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Vital Kamerhe à l’Assemblée : « Laissez l’affaire de la médiation des évêques au président de la République et au Gouvernement, il faut éviter les émotions »

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiUyW_dA6yLxQEuSdivulf9yYq4Xxc7YuURXIdglOtIHya4enLqOqcWAS4YjXUbZ7vrMJg1YLeyW3gDy6PAAy2OU1HYvCxxaDDbNzBlnRqdXhi84YsXBYAXFaXxXqILla1oGDW6YJm0sXMYQ46hmAAuaazOxqJf5ljiuq2Sl5c_M8GDxbHb9OHwbjTRrBI/s711/vital_kamerhe_pres_ass_nat_250_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiUyW_dA6yLxQEuSdivulf9yYq4Xxc7YuURXIdglOtIHya4enLqOqcWAS4YjXUbZ7vrMJg1YLeyW3gDy6PAAy2OU1HYvCxxaDDbNzBlnRqdXhi84YsXBYAXFaXxXqILla1oGDW6YJm0sXMYQ46hmAAuaazOxqJf5ljiuq2Sl5c_M8GDxbHb9OHwbjTRrBI/w439-h292/vital_kamerhe_pres_ass_nat_250_jpg_711_473_1.jpeg" width="439" /></a></div> Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pris la parole lors d'une plénière le 13 février 2025 pour appeler les députés à faire preuve de retenue concernant la médiation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Cette démarche vise à apaiser la crise sécuritaire qui sévit actuellement dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).Kamerhe a souligné l'importance de laisser cette question aux autorités compétentes, notamment au président de la République et au Gouvernement. « Vous risquez de parler et de dire des choses que vous ne maîtrisez pas. Si vous voulez la paix, il faut chasser l’émotion », a-t-il averti, insistant sur le fait que des discussions impulsives pourraient nuire aux efforts de paix en cours.Le président de l’Assemblée a également promis de s'informer davantage sur la situation et d'interroger le Gouvernement dans le cadre d'une coopération interinstitutionnelle. Il s'est engagé à faire un compte rendu devant l’Assemblée nationale en temps opportun.En évoquant les souffrances des habitants de Goma et des régions du Sud-Kivu sous l'occupation des rebelles du M23, Kamerhe a plaidé pour des actions concrètes en faveur de la paix. « Les gens de Goma et ceux du Sud-Kivu sous occupation veulent la paix. Ils nous suivent. Il ne faut pas que nous soyons en déphasage avec la base. Ce que nous voulons, c’est la paix », a-t-il déclaré.Il a également mentionné que les évêques de la CENCO et de l’ECC avaient déjà rencontré plusieurs figures politiques de l'opposition, dont Martin Fayulu, dans le but de rassembler des soutiens pour leur initiative.Dans le cadre de leur mission de bons offices, les prélats ont rencontré le président rwandais Paul Kagame à Kigali, où ils lui ont présenté leur plan de sortie de crise intitulé « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands-Lacs ». Mgr Donatien Nshole a indiqué que les évêques continuent leur démarche tant sur le plan national qu'international afin de définir les modalités pratiques de leur initiative. Cette intervention de Vital Kamerhe souligne l'urgence d'une approche mesurée et unie face à une crise complexe qui nécessite une attention soutenue et une collaboration entre toutes les parties prenantes.

Vital Kamerhe à l’Assemblée : « Laissez l’affaire de la médiation des évêques au président de la République et au Gouvernement, il faut éviter les émotions »

Securité Vital Kamerhe à l’Assemblée : « Laissez l’affaire de la médiation des évêques au président de la République et au Gouvernement, il faut éviter les émotions »

Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pris la parole lors d'une plénière le 13 février 2025 pour appeler les députés à...

Félix Tshisekedi à Munich : « Joseph Kabila est le véritable commanditaire de la crise à l’Est de la RDC »

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirP3aAUFWjfEfAIABX_Zf8d6_kGdvz4lo4knZV2vLQdC9DUpEAU_GEs1P3pW7F1-ZQeMLup7VMPTDJoJAsTPeCrHQpf9OAdvedQrVG8eUV4bLjYRQGR5jV6xMtuejx1cVee22QiV09YDG5qhWWzaX4XvdYjyQSYPg5yIw7ehTuU8fnhXkT7Sr5lEZTjQGb/s711/felix_tshisekedi_a_munich_251_png_711_473_1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirP3aAUFWjfEfAIABX_Zf8d6_kGdvz4lo4knZV2vLQdC9DUpEAU_GEs1P3pW7F1-ZQeMLup7VMPTDJoJAsTPeCrHQpf9OAdvedQrVG8eUV4bLjYRQGR5jV6xMtuejx1cVee22QiV09YDG5qhWWzaX4XvdYjyQSYPg5yIw7ehTuU8fnhXkT7Sr5lEZTjQGb/w397-h264/felix_tshisekedi_a_munich_251_png_711_473_1.png" width="397" /></a></div> Lors de son discours au sommet sur la sécurité à Munich, le 14 février 2025, le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accusé l'ancien président Joseph Kabila d'être le principal responsable de la crise qui frappe l'Est du pays. Selon Tshisekedi, Kabila aurait établi une alliance avec le Rwanda pour déstabiliser la RDC.« Il est l’un des acteurs de l’opposition qui a pris les armes et qui, en collaboration avec le Rwanda, a fomenté ce coup contre la République. Le véritable commanditaire de la situation dans l’Est du pays est Joseph Kabila, mon prédécesseur », a-t-il déclaré avec force.Le président Tshisekedi a également dénoncé les violations flagrantes du droit international et l'indifférence de la communauté internationale face à la crise. Il a souligné que l'absence de réaction internationale face aux attaques contre son pays remet en question l'intégrité du droit international. « Comment est-il possible qu’un pays puisse voir son intégrité violée, que ses citoyens soient massacrés, sans qu’aucune sanction ne soit prise contre le pays agresseur ? », s'est-il interrogé.Sur le terrain, la situation demeure préoccupante, avec les rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise, qui ont récemment pris le contrôle de l’aéroport de Kavumu et de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Cette avancée des rebelles contredit les résolutions prises lors du sommet conjoint de l'EAC et de la SADC, qui avait exigé un cessez-le-feu immédiat et l'arrêt des hostilités.Les déclarations de Félix Tshisekedi à Munich soulignent une tension croissante dans la région et mettent en lumière les défis auxquels la RDC est confrontée face à des acteurs internes et externes. Le président appelle à une prise de conscience internationale pour mettre fin à cette situation alarmante et restaurer la paix dans son pays.

Securité Félix Tshisekedi à Munich : « Joseph Kabila est le véritable commanditaire de la crise à l’Est de la RDC »

Lors de son discours au sommet sur la sécurité à Munich, le 14 février 2025, le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Anto...

Munich : Tshisekedi aborde la paix aux Grands Lacs avec un émissaire de Trump

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr3b92-2rav2mOe9Rfm9dwQL2LJIAuLIa-wg6ZiB5Ldmer7zM_eqDzemi8S5YZKrJR2UbzZyF_xgPaZ3pql01vtg1pnW-cI3BGmkRggvLVVI4qR03ysqZlzSbLJpOotWF7Wjfld-SJG1E0LNDfx2-KWOlIU8BNGp1_fGuE1PaBdKkZokpxiWLl-RGdc3mx/s450/oo-1.png00-1.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="337" data-original-width="450" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr3b92-2rav2mOe9Rfm9dwQL2LJIAuLIa-wg6ZiB5Ldmer7zM_eqDzemi8S5YZKrJR2UbzZyF_xgPaZ3pql01vtg1pnW-cI3BGmkRggvLVVI4qR03ysqZlzSbLJpOotWF7Wjfld-SJG1E0LNDfx2-KWOlIU8BNGp1_fGuE1PaBdKkZokpxiWLl-RGdc3mx/w453-h340/oo-1.png00-1.webp" width="453" /></a></div>Le 14 février 2025, à Munich, en marge de la 61ème Conférence de Munich sur la sécurité, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rencontré Richard Grenell, l’envoyé spécial du Président américain Donald Trump, chargé des missions spécifiques. Cet entretien a été centré sur des questions cruciales de paix, de sécurité et de stabilité dans la région des Grands Lacs, comme l'a rapporté la Présidence congolaise.La rencontre a été décrite comme constructive, avec le Président Tshisekedi exprimant sa satisfaction quant aux discussions menées. Le chef de l'État congolais est à Munich pour participer à cette conférence qui se déroule du 14 au 16 février et qui rassemble divers chefs d'État, ministres et dirigeants d'organisations internationales et non gouvernementales.Cette réunion avec Grenell marque le début d'une série de rencontres bilatérales de haut niveau que le Président Tshisekedi a prévues pendant ce forum international. La Conférence de Munich sur la sécurité est une plateforme importante pour aborder les enjeux stratégiques et géopolitiques actuels en matière de sécurité mondiale.Décryptage de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDCLors de son intervention à la conférence, le Président Tshisekedi compte mettre en lumière la situation sécuritaire et humanitaire alarmante dans l'Est de la RDC, particulièrement depuis l'invasion de l'armée rwandaise et ses alliés du M23 à Goma, capitale du Nord-Kivu. La Présidence a souligné que ces assises représentent une opportunité pour Tshisekedi de présenter la réalité du conflit et d'appeler à une implication accrue de la communauté internationale pour résoudre cette crise persistante et favoriser la paix dans la région.En plus des questions de sécurité, le Président abordera également des sujets clés tels que la coopération internationale, l'accès aux métaux critiques et les enjeux liés à la transition énergétique. Ces discussions visent à renforcer les partenariats internationaux et à mobiliser des ressources pour soutenir le développement durable et la stabilité en RDC et dans les Grands Lacs.La participation du Président Tshisekedi à cet événement international souligne l'importance des relations diplomatiques et des efforts concertés pour établir un climat de paix dans une région souvent marquée par des conflits armés et des tensions politiques.

Securité Munich : Tshisekedi aborde la paix aux Grands Lacs avec un émissaire de Trump

Le 14 février 2025, à Munich, en marge de la 61ème Conférence de Munich sur la sécurité, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a r...

Pacte social pour la paix : après Kagame, le tandem CENCO-ECC va rencontrer Yoweri Museveni

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-q8_pvOM15nj1Nkr2qOL93qCzqmI9m2vB1YZBOxVnICYeknhxZsb5VvxtfVlSgDHBX4ykdGKvrlAJ4SWrZvrH-X7vOaivZfB5hSJ1bS8v0rTNMDve3W1_avILZUP5eEmjTBcJ0-TKSzWA5mcBBxorvxwfqvEJSLyowV9H4rradpDyjA-4oCCI4GdcDHt/s711/donatien_nshole_et_pasteur_eric_nsenga_25_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-q8_pvOM15nj1Nkr2qOL93qCzqmI9m2vB1YZBOxVnICYeknhxZsb5VvxtfVlSgDHBX4ykdGKvrlAJ4SWrZvrH-X7vOaivZfB5hSJ1bS8v0rTNMDve3W1_avILZUP5eEmjTBcJ0-TKSzWA5mcBBxorvxwfqvEJSLyowV9H4rradpDyjA-4oCCI4GdcDHt/w455-h303/donatien_nshole_et_pasteur_eric_nsenga_25_jpg_711_473_1.jpeg" width="455" /></a></div> Mgr Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCOLes clergés de l'Église catholique et de l'Église du Christ au Congo (ECC) poursuivent leur mission diplomatique pour la paix dans la région des Grands Lacs. Après leur rencontre avec le président rwandais Paul Kagame, ils s'apprêtent à être reçus par le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni à Entebbe.Cette information a été livrée à Média Congo Press (MCP) ce vendredi 14 février 2025 par une source proche de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Selon cette source, les pères de l'Église souhaitent rencontrer tous les chefs d'État de la région afin de discuter des solutions durables pour la paix, en s'appuyant sur leur plan de sortie de crise intitulé « Pacte social pour la paix ».<h3>Une démarche diplomatique pour la paix</h3>La rencontre avec le président Museveni se tiendra dans les prochaines heures et sera facilitée par l'archevêque de Kampala, qui accompagnera la délégation ecclésiastique au palais présidentiel d'Entebbe. L'objectif de cet entretien est de solliciter l'engagement de l'Ouganda dans le processus de stabilisation de l'Est de la RDC et d'explorer les voies de coopération régionale en matière de sécurité et de développement.Après cette étape, les représentants de la CENCO et de l'ECC prévoient de se rendre à Nairobi, au Kenya, où ils poursuivront leurs consultations avec d'autres acteurs régionaux.<h3>Des consultations au niveau international</h3>Dans un souci d'inclusivité, la mission diplomatique de la CENCO et de l'ECC ne se limite pas à la région des Grands Lacs. Une série de rencontres est prévue en Europe avec les opposants congolais, les leaders de la société civile et plusieurs personnalités politiques en exil. L'objectif est de réunir toutes les forces en présence afin de proposer des solutions concrètes et concertées pour rétablir une paix durable en RDC.<h3>L'engagement des leaders régionaux</h3>La dernière rencontre entre le tandem CENCO-ECC et le président rwandais Paul Kagame a déjà jeté les bases d'un dialogue constructif. Le chef d'État rwandais a exprimé sa disponibilité à soutenir le retour de la paix dans l'Est de la RDC et a salué l'initiative des religieux congolais.L'étape ougandaise revêt une importance stratégique dans ce processus, étant donné le rôle de l'Ouganda dans la région et son influence sur la sécurité transfrontalière.Le "Pacte social pour la paix" porté par la CENCO et l'ECC ambitionne d'impliquer toutes les parties prenantes, locales et internationales, afin de mettre un terme aux violences et de favoriser une stabilisation durable de l'Est congolais.L'issue de la rencontre avec Yoweri Museveni sera déterminante pour la suite de cette médiation et pourrait marquer un tournant décisif dans la recherche de solutions concertées pour la paix en RDC.

Securité Pacte social pour la paix : après Kagame, le tandem CENCO-ECC va rencontrer Yoweri Museveni

Mgr Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO Les clergés de l'Église catholique et de l'Église du Christ au Congo (ECC) pours...

Plus de 110.000 déplacés à Goma fuient à nouveau vers d’autres localités

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiSyRNPZaPoTvggPoBxrFlV3IbRvD-z2-1v3G1STG5feMV5gGvqUw3IebgtOl1qxiaXXlZM1XUSFHJaIutQ84NpFiIouJ1SP2BcJvwo4y_qzwkIJGlqe6-5xXo5w5AbgkvkxKEjVO77VkrjJR_z2sOEsMPKnVNuS9nKjOP4tEhGLtBhyphenhyphenMRH0IXOVaTS4UX/s711/des_deplaces_de_goma_vers_sud_kivu_14_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiSyRNPZaPoTvggPoBxrFlV3IbRvD-z2-1v3G1STG5feMV5gGvqUw3IebgtOl1qxiaXXlZM1XUSFHJaIutQ84NpFiIouJ1SP2BcJvwo4y_qzwkIJGlqe6-5xXo5w5AbgkvkxKEjVO77VkrjJR_z2sOEsMPKnVNuS9nKjOP4tEhGLtBhyphenhyphenMRH0IXOVaTS4UX/w438-h292/des_deplaces_de_goma_vers_sud_kivu_14_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="438" /></a></div> Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), plus de 110.000 déplacés, qui avaient initialement trouvé refuge à Goma, fuient à nouveau vers des villages du Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo.« Nos collègues de la RDC nous disent ce matin que des milliers de personnes quittent les sites pour personnes déplacées à l’intérieur et autour de Goma et se déplacent vers des zones où il n’y a pas de combats », a déclaré Jens Laerke, porte-parole de l’OCHA, lors d’un point de presse à Genève.<h3>Ultimatum du M23 et crise humanitaire</h3>Ces mouvements de population interviennent alors que le M23, avec le soutien de l'armée rwandaise, a sommé les déplacés d'évacuer les sites de Bulengo et du 8e CEPAC, situés à l’ouest de Goma, dans un délai de 72 heures. Cet ultimatum devait arriver à expiration le mardi 11 février 2025.« Nous suivons de très près cette question des retours pour nous assurer qu'il s'agisse bien de retours volontaires », a indiqué Bruno Lemarquis, responsable des opérations humanitaires de l’ONU en RDC.D’après lui, à la fin du mois de décembre 2024, la province du Nord-Kivu comptait 2,8 millions de personnes déplacées, dont 700.000 réfugiées dans des sites à la périphérie de Goma.<h3>Inquiétudes sur le démantèlement des sites</h3>Ces développements suscitent une grande préoccupation au sein des partenaires humanitaires. « Le M23 a publié un communiqué expliquant qu’il soutenait et encourageait pleinement les retours volontaires, mais qu’il ne contraignait personne à rentrer sans garanties de sécurité solides », a affirmé Jens Laerke.Toutefois, l’OCHA rappelle que tous les retours doivent être volontaires et se faire dans des conditions de sécurité, d’information et de dignité, conformément au droit international humanitaire.Les agences humanitaires sont également alarmées par « le démantèlement continu mais non planifié des sites pour personnes déplacées internes ». Cette situation entraîne la destruction d’infrastructures essentielles, notamment les installations en eau, les centres de santé et les structures de traitement du choléra.<h3>Risque de propagation du choléra</h3>Sur le terrain, les acteurs humanitaires du secteur de la santé sont également préoccupés par l’avancée du choléra à Goma et dans les zones périphériques. Entre le 3 et le 9 février, une augmentation significative des cas a été observée dans l’aire de santé de Buhimba, avec 70 nouveaux cas recensés près du site de Bulengo.Au moins 80 % des cas de choléra signalés dans la province du Nord-Kivu proviennent des sites de déplacés, ce qui complique la réponse sanitaire. Le démantèlement de nombreux sites aggrave la situation en dispersant les malades et en suspendant les activités de surveillance épidémiologique.<h3>Précarité grandissante des déplacés</h3>Le Programme alimentaire mondial (PAM) souligne que, sans moyens de subsistance, la plupart des déplacés restants dans les sites « dépendent de la mendicité et n’ont pas d’autre source de revenus ».L’organisation note une augmentation alarmante de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire. Avant la crise, en décembre 2024, 13 % des ménages avaient une mauvaise consommation alimentaire. En février 2025, ce chiffre est passé à 71 %.De plus, la crise a fortement perturbé les marchés, provoquant une flambée des prix des produits de base. L’huile de palme a augmenté de 45 %, la farine de maïs de 67 % et le riz de 17 %.<h3>Un avenir incertain</h3>Face à ces défis, les humanitaires appellent à une mobilisation accrue pour fournir une assistance aux déplacés et prévenir une catastrophe humanitaire. « Nous devons agir rapidement pour garantir un minimum de dignité et de sécurité à ces populations déjà très vulnérables », alerte Bruno Lemarquis.Tandis que les combats se poursuivent et que les déplacés continuent d’affluer, la communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour trouver une solution durable à cette crise. En attendant, les déplacés de Goma restent livrés à eux-mêmes, confrontés à un avenir incertain.

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Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), plus de 110.000 déplacés, qui avaient initialement trouvé refuge ...

Est de la RDC: À Bukavu, la solidarité s’organise pour accueillir les déplacés

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGKxlgQYZ3OiJuR71X6wxu-WHJf8toyKNZnXfGXXSe4-xy3FY7SZQRf2AR-QGMLXGodE3rZbkwDcPz_zHS25U49g0OePc_eyyT7ia4aAJ91hyphenhyphenx6jzEmrFZih11cXQjSBLrFbexs89gz7v0SGonsLegI9czbp9ZKlHpW9MItTka8YV85rKMd90-hKRkNkAg/s711/bukavu_sud_kivu_14_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGKxlgQYZ3OiJuR71X6wxu-WHJf8toyKNZnXfGXXSe4-xy3FY7SZQRf2AR-QGMLXGodE3rZbkwDcPz_zHS25U49g0OePc_eyyT7ia4aAJ91hyphenhyphenx6jzEmrFZih11cXQjSBLrFbexs89gz7v0SGonsLegI9czbp9ZKlHpW9MItTka8YV85rKMd90-hKRkNkAg/w432-h288/bukavu_sud_kivu_14_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="432" /></a></div> La ville de Bukavu, située dans l'est de la République démocratique du Congo, fait face à un afflux croissant de déplacés ayant fui les combats qui ravagent les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Ces personnes, venant principalement des territoires de Kalehe et de Kabare, cherchent refuge dans la capitale provinciale du Sud-Kivu. Leur nombre exact demeure incertain, mais la majorité d'entre eux affirme ne bénéficier d'aucune assistance humanitaire.<h3>Un accueil précaire et une aide insuffisante</h3>Parmi ces déplacés, Maska Launi, une mère de cinq enfants originaire de Kalungu, raconte son expérience. Assise sur une natte dans l'une des salles de la commune d'Ibanda, elle n'a rien mangé depuis le matin, et son bébé souffre de la faim :<blockquote>« J’ai paniqué après des détonations de bombes et je n’ai plus de lait maternel dans mon sein, le bébé n’a rien à téter. C’est vrai, je vis difficilement, mais je me réjouis malgré tout, car la commune d’Ibanda nous a donné un peu de nourriture. Même si cela ne suffit pas, elle a été généreuse pour moi et mes enfants. »</blockquote>Actuellement, aucun camp officiel de déplacés n'a été mis en place à Bukavu. Les familles sont accueillies par des habitants solidaires ou trouvent refuge dans les bâtiments des autorités locales.<h3>Une situation difficile pour les familles séparées</h3>Tatu Mwajuma, mère de deux enfants ayant fui Minova, ignore toujours où se trouve son mari :<blockquote>« Chacun avait pris sa direction, je n’ai pas de téléphone pour le localiser. S’il m’écoute, qu’il sache que je suis à Bukavu. Ici, les personnes de bonne volonté peuvent nous apporter à manger, des habits, surtout pour nos enfants qui n’ont pas de vêtements, rien ! »</blockquote>Cette séparation est un dilemme pour de nombreuses familles déplacées, accentuant leur vulnérabilité et leur détresse.<h3>Un appel à la solidarité</h3>Face à cette crise humanitaire, le pasteur Albert Migabo Nyagaza, l'un des chefs de quartier de Bukavu, exhorte à la mobilisation :<blockquote>« Au nom de la solidarité africaine, autant que nous le pouvons, soutenons, assistons maternellement et psychologiquement nos frères et sœurs en situation difficile. C’est dans la solidarité qu’on gagne. »</blockquote><h3>L'identification des déplacés, un défi majeur</h3>Les autorités locales de Bukavu doivent faire face à un autre enjeu crucial : l'enregistrement et l'identification de ces milliers de déplacés. Sans recensement précis, il devient difficile de mettre en place une aide humanitaire efficace et adaptée.En attendant des solutions durables, la population locale continue d’offrir ce qu’elle peut aux nouveaux arrivants, illustrant un élan de solidarité exemplaire face à une tragédie humaine persistante.

Securité Est de la RDC: À Bukavu, la solidarité s’organise pour accueillir les déplacés

La ville de Bukavu, située dans l'est de la République démocratique du Congo, fait face à un afflux croissant de déplacés ayant fui les ...

Kinshasa/Ngaliema : la police déjoue une opération criminelle à Binza-Pigeon

February 14, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRjmk4gBEq-CCY0ccytyKmSw_Ol9VF2s0oPxYkG6SrAjXba8QvAMu7DA02qaKuKJry71BgELYxd8PVz3fLKZvQkcjwomwN5UqgRmby6sHeDyZ2SzicOqPrZfULkOfvzEecxnsBQwMEZwY5yGBeE4ZuTy3mnvS8JA9bwxKDnErG1IcwxClc5AHFE4zLxayL/s960/IMG-20250214-WA0003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="337" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRjmk4gBEq-CCY0ccytyKmSw_Ol9VF2s0oPxYkG6SrAjXba8QvAMu7DA02qaKuKJry71BgELYxd8PVz3fLKZvQkcjwomwN5UqgRmby6sHeDyZ2SzicOqPrZfULkOfvzEecxnsBQwMEZwY5yGBeE4ZuTy3mnvS8JA9bwxKDnErG1IcwxClc5AHFE4zLxayL/w449-h337/IMG-20250214-WA0003.jpg" width="449" /></a></div> Dans la matinée du vendredi 14 février 2025, un affrontement entre la Police nationale congolaise (PNC) et une bande criminelle a semé l’émoi dans le quartier Binza-Pigeon, situé dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa. L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de déjouer une tentative de cambriolage et d’éviter des pertes humaines ou matérielles.<h3>Déroulement de l’opération</h3>L’incident s’est produit aux environs de 3 h du matin lorsqu’un groupe de criminels a tenté de s’introduire dans une habitation du quartier. Alertés par des témoins et le propriétaire des lieux, les éléments de la PNC sont rapidement intervenus sur place. Cependant, à leur arrivée, les assaillants ont immédiatement ouvert le feu, déclenchant une riposte des forces de l’ordre.Après plusieurs minutes d’échanges de tirs, les criminels ont pris la fuite, abandonnant sur place une voiture de marque Toyota IST, qui leur servait de moyen de transport. Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police pour la ville-province de Kinshasa, a confirmé que l’incident n’a causé aucun dégât humain ni matériel majeur.<h3>Enquête en cours</h3>D’après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, le véhicule abandonné pourrait contenir des indices permettant d’identifier et d’appréhender les malfaiteurs. « À partir de cette voiture, de sérieuses enquêtes vont être menées pour dénicher ces criminels et les traduire en justice », a déclaré le commandant Blaise Kilimbalimba.Des équipes spécialisées ont été dépêchées pour examiner la scène de crime et collecter des éléments de preuve. La police a également renforcé la surveillance dans le quartier afin de rassurer la population et de prévenir d’éventuelles nouvelles tentatives criminelles.<h3>Réactions et mesures sécuritaires</h3>La population de Binza-Pigeon a exprimé son soulagement face à cette intervention rapide des forces de l’ordre. Plusieurs habitants ont salué le professionnalisme des agents de la PNC, tout en appelant à une présence policière renforcée dans la commune de Ngaliema, où les cas d’insécurité restent préoccupants.Les autorités locales ont également réaffirmé leur engagement à lutter contre le grand banditisme dans la capitale. « La police continue de mener des opérations de sécurisation et appelle la population à la vigilance. Toute activité suspecte doit être immédiatement signalée aux forces de l’ordre », a insisté un responsable de la police.En attendant les résultats des investigations en cours, les autorités exhortent les citoyens à renforcer leur collaboration avec les services de sécurité pour garantir la quiétude dans les quartiers sensibles de Kinshasa.

Justice Kinshasa/Ngaliema : la police déjoue une opération criminelle à Binza-Pigeon

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Réforme Judiciaire : Trois Hauts Magistrats Prêtent Serment Devant le Président Tshisekedi

February 14, 2025

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