hymne national de la RDC.<br /> <br /> Dans la commune populaire de Mangobo, dans le nord de Kisangani, les habitants affluaient dans les rues et plusieurs groupes de jeunes gens se retrouvaient à quelque 50 mètres des militaires de la garde républicaine, unité spéciale chargée de la protection du président Joseph Kabila.<br /> <br /> Ces marches sont organisées à l'appel du Comité laïc de coordination (CLC), un collectif d'intellectuels proche de l'Église catholique, qui demandent à M. Kabila de dire publiquement qu'il ne sera pas candidat aux élections prévues le 23 décembre 2018. Le mandat du président s'est achevé le 20 décembre 2016.<br /> <br /> A Kinshasa, la marche a été interdite mais la police s'est donnée pour objectif de faire "zéro mort" lors de cette troisième marche. Les deux précédentes les 31 décembre et 21 janvier avaient fait une quinzaine de morts selon l'Église, deux d'après les autorités.<br /> <br /> Une quinzaine de morts lors des précédentes marches<br /> Les deux précédentes marches à l'appel de ce "comité laïc de coordination" avaient été réprimées à balles réelles, les 31 décembre et 21 janvier. Bilan: une quinzaine de morts d'après l'Église et les Nations unies, deux selon les autorités.<br /> <br /> Les forces de sécurité se sont fixé cette fois-ci "l'objectif zéro mort", selon le chef de la police de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo.<br /> <br /> "J'ai dit aux policiers de ne pas tirer sur la population civile", a déclaré cet officier, visé par une plainte pour "assassinat" par les proches d'une victime de la répresssion du 21 janvier.<br /> <br /> "J'espère seulement qu'il n'y aura pas des morts cette fois", disait dès vendredi à l'AFP un haut magistrat militaire congolais.<br /> <br /> Internet coupé ?<br /> Les Congolais redoutaient également une nouvelle coupure internet lors de cette journée de mobilisation, comme ce fut le cas les 31 décembre et 21 janvier.<br /> <br /> La RDC interdit toute manifestation politique de l'opposition depuis les journées sanglantes de septembre 2016, quand les manifestants ont commencé à demander le départ du président Kabila à la fin de son deuxième et dernier mandat le 20 décembre 2016.<br /> <br /> Depuis, M. Kabila, 46 ans, est toujours en place. Des élections initialement prévues fin 2017 ont été reportées au 23 décembre 2018. L'opposition accuse le président Kabila de tout faire pour rester au pouvoir.<br /> <br /> Les catholiques, soutenus par l'opposition et une partie de la société civile, veulent "barrer la route à la présente dictature", pour "des élections libres, transparentes et apaisées".<br /> <br /> Les organisateurs de la marche interpellent aussi les membres de la communauté internationale "afin qu'ils aillent au-delà des condamnations de principe, car ils sont des témoins non seulement du blocage du processus électoral par le président Kabila, mais aussi des atrocités et de la barbarie qui émaillent ce processus".<br /> <br /> Vendredi, l'Union européenne, la Suisse et le Canada ont rappelé dans un communiqué conjoint "l'importance du respect des libertés fondamentales, en particulier de la liberté de manifester et de la liberté de culte".<br /> <br /> La marche de dimanche aura valeur de test pour la nouvelle responsable de la Mission des Nations unies au Congo, Leïla Zerrougi, qui vient de prendre ses fonctions.<br /> <br /> Les organisateurs ont reçu le soutien de 85 intellectuels francophones qui ont demandé aux autorités de la République démocratique du Congo de "faire preuve de retenue".<br /> <br /> Depuis 1960<br /> La journée de dimanche a été précédée de tensions samedi, quand des jeunes se réclamant du parti présidentiel PPRD ont envahi l'enceinte de la cathédrale Notre-Dame de Kinshasa, reprochant aux paroisses catholiques d'être devenues des cénacles politiques.<br /> <br /> Ancienne colonie belge, la RDC est le plus grand pays francophone et n'a jamais connu d'alternance démocratique depuis son indépendance en 1960.<br /> <br /> Cet immense pays-continent est grand comme quatre fois la France et peuplé de 70 à 90 millions d'habitants selon les estimations. La RDC est le premier fournisseur mondial de cobalt brut, l'un des minerais les plus prisés au monde par les fabricants de batteries nouvelle génération. Malgré les richesses minérales du pays, la population congolaise est majoritairement pauvre.<br /> <br /> AFP

Politique Province RDC: tirs à balles réelles et gaz lacrymogène pour disperser la marche des catholiques à Kisangani

Une marche des catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila a été dispersée par la police dimanche après la messe à ...

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Marches des laïcs : À la paroisse Saint Michel de Bandalungwa, la police tire à balle réelle et disperse la foule

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis1mL_VCcJSXQ34TdArkWaOg5NUBpxKqba0Vi3GZZ-V8_7H5quw4uws3t5IFtcC9oF5uhgeLJzex0D6RQQDEWcsnprRG8C3Lx3wZAYM_AFyC2QiiF7nZNQHAYNnCPDeATW6XoIHX8IvrwR/s1600/Snapshot_1193.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="477" data-original-width="854" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis1mL_VCcJSXQ34TdArkWaOg5NUBpxKqba0Vi3GZZ-V8_7H5quw4uws3t5IFtcC9oF5uhgeLJzex0D6RQQDEWcsnprRG8C3Lx3wZAYM_AFyC2QiiF7nZNQHAYNnCPDeATW6XoIHX8IvrwR/s400/Snapshot_1193.jpg" width="400" /></a>Comme il fallait s’y attendre, la police ne laisse aucune chance aux chrétiens catholiques de manifester ce dimanche 25 février. À la paroisse Saint Michel, dans la commune de Bandalungwa, à peine sortie de culte, les fidèles Catholiques ont été accueillis par les forces de l’ordre.<br /> <br /> Un journaliste de CAS-INFO rapporte des tirs à balle réelle, utilisés par la police pour disperser les manifestants.<br /> <br /> Les rues de Kinshasa sont restées vides par endroit, et peu de gens ont été constatés dans quelques lieux de cultes de la capitale congolaise.<br /> <br /> Le Comité laïc de coordination, affilié à l’église catholique, organise cette 3e marche pour réclamer l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre.<br /> Par CAS-INFO

Au tour de Kinshasa Politique Marches des laïcs : À la paroisse Saint Michel de Bandalungwa, la police tire à balle réelle et disperse la foule

Comme il fallait s’y attendre, la police ne laisse aucune chance aux chrétiens catholiques de manifester ce dimanche 25 février. À la parois...

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APRÈS JB MPIANA SANKARA ASALI ACCIDENT NANI ALINGI ALEKISA SANKARA BA VÉRITÉ YA SOMO EBIMI (VIDEO)

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFZL5QzbZ5FG_xK7BtJLOpu0Ehyfm_O2-T71FvLu0P14237u6-vLdr8o5gNZEa-22aVuaJ6zh9VONKAEgzNQU9BPGGhT4yhrRpAuYwWNbBoRNKMD_YN7XcxsRkvHq0uE1RTZ3Qh0IoFQXF/s1600/Snapshot_1191.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="298" data-original-width="746" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFZL5QzbZ5FG_xK7BtJLOpu0Ehyfm_O2-T71FvLu0P14237u6-vLdr8o5gNZEa-22aVuaJ6zh9VONKAEgzNQU9BPGGhT4yhrRpAuYwWNbBoRNKMD_YN7XcxsRkvHq0uE1RTZ3Qh0IoFQXF/s400/Snapshot_1191.jpg" width="400" /></a></div> <iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="330" src="https://www.youtube.com/embed/q8eaAcw0O5s" width="600"></iframe>

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RDC : Le MLC, l’UNC et alliés participeront aux élections conformément au calendrier de la CENI

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxbrwDvHclZZItBtvBUA8FQYUo69IEQqa0ICYRZbxHQfFeQv6C-WdHj5O6xkz8EszkKAWwmA93IyX78fQxl9Hi1_dzhBq0TG-Lm2XpenlPlEgtqxdm5GJka6uWdkb_7rLRmYMMPPtCaXIr/s1600/Snapshot_1190.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="626" data-original-width="949" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxbrwDvHclZZItBtvBUA8FQYUo69IEQqa0ICYRZbxHQfFeQv6C-WdHj5O6xkz8EszkKAWwmA93IyX78fQxl9Hi1_dzhBq0TG-Lm2XpenlPlEgtqxdm5GJka6uWdkb_7rLRmYMMPPtCaXIr/s400/Snapshot_1190.jpg" width="400" /></a>Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) et l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) ont annoncé, dans un communiqué conjoint, ce samedi 24 février 2018, qu’ils participeront aux élections, conformément au calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce calendrier prévoit la tenue de la présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales, le 23 décembre 2018.<br /> <br /> « La CENI a accepté afin de travailler avec le groupe d’experts internationaux suivant la recommandation faite à l’issue de la réunion tenue en marge de la dernière assemblée générale des Nations Unies. De ce fait, le MLC, le FCR et l’UNC et alliés affirment sans ambages leur détermination à aller aux élections suivant le calendrier publié par la Ceni », dit le communiqué.<br /> <br /> La position du MLC, de l’UNC et leurs alliés intervient deux jours après des consultations “techniques” avec la CENI.<br /> <br /> “Nous avons demandé que le groupe d’experts internationaux qui avait été constitué à la suite du communiqué de New-York puisse travailler avec la Ceni pour nous rassurer et cela a été acté”, avait déclaré Vital Kamerhe à l’issue de la rencontre avec les membres du bureau de la centrale électorale.<br /> <br /> Toutefois, ces partis maintiennent leur désapprobation vis-à-vis de la machine à voter.<br /> <br /> « L’usage de la machine à voter sur le plan de droit est illégal et viole le secret de vote », argumentent t-ils. Ils justifient le refus de la machine à voter notamment par des “contraintes logistiques, économiques et techniques” que connaît le processus électoral.<br /> <br /> Stanys Bujakera

Politique RDC : Le MLC, l’UNC et alliés participeront aux élections conformément au calendrier de la CENI

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) et l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) ont annoncé, dans un communiqué conjoint, ce samedi 24 ...

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La paroisse Notre Dame du Congo investi par les jeunes du PPRD, l’Abbé Nshole parle de provocation

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTx_5Mcbbs-waQp5K9VxJg5TWORgSl8CzEODWhManG77bayo5gl3zvR41xOqIOM_8lUq-2DTQRxoGRxxnzW3AaEkqlB8isbPMZy1y6-EdEDI8zZPYlaTpdAPhV68VYim2HRyFNaatcgqWy/s1600/Snapshot_1189.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="603" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTx_5Mcbbs-waQp5K9VxJg5TWORgSl8CzEODWhManG77bayo5gl3zvR41xOqIOM_8lUq-2DTQRxoGRxxnzW3AaEkqlB8isbPMZy1y6-EdEDI8zZPYlaTpdAPhV68VYim2HRyFNaatcgqWy/s400/Snapshot_1189.jpg" width="400" /></a></div> Le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) dénonce « le siège », ce samedi 24 février 2018 dans l’après-midi, de la paroisse Notre Dame du Congo par certains jeunes se réclamant du parti présidentiel, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Pour l’Abbé Donatien N’shole, il s’agit d’une « provocation« .<br /> <br /> « C’est de la provocation. Un tel comportement ne peut amener que du désordre. Nous condamnons cela », a-t-il déclaré dans une interview ce samedi 24 février à ACTUALITE.CD<br /> <br /> La tension monte à Kinshasa la veille de la marche programmée ce dimanche 25 février 2018 par le Comité Laïc de Coordination (CLC).<br /> <br /> Une centaine de jeunes coiffés de bérets rouges et se réclamant du PPRD avaient investi la Cathédrale Notre Dame, dans commune de la Gombe.<br /> <br /> Ces jeune se disaient prêts et déterminés à passer la nuit à la Cathédrale. Ils disent reprocher à l’église catholique d’avoir fait des paroisses des temples de revendication politique en donnant un accès facile aux opposants pour des initiatives politiques. La messe de ce samedi a été annulée.<br /> <br /> Stanys Bujakera

Politique La paroisse Notre Dame du Congo investi par les jeunes du PPRD, l’Abbé Nshole parle de provocation

Le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) dénonce « le siège », ce samedi 24 février 2018 dans l’après-...

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Mukwege apporte son soutien à la marche du 25 février: « Marchons pour dire non au système d’oppression »

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Politique Mukwege apporte son soutien à la marche du 25 février: « Marchons pour dire non au système d’oppression »

Dans une déclaration ce samedi 24 février 2018, le Dr Denis Mukwege invite les Congolais à marcher ce dimanche 25 février 2018, conformément...

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RDC : le monde entier à les yeux tournés vers Kinshasa

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLmSn-jUo_l1PesHOeLxKh7EbJd0W26oABDyBe5sf_SIT4iXCP-0h8oyDfB-FQere6iWd0cMXRJILZ95yJh_8vY7fNeY9apAmsf05Z5oir0pHDGmdatUyzzOodbRLpJN8lybWSHmipbJ9O/s1600/Snapshot_449.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="556" data-original-width="806" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLmSn-jUo_l1PesHOeLxKh7EbJd0W26oABDyBe5sf_SIT4iXCP-0h8oyDfB-FQere6iWd0cMXRJILZ95yJh_8vY7fNeY9apAmsf05Z5oir0pHDGmdatUyzzOodbRLpJN8lybWSHmipbJ9O/s400/Snapshot_449.jpg" width="400" /></a>A quelques heures de la troisième marche initiée par le CLC, les messages de soutien au clergé et aux manifestants pacifiques se multiplient et les mises en garde à l’attention du pouvoir se font plus précises.<br /> <br /> Côté politique, ce vendredi soir, c’est la délégation de l’Union européenne, en accord par les chefs de mission européens à Kinshasa, ainsi que des Etats-Unis, de la Suisse et du Canada, qui s’est fendu d’un bref communiqué dans lequel tous les mots comptent.<br /> <br /> Les diplomates ne stigmatisent aucun camp, lançant un appel « à tous les acteurs Congolais de s’abstenir de toute violence, et à assurer un déroulement pacifique des manifestations.<br /> <br /> <img height="640" src="https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/ue-463x524.jpg" width="565" /><br /> <br /> <img height="640" src="https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/madagascar-393x524.jpg" width="480" /><br /> <br /> Le texte poursuit en insistant sur « le respect des libertés fondamentales », comme le droit de manifester et de la liberté de culte. Des droits, insiste le communiqué, prévus dans la Constitution et dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. Là, le doigt est clairement pointé vers le pouvoir.<br /> <br /> Un pouvoir qui avait déjà été mis en garde lors des deux précédentes marches du 31 décembre 2017 et du 21 janvier dernier, ce qui n’a pas empêché une répression violente des manifestations, avec l’insoutenable cortège de morts, de blessés et de personnes arrêtées, le plus souvent arbitrairement.<br /> <br /> Parallèlement à cette sortie diplomatique, la conférence épiscopale de Madagascar et celle de Burkina-Niger ont envoyé, chacune, une lettre de soutien aux évêques congolais. Deux courriers qui insistent sur la nature pacifique de la lutte des évêques et des « marcheurs », sur le bien fondé de leur action pour « la justice, la paix et l’instauration d’un Etat de droit ».<br /> <img height="640" src="https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/burkina-niger-393x524.jpg" width="480" /><br /> <br /> On peut encore lire : « Puisse le tout Puissant mettre au coeur de tous les responsable de votre pays un esprit de sagesse, de paix, de bonne gouvernance, de recherche de l’intérêt supérieur de la nation…<br /> <br /> <br /> afrique.lalibre.be

Politique RDC : le monde entier à les yeux tournés vers Kinshasa

A quelques heures de la troisième marche initiée par le CLC, les messages de soutien au clergé et aux manifestants pacifiques se multiplient...

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RDC : 6,5 millions de dollars minimum pour être candidat président

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmJot6vYf-UIdWoXcKhozmoYvulvzgjLryPu03t23Dc5XHTpsSy7aCGF33NBygHTV_K8EqXEvtQG81ALuRju5Q73SLEMCXzFomwIZmUkLk6G5fYNk1IRbVXnTAe_U1KK12G6XSWwgycz8q/s1600/Snapshot_1186.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="607" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmJot6vYf-UIdWoXcKhozmoYvulvzgjLryPu03t23Dc5XHTpsSy7aCGF33NBygHTV_K8EqXEvtQG81ALuRju5Q73SLEMCXzFomwIZmUkLk6G5fYNk1IRbVXnTAe_U1KK12G6XSWwgycz8q/s400/Snapshot_1186.jpg" width="400" /></a>Outre le PPRD, avec la nouvelle loi électorale, qui pourra prétendre sérieusement se présenter à la présidentielle?<br /> <br /> Plus personne ne l’ignore, la nouvelle loi électorale a introduit les seuils de représentativité.<br /> <br /> Pour que la liste d’un parti ou d’une plate-forme politique soit prise en compte dans l’attribution des sièges dans une circonscription à plusieurs sièges, il faudra atteindre un certain seuil :<br /> <br /> 1% du nombre total des suffrages valablement exprimés au niveau national pour la députation nationale<br /> <br /> 3% du total général des votes valablement exprimés au niveau provincial<br /> <br /> 10% du total général des votes valablement exprimés au niveau de la circonscription pour les élections urbaines, municipales et locale<br /> <br /> Il faut aussi savoir qu’à tous les niveaux de scrutins, si un candidat ou une liste totalise au moins la moitié des suffrages exprimés, il (elle) est retenu (e) d’office pour l’attribution des sièges.<br /> <br /> L’introduction du seuil de représentativité exige, par conséquent, le regroupement des partis politiques pour accroître leurs chances de participer à l’attribution des sièges et d’en gagner plus dans le cadre des coalitions électorales. Dans le contexte actuel, pas évident qu’un parti politique seul atteigne aisément le seuil de représentativité nationale. Une dizaine de partis tout au plus peuvent prétendre à ce résultat sur base des chiffres de 2011…<br /> <br /> Combien ça coûte ?<br /> <br /> Mais le nerf de la guerre est toujours le même : l’argent ! Car une campagne, ce n’est donné et la nouvelle loi a encore gonflé le montant des dépôts pour être candidat.<br /> <br /> 1.600.000 FC, soit l’équivalent de 1000 USD par candidat présenté aux législatives nationales (députés et sénateurs). Pour couvrir l’ensemble du territoire national, le parti ou le regroupement politique doit donc verser 500.000 USD en frais de dépôt pour ses 500 candidats (500 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale). Soit 500.000 dollars.<br /> Pour la députation provinciale, le montant à payer est de 1.000.000 FC, soit 625 USD par candidat présenté. Sur la base du chiffre de 711 députés provinciaux élus en 2006 (le total des députés provinciaux est de 780 dans lesquels il faut prendre en compte une septantaine de chefs coutumiers), le parti ou le regroupement politique devra réunir au moins 444.375 USD pour présenter des listes aux prochaines élections provinciales dans l’ensemble du pays.<br /> Au total, pour les députations nationale et provinciale, le parti ou le regroupement politique qui désire présenter les listes des candidats dans toutes les circonscriptions doit réunir la somme de 944.375 dollars, arrondie à 1.000.000 de dollars au moins.<br /> <br /> Dans ce contexte, les alliances seront vitales pour de nombreux partis qui mutualiseront ainsi leurs moyens pour limiter les coûts et couvrir l’ensemble du pays.<br /> <br /> C’est pour quand ?<br /> <br /> Selon le calendrier électoral, les dates de dépôt des candidatures sont les suivantes :<br /> 24 juin au 08 juillet 2018 : retrait des formulaires, dépôt et traitement des dossiers des candidats députés provinciaux<br /> 25 juillet au 08 août 2018 : retrait des formulaires, dépôt et traitement des dossiers des candidats présidents de la République et députés nationaux.<br /> <br /> Et, évidemment, être candidat à la présidentielle coûte à l’inscription 50.000 dollars.<br /> <br /> Contrôler les bureaux de vote<br /> <br /> L’opposition, qui est de facto exclu de la gestion du pays mais aussi de la CENI, totalement entre les mains de la majorité présidentielle, va devoir chercher à s’appuyer sur des témoins qu’elle devra former et rémunérer pour s’assurer de la transparence et de l’équité des prochaines élections.<br /> <br /> Encore une source colossale de dépenses et un travail de titan en vue d’identifier, de recruter et de former suffisamment à temps les témoins. Car dans un pays de la taille de la RDC il y a près de 90.000 bureaux de vote. Tout candidat à l’élection présidentielle doit être présent dans chaque bureau avec idéalement deux témoins. Les frais de formation, de déplacement et le montant nécessaire pour obtenir un original de procès verbal dans chaque bureau de vote donne une moyenne, après divers échanges avec des acteurs des précédentes élections, de 30 dollars par témoin, soit 2.7 millions de dollars !<br /> <br /> Un parti aux ambitions nationales disposant d’un candidat à la présidentielle et devant présenter des candidats dans toutes les circonscriptions tant au national qu’au provincial doit dépenser en terme de caution ou de déposit pour chacun de ces candidats près de 1 millions dollars.<br /> <br /> Des frais administratifs doivent être prévus pour que les mandataires de liste puissent déposer les listes des candidats dans chacune des circonscription après s’être assuré que les 1211 dossiers soient dûment complétés (photocopie de carte d’électeur, photo passeport, photocopie de diplome certifié, certificat de bonne vie et moeurs, etc.). Sur près de 200 circonscriptions, un forfait de 100 USD/liste est une moyenne puisqu’à la cinquantaine de circonscriptions à un seul siège, il faut penser à celle qui ont plus de 5 sièges pour lesquelles les démarches sont lourdes et astreignantes. Soit 20.000 dollars pour les mandataires de liste.<br /> <br /> Bilan chiffré<br /> <br /> Un candidat à l’élection présidentielle en RDC et son parti doivent décaisser près de 4 millions de dollars pour le dépot des candidatures et les témoins dans les bureaux de vote.<br /> <br /> Ces montants ne sont que les frais d’inscription ! Il faut encore faire campagne. Dans un pays de cette taille, il faut prévoir des véhicules, des motos, le carburant et toute la panoplie du parfait candidat (calicots, affiches, photos, etc).<br /> <br /> Le minimum que doit sortir un parti par candidat ? Selon nos entretiens avec différents responsables de partis, il faut compter un minimum de 2000 dollars par candidat. Le solde devant être amené par le candidat lui-même.<br /> <br /> On repart avec les mêmes chiffres : 500 candidats aux législatives et 711 aux priovinciales soit 2,5 millions de dollars (en arrondissant un tout petit peu). Un montant à additionner aux 4 millions précédents. On arrive donc à un montant de 6,5 millions de dollars.<br /> <br /> Qui peut se le permettre ?<br /> <br /> Aujourd’hui, sur l’échiquier politique congolais, seul le regroupement des partis présidentiels peut se permettre de telles dépenses.<br /> <br /> Des candidats déclarés comme Martin Fayulu ou Noël Tshiani ne peuvent envisager de partir seuls dans une telle aventure.<br /> <br /> Seuls Moïse Katumbi et les partis politiques qui le suivent aujourd’hui (G7 et AR) peuvent prétendre débourser de tels montants.<br /> <br /> Le temps des alliances est venu. Avec cette révision de la loi électorale, la majorité présidentielle a resserré à outrance les jeux et fait de son pire ennemi, Moïse Katumbi, son seul réel adversaire politique. On comprend donc mieux pourquoi la décrispation qui doit permettre le retour de Katumbi en homme libre au pays éprouve tant de difficultés à devenir réalité.<br /> <br /> afrique.lalibre.be

Politique RDC : 6,5 millions de dollars minimum pour être candidat président

Outre le PPRD, avec la nouvelle loi électorale, qui pourra prétendre sérieusement se présenter à la présidentielle? Plus personne ne l’ign...

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RDC : Une fille Kasa Vubu jugée en Belgique pour un conflit à Boma

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpNqs3_2FRooyPx6bXG5fEp139fbNj9TPhMqP0X7NxAYilp2Fq8njzKs1VeYMx1ko8s0A8cAs3nTvKNN6JE4vb11h2ToMJhICz1O8kOzPLgXHIDLLShs-KzT8CfVa14kUPDr789Q-LRae2/s1600/Snapshot_1185.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="341" data-original-width="603" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpNqs3_2FRooyPx6bXG5fEp139fbNj9TPhMqP0X7NxAYilp2Fq8njzKs1VeYMx1ko8s0A8cAs3nTvKNN6JE4vb11h2ToMJhICz1O8kOzPLgXHIDLLShs-KzT8CfVa14kUPDr789Q-LRae2/s400/Snapshot_1185.jpg" width="400" /></a>Six mois de prison ont été requis, jeudi, par le parquet de Namur devant le tribunal correctionnel de Dinant, à l’encontre de la fille du premier président du Congo, Joseph Kasa-Vubu, pour des faits de faux, usage de faux et escroquerie commis le 24 mars 2010 à Philippeville.<br /> <br /> Il est reproché à l’accusée d’avoir escroqué un curé de Romedenne (Philippeville), à qui elle a vendu un terrain situé à Boma, dans l’ouest du Congo, pour un montant de 14.000 dollars. Ce dernier voulait y construire une polyclinique pour la population locale mais il n’a jamais pu débuter les travaux en raison d’un conflit successoral.<br /> <br /> Selon le parquet de Namur, la prévenue n’était pas la seule propriétaire du terrain dont elle a hérité de son père et ne pouvait pas décider seule de la vente. Ce qu’elle a contesté, en déposant deux attestations, d’un ministre congolais et d’un conservateur foncier. Le droit de la propriété au Congo diffère du droit belge.<br /> <br /> Pour la défense, qui a plaidé l’acquittement, le curé a simplement été lâché par ses sponsors et essayerait désormais de récupérer les 14.000 dollars qu’il a déboursés.<br /> <br /> Les documents présentés par la prévenue ont été remis en doute par l’avicat du curé, qui a notamment mis en avant la corruption qui pouvait exister en République démocratique du Congo.<br /> <br /> Le jugement sera prononcé le 22 mars avec la probabilité que des investigations supplémentaires soient ordonnées, notamment en droit congolais.<br /> <br /> Par Belga

Justice RDC : Une fille Kasa Vubu jugée en Belgique pour un conflit à Boma

Six mois de prison ont été requis, jeudi, par le parquet de Namur devant le tribunal correctionnel de Dinant, à l’encontre de la fille du pr...

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EZA YA KOYINDA LELO DANIEL SAFU ALOBI PEUPLE BIMA LIBANDA TOBENGANA KABILA (VIDEO)

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MARCHE DU 25 FEVEVRIER, LE CLC ET MONSENGWO PIEGENT LE PEUPLE?(VIDEO)

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LUSHIMA NA MAKOLO KOTAMBOLA BA SEKI FELIX TSHISEKEDI NA NDENGE KABUND ABIMISI VERITE NA MPWASA ET MAKOLO KOTAMBOLA ALOBI AZA NA POSA YA LELO E NON LIFELO CARDINAL MOSENGWO NA CENCO BATIKA BUZOBA (VIDEO)

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf2U3e_fD4vjd4S4cT3XqJWoithpQjs6we2Bms5HgZ6sY6r1BEeRoG-kO1UR41BKU8fWpoxClbhD5XQupTNIL3DMEw02KwByPOybJYv0meEPptGSTlQXEGDKshyphenhyphenMUzcCtQstp30rt5n2oh/s1600/Snapshot_1176.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf2U3e_fD4vjd4S4cT3XqJWoithpQjs6we2Bms5HgZ6sY6r1BEeRoG-kO1UR41BKU8fWpoxClbhD5XQupTNIL3DMEw02KwByPOybJYv0meEPptGSTlQXEGDKshyphenhyphenMUzcCtQstp30rt5n2oh/s400/Snapshot_1176.jpg" width="400" /></a></div> <iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" src="https://www.youtube.com/embed/DgRw4Rtwu5Y" width="600"></iframe>

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Eyindi , Lobeso atomboki niveau afingi Werrason , alobi leader ya maboko makassi afutaka ba musiciens te (VIDEO)

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infos en vidéos Musique Eyindi , Lobeso atomboki niveau afingi Werrason , alobi leader ya maboko makassi afutaka ba musiciens te (VIDEO)

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MARCHE DU 25 FEVRIER : LA MAJORITE DES KINOIS BOYCOTTENT LA MARCHE DU CLC (VIDEO)

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Kinshasa: Kimbuta interdit la marche des chrétiens faute “d’informations nécessaires” de la part du CLC (VIDEO)

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Affrontement Thambwe – Okitundu : « Kabila ridiculisé »

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqj_Tb6B4SGo_J1za3H9xpGWF0mdF2g0fLeJgx0w-LmFekgiAc5SomGHgD20Txt-wpjHs1u_8Hue3uzSkPnjM7XyWYJ4-zBgsKSkXQGi-z0rtxWvsgTv_hRNQeMQ0MkYfWqk4nsa3jQQF9/s1600/Snapshot_1158.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqj_Tb6B4SGo_J1za3H9xpGWF0mdF2g0fLeJgx0w-LmFekgiAc5SomGHgD20Txt-wpjHs1u_8Hue3uzSkPnjM7XyWYJ4-zBgsKSkXQGi-z0rtxWvsgTv_hRNQeMQ0MkYfWqk4nsa3jQQF9/s400/Snapshot_1158.jpg" width="400" /></a></div> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <br /> Le ministre de la Justice, Alexis Thambwe, a convoqué à la hâte les personnalités congolaises visées par les sanctions européennes. Sa guéguerre interne pose problème à l’extérieur. Okitundu, lui, prend les coups.<br /> <br /> <br /> La République démocratique du Congo doit être l’un des seuls pays au monde où le ministre de la Justice est lui-même poursuivi pour crime contre l’humanité et diverses fraudes. Le dossier instruit à Bruxelles par le juge Claise serait d’ailleurs bouclé et comporterait une vingtaine de chefs d’accusation, selon de bonnes sources.<br /> <br /> Qu’importe, visiblement, pour le ministre congolais de la Justice qui a poursuivi son oeuvre cette semaine encore en annonçant notamment la libération de prisonniers proches du criminel Gédéon, tout en expliquant, le plus sérieusement du monde, que des « prisonniers emblématiques », selon les termes de l’Accord de la Saint-Sylvestre (Diomi et Muyambo, notamment), resteraient en prison. C’est le même ministre de la Justice qui s’est immiscé dans un dossier de son collègue des Affaires étrangères, y créant le chaos et mettant à mal la défense déjà compliquée de quinze de ses compatriotes visés par des sanctions de l’Union européenne.<br /> <br /> Face à cette situation, dans les couloirs des grands hôtels kinois où nombre d’élus passent de très longues heures, la guéguerre entre Thambwe et Okitundu est au moins aussi commentée que la marche des catholiques attendue pour ce dimanche 25 février.<br /> <br /> « Une fois encore, les Congolais seront humiliés à cause de l’outrecuidance de certains de leurs dirigeants », ose un élu de l’opposition.<br /> <br /> Et pendant ce temps, Alexis Thambwe persiste. « Il est tellement imbu de lui-même, qu’il n’acceptera jamais de reconnaître son erreur. Il préfèrerait couler le pays que de faire marche arrière », expliquait récemment un de ses ex-collègues sous l’ère Matata.<br /> <br /> <br /> Après nos révélations sur les tensions entre les deux ministres, les personnalités concernées ont été convoquées pour s’aligner derrière lui. Thambwe n’en démord pas, il veut que Leonard She Okintundu renonce à ce dossier.<br /> <br /> Thambwe ne veut rien entendre<br /> <br /> Pourtant force est de constater qu’Alexis Thambwe n’est pas exemplaire. Dans le dossier de ces quinze Congolais « sanctionnés » par l’UE, il a d’abord négligé toutes les échéances de recours. Curieux de la part d’un ministre qui se targue d’être un éminent juriste.<br /> <br /> L’élu de l’opposition qui s’indigne du pourrissement de ce dossier est lui-même juriste, et il observe : « Thambwe se tire une balle dans le pied en se prétendant compétent, car il n’a rien fait à temps. Lorsqu’il se réveille en cette affaire, les délais sont dépassés, et il est trop tard pour les 15 personnalités congolaises mises en cause par l’Union européenne. Apparemment, nos dirigeants trouvent tout ça normal. Avoir tout négligé ne les interpelle même pas ».<br /> <br /> « Kabila ridiculisé »<br /> <br /> « Voyons ce que décidera Leonard She Okintundu », déclare l’opposant. « S’il se dégonfle devant Thambwe, il aura définitivement sombré dans le ridicule après l’épisode de la sex tape. Mais le plus ridicule sera alors Kabila : c’est lui qui se sera montré incapable de constance dans la défense des intérêts des personnalités visées par les sanctions européennes. Et nous devrions le croire capable d’organiser des élections ? ».<br /> <br /> « Maintenant le différend entre les ministres est connu de tout le monde, donc la Cour de Luxembourg l’a aussi appris », souligne l’opposant-juriste. « Kabila ne s’oppose pas à ce qu’un individu poursuivi pour crime contre l’humanité, Alexis Thambwe, puisse prétendre incarner la bonne foi du régime devant la Cour de Luxembourg en encadrant la défense des 15 personnalités congolaises en question. Le régime marche sur la tête. Il est aux abois. »<br /> <br /> Okitundu dans les cordes<br /> <br /> Dans ce dossier, Okitundu semble être devenu muet et invisible. Craint-il les foudres de son aîne Thambwe ? Il sait qu’il joue gros. Un remaniement ministériel est en cours, il est peut-être préférable de ne pas faire de vagues. Mais, dans le même temps, s’il cède face à Thambwe, alors qu’il est dans son bon droit, il sait qu’il aura perdu une dose supplémentaire du peu de crédit qu’il reste aujourd’hui à tout ministre de la RDC.<br /> <br /> Il y a deux semaines, l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies Nikki Haley l’avait déjà vertement rabroué en fustigeant l’inconstance de la thèse officielle du régime. S’il cédait à un homme poursuivi pour crime contre l’humanité, la gestion du dossier luxembourgeois, c’est carrément Kabila lui-même qui en sortirait ridicule.<br /> <div> <br /></div> <div> afrique.lalibre.be</div>

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Le ministre de la Justice, Alexis Thambwe, a convoqué à la hâte les personnalités congolaises visées par les sanctions européennes. Sa ...

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RDC : Les jeunes du PPRD prennent d’assaut ND du Congo

<a href="https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/pj-690x450.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="RDC : Les jeunes du PPRD prennent d’assaut ND du Congo" border="0" height="260" src="https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/pj-690x450.jpg" width="400" /></a>La machine à répression du pouvoir du président hors mandat Joseph Kabila ne veut pas de cette troisième marche des catholiques.<br /> <br /> Elle a donc décidé de tout faire pour pourrir la situation, notamment en envoyant de trois à cinq cars remplis de jeunes du PPRD prendre position à Notre-Dame du Congo. « Nous allons y passer la nuit. Nous serons là pour accueillir les fidèles demain matin », a lancé l’un d’eux à une religieuse présente sur les lieux.<br /> <br /> Face à cette tentative de noyauter les rangs des f!dèles et de démoraliser les Congolais qui entendaient prier avant de marcher pour réclamer plus de démocratie, des jeunes de l’opposition, échauffés par cette situation, se préparent à leur répondre et se mobilisent pour rejoindre à leur tour la cathédrale durant la nuit, annoncent, inquiètent, certaines voix. Une situation explosive que le pouvoir a clairement suscité, espérant que des débordements lui offrent la possibilité d’ordonner une action policière massive, voire de déclarer enfin l’état d’urgence.afrique.lalibre.be

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La machine à répression du pouvoir du président hors mandat Joseph Kabila ne veut pas de cette troisième marche des catholiques. Elle a do...

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Kinshasa: Jean Bamanisa craint une “détérioration complète” de l’habitat suite à la surpopulation

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdl7NMh6F65Lfq_vrS61FbP429yTL4j3fNi1cgpvY8lx6P8DRFMm3pQX0siasmX9235QHb77CLefgx2TGIWBfX9W1YXyg-k-EcdivhDJ86QOlaH6oeewDrS7Cg8-ltEkLZM57ZFY22PXQy/s1600/Snapshot_236.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="460" data-original-width="613" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdl7NMh6F65Lfq_vrS61FbP429yTL4j3fNi1cgpvY8lx6P8DRFMm3pQX0siasmX9235QHb77CLefgx2TGIWBfX9W1YXyg-k-EcdivhDJ86QOlaH6oeewDrS7Cg8-ltEkLZM57ZFY22PXQy/s400/Snapshot_236.jpg" width="400" /></a>L’homme d’affaires congolais, Jean Bamanisa Saidi lance un cri d’alarme sur la surpopulation dans la ville de Kinshasa et les conséquences qui peuvent en découler. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, l’ancien gouverneur de l’ex Province Orientale a affirmé que des milliers de personnes arrivent chaque jour dans la ville de Kinshasa sans que les autorités n’en fassent le contrôle.<br /> <br /> Jean Bamanisa dit craindre une détérioration complète de l’habitat et un manque d’assainissement qui peut conduire à des catastrophes naturelles et humanitaires voire sécuritaires.<br /> <br /> « Le problème est administratif c’est-à-dire la capacité d’une commune, d’un quartier avec leurs services à réguler l’état civil. Des bateaux entiers, des camions entiers viennent déposer des populations à Kinshasa pour habiter dans des taudis en tôles et la situation n’est pas finie. Ils coupent des sacs en mille morceaux pour se faire des matelas. C’est ainsi que dans une petite maison d’une chambre et salon on se retrouve à 10, 15, 20 voire 30 personnes. Les gens n’arrivent pas comme ça dans un quartier ou dans une ville et commencer à y habiter. L’administration a des règles. Même si elles datent de l’époque coloniale, on doit les appliquer. On doit savoir le nombre des personnes qui habitent dans un quartier, dans une commune. Le nombre de la population de Kinshasa augmente tous les jours », a-t-il affirmé.<br /> <br /> Pour Jean Bamanisa Saidi, la ville devrait être habiter par des personnes ayant des domiciles ou à ceux qui ont du travail. Il préconise le développement des villes voisines de Kinshasa en termes de transport pour mettre fin à cette situation.<br /> <br /> « En 2005 j’avais prédit aux autorités sur la publicité de 5 chantiers. Je leur ai dit que si on fait trop la publicité des 5 chantiers on va attirer du monde dans les villes et principalement à Kinshasa. Nous avons présenté au gouvernement de l’époque un plan de développement de Maluku et le gouvernement ne nous avait pas pris au sérieux. Et pour résoudre cette question, il faut créer des activités dans les villes environnantes. Il faut développer les villes de Kikwit, Mbandaka, Kisangani, Mbanza-Ngungu, Matadi, Kimpese, Kasangulu, Bumba pour que ces villes-là puissent contenir des populations qui veulent venir à Kinshasa pour voir une tante ou un oncle et y rester pour toujours».<br /> <br /> Pour le gouverneur honoraire, il est important que les autorités au niveau local prennent des dispositions pour éviter que des épidémies comme le choléra puissent se propager dans la ville.<br /> <br /> La ville de Kinshasa compte selon les estimations plus de 12 millions d’habitants. Devant les ambassadeurs accrédités à Kinshasa lors du festival des films tenu il y a quelques mois à la halle de la Gombe, le ministre des affaires étrangères avait affirmé que le ministère de santé avait distribué plus de 16 millions de vaccin dans la capitale pour la fièvre Jaune. Vaccin administré à chaque personne vivant dans la ville. Un chiffre qui, selon lui, pourrait servir d’indicateur pour savoir le nombre des personnes qui y habitent.<br /> <br /> Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco<br /> <br />

Société Kinshasa: Jean Bamanisa craint une “détérioration complète” de l’habitat suite à la surpopulation

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