BA SANGO YA CONGO KINSHASA

CRISE POLITIQUE EN RDC : L’APPEL PATHÉTIQUE DE L’ESPACE CONGO UNI

April 04, 2017

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Les représentants de 4 espaces linguistiques de la RDC, réunis au sein de l’Association sans but lucratif dénommée "Congo Uni", qui regroupe l’Alliance de Baswahili, le front Uni de l’ancienne province de Léopold ville, l’Equateur en marche et l’Espace Kasaï, appellent le peuple au calme. 
 
Après le rapport final de la CENCO, l’Asbl "Congo-Uni", exhorte tous les acteurs de la scène politique congolaise à préserver la paix que nous avons et à attendre l’intervention du chef de l’Etat qui a repris l’initiative de l’action après la fin de la mission de bons offices des évêques catholiques. "Congo-Uni" l’a dit dans une déclaration rendue publique dimanche 2 avril au Centre culturel congolais Kiese Mey à Lemba Foire. 
L’Asbl "Congo-Uni" est présidée par un collège de 4 présidents représentant chacun un espace linguistique. La présidence des réunions est tournante. 
Les représentants de ces 4 espaces linguistiques sont : le député Athigo Lofimbo, président de l’Alliance de Baswahili ; Jean-Marie Ntantu-Mey, président du Front Uni de l’ancienne province de Léopold ville ; Didier Ekabela Litenge, président de l’Equateur en marche et Apôtre Paul Médard Lukusa, espace Kasaï. 
Lire ci-dessous, l’intégralité de la déclaration de l’Asbl "Congo-Uni" DK 
 
DECLARATION DES LEADERS DE 4 ESPACES LINGUISTIQUES SUR LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE DE NOTRE PAYS APRES LE RAPPORT FINAL DE LA CENCO 
Nous, représentants de 4 espaces linguistiques de la République Démocratique du Congo, réunis au sein de l’Association sans but lucratif dénommée « Congo-Uni » : qui regroupe l’Alliance de Baswahili, le Front Uni de l’ancienne province de Léopold ville, l’Equateur en marche et l’Espace Kasaï ; 
Suivant avec intérêt les pourparlers politiques engagés entre la Majorité présidentielle, l’Opposition politique en général et la Société Civile, sur initiative du Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, suite à la non organisation des élections dans notre pays dans le délai prévu par la Constitution ; 
Observant les différents troubles socio-politico-militaires qui secouent le pays dans l’espace Kasaï avec le phénomène KAMWINA NSAPU, à l’Est avec la résurgence des ADF Nalu et les Maï-Maï, à Kinshasa avec les membres de Bundu dia Kongo de l’honorable NE MUANDA NSEMI ; 
Constatant la fin de la mission de bons offices des Evêques avec un blocage persistant entre les parties prenantes au dialogue du Centre interdiocésain sur le mode de désignation du Premier Ministre et le manque de consensus sur le Président du Comité National de suivi de l’Accord ; 
Craignant que des esprits retords profitent de la situation ainsi créée pour déstabiliser notre pays ; 
Conscients de la fébrilité de la situation socio-économique et politique dans notre pays ; 
Sachant que chaque acteur politique, de la Majorité ou de l’Opposition, tire son origine dans un des 4 espaces linguistiques mis en ensemble par la volonté de Dieu en République Démocratique du Congo et nulle part ailleurs ; 
Soucieux de préserver la paix, gage de tout développement dans nos 4 espaces linguistiques ; 
Vu l’urgence et la complexité de la situation ; Déclarons ce qui suit. 
1. L’Asbl « Congo Uni » remercie le Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE pour avoir initié le Dialogue de la Cité de l’Union Africaine et les Pourparlers du Centre Interdiocésain piloté par la CENCO dans le but de rechercher la cohésion nationale et la paix. Cette Asbl exhorte le Chef de l’Etat à trouver des solutions pertinentes au social de la population qui n’a que faire des conflits à répétition. 
2. L’Asbl « Congo Uni » remercie la CENCO pour avoir accepté la lourde mission lui confiée par le Chef de l’Etat pour rechercher un large Consensus en direction de nos frères et sœurs de l’Opposition non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016. 
3. L’Asbl « Congo Uni » remercie de tout cœur les membres du Rassemblement pour avoir accepté de rejoindre le train du Dialogue pour sceller la réconciliation et consolider la cohésion nationale en vue de favoriser la cohabitation pacifique, la cogestion du pays et l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées. Elle saisit cette opportunité pour féliciter la CENI du travail déjà réalisé et l’encourage d’aller de l’avant pour départager le plus rapidement possible les politiciens par la voie des urnes. 
4. L’Asbl « Congo Uni » remercie et félicite le peuple congolais pour sa maturité et sa patience dans l’attente des retombés du Dialogue. 
5. L’Asbl « Congo Uni » appelle toutes les familles politiques à n’entreprendre aucune action qui retarderait davantage la résolution des problèmes sus-évoqués pour garantir la sortie de la crise actuelle. 
6. L’Asbl « Congo Uni » prie pour que Dieu tout puissant comble le Chef de l’Etat de la sagesse de Salomon pour répondre promptement aux préoccupations au peuple congolais et en particulier à celles de la classe politique et de la Société Civile. 
7. L’Asbl « Congo Uni » qui est une des plus grandes plates-formes communautaires et socio-culturelles de notre pays est disposée à offrir ses bons offices pour des contacts et des concertations entre Congolais au sein de la grande famille de 4 espaces linguistiques. 
8. Tous à l’unisson, rejetons ce qui nous divise, privilégions ce qui nous rassemble et nous unit pour protéger la terre de nos ancêtres. 
Que vive la paix, 
Que vive la cohésion nationale, 
Que vive le Congo, notre beau pays. 
 
Fait à Kinshasa, le 02 avril 2017 
 
Pour L’Asbl « Congo Uni », ligue de 4 espaces linguistiques de la RDC, 
 
Les représentants de 4 espaces linguistiques. 
1. Honorable Athigo LOFIMBO, Président de l’Alliance de Baswahili 
2. Honorable Jean-Marie NTANTU-MEY, Président du Front Uni de l’ancienne province de Léopoldville 
3. Monsieur Didier EKABELA LITENGE, Président de l’Equateur en marche 
4. Apôtre Paul Médard LUKUSA, représentant de l’espace Kasaï.

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Les représentants de 4 espaces linguistiques de la RDC, réunis au sein de l’Association sans but lucratif dénommée "Congo Uni",...

ACCUEILLI EN SUPER STAR AU CONCLAVE DE LA REUNIFICATION DE L’UDPS SAMY BADIBANGA : "NOTRE PARTI NE PEUT PAS EXISTER SANS L’UNITÉ"

April 04, 2017

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Invité au Conclave pour la réunification de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), lequel s’est achevé le week-end dans la banlieue kinoise, le Premier ministre Samy Badibanga a embouché la trompette de l’unité. Sans cette dernière, assure l’ancien conseiller d’Etienne Tshisekedi, l’UDPS ne peut pas exister. A l’instar des pionniers et certains fondateurs de l’UDPS, Samy Badibanga a affirmé que l’avenir de cette formation politique passe par l’unité et la réunification de deux ailes du parti, à savoir ailes Tshisekedi et Kibassa. 
 
"Nous sommes tous conscients, aujourd’hui, que notre Parti ne peut pas exister sans l’unité, le seul mot clé dont nous allons parler aujourd’hui, demain et après demain pour que nous puissions tous nous remettre ensemble pour construire et reconstruire et aller de l’avant avec l’Union pour la démocratie et le Progrès social", a déclaré Samy Badibanga. 
L’élu de la capitale a appelé urgemment à clore les polyphonies à chanter chacun pour soi sur la musique de l’unité. 
"Aujourd’hui, l’UDPS doit être un seul Parti qui compte des morts, des Martyrs et des combattants qui ont payé le prix le plus fort", a-t-il souligné, rappelant également que son parti ne peut pas baisser les bras et laisser le combat à d’autres qui prétendent mieux le mener que les Cadres et les Pionniers de l’Udps. 
 
OPPOSITION DE RAISON ET NON D’ARGENT 
"Nous menons depuis des lustres un combat idéal, une opposition de raison conduite par Etienne Tshisekedi et non une opposition d’argent, ajoute-t-il. 
Samy Badibanga a démontré que l’idéal politique est une chose et la réalité politique en est une autre. Il a rappelé que l’UDPS est un parti de combat, toujours mené dans les réactions. "Nous devons maintenant passer à l’action pour être un parti de conquête dans le but de satisfaire la population qui souffre." 
" On ne peut pas faire la politique seul, on la fait en équipe, nous avons une machine redoutable qui a toujours couru les rues de la capitale, des provinces, maintenant il est temps que ce parti court les institutions, alors toutes les institutions. Jadis utilisé comme béquille, aujourd’hui, nous sommes à la place qu’il faut pour continuer ensemble la lutte pour le bien-être social ". 
 
CONGRES DU PARTI EN JUIN 
Mais qui incarnera le leadership de l’UDPS après réunification ? 
On le saura fin juin à l’issue du Congrès, précise Corneille Mulumba. 
En attendant, les pères fondateurs encore en vie notamment Lusanga Ngiele, Paul Kapita Shabangi et Mukoka ont reçu mission de prendre langue avec tous leurs enfants qu’ils ont fait grandir dans la lutte et les persuader de revenir à la maison UDPS et de 
former une union forte. Ils devront user de leur expérience pour convaincre les deux ailes UDPS à choisir, en attendant le congrès, le Chef du Parti. 
Malgré les tendances qui règnent dans les états-majors 
Tshisekediste et Kibassiste, ce conclave a marqué le premier pas important pour la réunification de l’UDPS.

Politique ACCUEILLI EN SUPER STAR AU CONCLAVE DE LA REUNIFICATION DE L’UDPS SAMY BADIBANGA : "NOTRE PARTI NE PEUT PAS EXISTER SANS L’UNITÉ"

Invité au Conclave pour la réunification de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), lequel s’est achevé le week-end dans ...

PRIMATURE, PRESIDENCE DU CNSA... JOSEPH KABILA TRANCHE DEMAIN

April 04, 2017

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* En prévision de son adresse à la Nation, le Raïs a reçu hier l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre conduite par Vital Kamerhe et l’Opposition républicaine représentée par Léon Kengo. 
 
Le Président congolais Joseph Kabila s’adressera demain mercredi 5 avril à la nation, via les deux chambres du parlement réunies en congrès au Palais du peuple. Léonard She Okitundu, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, l’a déclaré hier lundi dans un reportage de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), à l’issue de sa rencontre à Brazzaville, avec le Président Denis Sassou Nguesso. 
 
En prélude à son message à la Nation, Joseph Kabila a entamé hier lundi 03 avril, des consultations avec la classe politique sur la situation actuelle du pays, ont annoncé nos confrères de Digital Congo et de la Rtnc dans leurs grandes éditions du Journal télévisé. A en croire les mêmes sources, trois groupes ont été reçus à l’entame de cette « ultime » phase des pourparlers politiques, ouverts après l’insuccès des discussions du Centre interdiocésain, naguère sous les bons offices des évêques de l’Eglise catholique. Il s’agit des délégués de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre, de l’Opposition républicaine et ceux d’une Société civile. 
L’Opposition républicaine a été conduite par son Autorité morale Léon Kengo wa Dondo. Par contre, Vital Kamerhe a été à la tête de la délégation de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre. 
La Société civile ainsi que les forces vives du pays ont, quant à elles, été conduitesleur présidente Mme Maguy Kiala. Même si rien de substantiel n’a fuité de ces consultations politiques, on peut dès lors, présumer que les enjeux actuels ont été au centre de ces échanges entre Joseph Kabila et la classe politique. 
 
JOSEPH KABILA, LE DERNIER REMPART 
On ne devrait peut-être pas trop alimenter l’électrochoc. Que le Président de la République fasse l’état de la nation, dans un discours devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, cet exercice rentre donc dans la pratique régulière de ses prérogatives constitutionnelles, spécialement en l’article 77, alinéa 3 de la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en RD Congo. 
Qu’il s’agisse de l’année dernière comme celle en cours, l’environnement politique de la RD Congo présente quelques similitudes. L’élément d’intersection, c’est que le pays traverse une crise politique qui se répercute finalement sur le bon fonctionnement des institutions. Précisément celles dont les animateurs sont issus des élections à quelque niveau. Toutes ces organes de l’Etat étant arrivés fin mandat depuis l’année 2016, nécessitent d’être remplacées par les mêmes mécanismes démocratiques d’accession au pouvoir. C’est-à-dire les scrutins. 
Malheureusement, pour plusieurs raisons d’ordre organisationnel, et aussi, compte tenu de plusieurs préalables auxquels tenaient tant la classe politique, ces élections initialement prévues fin novembre 2016, n’avaient plus eu lieu. D’où, l’inévitable transition pour une gestion consensuelle de la chose publique jusqu’à l’organisation effective des élections. Comment y parvenir ? Voilà qui explique les deux épisodes des pourparlers en interne. Première séquence : le Dialogue de la Cité de l’Union africaine, sous la facilitation de l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo. La seconde péripétie, la plus récente donc, est celle des discussions directes entre les signataires et les non-signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, organisées au Centre interdiocésain sous les bons offices de l’épiscopat catholique. Comme le Premier Dialogue, les pourparlers du Centre interdiocésain ont eux aussi, produit un Accord politique signé le 31 décembre 2016. Heureux concours de circonstance, d’aucuns avaient vite considéré ce compromis politique comme un joli cadeau de la saint sylvestre que les acteurs politiques rd congolais avaient offert à la population. Hélas. Trois mois après, ce même Accord qui rendait caduc celui du 18 octobre, semble lui aussi, tombé en disgrâce. Sinon en désuétude. Car, l’Arrangement particulier qui traduisait ce consensus politique en actes, n’a pas été signé. Moralité, les différents protagonistes se sont séparés dos à dos. Bienvenue la crise ! Alors, jusqu’où irait-elle ? 
C’est à cette question qui parait même existentielle pour la survie de la RD Congo, que nombre d’observateurs ont le regard rivé sur le palais de la Nation. Les acteurs politiques s’étant montrés incapables d’accorder leurs violons, plus d’un analyste pense qu’il appartient désormais au Président de la République de prendre ses responsabilités. En tout cas, nul sage ne conseillerait au Chef de l’Etat de laisser pourrir la situation actuelle. Etant donné que le choix du président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) ainsi que le mode de présentation des candidats ou du candidat Premier ministre par le Rassemblement, constituent les deux points essentiels de désaccord, nombreux sont des Congolais qui pensent que le Chef de l’Etat devra, in fine, trouver le juste milieu de manière à dégager l’impasse actuelle. 
 
L’INSECURITE DANS LE GRAND KASAI, LA DEVALUATION CONTINUE DU FRANC CONGOLAIS… 
Dans le volet socioéconomique, deux faits notables retiennent l’attention de l’opinion publique en RD Congo. Il s’agit, d’une part, de l’insécurité grandissante dans l’espace Grand Kasaï, consécutive à l’activisme de la milice se réclamant du défunt chef coutumier Kamuena Nsapu. Des sources concordantes font état d’environ quatre cents personnes qui auraient trouvé la mort dans ces violences. Pas un seul coin de l’aire kasaïenne sans ces miliciens Kamwena Nsapu. 
Par ailleurs, une autre insécurité parfois plus redoutable que celle provoquée par des canons, est celle créée par la dévaluation continue de la devise nationale, le franc congolais. Depuis quelques mois, la monnaie congolaise a effectué une spectaculaire descente aux enfers face à la devise étrangère. Précisément le dollar américain, utilisé comme monnaie de référence dans les transactions locales. Tout le problème, c’est que les Congolais en général et les Kinois en particulier, ignorent tout du taux officiel de change. Le commerce cambiaire étant la prérogative des opérateurs de rue, chaque cambiste impose son taux de change. Et aussi, dans un contexte d’économie totalement extravertie, dès lors aussi que le Congolais produit ce qu’il ne mange pas et mange ce qu’il ne produit pas, il est bien évident que le pays soit buté à une réelle difficulté d’approvisionnement en devises étrangères. Par conséquent, le peu de dollars disponibles sur le marché, est tout de suite « happé » par l’opérateur économique le plus offrant. La fameuse loi de l’Offre et de la Demande. Que le dollar américain se change à 1. 3700Fc actuellement, c’est un score jamais réalisé dans l’histoire de la crise économique en RD Congo. La vérité, c’est que le faible pouvoir d’achat du fonctionnaire et de l’agent de l’Etat s’est effrité, parce que payé au taux budgétaire calé à 93 Fc le dollar américain. Et donc, dans son message de demain, le Congolais croit attendre du Président de la République, des mesures à chaque problème posé ici.

Politique PRIMATURE, PRESIDENCE DU CNSA... JOSEPH KABILA TRANCHE DEMAIN

* En prévision de son adresse à la Nation, le Raïs a reçu hier l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre conduite par Vital Kamer...

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