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Le PPRD est prêt à faire l'opposition républicaine (Ferdinand Kambere)

April 02, 2021

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), parti politique de l'ancien chef de l'État congolais Joseph Kabila, dit être prêt à faire l'opposition "républicaine". La famille politique de Joseph Kabila a refusé de participer au gouvernement de "l'Union sacrée de la nation" qui doit sortir dans les jours à venir. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4os-g7E6hDaTZI47PMj3x079RZ1VDhay7vpwChNRPplVLTHxjCrSThHCg1GnJjy9BMfbHOulGiRwE7ZYOrl8wESsfHwH67MVe8-ZsMNn0VPXfamw1KyCaKGi1xzWw6Pcf4h6kG53mKA/s600/BB1avdc3+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4os-g7E6hDaTZI47PMj3x079RZ1VDhay7vpwChNRPplVLTHxjCrSThHCg1GnJjy9BMfbHOulGiRwE7ZYOrl8wESsfHwH67MVe8-ZsMNn0VPXfamw1KyCaKGi1xzWw6Pcf4h6kG53mKA/w640-h480/BB1avdc3+%25281%2529.jpg" width="640" /></a></div> Selon Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du PPRD, leur famille politique ne peut pas participer à un "désordre" des institutions de l'État. Joseph Kabila et son parti préfère observer ce qui est en train d'être fait et donner la chance à ceux qui veulent former le gouvernement.
 
 
 
 
 
 
 
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 Ferdinand Kambere estime que la manière de formation du gouvernement par le Premier ministre ne respecte "aucun principe" du droit constitutionnel. Il précise que le PPRD va œuvrer dans l'opposition avec ceux qui vont adhérer à leur vision. "L'opposition a une loi portant statut. Nous on va œuvrer avec tous ceux-là qui voient la même chose que nous. Qui va d'abord œuvrer pour le pays. Nos ennemis restent les mêmes. Ceux qui veulent diviser ce pays en morceaux...", a expliqué le secrétaire général adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere. Et d'ajouter que "si en menant ce combat il y aura plusieurs points de rapprochement avec l'église catholique, la société civile, Martin Fayulu et les autres sur les mêmes faits, quel est le problème qui nous touche ? Nous parlons pour le peuple, nous défendons les problèmes de la population, il n'y a pas de problème du tout". L'avenir du PPRD dans l'opposition Malgré sa non-participation au gouvernement de l'Union sacrée, Joseph Kabila et sa famille politique gardent encore de l'influence dans la sphère politique en RDC, estime certains analystes politiques.
 
 
 
 
 
 
 
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 Selon le professeur Alphonse Maindo, enseignant des Sciences politiques et administratives à l'université de Kisangani, l'influence du PPRD s'explique par le fait que bon nombre de caciques de ce parti politique sont toujours aux affaires dans plusieurs domaines et dans institutions nationales et provinciales publiques. Il estime qu'il ne faut pas trop vite croire à sa disparition. Pour lui, nombreux estiment que le parti du président actuel Félix Tshisekedi, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui semble être influent n'est pas vraiment un parti du gouvernement mais rassemble qui peut faire la différence à part les "discours et promesses" non tenus.   De son côté, Muhindo Mughanda, professeur des Sciences politiques et administratives à l'université officielle de Rwenzori (UOR) estime que le PPRD est un parti politique comme d'autres et peut encore se renforcer et non disparaître vu des longs moments passés à la gestion du pouvoir en RDC. Il précise que malgré les critiques des opposants au pouvoir passé, c'est encore possible pour ces partis de se liguer pour mettre pression au pouvoir de Félix Tshisekedi.

Politique Le PPRD est prêt à faire l'opposition républicaine (Ferdinand Kambere)

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), parti politique de l'ancien chef de l'État congolais Joseph Kabil...

CENI: Corneille Nangaa propose des personnalités indépendantes pour dépolitiser la centrale électorale

April 02, 2021

Le président sortant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa estime qu’il faut placer des personnalités indépendantes à la tête à la CENI. Il l'a déclaré mardi 30 mars, lors d'un atelier de réflexion, avec l’Ordre national des experts électoraux (ONEEL), sur les réformes électorales à entreprendre, organisé à Kinshasa.  <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRU6qlDakcPNCytT8U-4Vf7TppUtYDD-LEt-JvsIlH-OFMoroWqFPlSORYvETTvvz5tLhcIT_U8f14sTxeEdrzTDXvVGngJcuTP0CJaPsJhFflQFeKXVAVipoeDKbP1oyFX0L5s0TMCA/s661/image-14.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="391" data-original-width="661" height="378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRU6qlDakcPNCytT8U-4Vf7TppUtYDD-LEt-JvsIlH-OFMoroWqFPlSORYvETTvvz5tLhcIT_U8f14sTxeEdrzTDXvVGngJcuTP0CJaPsJhFflQFeKXVAVipoeDKbP1oyFX0L5s0TMCA/w640-h378/image-14.png" width="640" /></a></div> Ces personnes choisies ne devraient être ni des personnalités politiques élues, ni des candidats non élus à quelque niveau discutable, moins encore des militants ou exerçant des activités politiques connues.
 
 
 
 
 
 
 
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   « Pour tous les membres, toute personne qui a été déjà élue ou toute personne qui a été déjà candidat ou toute personne qui est militant de premier rang ou toute personne qui a été cadre d’un parti politique, on devrait l’écarter et choisir des personnalités indépendantes », a suggéré Corneille Nangaa.   Il dit faire cette proposition pour dépolitiser la future CENI, et la rendre encore plus indépendante.  « [Il faut] renforcer l’indépendance des personnalités choisies en leur conférant par voie légale le caractère d’inamovibilité comme à la Cour constitutionnelle. Enoncer clairement que les trois délégués désignés par la société civile que le président en est désigné par les 8 confessions religieuses », a-t-il indiqué.
 
 
 
 
 
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   Cet atelier de réflexion a été organisé par le Bureau de liaison avec le parlement de la Conférence épiscopale nationale du Congo(BLP/CENCO).

Politique CENI: Corneille Nangaa propose des personnalités indépendantes pour dépolitiser la centrale électorale

Le président sortant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa estime qu’il faut placer des personnalités ...

Kinshasa : A la porte de sortie , le sort de Godé Mpoyi sera connu lundi 05 avril

April 02, 2021

Les jours de Godé Mpoyi sont comptés à la tête de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbz27XMJ31I2cAd_CL5kFdHGgTXidpIKi3bgXVODuNJSXSbilIJPyWHazqyBxBv2QI3Omaq48UWHt98FPo_MJ5bEXIVfoo8IY9Wj6e4T-NZWwISCv1KG0fHy6lBH5yImnFfBrrZmYPag/s640/gode_mpoyi_jpg_640_350_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="640" height="350" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbz27XMJ31I2cAd_CL5kFdHGgTXidpIKi3bgXVODuNJSXSbilIJPyWHazqyBxBv2QI3Omaq48UWHt98FPo_MJ5bEXIVfoo8IY9Wj6e4T-NZWwISCv1KG0fHy6lBH5yImnFfBrrZmYPag/w640-h350/gode_mpoyi_jpg_640_350_1.jpeg" width="640" /></a></div> La plénière portant examen et vote de la pétition contre le Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi Kadima aura lieu le lundi 05 Avril prochain. C’est ce qu’annonce un communiqué du Bureau de l’organe délibérant de Kinshasa signé par son rapporteur , Junior Nemba Lemba.
 
 
 
 
 
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 « Votre Bureau vous invite à prendre part à la séance plénière de ce lundi 5 avril 2021 à 10h00 dans l’hémicycle de l’Assemblée provinciale de Kinshasa sis 3554 avenue Colonel Ebeya, Kinshasa – Gombe », lit-on dans le communiqué signé ce 1er avril 2021 par Junior Nemba Lemba, rapporteur de l’Assemblée provinciale. Et d’ajouter : « A l’ordre du jour : Audition et examen de la proposition de résolution de déchéance du président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ».
 
 
 
 
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 Déposée le 30 mars dernier, cette pétition a été signée par 17 députés provinciaux de Kinshasa sur les 44 que compte cette chambre haute délibérante.

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Les jours de Godé Mpoyi sont comptés à la tête de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. La plénière portant examen et vote de la pétition con...

Initialement prévue le Samedi 3 Avril: l'inhumation de Josky Kiambukuta reportée sine die

April 02, 2021

La date des obsèques de l’artiste-musicien Josky Kiambukuta vient d’être repoussée. C'est du moins ce que rapporte sa famille biologique que la délégation de la Solidarité pour le développement du Manianga (Sodema), conduite par son président national, Dieudonné Bifumanu Nsompi, a rencontrée dans la soirée, hier jeudi 1er avril au lieu du deuil, sur l’avenue Popokabaka dans la commune de Kasa-Vubu.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcQFG1O2KVh0NHuT1hjfAZt9w6D8GoO_u1vbSkYVUFlLazdWwqSkS4Wzwpj2b_3OG6EYkc0b3NTs6KSTyMWiEyVQ3KZSbeXpw0cPrzyskuTPxR7zr_N_vV4oHEnJ6a_d3zJptrKIdj2Q/s800/image015-4-3culqw7i9eqe4m3gwei0ay.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="405" data-original-width="800" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcQFG1O2KVh0NHuT1hjfAZt9w6D8GoO_u1vbSkYVUFlLazdWwqSkS4Wzwpj2b_3OG6EYkc0b3NTs6KSTyMWiEyVQ3KZSbeXpw0cPrzyskuTPxR7zr_N_vV4oHEnJ6a_d3zJptrKIdj2Q/w640-h324/image015-4-3culqw7i9eqe4m3gwei0ay.jpg" width="640" /></a></div> Initialement prévue le samedi 3 avril, les funérailles de l’artiste-musicien Joseph Kiambukuta Londa dit "Josky", sont reportées à une autre date non précisée.Pour Dickens Kiambukuta, l’un des frères du défunt, le report de la date des funérailles a été décidé par la Commission d’organisation qui attend d’être fixée par le Gouvernement qui tient à honorer celui qui a fait danser plusieurs mélomanes congolais par sa voix et sa musique langoureuse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 La nouvelle a été obtenue lors de la descente au lieu du deuil de la délégation de la Sodema ASBL conduite par le numéro 1 de cette ASBL, Dieudonné Bifumanu. Il était accompagné du secrétaire général adjoint de l'association, Kléber Kungu.En sa qualité de numéro un de la communauté manianga, Dieudonné Bifumanu est allé réconforter la famille de Josky Kiambukuta à qui il a remis une enveloppe. A cette occasion, il s’est entretenu avec le fils ainé du défunt, Made Kiambukuta, sa fille, Princesse Kiambukuta, son frère, Dickens Kiambukuta ainsi que sa sœur, Catho Kiambukuta.Au cours des échanges avec la famille, Dieudonné Bifumanu a suggéré que les funérailles du défunt soient organisées à l’espace Assanef, dans la commune de Lingwala. Question d’honorer valablement le compositeur de Chandra.
 
 
 
 
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 Cerise sur le gâteau, il a proposé de louer le groupe folklorique Ndara et si, possible, quelques groupes religieux pour mieux agrémenter les funérailles de celui qui est parvenu à valoriser son terroir, le Manianga, par son métier d’artiste-musicien qu’il su exploiter avec brio et pendant plusieurs années à la grande satisfaction de ses millions de mélomanes.Initialement prévue d’abord les 24 et 25 mars, puis le 03 avril, la date des funérailles de celui qui était connu également sous le sobriquet de scène "Commandant de bord" va de report en report.

Société Initialement prévue le Samedi 3 Avril: l'inhumation de Josky Kiambukuta reportée sine die

La date des obsèques de l’artiste-musicien Josky Kiambukuta vient d’être repoussée. C'est du moins ce que rapporte sa famille biologique...

Représentativité des femmes dans le gouvernement Sama: les chefs des partis appelés à faire violence

April 02, 2021

Toutefois, la compétence ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des arbitrages mécaniques. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy0ZSdUQ6sSSeKFCp6OfrmUf803EEy09-P1p2Oz5q4jhYR8qaRePtuZVyiTWsk2z8cKo4pZ-UXY5ZO8Boor8QV8RJ7U053UEdzOyXxo6pVoOR3GIeUhB5AqIr6FSKFAF7VNuPHMTACVA/s1024/sama-lukonde-congo-drc-prime-minister.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy0ZSdUQ6sSSeKFCp6OfrmUf803EEy09-P1p2Oz5q4jhYR8qaRePtuZVyiTWsk2z8cKo4pZ-UXY5ZO8Boor8QV8RJ7U053UEdzOyXxo6pVoOR3GIeUhB5AqIr6FSKFAF7VNuPHMTACVA/w640-h320/sama-lukonde-congo-drc-prime-minister.jpg" width="640" /></a></div> Depuis près d’un mois, la sortie du nouveau Gouvernement en RD Congo défie tous les pronostics. Dans l’opinion, l’impatience monte. Des supputations vont dans tous les sens. Des langues se délient. Des tribunes s’ouvrent et se referment. Bref, on assiste à une sorte de foire aux questions (FAQ) qui ne dit pas son nom. Du côté de la très présidentielle Cité de l’Union africaine, s’observe un silence radio. Comme quoi, les Congolais devraient encore prendre leur mal. Mais pendant combien de temps ? Toute l’énigme est donc là.Cependant, des «généraux quatre étoiles» de la nouvelle majorité parlementaire, attribuent ce retard dans la formation du Gouvernement Sama Lukonde, à la difficulté qu’éprouvent certains nouveaux alliés du Président Félix Tshisekedi, à respecter les critères établis dans le choix de leurs candidats ministrables. Le critérium, apprend-on, prévoit la représentativité des femmes dans ce premier Exécutif national de l’Union sacrée de la nation.A en croire le Secrétaire général du parti présidentiel, cette condition n’est malheureusement pas du tout respectée. Augustin Kabuya l’a déclaré le dimanche 28 mars dernier, à l’occasion de l’installation du Comité fédéral de l’UDPS/Tshangu, place Sainte Thérèse dans la commune N’Djili. Sans y aller avec le dos de la cuillère, ce responsable du parti de la 11ème rue du quartier Résidentiel de Limete, a donc attribué le grand retard observé dans la sortie du Gouvernement, à l’absence des candidatures féminines sur les listes, soit des partis, soit des regroupements politiques concernés.
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Toutefois, la question qui taraude l’esprit de plus d’un Congolais, est celle de savoir si l’enjeu féminin en vaut la chandelle, au point de constituer l’objet du blocage. Le moins que l’on puisse rappeler ici, est la Constitution du 18 février 2018 en vigueur, spécialement en son article 14, alinéa 4, dispose que «La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales.»Même si le constituant n’a pas clairement indiqué cette présence des femmes dans les institutions du pays, en termes de pourcentage, certains responsables congolais la situent à 30 pour-cent.LES CHEFS DES PARTIS FACE A L’IMPERATIF DE CONFORMITELa représentativité des femmes dans les institutions du pays étant constitutionnelle, les chefs des partis politiques ne peuvent plus aller outre mesure. Bien au contraire, ils se trouvent désormais devant l’impératif de se conformer à la disposition de l’article 14 de la Constitution évoquée ci-dessus. Aussi, des observateurs invitent-ils ces chefs de partis à ne plus se faire des nœuds au cerveau. Ils doivent plutôt, se faire fort de respecter l’obligation légale en termes de représentativité de la femme.Cependant, d’aucuns pensent que malgré cet impératif de réserver un quota aux femmes, le critère de compétence ne doit pas être sacrifié à l’autel de simples arbitrages mécaniques. Ca ne gênerait donc personne qu’il y ait des femmes au sein du futur Gouvernement. Ou même dans n’importe quelle institution du pays, nationale ou provinciale. Mais le plus important est d’avoir des femmes qui présentent le profil de la tâche. Des femmes qui s’affirment par leur savoir-faire. Et non celles sélectionnées pour des raisons tout à fait subjectives, motivées beaucoup plus par un clientélisme politique suranné ou soixante-huitard.Un autre critère dans la formation du Gouvernement est celui de la solidarité. Ici, il faut comprendre que l’Exécutif national en gestation n’est pas l’apanage des seuls représentants des partis politiques. Bien au contraire, des délégués de la très plurielle Société civile, ainsi que des membres de certaines catégories sociales, ont également leur place au soleil. Dès lors, comme c’est le cas pour la représentativité des femmes, les acteurs politiques doivent intérioriser cette donne et faire des concessions. Ce serait ainsi la seule et meilleure façon pour eux d’exprimer leur solidarité les catégories sociales concernées.VIVEMENT UN GOUVERNEMENT REDUIT POUR PLUS D’EFFICACITECompte tenu de l’urgence et aussi, face aux multiples défis en termes des attentes de la population, le temps n’est en tout cas pas, le meilleur allié de ceux qui sont au pouvoir au sommet de l’Etat congolais. Evidemment, les cartes se battent au sein des partis politiques. Qui dit parti politique, sous-entend la maitrise parfaite et la gestion des ressources. Autrement dit, un chef de parti digne de ce nom connait par cœur les compétences de ses membres. Qui est peut quoi dans quel domaine. Ainsi, avec un fichier clair, il n’a plus à tâtonner sur des candidats à proposer lors que le parti est sollicité à participer au Gouvernement. Hélas !
 
 
 
 
 
 
 
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 Fait important à souligner également, est que le Gouvernement Sama Lukonde ou Gouvernement de l’Union sacrée de la nation –c’est selon –a le mérite d’être une équation a plusieurs inconnues, en ce qu’il faudrait tirer, d’une large coalition de plus de 391 députés nationaux, un Exécutif réduit de moins de 50 membres. Dès lors, comment satisfaire la boulimie du pouvoir de tous les membres de la nouvelle majorité parlementaire qui, chacun, voit midi devant leurs portes ?Si l’objectif est d’avoir une équipe réduite, pour plus d’efficacité et aussi, compte tenu de la crise économique actuelle, il appartient alors aux partis et regroupements politiques de comprendre qu’il est quasiment impossible de former un Gouvernement avec tout le monde. Des frustrations après la sortie du Gouvernement ? Il y en aura assurément. Mais celles-ci devront être placées dans le cadre des ambitions parfois démesurées de certains acteurs qui trouveront ainsi, l’occasion de se constituer un fonds de publicité politique.

Politique Représentativité des femmes dans le gouvernement Sama: les chefs des partis appelés à faire violence

Toutefois, la compétence ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des arbitrages mécaniques. Depuis près d’un mois, la sortie du nouveau Gouve...

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