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Nouvelles provinces : Joseph Kabila scandalisé par les propositions de nominations

October 02, 2015

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Sur la liste transmise à sa signature, 19 commissaires spéciaux proviennent du PPRD contre deux seulement d’autres partis de la Majorité présidentielle.<br />
<br />
Le réaménagement technique du gouvernement est intervenu le vendredi 25 septembre, peu avant minuit, à l’insu de plusieurs membres du comité stratégique de la Majorité présidentielle. Joseph Kabila Kabange a procédé ainsi pour surprendre certains de ses proches collaborateurs du sérail en conflit entre eux.<br />
Tous s’attendaient à la publication le samedi 26 septembre des ordonnances de nominations des Commissaires spéciaux pour lesquels ils avaient apprêté la liste depuis le 19 du même mois. Mais les choix opérés n’ont pas agréé le président de la République, qui s’est étonné de la présence exagérée, si pas massive, de plusieurs personnalités provenant du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, (PPRD) contre deux seulement d’autres partis de la Majorité présidentielle.<br />
<br />
Pour l’heure, il s’en occupe lui-même. Il a mis en veilleuse les propositions qui lui ont été faites par les Aubin Minaku, Adolphe Lumanu, Evariste Boshab, André Kimbuta, Didier Etumba… Ces membres du comité stratégique de la MP lui ont proposé des Commissaires spéciaux à nommer parmi lesquels des anciens gouverneurs de province qui se battent comme des diables pour se retrouver à la tête de l’une ou l’autre partie découpée des entités politico-administratives qu’ils dirigeaient jadis, aujourd’hui démembrées. Jugeant excessif le nombre des personnes à nommer en provenance du parti phare de la M.P, Joseph Kabila Kabange avait manifesté son désappointement en laissant entendre on comprend pourquoi il y a des frondeurs, à en croire des témoignages. Allusion faite au G7 qui lui a adressé une série des correspondances contenant des suggestions courageuses sur la bonne marche de son régime et autres sociétaires de la MP qui ne s’offusquent pas de relever des égarements quand il faut.<br />
<br />
Le Parti lumumbiste unifié, PALU en sigle, et l’Alliance des démocrates républicains (ADR) de François Muamba Tshishimbi sont les partis de la MP comptant des membres proposés commissaires spéciaux. li s’agit du Pr Babala dont la présence sur la liste déposée pour le compte de la nouvelle province du Kwilu sur la table de Joseph Kabila a provoqué une véritable levée de boucliers de la part de la fédération du PPRD de cet ancien district de la province démembrée du Bandundu et d’Alex Kande Mupompa pour le Kasaï central. Signalons que ces stratèges de la MP ont proposé pour la nouvelle province ayant comme chef-lieu la ville de Mbandaka un transfuge du MLC.<br />
<br />
Si un peu partout à travers les capitales provinciales, il a été observé le week-end passé un calme par rapport à la nomination des Commissaires spéciaux. Cela n’a pas été le cas à Mbuji-Mayi où Alphonse Ngoyi Kasanji dit Ngokas était dans plusieurs coins pour préparer la fête de sa reconduction. Il a fait manger et boire. A la Pelouse, l’un des milieux les plus mouvementés de la ville diamantifère, il avait offert à boire à tout le monde de passage à cet endroit situé à Kanshi vers le club de la MIBA. Des gens se sont rappelés de ce que fut cet homme aujourd’hui insensible aux bons conseils.<br />
<br />
Par KERK<br />
<br />
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Politique Nouvelles provinces : Joseph Kabila scandalisé par les propositions de nominations

Sur la liste transmise à sa signature, 19 commissaires spéciaux proviennent du PPRD contre deux seulement d’autres partis de la Majorité p...

Strict respect des délais constitutionnels : le MSR exige de la CENI un calendrier réaménagé !

October 02, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF9FljhRD4Mc5k832gREUfOY-enOekinICkSeE2-Fi2vjHQLGcOKsF2IdPz-DnkHUECecNcnQIS1F2dV-bwLMGj-Lr8NRf0AlsJEE95fawYp2qgThKy1aXwLEAMEHg_WIwkg4YzXe0Im4/s1600/Snapshot_299.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF9FljhRD4Mc5k832gREUfOY-enOekinICkSeE2-Fi2vjHQLGcOKsF2IdPz-DnkHUECecNcnQIS1F2dV-bwLMGj-Lr8NRf0AlsJEE95fawYp2qgThKy1aXwLEAMEHg_WIwkg4YzXe0Im4/s400/Snapshot_299.jpeg" width="400" /></a></div>Le Mouvement Social pour le Renouveau n’entend pas baisser pavillon. Les cadres du parti ont décidé de ne pas céder aux critiques acerbes, calomnies et autres injures du fait d’avoir pris, selon eux, une position courageuse sur la marche de la République. Au MSR, l’on se fait cette conviction et le parti s’engage à affronter des défis à venir. Pour ce faire, le MSR est sorti de sa réserve et déclare avoir pris acte de la rupture d’avec la Majorité Présidentielle. Constatant que son édifice n’a pas été chamboulé en dépit de sollicitation multiple, le MSR, parti dont Pierre Lumbi est le Président National, se félicite de la cohésion, de la discipline et du sens élevé de responsabilité manifestés par ses cadres et militants, dont d’ailleurs nombreux ont consenti le sacrifice de renoncer à des postes juteux, pour défendre la cause de la Nation. Ce parti dit rester solidaire au G7 et invite la CENI à publier rapidement un calendrier réaménagé dans le strict respect des délais constitutionnels.<br />
<br />
Il est resté aphone après la lettre du G7, dont les contenus vont demeurer longtemps gravés dans les annales de l’histoire politique de la République Démocratique du Congo. Il, c’est bien le Mouvement Social pour le Renouveau, MSR. Parti membre de la nouvelle plateforme en gestation, le MSR a eu le temps d’encaisser les critiques, les calomnies venant de ses pourfendeurs, mais aussi d’enregistrer beaucoup  d’encouragements de la part des Congolais épris de justice. La diaspora congolaise a pris fait et cause pour le G7. C’est deux semaines après l’exclusion que, finalement, le MSR se dévoile, non pas pour répliquer aux attaques, mais pour faire connaître son élégance politique et faire savoir sa position face aux impératifs et autres défis auxquels le pays est confronté, actuellement. Car, l’on estime, au MSR, qu’il faut toujours défendre les valeurs, ne point s’en écarter, même lorsque l’on est tiré vers le bas. En effet, après une vive tempête qui a soufflé, aux nombreuses conséquences, le parti, comme une liane, ne s’est pas rompu.  Au contraire. C’est ainsi que comme un seul homme, les bonzes du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) se sont retrouvés au siège national du Parti, à Kintambo, en session extraordinaire du Bureau politique élargi aux délégués des 26 Fédérations du parti, correspondant aux 25 provinces de la République plus la ville-province de Kinshasa. Pendant trois jours, soit du 29 septembre au 1er octobre 2015, ils ont travaillé en osmose, passant en revue la situation et les enjeux politiques de l’heure. Fort des échos favorables et du soutien massif de toutes les couches de Forces vives de la Nation, le MSR a produit une déclaration en six points que voici :<br />
<br />
Déclaration politique du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR)<br />
<br />
Réunis du 29 septembre au 01 octobre 2015, en session extraordinaire du Bureau politique élargi aux délégués des 26 Fédérations du Parti correspondant aux 25 provinces de la République plus la ville de Kinshasa, aux Députés, Sénateurs et Cadres du Parti ;<br />
Après avoir passé en revue la situation et les enjeux politiques de l’heure et fort des échos favorables et du soutien massif de toutes les couches de Forces vives de la Nation ;<br />
Nous, Membres du Bureau politique élargi du MSR, déclarons ce qui suit :<br />
Le MSR constate l’exclusion dont il a été l’objet de l’ancienne Majorité présidentielle et prend acte de la rupture ;<br />
Le MSR se félicite de la cohésion, de la discipline et du sens élevé de responsabilité manifestés par ses cadres et militants face à l’intolérance, aux velléités de débauchage, etc… ainsi que du soutien massif exprimé par le peuple congolais à son combat visant le strict respect de la Constitution et de l’alternance démocratique ;<br />
Le MSR se félicite de son alliance avec ses partenaires du G7 et s’engage à consolider la plate-forme ainsi créée. Dans cette perspective, le MSR exhorte les forces politiques et sociales soucieuses de l’émergence d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo à unir leurs efforts autour de cet idéal ;<br />
Constatant le retard enregistré dans l’exécution du calendrier publié par la CENI le 12 février 2015, le MSR déplore l’absence manifeste de volonté politique du pouvoir exécutif dans l’accompagnement du processus électoral et invite la CENI à s’assumer en publiant rapidement un calendrier réaménagé dans le strict respect des délais constitutionnels ;<br />
Le MSR appelle le peuple congolais à une vigilance tous azimuts contre les tentatives et dérives qui risquent de réduire à néant le sacrifice consenti pour l’émergence de la démocratie dans notre cher pays ;<br />
Le MSR remercie la communauté internationale pour le financement lié au développement économique et l’encourage à ne ménager aucun effort, comme lors des élections de 2006, pour accompagner financièrement la CENI dans l’organisation des élections.<br />
Peuple Congolais lève-toi, cette affaire te concerne.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le 1er octobre 2015 <br />
<br />
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Politique Strict respect des délais constitutionnels : le MSR exige de la CENI un calendrier réaménagé !

Le Mouvement Social pour le Renouveau n’entend pas baisser pavillon. Les cadres du parti ont décidé de ne pas céder aux critiques acerbes, c...

Mende Omalanga accuse Moïse Katumbi de « trois mensonges au moins »

October 02, 2015

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Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo a accusé, jeudi 01 octobre 2015 à Kinshasa, le gouverneur démissionnaire de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi, de « trois mensonges au moins » dans son communiqué annonçant sa démission du gouvernorat et son retrait de la Majorité présidentielle (MP).<br />
<br />
« En fait de mensonges, Moïse Katumbi en aligne au moins trois dans le communiqué rendu public le 29 septembre 2015. D’abord en prétendant que le gouvernement aurait déclaré manquer de moyens pour respecter le calendrier électoral global. Ou encore que devant la Cour Constitutionnelle, le gouvernement national aurait annoncé que le pays était incapable de mobiliser 2 millions USD pour les élections des nouveaux gouverneurs », a affirmé le ministre des Médias et de la Communication, Lambert Mende Omalanga dans un point de presse.<br />
<br />
Il a ajouté que « le Gouvernement de la République n’a jamais déclaré qu’il manquait de moyens pour respecter le calendrier électoral global. Ceci est une affirmation gratuite de Moïse Katumbi qui n’hésite pas, pour assouvir sa vengeance, de tourner les Congolais en bourriques ; tout comme il n’a jamais été question d’incapacité gouvernementale à mobiliser 2 millions USD pour l’élection des nouveaux gouverneurs ».<br />
<br />
« Ce dont il a été question, c’est la non-programmation de cette dépense électorale qui, non prévue au calendrier transmis par la CENI au gouvernement pour financement du cycle électoral, n’était pas, et ne pouvait pas être budgétisée », a-t-il indiqué dans sa communication suivante.<br />
<br />
DE LA « DEMISSION » D’UN EX-GOUVERNEUR D’UNE PROVINCE QUI N’EXISTE PLUS<br />
<br />
Nous avons appris, sans surprise, le 29 septembre 2015, le départ volontaire de notre famille politique de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Mr. Moïse Katumbi. Sans surprise, parce que l’intéressé affichait déjà depuis plus d’une année des postures contraires à la ligne du Gouvernement et de la Majorité Présidentielle à laquelle appartient le parti politique PPRD qu’il quitte avec tintamarre.<br />
<br />
En effet, en décembre 2014, alors gouverneur de la défunte province du Katanga, il s’était lancé dans des conjectures douteuses et diffamatoires en reprenant à son compte les intentions fallacieusement prêtées au Président Joseph Kabila par ses adversaires de vouloir violer la constitution de la République.<br />
<br />
L’intention était manifestement de complaire à certains groupes d’intérêts étrangers qui avaient pris en grippe le Président Kabila, coupable à leurs yeux d’avoir contrarié leur voracité en engageant le pays dans de nouveaux partenariats, notamment avec la Chine.<br />
<br />
Quelques mois après, il s’était fendu d’une étonnante déclaration à la presse soutenant que la révision du Code minier pour laquelle le gouvernement de la Majorité à laquelle il disait appartenir se battait pour faire prévaloir les Intérêts Nationaux de la RD Congo face à des puissances économiques et financières étrangères qui exploitent à vil prix les ressources naturelles de notre pays, était inopportune et de nature à décourager les «investisseurs».<br />
<br />
Il s’inscrira également dans une opposition contre nature et à la mise en œuvre par le gouvernement central des dispositions de la Constitution de 2006 pour laquelle sa famille politique avait fart campagne en 2005 concernant le passage de 11 à 26 provinces qui était à ses contraires à « l’esprit Katangais », ou faut-il dire, à ses intérêts mercantilistes katangais.<br />
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<br />
Ses prises de position politiquement inconséquentes dont l’énumération n’est pas exhaustive remontent à plus de 6 mois au minimum. Elles révèlent que sa décision de quitter la Majorité et la gestion de la défunte province du Katanga date de plus d’un an, voire plus, avant sa démission tonitruante du 29 septembre répercutée avec une sordide délectation par quelques médias aux ordres des milieux néocolonialistes connus qui semblent bien l’avoir inspirée.<br />
<br />
À l’examen, les propos contenus dans la lettre de démission de Mr. Katumbi sont démagogiques et cachent mal sa déconvenue d’avoir perdu la qualité de Gouverneur du Katanga, une province qui a cessé d’exister depuis la mise en œuvre par le Gouvernement de la République des dispositions constitutionnelles relatives au passage de 11 à 26 provinces.<br />
<br />
C’est en prenant conscience de l’inéluctabilité du démembrement de la province du Katanga qu’il considérait, selon plusieurs sources, comme un espace privilégié de déploiement de ses ‘innombrables activités lucratives que cet ancien collègue au sein de la Majorité a décidé d’en découdre avec notre famille politique. Rien de grand ni de courageux à une pareille attitude mercantiliste, loin s’en faut.<br />
<br />
Excédé par ce comportement égocentrique, le Chef de l’Etat Joseph Kabila s’en était insurgé et l’avait dénoncé en des termes à peine voilés à la fine fleur de l’intelligentsia katangaise réunie en sa résidence de Lubumbashi il y a quelques temps. En lui laissant la possibilité de renouer avec’ une gestion plus citoyenne et plus disciplinée de son rapport au pouvoir.<br />
<br />
Force est de constater, hélas, que celui à qui la Majorité avait confié la gestion de la défunte province du Katanga pendant neuf ans s’est laissé aller à caresser le rêve impossible de voir Joseph Kabila accepter de soumettre la Constitution de la République à ses intérêts petits bourgeois dans l’ancienne province du Katanga qu’il a littéralement mise sous coupe réglée. Tout en affirmant sans rire se battre pour la défense de ladite Constitution …<br />
<br />
C’est un cadeau que le Président Kabila n’est disposé à offrir à personne, lui qui croit au serment qu’il a fait de respecter et faire respecter le Constitution envers et contre tout.<br />
<br />
La vacuité de l’argumentaire à l’appui de la volée de bois vert infligée par l’inconsolable ex – gouverneur à l’endroit de ceux qui l’avaient fait «Roi du Katanga» (pour reprendre les termes d’un film documentaire sur ses aventures politico-financières dans notre riche province cuprifère) saute aux yeux lorsqu’il les accuse d’élaborer une «stratégie de glissement des dates des scrutins» en faisant semblant d’oublier que lui-même avait été élu gouverneur du Katanga en 2006 pour 5 ans et que son mandat à la tête de l’ex – province du Katanga était légalement arrivé à échéance en 2011.<br />
<br />
Et on n’a pas souvenir de l’avoir vu alors lever le bout du doigt pour en faire respecter les textes limitant ce mandat en exigeant par exemple de remettre en jeu son mandat qu’il a continué à exercer comme si de rien n’était durant 4 ans de plus, sans avoir été réélu en 2011, soit de 2011 à 2015.<br />
<br />
C’est ce qui s’appelle glissement, à contrario du Président de la République et de l’Assemblée Nationale qui, eux ont encore un mandat de plus d’un an qui court et qui, de ce fait, sont loin, très loin d’avoir « glissé ». De qui se moque-t-on ?<br />
<br />
Cette évocation intéressée et bassement partisane – pour ne pas dire puérilement égoïste – de la constitution et des lois de la République, suffit amplement pour éclairer le reste des propos sans fondement objectif de l’ancien gouverneur.<br />
<br />
Parce que ni le respect de la constitution ni la démocratisation d’un pays comme la RDC ne peuvent être réduits aux problèmes relatifs au cycle électoral, surtout si, comme le prétend M. Katumbi, « nous ne devons pas ignorer les aspirations du peuple».<br />
<br />
En effet, il y a lieu de se demander où et quand le peuple congolais a déclaré que le cycle électoral constituait son problème fondamental, et non pas plutôt l’éducation des nouvelles générations, la paix; la stabilité, l’accès aux soins de santé, bref, l’amélioration de la qualité de la vie de tous.<br />
<br />
Les masques sont donc tombés<br />
<br />
A l’évidence, le Gouverneur du Katanga qui démissionne en fait pour la deuxième fois (car comme ses autres collègues des provinces démembrées il était déjà démissionnaire depuis longtemps) verse dans l’amalgame faute d’avoir surmonté la confusion qui semble avoir pris possession de son esprit lorsqu’il confond ses propres intérêts et aspirations avec ceux de l’ensemble de ses anciens administrés du Katanga ou de ses concitoyens.<br />
<br />
C’est ainsi que lorsqu’il avance qu’« au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République » c’est de lui et de ses affidés qu’il parle et pas d’autre chose. C’est l’avenir personnel de M. Katumbi qui dépend du cycle électoral à venir et non pas celui du peuple congolais qui se satisfera de n’importe lequel des acteurs politiques avec leurs programmes qui entreront en compétition électorale le moment venu. Prétendre le contraire ne serait qu’un mensonge éhonté.<br />
<br />
En fait de mensonges, Moïse Katumbi en aligne au moins trois dans le communiqué rendu public le 29 septembre 2015.<br />
<br />
D’abord en prétendant que le gouvernement aurait déclaré manquer de moyens pour respecter le calendrier électoral global. Ou encore que devant la Cour Constitutionnelle, le gouvernement national aurait annoncé que le pays était incapable de mobiliser 2 millions USD pour les élections des nouveaux gouverneurs.<br />
<br />
Le Gouvernement de la République n’a jamais déclaré qu’il manquait de moyens pour respecter le calendrier électoral global. Ceci est une affirmation gratuite de Moïse Katumbi qui n’hésite pas, pour assouvir sa vengeance, de tourner les Congolais en bourriques.<br />
<br />
Tout comme il n’a jamais été question d’incapacité gouvernementale à mobiliser 2 millions USD pour l’élection des nouveaux gouverneurs Ce dont il a été question, c’est la non-programmation de cette dépense électorale qui, non prévue au calendrier transmis par la CENI au gouvernement pour financement du cycle électoral, n’était pas, et ne pouvait pas être budgétisée.<br />
<br />
Les événements présentés par Monsieur Moïse Katumbi, tous récents, ne peuvent pas justifier sa démission du 29 septembre. Non seulement parce qu’ils font l’objet d’une interprétation puérile, mais surtout parce que sa fourberie plonge ses racines dans les intérêts financiers occultes et souvent illégitimes qui ne tiennent aucun compte du peuple de ce pays. Des preuves abondent qui le prouveront le moment opportun.<br />
<br />
La preuve de sa duplicité tient notamment au fait que, bien que claquant la porte de la MP, il se garde de choisir son camp. Comme tous les prédateurs sans accointances idéologiques, il veut se donner le temps de flairer l’air du temps pour mieux tromper le bon peuple. Les Congolais en ont vu d’autres. Qu’on se rappelle cet ancien député très médiatique qui s’était acoquiné avec le M23 tout en niant appartenir à cette force négative de triste mémoire.<br />
<br />
Nous Congolais avons été assez manipulés par des esprits malins et chagrins dont les affabulations sont généralement cousues de fil blanc. Bien que membre du PPRD, l’ex-gouverneur de l’ex-province du Katanga a toujours frayé avec les 7 dissidents qui ont quitté récemment la MP.<br />
<br />
Il est curieux qu’un ténor du groupe des 7 dissidents le présente comme l’un des leurs alors que lui-même s’en défend, affirmant sans rire prendre encore le temps de la réflexion. Si M. Katumbi est sincère dans la prétendue quête de clarté vis-à-vis du peuple congolais à laquelle il appelle dans sa lettre, pourquoi embrouille-t-il le même peuple en n’ayant pas le courage de clarifier son identité politique nouvelle?<br />
<br />
Le peuple congolais mérite plus de respect et attend de savoir ce qu’il en est réellement.<br />
Je vous remercie.<br />
<br />
Lambert MENDE OMALANGA<br />
<br />
Ministre de la Communication et Médias<br />
Porte-parole du Gouvernement<br />
<br />
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Politique Mende Omalanga accuse Moïse Katumbi de « trois mensonges au moins »

Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo a accusé, jeudi 01 octobre 2015 à Kinshasa, le gouverneur démissionnaire de l’ex-Katanga, M...

La NCPS fait pression : dialogue, Steve Mbikayi appelle à la mise en place d’une commission préparatoire

October 02, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLeZAs13NP162Iek_RC_mcG-faZeiFQkcTaFSEGqtla3LEaeIzS9nQthImL2JBVxwrskNKiwbbcDDOK1yecnp81eRGpeGs-XNxOYTR-K-JmHwbeHnVm5LXa1VcE7z8_UCrKesitVfVcxU/s1600/Snapshot_296.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLeZAs13NP162Iek_RC_mcG-faZeiFQkcTaFSEGqtla3LEaeIzS9nQthImL2JBVxwrskNKiwbbcDDOK1yecnp81eRGpeGs-XNxOYTR-K-JmHwbeHnVm5LXa1VcE7z8_UCrKesitVfVcxU/s400/Snapshot_296.jpeg" width="400" /></a></div>
La Nouvelle Classe Politique et Sociale, plateforme qui réunit des partis politiques et des organisations de la société civile, reste dans sa logique de promouvoir le dialogue avec l’objectif d’éviter au pays le chaos. Hier encore, dans une déclaration politique, le Député National Steve Mbikayi, Porte-parole de l’opposition nationaliste et numéro 1 de la NCPS est revenu sur la question du dialogue. Il a réitéré son vœu de voir le Chef de l’Etat mettre sur pied une commission préparatoire du dialogue en vue de permettre aux différentes composantes de se mettre d’accord sur les termes de référence. Par ailleurs, l’opposition nationaliste condamne, avec fermeté, le fait que deux partis politiques se soient engagés seuls dans un pré-dialogue d’un dialogue voulu inclusif. Dans sa déclaration politique, la NCPS a donné sa position sur quatre points de l’actualité, à savoir : les reniements, la décomposition et recomposition des groupes d’intérêts politiques ; la proposition d’une loi référendaire ; des marches de soutien organisées à travers la République ; <br />
le Processus électoral.  En ce qui concerne les reniements, la décomposition et la recomposition des groupes politiques, la NCPS condamne la soif du pouvoir de certains politiciens qui agissent contrairement  à la ligne de leur parti politique. Par ailleurs, la NCPS félicite le Chef de l’Etat pour avoir chassé tous ces chauves-souris du gouvernement. Pour Mbikayi, cette manière de faire augure d’une moralisation politique en RDC. S’agissant de la proposition de loi référendaire, la NCPS, vu l’actuelle tension politique, demande à l’assemblée nationale de ne pas programmer cette matière au cours de la législature en cours. Pour ce qui est des marches de soutien, Steve Mbikayi, porte-parole de l’opposition nationaliste condamne l’utilisation des agents et moyens de l’Etat au bénéfice des partis et regroupements politiques qui sont privés. Clôturant sur la question électorale, l’opposition nationaliste constate que le calendrier électoral de la CENI est tombé caduque et le processus électoral est complètement bloqué. « Pour relancer ce processus, un nouveau calendrier consensuel doit être élaboré sans délai. Ce calendrier ne peut voir le jour si la classe politique ne se met pas d’accord autour de l’agencement des différents scrutins», a-t-il dit.<br />
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Ci-dessous l’intégralité de la déclaration politique de la NCPS.       <br />
<br />
Nouvelle Classe Politique et Sociale Opposition Nationaliste<br />
<br />
Déclaration politique<br />
<br />
Les partis et associations membres de la Nouvelle Classe Politique et Sociale « NCPS » se sont réunis ce jeudi 1er octobre 2015, sous la présidence de l’honorable Steve Mbikayi, en vue d’analyser les questions brulantes du moment. Il s’agit de :<br />
<br />
Les reniements, la décomposition et recomposition des groupes d’intérêts politiques<br />
Proposition d’une loi référendaire<br />
Des marches de soutien organisées à travers la République<br />
Processus électoral<br />
Des reniements, la déclaration et la recomposition des groupes d’intérêts politiques <br />
La  NCPS constate que les acteurs politiques congolais, fidèles à leur style de jeu, se livrent une fois de plus à leur stratégique habituelle. A la veille d’un bouleversement politique avec comme toile de fond changement de régime en perspective, les tenants du système fuient leur famille politique tels des rats qui s’échappent d’une case qui prend feu. En pareille circonstance et comme lors de la démocratisation du pays dans les années 90, les tenants du système se trouvent des blanchisseries qui leur permettent de jouer encore les premiers rôles dans un nouveau système.<br />
<br />
Dans  cet ordre d’idées, la NCPS constate que dans ce genre des choses les acteurs politiques capitalistes sont les  plus actifs et les plus habiles. Ils s’organisent et se métamorphosent pour reprendre les rênes du pouvoir à la première occasion afin de continuer à maîtriser le système économico-financier national au mieux de leurs intérêts et de ceux des milieux néo libéraux internationaux pour qui ils ont roulé hier, roulent aujourd’hui et rouleront demain. La NCPS refuse de se faire prendre dans le piège de ceux qui restent dans la case et de ceux qui la fuient car tous sont coresponsables de tout ce qui peut arriver.<br />
<br />
La majorité présidentielle peut beau s’éclater en mille morceaux. Il pourrait se créer plusieurs ‘G’ (G7, G20 et même G1000) ! Chaque ‘G’ coupable du passif de la gestion du pouvoir pendant plusieurs années. Aucun « G » n’a le droit d’emporter l’actif et laisser le passif orphelin !<br />
<br />
Ceux qui ont les mains rouges, tachées du sang des «Bilullu» tués par milliers dans un passé récent, ne vont pas du coup être blanchis par la magie de la transhumance ! Leur passé macabre leur collera à la peau jusque le jour où ils seront jugés et condamnés. Certains même à titre posthume. D’autres qui étaient à la table d’honneur du grand festin du pouvoir, à la fin de la fête se découvrent subitement une mission prophétique de défenseur de notre jeune démocratie !<br />
<br />
Eux qui s’étaient battus, becs et ongles, pour assassiner cette jeune démocratie en passant de deux tours de l’élection présidentielle à un seul tour, ne favorisant pas l’éclosion des jeunes leaders politiques qui ont des ambitions de se forger lentement le chemin qui conduit au pouvoir suprême.<br />
<br />
Si la grande majorité applaudit de deux mains pareille initiative, l’opposition nationaliste préfère aller en profondeur pour découvrir les pots aux roses.<br />
<br />
Enfin, face à cette stratégie savamment élaborée par les capitalistes congolais, néolibéraux aux commandes depuis plusieurs années, la CNPS demande aux nationalistes et aux forces de gauche de se rassembler pour préparer une réplique. Ne pas tomber dans le piège de ceux qui malheureusement paraissent plus forts, forts du circuit financier qu’ils contrôlent. Rabattons-nous sur ce que nous avons d’essentiel : Le capital humain. Sensibilisons ce peuple sinon, il y aura risque de voir les mêmes, qui jettent la poudre aux yeux du peuple, pérenniser un système décrié par tous !<br />
<br />
De la proposition d’une loi référendaire<br />
La NCPS constate que la proposition de loi initiée par deux députés de la Majorité relative à une loi portant organisation d’un référendum dans notre pays a soulevé un tôlé général.<br />
<br />
Tout en respectant la production parlementaire des députés concernés, la NCPS constate que le moment choisi n’est pas propice. Dans un environnement où le processus électoral est bloqué faute des moyens, penser ajouter au débat une matière se rapportant au référendum est de nature à surchauffer les esprits.<br />
<br />
Tenant compte de l’hostilité de l’opinion politique à ce sujet, la NCPS demande à l’Assemblée nationale de ne pas programmer cette matière au cours de la législature en cours. Dans une période où nous avions besoin d’un large consensus national, évitons tous ce qui contribue à la division de l’opinion nationale. Dans le même ordre d’idées, la nomination de nouveaux dirigeants des provinces qui n’est pas constitutionnelle est faite en dehors d’un consensus de toutes les forces politiques, cela ne fera qu’amplifier les frustrations.<br />
<br />
2. Des marches de soutiens organisées à travers la République<br />
<br />
La NCPS suit avec beaucoup d’attention les marches de soutien au Président de la République organisées à travers le pays par la Majorité Présidentielle en réaction contre ses dissidents. La NCPS est surprise de constater que les agents et les moyens de l’Etat sont utilisés pour organiser ces marches ; dans certains cas sans le consentement des concernés. Les élèves et autres commerçants sont obligés de s’aligner perturbant leurs activités.<br />
<br />
La NCPS dénonce cette pratique qui rappelle le vieux temps du MPR parti Etat. Il y a lieu de souligner que les partis politiques et les plateformes politiques sont des organisations privées. Utiliser les moyens de l’Etat, perturber les écoles, les marchés et les entreprises pour des activités politiques partisane n’est pas acceptable. La NCPS demande au Chef de l’Etat de ne pas se laisser impressionner par les flatteurs, amis de tout pouvoir.<br />
<br />
Dans cet ordre d’idées, l’opposition nationaliste se félicite que le Président de la République n’ait pas gardé dans son gouvernement tous les flatteurs qui avaient renié leurs partis politiques pour lui faire une allégeance hypocrite. C’est un pas vers la moralisation de notre classe politique. Les organisateurs des marches de soutien avec tambours et trompètes nous rappellent les autres KABILISTES dures et purs qui, lors de la campagne des élections présidentielles passées avaient déclaré : « Si vous n’élisez pas KABILA nous allons l’amener chez nous et en faire le Roi du KATANGA ». Ces Kabilistes durs et purs d’hier sont devenus anti Kabilistes durs et purs d’aujourd’hui.<br />
<br />
Tirant des leçons de ce comportement, l’opposition nationaliste demande aux uns et aux autres de faire preuve de plus de responsabilité et de dignité, même quand ont veut demeurer dans les bonnes grâces du pouvoir.<br />
<br />
Du processus électoral                      <br />
<br />
L’opposition nationaliste constate que le calendrier électoral de la CENI est tombé caduque et le processus électoral est complètement bloqué ! Pour relancer ce processus, un nouveau calendrier ne peut voir le jour si la classe politique ne se met pas d’accord autour de l’agencement des différents scrutins.<br />
<br />
Pour cette raison, l’opposition nationaliste réitère son vœu de voir le Chef de l’Etat mettre sur pied une commission préparatoire du dialogue en vue de permettre aux différentes composantes de se mettre d’accord sur les termes de référence. A ce sujet, l’opposition nationaliste condamne le fait que deux partis politiques se soient engagés seuls dans un pré-dialogue voulu inclusif.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le 01 octobre 2015<br />
<br />
Pour l’Opposition Nationaliste<br />
<br />
Steve Mbikayi<br />
<br />
Porte-parole     <br />
<br />
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Politique La NCPS fait pression : dialogue, Steve Mbikayi appelle à la mise en place d’une commission préparatoire

La Nouvelle Classe Politique et Sociale, plateforme qui réunit des partis politiques et des organisations de la société civile, reste dans...

Président Fédéral de l’Alliance des Sociaux Démocrates : Katanga, Alexis Kalwazi Chansa s’en prend au G7 !

October 02, 2015

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6FTnU8JWImqjpmLTjqXVo2x5NeU2CbK91sNaPniROtRmbs-oj-_lQrxgkHayxNWoYzl-zb2tlWmd9OASJ18Ku40ojhxo_5hjch7UIBEGECMyKgMwvBuavBN-OdunzCgQ6AHn3gkGQ63I/s1600/Snapshot_295.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6FTnU8JWImqjpmLTjqXVo2x5NeU2CbK91sNaPniROtRmbs-oj-_lQrxgkHayxNWoYzl-zb2tlWmd9OASJ18Ku40ojhxo_5hjch7UIBEGECMyKgMwvBuavBN-OdunzCgQ6AHn3gkGQ63I/s400/Snapshot_295.jpeg" width="400" /></a>*Le séisme provoqué par la défection du G7 de la  famille politique présidentielle, le démembrement des provinces, la nomination des Commissaires spéciaux pour administrer les 21 nouvelles provinces, ainsi que le bilan de l’action du Président Joseph Kabila à la tête du pays sont autant de sujets sur lesquels revient Alexis Kalwazi Chansa,  acteur  politique katangais de grand renom. De lui, on dit qu’il s’investit dans le réveil de la conscience patriotique. A son actif, plusieurs œuvres sociales en faveur des plus démunis. On cite, entre autres, l’adduction d’eau potable, l’ouverture des maisons d’accueil, la création d’écoles et centres de santé, etc. Sur le plan politique, il n’hésite pas un seul instant à apporter sa modeste contribution à la diffusion de la cohésion nationale prônée par  Joseph Kabila Kabange, le Président de la République. Et malgré son jeune âge, il n’a pas tardé à se hisser au sommet  de  l’Alliance des Sociaux Démocrates du Haut-Katanga où il assume avec maîtrise,  les fonctions de Président fédéral.  Aujourd’hui, il tient seulement à montrer à l’opinion nationale qu’il ne peut pas rester indifférent face  aux événements politiques qui se produisent au pays. C’est ainsi qu’il a accepté de donner son point de vue sur l’option politique du G7 et sur la mise en place de nouvelles provinces. « Quiproquo », un journal paraissant à Lubumbashi, lui a posé des questions auxquelles il a répondu. Lisez-le ! <br />
<br />
Quiproquo : Monsieur Alexis Kalwazi Chansa, que pensez-vous de la position qui a été prise par le G7 ? L’affaire se passe de tout commentaire. Surtout que l’annonce de cette lettre coupe-gorge, le microcosme politique congolais a rompu d’avec la loi de l’omerta. <br />
<br />
Alexis Kalwazi Chansa : Merci pour la parole. Au sujet du G7, je pense que certains acteurs politiques devraient cesser de distraire la population. Selon toute logique, je trouve que la crédibilité de tout homme dans la société repose sur le respect des engagements pris. Pour moi, la déclaration du Groupe de 7 était inopportune.<br />
<br />
Ces acteurs politiques ont été de tout temps alliés au Président de la République. Ils étaient considérés et jouissaient de tous les avantages qu’offrait la MP. Leur action manque de cohésion. Ils ont emprunté ce chemin ensemble avec le Chef de l’Etat. Aujourd’hui, en plein parcours, avant même d’atteindre le délai constitutionnel, ces compatriotes commencent à réclamer le droit de réponse auprès de celui qui est supposé être détenteur de la légitimité. Légitimité qui a tant profité à tout le groupe.<br />
<br />
Personnellement, je comprendrais que cela vienne des formations politiques autres que celles de la Majorité Présidentielle. On est surpris d’entendre ces hommes politiques hausser le ton surtout en ce qui concerne le respect de la Constitution.<br />
<br />
Je pense que c’est une question qui a été posée trop tôt. Le Président est tout à fait dans son mandat qui part de 2011 à 2016. Nous avons encore une année bien pleine devant nous. En fin de compte, il s’agit d’une prise de position qui me fait largement sourire. Si le G7 croit avoir joué à la prudence, moi je pense qu’il y a eu peu d’anticipation. Les membres du G7 doivent néanmoins retenir que la population congolaise n’est pas dupe.<br />
<br />
<br />
<br />
Quiproquo : Alors, quelle lecture faites-vous de la mise en place de nouvelles provinces ?<br />
<br />
<br />
<br />
Alexis Kalwazi Chansa : De ce côté-là, je reconnais qu’il s’agit d’une situation délicate qui nécessite, cependant, une harmonisation des vues sur la manière de gérer les nouvelles provinces, ainsi que la désignation des animateurs. Il conviendra de trouver des solutions qui nous éviteront l’apparition des problèmes d’ordre politique en rapport avec la Constitution. C’est notamment l’élection des Gouverneurs, surtout quand on sait que les députés provinciaux actuels sont tout à fait hors mandat. Sans chercher à se voiler la face, je peux dire qu’ils sont bel et bien dans l’illégitimité car ils ont dépassé largement leur mandat de cinq ans. Il serait donc souhaitable qu’on attende les prochaines élections des députés provinciaux.<br />
<br />
On constate malheureusement que sur le plan du droit, les provinces existent déjà. Sans chercher à alourdir les choses, je peux dire qu’il y a réellement un vide juridique au niveau de toutes les nouvelles provinces. Par ailleurs, la Commission Electorale  Nationale Indépendante, CENI en sigle, qui est un organe totalement indépendant, a promis l’élaboration d’un nouveau calendrier global des élections. Mais quand on regarde à travers les mailles des filets, la CENI ne donne pas de garanties pour la mise à disposition de ce document indispensable dans les prochaines heures.<br />
<br />
Parlant de la conséquence des droits, la seule question pendante à pouvoir résoudre, c’est celle des animateurs de nouvelles provinces. Or, constitutionnellement, le Président de la République reste le seul garant de la Nation du fait qu’il a le droit de prendre des mesures transitoires. Si cela est possible, nous avons déjà des listes des filles et fils dignes du pays capables aussi d’animer ces nouvelles institutions provinciales créées. Et ces derniers ont déjà manifesté la volonté de briguer le poste de gouverneur et de vice-gouverneur en passant bien sûr par la  CENI et en y associant la Cour constitutionnelle qui ferait la lecture desdites candidatures. L’organisation d’une concertation avec les prétendants candidats déboucherait sur des dispositions finales qui en définitive, apporteraient des solutions palliatives en attendant que la CENI puisse organiser les élections y afférentes.<br />
<br />
En toute modestie, je peux ajouter que j’ai toujours eu un regard particulier envers le Chef de l’Etat. Loin d’être membre du PPRD et encore moins de la MP, mais plutôt pour le fait que c’est Joseph Kabila qui est le précurseur de la modernité, de  la démocratie et l’auteur du changement brusque de la société congolaise.<br />
<br />
Personne ne peut donc me contredire sur ce point. On ne peut pas comparer le Congo d’hier à celui d’aujourd’hui. Bien que nous n’ayons pas atteint un boom de développement, il ne faudrait cependant pas porter des lunettes pour voir que nous avons de nouvelles routes construites, des infrastructures réhabilitées, notamment des barrages, des ponts, des bâtiments publics, pour ne citer que ceux-là.<br />
<br />
Etant  un passionné de la bonne gouvernance, j’estime qu’il est utile de poser son regard sur l’immensité des actions positives du Chef de l’Etat car, cela  témoigne du courage et de la volonté qui l’ont toujours animé et ce, sans perdre de vue sa détermination de faire un Congo nouveau dont l’émergence est fixée à l’horizon 2030.<br />
<br />
Et tout cela devrait évidemment lui valoir une grande considération. Voilà donc ma petite contribution dans la vision actuelle de la nation congolaise. Dans tous les cas, moi, Alexis Kalwazi Chansa, je ne fais qu’user de la liberté d’expression consacrée par la loi fondamentale qu’est la Constitution.<br />
<br />
Propos recueillis par Cyprien Mwewa Seya<br />
<br />
<br />
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Le direct<br />
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Politique Président Fédéral de l’Alliance des Sociaux Démocrates : Katanga, Alexis Kalwazi Chansa s’en prend au G7 !

*Le séisme provoqué par la défection du G7 de la famille politique présidentielle, le démembrement des provinces, la nomination des Commiss...

Proposition de loi référendaire : la Dynamique accentue la pression !

October 02, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjra0BKj6e5yYSRGsvdFINkXuaiE4VZhUR8kScE0dvANI_KzrdQHOJj2pckjVgll9vanls5alTyDlv2DnkoJ9R3ZYbmcN1r_b_DTLWqiCw03i0SgyPv0X6GiIJV9A39FBJg5oGJ6J_qTqo/s1600/Snapshot_294.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjra0BKj6e5yYSRGsvdFINkXuaiE4VZhUR8kScE0dvANI_KzrdQHOJj2pckjVgll9vanls5alTyDlv2DnkoJ9R3ZYbmcN1r_b_DTLWqiCw03i0SgyPv0X6GiIJV9A39FBJg5oGJ6J_qTqo/s400/Snapshot_294.jpeg" width="400" /></a></div>La proposition de loi référendaire alimente de plus en plus les débats au sein de la classe politique congolaise. Les déclarations se multiplient chaque jour pour, soit, encourager cette initiative de deux élus de la majorité, soit prédire l’hécatombe. La dernière déclaration est celle de la Dynamique de l’opposition qui met la pression au gouvernement et au parlement quant à cette proposition qui peut plonger le pays dans le chaos. Elle accentue la pression, car, selon elle, toutes les dispositions sont prises pour que les opposants congolais prennent leurs responsabilités et protègent la démocratie, pour l’instauration d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo.           <br />
<br />
La Dynamique de l’opposition politique congolaise s’est réunie hier, jeudi 1er octobre, au siège de l’UNC sur l’avenue de l’enseignement pour examiner la situation politique de l’heure. Plusieurs points ont été abordés lors de cette grande réunion dont l’affaire de la proposition de loi portant modalités de référendum en République Démocratique du Congo. Abordant ce point, Jean-Bertrand Ewanga, Modérateur en exercice, juge cette proposition de loi inopportune, vexatoire et téméraire. Il pense que c’est une manière de tester une fois de plus la bonne foi du peuple congolais comme ce fut le cas au mois de janvier dernier. Face à cette situation, la Dynamique pense multiplier des actions pour contrecarrer toute démarche visant à favoriser le glissement. Aussi, elle prend à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale par rapport à cette énième tentative.<br />
<br />
Dans son propos, M. Ewanga a, dans un premier temps,  dénoncé avec véhémence l’invasion pour la énième fois des troupes rwandaises dans l’Est de la République, principalement au Nord-Kivu, avant de condamner ce qu’il qualifie de la signature cavalière, le 24 septembre 2015 à Kigali, d’«un accord aux contours flous entre la RDC et le Rwanda. Accord qui, selon l’opposition, autorise sans avis express du parlement le stationnement des troupes rwandaises en territoire congolais. ‘’Ce qui rappelle les accords de triste mémoire conclus dans le même esprit avec le CNDP, le M23 etc., accords qui ont coûté la vie à des milliers de nos concitoyens. Voilà pourquoi, la Dynamique, à travers un de ses Députés Nationaux, a saisi le bureau de l’Assemblée nationale par une question orale avec débat à ce sujet’’, a-t-il informé.<br />
<br />
L’opposition politique congolaise dénonce par la même occasion l’évacuation brutale et sans ménagement pour «des raisons inavouées mais simples à deviner», des pêcheurs habitant le long du fleuve Congo au niveau du pool MALEBO. Par ailleurs, elle révèle l’acquisition d’un matériel sophistiqué pour la répression des manifestations publiques. Pour la Dynamique, il ne faut, en aucun cas, proférer des menaces d’arrestation des leaders politiques, surtout pas dans un Etat démocratique.               <br />
<br />
Face à cette situation qui traduit, selon elle, la mauvaise foi du pouvoir et la mollesse de la CENI, la Dynamique va proposer, dans les prochains jours, à l’issue de sa convention, des pistes des solutions après concertation avec la société civile et les autres formations politiques qui œuvrent pour l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes.<br />
<br />
Aussi, la Dynamique met en garde le pouvoir qui, à l’en croire, tente de déstabiliser le processus électoral en vue de violer la Constitution, et appelle la population congolaise à demeurer vigilant et prête à se servir des dispositions constitutionnelles afin de barrer la route à toute manœuvre contraire à sa volonté. ‘’La bravoure de nos frères et sœurs du Burkina-Faso doit nous inspirer’’, a dit Jean-Bertrand Ewanga.       <br />
<br />
Kevin Inana <br />
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Politique Proposition de loi référendaire : la Dynamique accentue la pression !

La proposition de loi référendaire alimente de plus en plus les débats au sein de la classe politique congolaise. Les déclarations se multip...

Moïse Katumbi peut-il déboulonner Joseph Kabila en RDC ?

October 02, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinxQZzH7zaiGjELJH8sbAOUK99zsv5S1Z9G2zachJ6eLyvVrPQ2Ll1TvLEHRUCPJ2C9tys9VwCN51seUJgsEDZOLHS1UOKxvnUkk4jGxHw2As4Hg2DC9GmbHpdOivP7qTLzg1qfeX6uPc/s1600/Snapshot_276.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinxQZzH7zaiGjELJH8sbAOUK99zsv5S1Z9G2zachJ6eLyvVrPQ2Ll1TvLEHRUCPJ2C9tys9VwCN51seUJgsEDZOLHS1UOKxvnUkk4jGxHw2As4Hg2DC9GmbHpdOivP7qTLzg1qfeX6uPc/s400/Snapshot_276.jpeg" width="400" /></a></div>Le richissime homme d’affaires, Moïse Katumbi Chapwe (50 ans révolus), qui a fait fortune dans le secteur privé avant de s’engager en politique, est possiblement celui qui pourrait succéder à Joseph Kabila au pouvoir depuis 15 ans en République démocratique du Congo (RDC).<br />
<br />
C’est désormais officiel, celui qui était depuis 2007 jusqu’à mardi 30 septembre 2015 gouve<br />
rneur de la riche province du Katanga et membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti cher à Joseph Kabila, vient de démissionner de son poste de gouverneur.<br />
<br />
Moïse Katumbi a immédiatement pris ses distances avec Joseph Kabila, en claquant également la porte du parti présidentiel dont il était représentant provincial.<br />
<br />
Dans sa lettre de démission, Moïse Katumbi dit :<br />
<br />
« Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution […]. Je m’oppose fermement à tout prétexte pour retarder les élections […].<br />
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Ces derniers temps, trop d’exemples doivent nous alerter : arrestations arbitraires de militants pro-démocratie, interdictions de sorties de films, intimidations de toutes sortes, répressions policières de plus en plus violentes, coupures des connexions Internet […]. Il est de mon devoir, en tant qu’homme politique d’interpeller nos dirigeants sur ces dérives inacceptables ».<br />
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En effet, quand bien même il ne se serait pas encore prononcé officiellement sur son avenir politique, il s’agit à mon avis d’un secret de polichinelle. Cette double démission ne laisse aucun doute sur ses intentions de briguer la présidence de la république. Depuis très longtemps, on le voyait venir avec cette annonce qui marque définitivement la rupture avec le régime Kabila.<br />
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Il y a quelques mois passés, il avait déjà annoncé qu’il quitterait son poste de gouverneur de province du Katanga, même si son électorat ne voulait pas l’entendre de cette oreille.<br />
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Maintenant qu’il vient de franchir le Rubicon, il n’y a plus de doute possible, c’est désormais une question de quelques jours.Moïse Katumbi va annoncer sa candidature aux élections présidentielles de novembre 2016 pour succéder à Joseph Kabila.<br />
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Katumbi peut-il réellement gagner et succéder à Kabila?<br />
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Il est important de rappeler que Joseph Kabila a hérité accidentellement du pouvoir de l’État en RDC à la suite de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila en 2001, qui, lui-même a, avec sa rébellion armée, chassé l’ancien président Mobutu en 1997. Il n’est donc pas arrivé au pouvoir par la voie démocratique.<br />
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En 2006, Joseph Kabila a, avec le soutien de la communauté internationale, organisé des élections présidentielle et législatives à l’issues desquelles il a été proclamé gagnant. Mais selon l’église catholique qui avait déployé le plus grand nombre d’observateurs électoraux sur toute l’étendue du pays, c’est Jean-Pierre Bemba qui aurait gagné.<br />
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En 2011, Joseph Kabila a organisé des nouvelles élections. Cette fois-là encore même scenario, nombreux observateurs déployés aussi bien par l’église catholique que par des ONG internationales disaient que c’est Étienne Tshisekedi qui avait gagné massivement.<br />
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Et malgré toutes les protestations qu’elles ont soulevées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Joseph Kabila est resté au pouvoir avec le soutien de l’armée, de la police et de services secrets, et doit finir son deuxième et dernier mandat dans une année.<br />
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Si les élections présidentielle et législatives ont lieu effectivement en novembre 2016 avec Joseph Kabila comme candidat, qui peut le battre et obtenir l’imperium?<br />
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À cette question, quatre éléments de réponse doivent être considérés (le soutien populaire, l’argent, le soutien des forces de l’ordre et ultimement le soutien international). Considérant ces quatre éléments, il nous semble que M. Katumbi pourrait bien les réunir pour succéder à Joseph Kabila.<br />
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Dans le contexte africain où la grande majorité de la population est analphabète, paupérisée, très fragile face à la corruption et au clientélisme, et surtout n’ayant pas suffisamment d’informations pour faire un choix judicieux d’un candidat qui a un projet de société capable de sortir le pays de la misère et la pauvreté, il faut reconnaitre que la période électorale consiste essentiellement à distribuer des petits cadeaux aux électeurs pour obtenir leurs voix.<br />
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Sur ce point, Moïse Katumbi présente un avantage comparatif. Il a ses propres moyens financiers pour faire campagne sur toute l’étendue du pays. Comme on l’a vu en 2006 et en 2011, la plupart des candidats ne disposaient pas des moyens conséquents pour faire campagne sur toute l’étendue de la RDC, un pays sans infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires.<br />
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C’est évident, qu’avec le capital de sympathie dont il jouit notamment auprès de ses amis de la Majorité présidentielle (MP) et de l’Opposition politique, auprès de la population congolaise en général et particulièrement celle du Katanga, Moïse Katumbi peut assurément obtenir les appuis nécessaires dans toutes les provinces de la RDC pour succéder à Joseph Kabila.<br />
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Patron d’un grand club de football congolais « TP Mazembe », qui a déjà remporté à deux reprises la Ligue des champions Africaine et atteint la finale de la Coupe du Monde des Clubs, Moïse Katumbi est populaire à l’intérieur du pays, surtout auprès de la jeunesse, le groupe d’électeurs le plus nombreux dans ce pays.<br />
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Dans le contexte d’un pays grand comme un continent, sans armée nationale et républicaine, gagner une élection présidentielle est évidemment une très bonne chose, mais avoir l’effectivité du pouvoir c’en est une autre. Les dernières élections ont démontré que sans le soutien de l’armée, de la police et des services secrets, il est pratiquement difficile d’avoir l’imperium.<br />
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Sur ce point également, Moïse Katumbi peut être le mieux placé pour, non seulement battre Joseph Kabila très impopulaire à cause de ses intentions de briguer un mandat de plus, mais également obtenir le soutien de l’armée, de la police et de services secrets dont trois-quarts des hauts gradés sont essentiellement issus de la province du Katanga.<br />
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La RDC n’étant pas n’importe quel pays d’Afrique, plusieurs groupes d’intérêts se bataillent pour avoir le contrôle et l’exploitation des minéraux congolais. Ces groupes d’intérêts ont des relais avec les puissants de ce monde qui, malgré votre choix démocratique, décident en dernière ressort qui peut ou non diriger tel ou tel pays.<br />
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Sur ce point aussi, Moïse Katumbi peut bien compter sur le soutien au niveau extérieur. Né d’un parent Juif qui avait fui la deuxième guerre mondiale pour s’établir au Katanga, Moïse Katumbi bénéficierait de solides soutiens de milieux financiers occidentaux, notamment juifs (Washington, Londres, Tel Aviv, Paris, Bruxelles, Ottawa), très influents dans leurs pays respectifs.<br />
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Tout ça réuni, il y a donc peu de chances pour quiconque veut se faire élire, s’il ne dispose pas suffisamment des soutiens énumérés ci-hauts.<br />
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Certes, il y a d’autres outsiders qui ont une feuille de route impressionnante et des programmes ambitieux pour le Congo, notamment Noël Tshiani et Freddy Matungulu qui ont fait leur carrière internationale auprès des institutions de Bretton Woods et qui comprennent mieux le système de la gouvernance mondiale.<br />
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Mais, l’entrée en scène de Moïse Katumbi va certainement refroidir bien des ardeurs de ceux qui ambitionnaient également de briguer la magistrature suprême.<br />
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Mais, une chose est vraie : dans le contexte actuel de la RDC, un pays fragile qui sort lentement d’une longue guerre, avec une armée, une police et des services secrets tribalisés, il nous semble que Moïse Katumbi serait probablement celui qui pourrait jongler avec toutes ces évidences pour déboulonner Joseph Kabila et obtenir l’appui des forces de l’ordre pour stabiliser le pays.<br />
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Il ne faut surtout pas perdre de vue qu’à quelques mois des élections présidentielles, Joseph Kabila n’a démontré aucun signe qui laisse présager de sa volonté de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2016.<br />
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Par contre, sa dernière décision de révoquer les membres de son gouvernement qui se sont opposés à la modification de la Constitution, conforte les pressentiments de ceux qui le soupçonnent de vouloir s’accrocher absolument au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.<br />
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Face à cette réalité implacable, les prétendants candidats à la magistrature suprême devraient comprendre qu’il est nécessaire de fédérer leurs forces autour d’un d’entre eux qui réunit suffisamment d’atouts pour sauver la démocratie en RDC et redonner de l’espoir au peuple congolais.<br />
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Si Moïse Katumbi a un destin national, il doit d’abord gagner le pari d’approcher les potentiels candidats pour former une force politique qui fera face à Joseph Kabila.<br />
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En effet, depuis les premières élections après l’accession du pays à l’indépendance, suivie de celles de 2006 et 2011, l’histoire nous apprend qu’aucun candidat n’a gagné sans avoir fait une coalition avec d’autres forces politiques.<br />
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Une bonne équipe est le premier élément essentiel sur lequel repose toute victoire électorale. Moïse Katumbi devrait à tout prix éviter de tomber dans les divisions tribales et s’entourer d’une équipe outillée et professionnelle en communication politique pour polir son image et le faire connaître auprès du public congolais et international.<br />
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Il doit avoir derrière lui de la matière grise pour analyser, formuler et proposer de supports de communication efficace pour convaincre tous ceux qui sont méfiants et croient à tort ou à raison qu’il serait le candidat de la MP fidèle à Kabila et qui tient à conserver le pouvoir.<br />
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À lire également :<br />
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-Et si c’était le stratagème du PPRD pour conserver le pouvoir?<br />
-Le PPRD de Joseph Kabila risque de subir le sort du MPR de Joseph-Désiré Mobutu<br />
(*)Politologue<br />
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Politique Moïse Katumbi peut-il déboulonner Joseph Kabila en RDC ?

Le richissime homme d’affaires, Moïse Katumbi Chapwe (50 ans révolus), qui a fait fortune dans le secteur privé avant de s’engager en politi...

Après la défection du G7 : Katumbi, Mende minimise l’impact sur la santé de la Majorité !

October 02, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMMVBF1iYQRBP3U4m9KwlrrZ5mLab6DszzXkQDAOwWjgU0BwCUsbFYgbLrAoO4Xnuxe_HO6TeJ3ksTyTSZEiJQ-uAQLM-UBWncWnEQsmsKHtGWslSzPw2AT-6WBP0F39_Jihjlu0De3b0/s1600/Snapshot_210.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMMVBF1iYQRBP3U4m9KwlrrZ5mLab6DszzXkQDAOwWjgU0BwCUsbFYgbLrAoO4Xnuxe_HO6TeJ3ksTyTSZEiJQ-uAQLM-UBWncWnEQsmsKHtGWslSzPw2AT-6WBP0F39_Jihjlu0De3b0/s400/Snapshot_210.jpeg" width="400" /></a></div>*Pour sa dernière conférence de presse, Lambert Mende n’a pas dérogé à sa tradition. Il minimise l’impact du départ de Moïse Katumbi  qu’il qualifie d’un non événement. Il défend le projet de loi référendaire et annonce l’imminence de la nomination des Commissaires spéciaux pour administrer les 21 nouvelles provinces, en remplacement des Gouverneurs élus, fin mandat. Par ailleurs, il justifie pleinement l’arrestation de Me Tshibangu Kalala, Directeur de Cabinet du Ministre des Relations avec le Parlement, qui aurait bouffé,  seul,  les honoraires du dossier judiciaire RDC-Ouganda. En revanche,  sur le calendrier électoral et  le dialogue politique, le porte-parole ne se substitue pas à la CENI, ni à l’Autorité de Joseph Kabila.      <br />
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C’est sans surprise que le Gouvernement de la République a appris, le 29 septembre 2015, la démission de Moïse Katumbi, ancien Gouverneur de l’ex- Province du Katanga, a déclaré Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et des Médias. Cette rencontre avec les journalistes de la presse tant nationale qu’internationale qui a eu lieu, ce jeudi 1er  octobre 2015, au Centre de presse de la RTNC2, a permis à Mende de répondre, de manière très virulente, aux individus qui ont osé critiquer le projet de loi référendaire ou applaudi la démission de Moïse Katumbi. Ce dernier, depuis plus d’une année déjà, avait adopté des postures contraires à la ligne du Gouvernement et de la Majorité Présidentielle à laquelle  appartient, pourtant,  le parti politique PPRD, qu’il vient de quitter.<br />
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Lambert Mende interdit à Moïse Katumbi Chapwe de prendre position en faveur du peuple congolais. Car, dit-il, c’est de lui et de ses affidés qu’il parle et pas d’autre chose. Pour lui, en effet,  la déclaration du démissionnaire est truffée de beaucoup de contre-vérités. Il en aligne au moins trois. D’abord, en prétendant que le Gouvernement aurait déclaré manquer des moyens pour respecter le calendrier électoral global. Ensuite, devant la Cour Constitutionnelle, que le Gouvernement national aurait annoncé que le pays était incapable de mobiliser deux  millions USD pour les élections de nouveaux Gouverneurs. Tout cela n’est que de la pire distraction, affirme-t-il, tout en  poursuivant que la preuve de la duplicité de Moïse tient notamment,  au fait qu’en claquant la porte de la MP, il se garde même de choisir son camp. Autrement dit, Moïse Katumbi aurait mieux fait de se choisir un camp. Il sied, toutefois, de noter que  sur Tv5, Katumbi a promis, mercredi 30 septembre, de travailler avec toutes les forces vives de la Nation : Majorité comme Opposition, sans oublier la Société civile avec pour dénominateur commun,  le respect de la Constitution et la sauvegarde de la jeune démocratie congolaise.<br />
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Revenant sur la question des moyens financiers, Lambert Mende a soutenu que le Gouvernement n’a jamais déclaré qu’il manquait de moyens pour respecter le calendrier électoral global. Tout comme, renchérit-il, le Gouvernement  n’a jamais été incapable de mobiliser 2 millions USD pour l’élection de nouveaux Gouverneurs.  La principale raison, selon lui, reste la non-programmation de cette dépense électorale qui, non prévue au calendrier transmis par la CENI au Gouvernement pour financement du cycle électoral, n’était pas, et ne pouvant pas être budgétisée. Il importe également de préciser que lors de son message à la Nation, à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance du pays, le Président de la République avait souligné que la publication du calendrier électoral  par la CENI, le 12 février 2015, était intervenue après l’adoption du Budget de l’Etat 2015. D’où, l’idée de dialoguer autour du financement des élections.<br />
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Mende accuse, par ailleurs,  Moïse Katumbi de rouler pour l’étranger. La preuve, selon le Porte-parole du Gouvernement, son opposition marquée   au découpage territorial et au nouveau Code minier. Mécontent, Moïse Katumbi avait quitté, pour la première fois, la Majorité Présidentielle en décembre 2014, accusant le Président Kabila de vouloir violer la Constitution. <br />
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Une probable loi référendaire  <br />
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Une fois de plus, Mende dénonce un simple procès d’intention le fait de croire que le Gouvernement veut consulter le peuple par voie référendaire pour changer de Constitution.  Il n’y a jamais eu une matière précise faisant l’objet d’un référendum. Sauf que, argue-il, le Gouvernement tient à corroborer  l’idée de deux députés qui souhaitent que le pays soit  doté  d’une loi référendaire, à toutes fins utiles.<br />
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Il n’y a donc pas un projet de référendum qui pourrait être  soumis en catimini au peuple. L’on doit barrer la route à de telles suspicions, a-t-il martelé. <br />
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La détention de Me Tshibangu Kalala<br />
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Mende Omalanga a aussi voulu donner des informations sur l’arrestation de  l’avocat Tshibangu Kalala. Celui-là même qui était à la tête d’un panel d’avocats pour défendre la RDC dans l’affaire des pillages et tueries perpétrés par l’Ouganda sur le sol rd-congolais. Un dossier qui s’était soldé par la victoire judiciaire de la RDC. Me Tshibangu est puni pour avoir perçu du Gouvernement de la République, à titre d’émoluments, la somme de 2 millions USD, qu’il aurait empoché, tout seul. Alors que les autres avocats s’en seraient plaints de n’avoir rien perçu de ces honoraires faramineux.  <br />
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L’imminente nomination des Commissaires spéciaux<br />
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Le dossier est sur la table du Chef de l’Etat, affirme Lambert Mende qui a soutenu, enfin, que cela relève de son  seul  pouvoir discrétionnaire. Les nominations interviendront, si tout va bien, très  bientôt.<br />
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La Pros. <br />
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Le direct<br />
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Politique Après la défection du G7 : Katumbi, Mende minimise l’impact sur la santé de la Majorité !

*Pour sa dernière conférence de presse, Lambert Mende n’a pas dérogé à sa tradition. Il minimise l’impact du départ de Moïse Katumbi qu’il ...

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