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"Kabila"-Katumbi : C’est la "guerre"!

July 16, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipCihBTEVYXNWF5sTIPMGpcyhhGZmQ6aVF5_i5XtqXOzRW6Jo8-Cdc8OnGmbBnrLa612BW_YfZ1lZfZA4Kr72DwcVpaguJG7fFwZcwOnvkPsSlvsm7YCZBmwr-IJhewR9oWVsdLWH5UjNP/s1600/Snapshot_296.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipCihBTEVYXNWF5sTIPMGpcyhhGZmQ6aVF5_i5XtqXOzRW6Jo8-Cdc8OnGmbBnrLa612BW_YfZ1lZfZA4Kr72DwcVpaguJG7fFwZcwOnvkPsSlvsm7YCZBmwr-IJhewR9oWVsdLWH5UjNP/s400/Snapshot_296.jpeg" width="400" /></a></div><div align="justify" style="font-family: Arial; font-size: 12px;"><b>Depuis qu’il a fendu l’armure qui le soumettait à un "devoir de silence" en contrepartie de l’autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger, Moïse Katumbi Chapwe continue son offensive médiatique doublé des actions de lobbying en Occident. Après sa déclaration du 29 juin, il a accordé des interviews à "La Libre Belgique", Radio France Internationale ainsi qu’à TV5 Monde. On retiendra deux credo. Primo : le respect de la Constitution. Secundo : l’avènement de l’alternance à partir du 20 décembre prochain. Ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, considère cette stratégie de l’ancien gouverneur du Katanga comme "une tentative pathétique de détourner l’attention et distraire l’opinion publique au sujet de ses multiples ennuis judiciaires avec la justice de son pays". La polémique fait rage entre "Lambert" et des katumbistes. Après l’Europe, Katumbi s’est envolé pour les Etats-Unis. Mercredi 13 juillet, il a participé, à Washington, à une table ronde organisée par le think tank "Atalntic Council". "Moïse" en a profité pour pilonner les positions du camp kabiliste. Ambiance!</b></div><div align="justify" style="font-family: Arial; font-size: 12px;">"Au 20 décembre 2016, le leadership doit changer pour insuffler du sang nouveau et un nouveau type de gouvernance et de transparence à la RDC", a martelé en liminaire Moïse Katumbi qualifiant, au passage, le régime incarné par "Joseph Kabila" de "dictature la plus abjecte".<br />
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Elu gouverneur du Katanga en janvier 2007 sous la bannière du parti dominant PPRD, Katumbi a surpris l’opinion congolais le 23 décembre 2014 en lançant sa fameuse parabole du "troisième faux penalty". C’était lors de son retour à Lubumbashi après un long "séjour médical" à l’étranger. Les observateurs avaient compris que "Moïse" venait de prendre ses distances par rapport à la volonté à peine dissimulée du "raïs" de briguer un troisième mandat.<br />
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Des analystes estiment que la "rupture" entre Katumbi et "Kabila" a débuté dès le lendemain de la mort accidentelle (?) d’Augustin Katumba Mwanke (AKM), dans un crash aérien non-élucidé à ce jour. C’était en février 2012. "Katumba Mwanke a été une sorte de chef d’état-major de Joseph Kabila, explique un analyste proche de la majorité. C’est Katumba qui avait encouragé ’Moïse’ à se lancer dans la course au gouvernorat du Katanga. Natifs du même coin à la frontière congolo-zambienne, les deux hommes étaient très proches. La mort de Katumba a laissé ’Moise’ inconsolable".<br />
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<b>Manque d’humanisme</b><br />
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Selon un autre analyste, la "rupture définitive" entre l’ancien gouverneur du Katanga et le "clan Kabila" serait intervenue après les obsèques de Katumba à Pweto. "Moïse Katumbi est très humain et fidèle en amitié, raconte-t-il. Il est très attaché à certaines valeurs telles que la gratitude. La reconnaissance. Il n’a jamais compris que ’Joseph Kabila’ n’ait jamais été à Pweto pour s’incliner devant la tombe de son ancien plus proche collaborateur qu’était Katumba Mwanke. Moïse a acquis la conviction que le chef de l’Etat est un ingrat, un homme dénué d’humanisme. Et s’il affiche une telle indifférence à l’égard de Katumba, rien n’empêche qu’il inflige le même traitement aux autres collaborateurs".<br />
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La suite des événements est connue. Entre décembre 2014 et septembre 2015, les "durs" du régime n’ont pas cessé de promettre des bosses et des plaies à Katumbi. Le 29 septembre 2015, celui-ci a claqué la porte du PPRD tout en démissionnant de son poste de gouverneur. Le 4 mai dernier, l’homme a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2016. C’est la "guerre" avec son lot de procès pour atteinte à la sécurité de l’Etat et autre spoliation immobilière.<br />
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A Washington, l’ancien gouverneur du Katanga a sorti l’artillerie lourde. Il a dénoncé l’échec sécuritaire à la lumière des "tueries barbares" qui continuent au Nord-Est du pays. "Tout démontre la faiblesse de la gouvernance du pouvoir central et une absence de leadership clairvoyant qui traduisent par moment une complicité voilée entre les bandes armées et le gouvernement de Joseph Kabila", a-t-il asséné.<br />
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Jetant un regard sur le volet social, il a déploré que la desserte en eau potable et en électricité au Congo-Kinshasa soit "la plus faible de la planète". Et ce en dépit du fait que le pays "regorge de l’un des plus importants réserves d’eau douce" du monde.<br />
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Katumbi a rappelé, dans la foulée, qu’à l’époque où il était à la tête du Katanga, il avait initié plusieurs projets touchant notamment l’agriculture, les infrastructures, la rénovation et construction des écoles et des hôpitaux. Il a l’ambition d’étendre ces projets au plan national.<br />
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<b>Projet d’ élimination physique</b><br />
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La justice congolaise en prend pour son grade. Pour Katumbi, celle-ci est "devenue le bras armé du pouvoir pour faire taire toute velléité de contestation". La Commission électorale nationale indépendante, mêmement.<br />
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Pour l’ancien gouverneur du Katanga, "le président Joseph Kabila pratique une gouvernance sans boussole et sans lisibilité". Pour lui, l’homme n’aurait qu’un seul but. A savoir, celui de "s’éterniser au pouvoir". Selon lui, le président sortant cherche à gagner du temps afin de "négocier" avec le successeur de Barack Obama.<br />
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Après avoir réaffirmé sa détermination autant que celle de ses pairs de l’opposition à l’avènement de "l’alternance politique pacifique conformément à notre constitution (...)", Moïse Katumbi demande à la communauté internationale non seulement de maintenir mais aussi d’accentuer la politique des "sanctions ciblées". "Je lui demande d’être du côté de notre peuple au lendemain du 19 décembre 2016 pour ne plus reconnaître le président Joseph Kabila comme président de la RDC". Il demande également à la même communauté internationale "d’user de tout son pouvoir pour obtenir la libération des prisonniers politiques et d’opinion (...)" et pour assurer la protection des représentants des forces politiques et sociales de l’opposition.<br />
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Notons que "Moïse" a accusé le pouvoir kabiliste de vouloir attenter à sa vie. "C’est le lieu de vous prendre à témoin sur ce qui se trame pour mon élimination physique par la majorité présidentielle (...)". On le voit, entre "Kabila" et Katumbi, c’est la guerre. Qui aura la peau de l’autre?</div><div align="right" style="font-family: Arial; font-size: 12px;">Baudouin Amba Wetshi	<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipCihBTEVYXNWF5sTIPMGpcyhhGZmQ6aVF5_i5XtqXOzRW6Jo8-Cdc8OnGmbBnrLa612BW_YfZ1lZfZA4Kr72DwcVpaguJG7fFwZcwOnvkPsSlvsm7YCZBmwr-IJhewR9oWVsdLWH5UjNP/s400/Snapshot_296.jpeg" rel="image_src" width="400"></link></div>

Politique "Kabila"-Katumbi : C’est la "guerre"!

Depuis qu’il a fendu l’armure qui le soumettait à un "devoir de silence" en contrepartie de l’autorisation d’aller se faire soigne...

C ' est officiel ! LE G7 REJOINT LE DIALOGUE ( Article + vidéo )

July 16, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL5XLOMik59cTLbsHezDHSingnJR2prszn7zIVxLQaxrI9vQWVyvcLzYyeVQOBeASEtyLxpnuuqXFZ8nAlwtwMBrwnocuBftQKQE19Ywe8fFiLIYi2dqXLh5dzxHAgPetzaSXIXDFVmhtk/s1600/lkbhjklk+ioo.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL5XLOMik59cTLbsHezDHSingnJR2prszn7zIVxLQaxrI9vQWVyvcLzYyeVQOBeASEtyLxpnuuqXFZ8nAlwtwMBrwnocuBftQKQE19Ywe8fFiLIYi2dqXLh5dzxHAgPetzaSXIXDFVmhtk/s400/lkbhjklk+ioo.jpg" width="400" /></a></div>
Les leaders du  G7 et du Front des démocrates estiment qu’il est plus que temps d’aller rapidement  au dialogue avec le groupe de soutien international à la facilitation. Ils l’ont affirmé jeudi 14 juillet à Kinshasa, à l’issue de l’audience que le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, leur a accordée.<br />
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Ces deux plateformes de l’opposition disent avoir analysé avec le facilitateur les approches et les pistes susceptibles de conduire au dialogue, dès lors qu’ Edem Kodjo s’est entouré de l’expertise qu’elles avaient souhaitée.<br />
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A la tête de la délégation du G7, Mwando Simba plaide pour un dialogue qui ne soit pas pléthorique et trop long : «Nous pensons que le chemin est balisé pour trouver des pistes appropriées pour ce genre de concertation. Le G7 reste toujours frileux pour le dialogue où il y aurait 3.000 personnes pour le per diem. Il faut qu’il y ait des contacts opposition-majorité qui permettent de trouver les solutions appropriées ».<br />
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Pour les membres du G7 et du Front des démocrates, il appartient au facilitateur de trouver des formules appropriées pour convoquer ce forum. Edem Kodjo promet, quant à lui, de faire le point de la situation à son retour de Kigali au Rwanda.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/XDEG2zrAnCM" width="480"></iframe><br />
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«L’alternance démocratique est possible»<br />
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«Le peuple peut se rendre à l’évidence que l’alternance démocratique est possible», a affirmé pour sa part Jean-Lucien Busa, membre du Front des démocrates. Selon lui, le scrutin présidentiel peut se tenir dans les délais constitutionnels, soit en novembre 2016. «Il faut mettre à profit le temps qui reste pour éviter au pays le chaos. Les contraintes techniques peuvent être minimisées », a-t-il insisté. Selon lui, il faut «éviter des scénarios catastrophiques ».<br />
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Le député Busa a par ailleurs a appelé les Congolais à capitaliser la mobilisation de la communauté internationale pour la cause de la RDC.

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Les leaders du G7 et du Front des démocrates estiment qu’il est plus que temps d’aller rapidement au dialogue avec le groupe de soutien ...

François Mwamba Tshishimbi quitte le "Titanic"...

July 16, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9bdAJ5Qkgh_7Eogon8gY83_hTE0a33TLGxo5rt9x21Lv9ZyiN40wNhYk-YUfUx3OqSSbm-qhb3XfiV3IzT0Ef96HFEiS3v6IIJXmZQA81STgniAGd2Xxy35RkEIDySo_zF0g7hOfrDa-H/s1600/Snapshot_294.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9bdAJ5Qkgh_7Eogon8gY83_hTE0a33TLGxo5rt9x21Lv9ZyiN40wNhYk-YUfUx3OqSSbm-qhb3XfiV3IzT0Ef96HFEiS3v6IIJXmZQA81STgniAGd2Xxy35RkEIDySo_zF0g7hOfrDa-H/s400/Snapshot_294.jpeg" width="400" /></a></div><br />
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"François Muamba Tshishimbi a quitté Kabila". La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. D’aucuns ont vite pensé à un canular. Non ! Dans une lettre adressée à "Joseph Kabila" en date du jeudi 14 juillet 2016, l’ex-MLC, François Muamba Tshishimbi, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba du 24 février 2013, depuis le 21 mai 2013, signifie à l’actuel locataire du Palais de la nation sa démission. Une démission qualifiée de "tardive" par les uns et d’"opportuniste" par d’autres.<br />
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Explicitant la motivation de sa décision, François Muamba a dit ces mots à l’AFP : "Lorsqu’on ne partage plus les mêmes convictions, on se sépare". Et d’ajouter : "Par ce geste, j’ai invité le chef de l’Etat à respecter la Constitution". Question : A partir de quel moment, l’ex-secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est-il rendu compte que "Joseph Kabila" ne respectait plus la Loi fondamentale en vigueur?<br />
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Dans sa lettre adressée au Président sortant, Muamba parait évasif. Vague. Après avoir remercié celui-ci d’avoir fait preuve de "volonté républicaine" - en lui confiant le suivi et la mise en oeuvre de l’Accord-cadre d’Addis Abeba alors qu’il n’appartient pas à la Majorité présidentielle -, il note : "C’est aussi au nom de ce même esprit républicain, (...), que je suis amené à respecter vos choix et à assumer pleinement les miens. Ayant pris la mesure du temps et des circonstances que notre pays vit en cette année cruciale 2016, je vous précise que ma démission prend effet ce jour". <br />
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Une question mérite d’être posée : Muamba, qui a ses entrées dans certaines chancelleries occidentales, a-t-il été convaincu de quitter illico presto un régime qui ressemble de plus en plus à un navire sans boussole et dont le capitaine est devenu non seulement aveugle mais aussi sourd et muet? <br />
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Contrairement à l’explication qu’il a donnée à l’AFP, l’ex-coordonnateur du Mécanisme national de suivi ne fait guère mention de l’"invitation" qu’il aurait adressée à "Joseph Kabila" de "respecter la Constitution". Bien au contraire. "Je suis amené à respecter vos choix et à assumer les miens", écrit-il. Quels sont ces choix? Silence radio.<br />
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Au cours des journées de jeudi 14 et vendredi 15 juillet, les commentaires allaient dans tous les sens. "François Muamba a compris qu’il faut sauter du Titanic ivre fou avant de percuter l’iceberg", ironisait un analyste kinois. "La démission de François Muamba est tardive", enchaînait un autre. "C’est une démission opportuniste". D’aucuns suspectent "François" de vouloir rejoindre les rangs de l’opposition où il a évolué longtemps au sein de l’UDPS avant de rejoindre Mobutu Sese Seko au début des années 90. <br />
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C’est depuis le mois de décembre 2012 que l’ex-secrétaire général du MLC s’est rapproché de la mouvance kabiliste soit six mois avant la parution de l’ouvrage d’Evariste Boshab "Entre la révision de la Constitution et l’inanition de la nation". Dans ce bouquin, l’ancien secrétaire général du PPRD plaidait en faveur d’une révision constitutionnelle. En clair, il fallait faire sauter les verrous qui empêchent le "raïs" de briguer un troisième mandat. <br />
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Après Boshab, des caciques du PPRD ont répandu, à tort et à travers, des propos en termes à peine voilés sur la nécessité de modifier la Constitution. C’est le cas notamment du très sulfureux "pasteur" Théodore Mugalu, le chef de la Maison civile de "Joseph Kabila". Pour Mugalu, la loi fondamentale en vigueur ne contiendrait pas assez de mentions sur Dieu. Que dire du ministre en charge des Relations avec le Parlement, Tryphon Kin-Kiey qui a eu la "lumineuse" idée de lancer l’association "Kabila désir" en juillet 2014? <br />
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Dès le lendemain de sa désignation à la tête du PPRD, en avril 2015, Henri Mova Sakanyi a qualifié les opposants au dialogue initié par "Joseph Kabila" d’"ennemis de la République". Secrétaire général adjoint de la majorité présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadari est allé plus loin en clamant la nécessité d’organiser un référendum constitutionnel. <br />
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En réalité, Ramazani Shadari n’a rien inventé. Qui oubliera la lettre n° CAB/PM/CJFAD/J.NK/2015 datée du 22 septembre 2015 par laquelle le Premier ministre Augustin Matata Ponyo transmettait au ministre de l’Intérieur et de sécurité Evariste Boshab "la loi portant organisation du référendum en République démocratique du Congo"? Une correspondance qui avait suscité un tollé. <br />
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Depuis 2013, toutes ces gesticulations n’ont cessé de confirmer la volonté de "Joseph Kabila" de s’accrocher au pouvoir en violation du prescrit constitutionnel. Personne ne pouvait l’ignorer. A fortiori un homme de grande qualité - au plan intellectuel - qu’est l’ex-numéro 2 du MLC de Jean-Pierre Bemba. <br />
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Qui oserait jeter la première pierre à François Muamba Tshishimbi qui a compris l’urgence de quitter le "Titanic"? Ne dit-on pas qu’il n’y a que les... qui ne changent pas d’avis? Question finale : Après Tshishimbi, à qui le tour?<br />
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B.A.W <br />
© Congoindépendant <br />
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Politique François Mwamba Tshishimbi quitte le "Titanic"...

"François Muamba Tshishimbi a quitté Kabila". La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. D’aucuns ont vite pensé à ...

SANKARA DEKUNTA a Dévoilé KINDOKI Na Ba KISI Ya FLAMME KAPAYA et DIDIER LACOSTE Somo trop (VIDÉO)

July 16, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGk9Ip5DKP2Mxg3Le9t5ouyUXJpB7fF1UaNICnFUKWYofI4bZ9w-8dbq_W4H_WprL9q-2Klj5AYTPYR0nKwlNYyXp8nezAKMR_yF1AyL5dgB70TW00JXSRbW0ZwGKWyNCGOcs2X6lTEtID/s1600/Snapshot_289.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGk9Ip5DKP2Mxg3Le9t5ouyUXJpB7fF1UaNICnFUKWYofI4bZ9w-8dbq_W4H_WprL9q-2Klj5AYTPYR0nKwlNYyXp8nezAKMR_yF1AyL5dgB70TW00JXSRbW0ZwGKWyNCGOcs2X6lTEtID/s400/Snapshot_289.jpeg" width="400" /></a><br />
<h3>SANKARA DEKUNTA a Dévoilé KINDOKI Na Ba KISI Ya FLAMME KAPAYA et DIDIER LACOSTE Somo trop (VIDÉO)</h3><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="320" src="https://www.youtube.com/embed/9hPb4E4w9lM" width="620"></iframe><br />
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infos en vidéos Musique SANKARA DEKUNTA a Dévoilé KINDOKI Na Ba KISI Ya FLAMME KAPAYA et DIDIER LACOSTE Somo trop (VIDÉO)

SANKARA DEKUNTA a Dévoilé KINDOKI Na Ba KISI Ya FLAMME KAPAYA et DIDIER LACOSTE Somo trop (VIDÉO)

Exposition et ventes de collections. ISETAM : les futurs modélistes explosent au restaurant Lapina !

July 16, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjUsRhYD59YS0U-ysZwuYqY76FsfFR932Tels2p0vquuYJrArXK98vzZj09UXN8QABonNBBTvAf6UfJsXY1DoX_VcdbcYGAiFbV2PUry0WbjpJpUtMmg6odphTpLRooWIj61FAM93jG-Kh/s1600/Snapshot_441.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjUsRhYD59YS0U-ysZwuYqY76FsfFR932Tels2p0vquuYJrArXK98vzZj09UXN8QABonNBBTvAf6UfJsXY1DoX_VcdbcYGAiFbV2PUry0WbjpJpUtMmg6odphTpLRooWIj61FAM93jG-Kh/s400/Snapshot_441.jpeg" width="400" /></a><br />
C’était une meilleure occasion offerte aux futures stylistes et modélistes de la République démocratique du Congo de faire connaître leurs talents et créations au public, amoureux de la mode.<br />
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Samedi 25 juin, au restaurant La Pina, les étudiantes de l’ISETAM sont  montées au créneau pour exposer leurs œuvres grâce à l’initiative de Mme Lydie OKOSA, qui est également assistante et responsable de la relation publique dans cet établissement d’enseignements supérieur. Cette initiative consiste à initier et encourager les étudiantes à l’entreprenariat et aussi de présenter aux visiteurs les créations réalisées par les étudiantes. L’idéal est de faire la promotion de talents des étudiantes qui sont considérées comme des produits de l’ISETAM. Les œuvres exposées sont le reflet ou encore le résultat de la formation et de la connaissance apprises à l’ISETAM. <br />
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Au total, 150 étudiantes accompagnées de leurs amis et connaissances ont participé à cette journée consacrée à l’exposition et ventes des accessoires de mode confectionnés spécialement par les finalistes en modélisme  et pre-finalistes en stylisme de cette école de la Capitale. Egalement, elles ont profité de l’opportunité pour présenter quelques collections de vêtements prêt-à-porter aux visiteurs. Une ambiance bon enfant a caractérisé l’activité soutenue par la présence de quelques membres du comité de gestion et du corps académique de cet institut. <br />
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Cette journée est la première mais pas la dernière, a déclaré Mme Lydia OKOSA qui s’est résolument engagée d’organiser, chaque année, ces genres d’événements dans le but de redorer l’image de l’Institut. ‘‘Nous allons reproduire ce type de rencontres dans les jours à venir. Il faut que le public sache et découvre le niveau et la qualité des étudiantes que l’ISETAM lance chaque année sur le marché d’emploi ou dans le domaine d’entreprenariat en RDC. Surtout que l’essentiel pour elles, c’est de faire promouvoir nos produits qui sont des étudiantes’’, a renchéri la Chargée des Relations Publiques de l’ISETAM.<br />
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Toutefois, elle a, au nom de tous les responsables de l’ISETAM, manifesté sa gratitude envers Mme Lapina, responsable de beau cadre qui a disponibilisé, sans condition, son espace en guise de son soutien à la promotion et à la valorisation de talents de jeunes. <br />
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Rappelons que Mme Lydia OKOSA est aussi styliste-modéliste et créatrice de la marque vêtement «LOK Style» à Kinshasa. A travers cette marque, elle contribue dans l’encadrement de la jeunesse congolaise et s’investit dans sa formation.

culture Exposition et ventes de collections. ISETAM : les futurs modélistes explosent au restaurant Lapina !

C’était une meilleure occasion offerte aux futures stylistes et modélistes de la République démocratique du Congo de faire connaître leurs...

Grève à l’hôpital du Cinquantenaire. Willy Makiashi : «le compromis est trouvé entre les deux parties pour une solution d’ensemble»

July 16, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOlE6RZ8Zl0j2SuE3Gcd01Q677zwXTANA5QktDrKevac48tzAHHCPEZtR86fpjkN7a-sDtHLCOiumlR28WGQ0Tn0KK4MlGFQABAlcDA_oQVQ9ZJkqnyM8fUrZTs6YWfxBYyCVGomvmBoFG/s1600/Snapshot_160.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOlE6RZ8Zl0j2SuE3Gcd01Q677zwXTANA5QktDrKevac48tzAHHCPEZtR86fpjkN7a-sDtHLCOiumlR28WGQ0Tn0KK4MlGFQABAlcDA_oQVQ9ZJkqnyM8fUrZTs6YWfxBYyCVGomvmBoFG/s400/Snapshot_160.jpeg" width="400" /></a><br />
Ça y est. Une lueur d’espoir, pour une issue pacifique à la crise qui prévaut à l’hôpital du Cinquantenaire, peut désormais être envisagée. C’est le sens  de la réunion mixte tenue le mercredi, 13 juillet 2016, autour du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, le prof. Willy Makiashi, entre d’une part, les représentants des travailleurs de l’hôpital du Cinquantenaire, qui sont au troisième jour de leur grève, et de l’autre, les gestionnaires de cet hôpital. Au sortir de cette réunion, Willy Makiashi a affirmé qu’un compromis a pu être trouvé pour une solution concertée entre les deux parties. Bientôt, une commission mixte constituée des représentants des deux parties sera mise en place, pour résoudre définitivement l’ensemble des revendications des grévistes.<br />
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En sa qualité de Vice-premier Ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, le Professeur Willy Makiashi a réussi à mettre les deux parties au  conflit de travail sur la table de négociations. Au finish, un compromis a été trouvé entre les travailleurs grévistes et les gestionnaires de l’hôpital du Cinquantenaire. Il s’agit de la mise en place d’une commission mixte comprenant les délégués de deux parties, pour résoudre définitivement l’ensemble des revendications des grévistes. C’est ce qui ressort de la réunion présidée ce mercredi, 13 juillet 2016, dans la salle huppée de l’hôpital du Cinquantenaire de la commune de Kasa-Vubu, par Willy Makiashi. S’exprimant à propos, il a  affirmé qu’un compromis est trouvé entre les deux parties en conflit de travail et que, bientôt, un arrêté interministériel sera signé par les deux ministères concernés pour instituer une  commission mixte composée des représentants des travailleurs et des gestionnaires dudit hôpital, en vue d’une solution définitive à leurs revendications.<br />
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Au cours de cette réunion, les représentants des travailleurs ont tenu à présenter au numéro Un de l’emploi au Congo, le tableau sombre des conditions de leur travail, en ce qu’elles ne répondent à aucune norme en la matière. Il s’agit pour ces grévistes, de dénoncer, à l’occasion, les conditions difficiles de travail auxquelles ils sont soumis. Entre autres, la discrimination raciale, dont ils sont victimes, par rapport aux travailleurs expatriés notamment, des  indiens, au sein d’une même institution hospitalière, pourtant porteuse d’espoir pour des millions des congolais soucieux de se faire soigner aux conditions modernes ; pas de convention collective pouvant reprendre un certain nombre des règles applicables et imposables aux travailleurs et employeur ; pas de contrat de travail ; pas de soins médicaux pour eux, encore moins pour leurs dépendants ; pas d’allocations familiales et indemnités de sortie pour les travailleurs ;  le licenciement abusif des travailleurs. Bref, les conditions de travail non conformes à la législation sociale et au code de travail congolais.<br />
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De son coté, le Directeur Général de l’hôpital du Cinquantenaire, Monsieur Rhaman Padiyath, a reconnu l’absence des documents juridiques qui réglementent les relations de travail au sein de cette nouvelle institution hospitalière, qui n’a que moins de trois ans  d’existence en RDC. Il a promis aux travailleurs de se conformer aux lois et règles juridiques congolaises en matière de travail. Surtout en ce qui concerne la gestion et traitement des relations de travailleurs sous sa gestion. Aussi, a-t-il conclu : «je suis prêt à suivre et à appliquer les dispositions du code de travail congolais pour le compte de tous les travailleurs de l’hôpital du Cinquantenaire».<br />
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De part et d’autre, il y a eu des «failles», a reconnu le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, le prof. Willy Makiashi. Et, les divergences de vue seront traitées par cette commission mixte qui sera mise en place bientôt par le Ministère de la Santé et celui de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. Quant aux travailleurs, ils vont rester se concerter pour voir dans quelle mesure lever ce mouvement de grève, qui a paralysé le fonctionnement normal de l’hôpital pendant trois jours, bien que les services soient assurés pour des urgences.<br />
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Pour rappel, les travailleurs de l’hôpital du Cinquantenaire sont au troisième jour de leur grève, qui a commencé depuis le lundi, 11 juillet dernier. C’est pour des causes liées aux conditions de travail.

la Nation Grève à l’hôpital du Cinquantenaire. Willy Makiashi : «le compromis est trouvé entre les deux parties pour une solution d’ensemble»

Ça y est. Une lueur d’espoir, pour une issue pacifique à la crise qui prévaut à l’hôpital du Cinquantenaire, peut désormais être envisagée...

Le blogueur Freddy Mulongo condamné en Grande Instance à Paris

July 16, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLpv9l7nen8AEBBmaMxJWOQMrkAHV3MbJOyC4EswPgVqIlAwN86LIlE7in8L5a-H2DIiUajd6IRulN4v9RuGCV-pMOASwO0lSUKcIe4-Obn-uyerAhcEL4fV2DKu_gTBhQICRNWXBflFBK/s1600/Snapshot_440.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLpv9l7nen8AEBBmaMxJWOQMrkAHV3MbJOyC4EswPgVqIlAwN86LIlE7in8L5a-H2DIiUajd6IRulN4v9RuGCV-pMOASwO0lSUKcIe4-Obn-uyerAhcEL4fV2DKu_gTBhQICRNWXBflFBK/s400/Snapshot_440.jpeg" width="400" /></a><br />
Condamné à Paris le 6 juillet par le Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre-Chambre de la presse). C’est le déshonneur d’un blogueur d’origine congolaise, Freddy Mulongo, autrefois animateur d’une radio communautaire à Kinshasa fermée pour absence de professionnalisme par la devancière du CSAC, la Haute Autorité des Médias alors dirigée par l’actuel sénateur, notre confrère Modeste Mutinga Mututshiayi, le patron du Potentiel.<br />
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Extrait du jugement communiqué par les avocats français Maxime Meffre et belge Arnaud Tshibangu du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.<br />
«En conséquence, le Tribunal de Grande Instance (...) a condamné Monsieur Freddy Mulongo à verser 1€ symbolique à titre de dommages et intérêts à Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba». Les avocats avaient réclamé 20.000 € au blogueur d’origine congolaise mais lors de sa présentation devant la Chambre, Mulongo avait ému la cour en se présentant avec femme et enfants et voulait passer clairement son message: celui d’indigence et de...pitié!<br />
Du cour, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a instruit ses avocats d’accepter 1€ symbolique estimant avec une Cour très droitslhommiste que «les personnes qui exercent des fonctions de responsabilité au sein d’un Gouvernement doivent faire preuve d’une grande tolérance à l’égard des critiques dont ils sont l’objet».<br />
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100 € PAR JOUR DE RETARD.<br />
Mais le Tribunal a condamné Mulongo à retirer - dans les cinq jours de la signification du jugement - les passages diffamatoires des deux supports sur lesquels ils ont été publiés sous astreinte de 100 € par jour de retard et à publier sur son site internet http://reveil-fm.com, sa condamnation, à savoir, le communiqué judiciaire suivant en bas de la page d’accueil:<br />
«Par jugement civil en date du 6 juillet 2016, le tribunal de grande instance de Paris (17ème chambre - chambre de la presse) a condamné Freddy MULONGO pour avoir publiquement diffamé Tryphon KIN-KIEY MULUMBA dans trois articles mis en ligne sur le site internet accessible à l’adresse http://reveil-fm.com ainsi que sur le blog http://blogs.mediapart.fr/blog/freddymulongo, et a ordonné la publication du présent communiqué judiciaire pour rétablir l’intéressé dans ses droits».<br />
Le Tribunal a précisé que ce communiqué judiciaire devra être mis en ligne dans les sept jours suivant la signification de la présente décision, en bas de la page d’accueil du site internet http://reveil-fm.comen caractères noirs de taille 12 de la police Arial, sous le titre, lui-même en caractères Arial de taille 14 : «DÉCISION JUDICIAIRE», et ce pendant une durée continue de quinze jours, sous astreinte de 50 € par jour de retard ou de manquement.<br />
Le Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre-Chambre de la presse) a assorti ce jugement de l’exécution provisoire de sorte que même si Freddy Mulongo interjette appel de ce jugement, il est tenu de procéder aux suppressions prévues par la décision ainsi qu’à la publication de cette décision.<br />
Mulongo avait fait état, lors d’une précédente audience, l’unique où il avait été contraint de comparaître sous peine d’être condamné par contumace - l’affaire ayant été plaidée par les avocats du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba et prise en délibéré - d’erreur d’adresse, estimant qu’il n’habitait pas à l’adresse où l’exploit d’huissier lui avait été déposé mais qu’il avait été informé de sa convocation par voie de presse - «dans les colonnes du Soft International».<br />
Mulongo avait avait soulevé les exceptions de nullité.<br />
Il s’agit en réalité des manœuvres dilatoires que le Tribunal a rejetées...<br />
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POLEMIQUE ET HALLUCINATION.<br />
Les avocats du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, Mes Maxime Meffre et Arnaud Tshibangu, ont soutenu - avec pertinence - qu’il ressortait du procès-verbal d’huissier de justice que cette signification avait été faite de manière régulière et conformément aux dispositions du Code de procédure civile. Ils ont été suivis par la Cour.<br />
Le Tribunal a considéré que les propos numérotés 2, 4, 5, 7, 8 et 9 caractérisent le délit de diffamation publique envers un particulier, en l’espèce envers Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Il s’agit de l’ensemble des propos contenant des accusations de participation à des crimes et de détournement de fonds dans l’affaire de l’installation de la fibre dont se pourvoyait Freddy Mulongo dans sa haine non dissimulée du régime de Kabila.<br />
De même, l’exception de bonne foi soulevée par Mulongo a également été écartée pour les propos diffamatoires, le Tribunal relevant à ce titre que les critiques, même formulées par un journaliste politique ou polémiste, c’est-à-dire, engagé, «doivent être justifiées par des éléments factuels d’autant plus sérieux que les imputations diffamatoires sont graves et formulées sans mesure ou prudence dans l’expression».<br />
Le Tribunal de Paris n’a retenu «aucun élément de fait qui pourrait justifier» les articles haineux de Mulongo, encore moins l’imputation d’avoir «empoché 8 millions de dollars», «d’être personnellement responsable et bénéficiaire de ce détournement de fonds publics». Et que dès lors «en l’absence d’éléments venant confirmer cette grave imputation et compte tenu du manque de prudence dans l’expression, la bonne foi ne peut être, sur cette imputation, accordée au défendeur».<br />
De même, s’agissant des «crimes, assassinats, arrestation arbitraires perpétrés en République démocratique du Congo» auxquels serait mêlé le demandeur ou des fausses licences d’exploitation qu’il aurait vendues, aucun élément n’est produit pour justifier ces imputations». Il faut considérer, avec les juges parisiens, que les autres propos du blogueur relèvent de l’hallucination, qu’ils sont des appréciations subjectives dont la preuve ne peut être rapportée, qu’elles sont certes formulées en termes désobligeants, mais peuvent être considérées comme n’excédant pas les limites de la polémique politique courante. C’est en novembre 2015 que le prof. Kin-kiey avait annoncé qu’il donnerait des suites judiciaires à Paris et Bruxelles aux attaques de Mulongo. A Paris, il estime son honneur désormais lavé. Face à des médias de caniveau et à la nécessité d’exemplarité, il maintient son action devant les instances belges contre ce même blogueur.<br />
Tiré du site www.lesoftonline.net

Justice la Nation Le blogueur Freddy Mulongo condamné en Grande Instance à Paris

Condamné à Paris le 6 juillet par le Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre-Chambre de la presse). C’est le déshonneur d’un blogueur d...

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