BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Fiabilisation du fichier électoral: la CENI organise un atelier d’harmonisation de différents supports pédagogiques

May 03, 2014

<br />
<h3>
<span style="font-size: large;">*En prévision du lancement de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles dans les autres provinces de la République, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organise l’atelier d’harmonisation de différents supports pédagogiques.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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</span></h3>
Après l’atelier d’évaluation à mi-parcours de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles organisé à Kinshasa du 24 au 26 mars 2014, la Commission Electorale Nationale Indépendante organise du 02 au 03 mai 2014, à la Maison des élections, l’atelier d’harmonisation des outils pédagogiques réservé aux concepteurs des modules de formation et aux facilitateurs des sessions de formation de la cascade.<br />
<br />
<br />
<br />
En effet, au cours de l’atelier d’évaluation à mi - parcours de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles dans l’aire opérationnelle  comprenant 20 antennes dans la province du Bandundu et l’antenne de Befale à l’Equateur, des recommandations ont été formulées pour améliorer l’opération dans la deuxième aire opérationnelle qui comprend le reste des provinces de la République Démocratique du Congo (RDC).<br />
<br />
<br />
<br />
Les recommandations issues de cet Atelier d’évaluation ont été intégrées, successivement dans les Guides des Procédures et dans les différents supports de formation.<br />
<br />
<br />
<br />
En prévision du démarrage de la cascade de formation dans l’Aire Opérationnelle II, le présent atelier d’harmonisation qui regroupe aussi bien les experts de la CENI que ceux de l’Unité électorale de la MONUSCO, constitue une préparation sur le plan procédural et andragogique. Il vise pour objectifs : harmoniser les aspects pédagogiques et produire la note du facilitateur ; présenter, dans les contenus des modules de formation, les modifications (amendements) tirées de  recommandations de l’Atelier d'évaluation  à mi-parcours ; valider les différents programmes de formation élaborés conformément aux recommandations de l’Atelier d’évaluation à mi-parcours  et évaluer la logistique de différentes formations de la cascade.<br />
<br />
<br />
<br />
Placé sous la supervision du Rapporteur-Adjoint de la CENI, M. Onésime KUKATULA, les travaux de l’atelier d’harmonisation en cours sont axés principalement sur le rappel des principes andragogiques ; l’applicabilité de la note de facilitateur qui intègre les aspects procéduraux, les aspects andragogiques ainsi que la prise en compte des recommandations de l’Atelier d’évaluation à mi-parcours ; l’amendement des programmes de la cascade et l’évaluation de la logistique de la cascade.<br />
<br />
<br />
<br />
Pour rappel, l’atelier d’évaluation à mi-parcours de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles avait réuni à Kinshasa, en plus des experts de la MONUSCO et de la CENI, 23 Secrétaires Exécutifs Provinciaux (SEP) de la CENI, venus de toutes les provinces opérationnelles qui correspondent aux provinces reprises à l’article 2 de la Constitution de la RDC et qui étaient en immersion dans les 20 antennes de la CENI,  dans le Bandundu,  et à Befale,  dans la province de l’Equateur.<br />
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Fiabilisation du fichier électoral: la CENI organise un atelier d’harmonisation de différents supports pédagogiques

Au tour de Kinshasa la Nation Fiabilisation du fichier électoral: la CENI organise un atelier d’harmonisation de différents supports pédagogiques

*En prévision du lancement de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles da...

KERRY ET L’AGENDA CONGOLAIS

May 03, 2014

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<h3>
<span style="font-size: large;">Question par l’absurde à un dollar symbolique : que n’aurait-on pas entendu si Kinshasa avait été absent de l’itinéraire africain de John Kerry ? </span></h3>
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Des commentaires très Congo Bashing. Alors, ne boudons pas notre satisfaction. Le fait que le Secrétaire d’Etat américain ait prévu la RDC dans son périple sur le Continent est un bon signe. Voire une bonne nouvelle. Sur la scène internationale plus encore à l’échelle africaine, le chef du Département d’Etat n’est pas qu’un missi dominici. C’est un personnage central de l’administration américaine. C’est la personne qui porte la voix de l’Amérique à travers le monde.</div>
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Kinshasa connaîtra donc, le temps de la présence de John Kerry dans la capitale congolaise, un de ses plus grands moments politico- économico- diplomatique de l’année. Il appartient alors aux autorités congolaises de savoir tirer parti de l’offre américaine. Loin de se réduire aux simples échanges sur l’abc de la démocratie formelle, l’offre de Washington a vocation à être de large spectre. Tout dépend de la manière dont Kinshasa va articuler sa demande. <br />
Concernant l’Est congolais par exemple, la RDC et les Etats-Unis ont stratégiquement intérêt à ce que cette partie du territoire soit stabilisée. L’instabilité de l’espace Grands lacs est un vrai appel d’air au terrorisme islamiste rampant qui vient de la Corne de l’Afrique. Une terreur dont l’Ouganda a déjà fait les frais avec les attentats de Kampala. Et plus récemment encore le Kenya avec l’attaque sanglante d’un super marché à Nairobi. Des présomptions de liaisons dangereuses entre les forces négatives ougandaises ADF/Nalu présentes sur le sol congolais et la filiale somalienne d’Al Quaida ne sont plus une simple vue de l’esprit. Le terrorisme hante bel et bien l’Est congolais.<br />
Certes, de par sa contribution à la Monusco, Washington est partie prenante dans la pacification de l’Est congolais et plus globalement de l’ensemble des Grands lacs. Mais, avec notamment Africom- Commandement militaire pour l’Afrique-, les Etats-Unis peuvent jouer un rôle encore plus décisif dans la stabilité régionale. Une denrée dont tous les pays des Grands lacs ont besoin pour leur développement. A côté de cet enjeu existentiel, le reste devient anecdotique. José NAWEJ</div>
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Politique KERRY ET L’AGENDA CONGOLAIS

Question par l’absurde à un dollar symbolique : que n’aurait-on pas entendu si Kinshasa avait été absent de l’itinéraire africain de Joh...

MUYEJ OBTIENT DE L’OUGANDA ET DU HCR L’ACCORD POUR LE RETOUR DES RÉFUGIÉS CONGOLAIS

May 03, 2014

<h3>
<span style="font-size: large;">La RDC et l’Ouganda se sont mis d’accord sur le retour des réfugiés congolais d’ici septembre 2014.<br />

</span><span style="font-size: large;"> La troisième réunion de la Commission tripartite sur ce rapatriement, suivie de la quatrième réunion du groupe de travail technique entre ces deux Etats de la région des Grands Lacs, est clôturée sur une note satisfaisante. </span></h3>
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<br />
Ainsi, l’Ouganda et le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) recueilleront les intentions des réfugiés congolais dans les zones d’installation. Cette opération, renseigne le communiqué final de ces assises, ira jusqu’à la fin du mois de juillet de l’année en cours.<br />
Quel sera alors le rôle de la RDC dans ce rapatriement ? Le Gouvernement de la RDC, en collaboration avec le HCR, apportera une assistance aux personnes rapatriées dans les localités de retour. La RDC, l’Ouganda et le HCR procèderont alors à une sensibilisation des réfugiés de la RDC sur le rapatriement. Rachidi MABANDU<br />
<br />
<b>Ci-dessous, l’intégralité du communiqué conjoint</b><br />
<br />
<b>COMMUNIQUE CONJOINT DE LA TROISIEME REUNION DE LA COMMISSION TRIPARTITE SUR LE RAPATRIEMENT VOLONTAIRE DES REFUGIES CONGOLAIS VIVANT EN OUGANDA</b><br />
<br />
Sur invitation du Gouvernement de la République d’Ouganda, la troisième réunion de la Commission Tripartite sur le Rapatriement des réfugiés congolais vivant en Ouganda s’est tenue le 28 avril à l’Hôtel Imperial à Kampala, en Ouganda, suivie de la quatrième réunion du Groupe de Travail Technique du 28 au 29 avril 2014 et qui a pris fin le 30 avril 2014.<br />
<br />
La Délégation du Gouvernement Ougandais était conduite par l’Honorable, Monsieur Musa Ecweru, Ministre d’Etat en charge de la Gestion des Catastrophes Naturelles et des Réfugiés, <br />
La Délégation Congolaise était conduite par son Excellence, Monsieur Richard Muyej Mangeze, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières. <br />
La Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés était conduite par Madame Sakura Atsumi, Représentante ad interim de l’UNHCR en Ouganda.<br />
<b><br /></b>
<b>I. CEREMONIE D’OUVERTURE</b><br />
<br />
Dans son allocution d’ouverture, l’Honorable, Monsieur Musa Ecweru, Ministre d’Etat, en charge de la Gestion des Catastrophes naturelles et des Réfugiés en Ouganda, a souhaité la bienvenue à la Délégation Congolaise et au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.<br />
<br />
Il a rappelé que l’Accord Tripartite pour le Rapatriement des Réfugiés Congolais vivant en Ouganda, a été signé le 29 Octobre 2010 à Kampala en Ouganda. Il a souligné que dans la phase préparatoire pour rendre effectif le rapatriement des réfugiés congolais, une nouvelle ère d’insécurité a émergé en République Démocratique du Congo, ce qui a provoqué un afflux massif de réfugiés congolais vers l’Ouganda entre 2011 et 2013. <br />
<br />
A l’heure actuelle, l’Ouganda est une terre d’asile pour 184.837 réfugiés congolais pour lesquels, une assistance multisectorielle est fournie dans les zones d’installation. <br />
<br />
Il a rappelé la tragédie sur le Lac Albert, dans laquelle plus de cent réfugiés congolais, qui rentraient spontanément en République Démocratique du Congo, ont perdu leurs vies. Il a enfin insisté sur la nécessité d’assurer un retour dans la sécurité et la dignité aux réfugiés qui souhaitent rentrer. <br />
<br />
Son Excellence, Monsieur Richard Muyej Mangeze, Ministre de l’Intérieur, Sécurité Décentralisation et Affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo, a remercié le Gouvernement de la République d’Ouganda de l’accueil chaleureux et de l’hospitalité accordés aux réfugiés congolais. Il a également remercié le Gouvernement d’Ouganda pour ses inlassables efforts, au lendemain de la tragédie sur le Lac Albert, qui ont permis de sauver la vie d’un nombre important de personnes.<br />
<br />
Il a ensuite réitéré la nécessité d’assister les réfugiés qui manifestent leur intention de retour afin qu’ils rentrent dans la sécurité. Il a, par ailleurs, affirmé que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a repris le contrôle des zones qui étaient auparavant insécurisées. <br />
<br />
La Représentante Adjointe du HCR, en Charge de la Représentation du HCR en Ouganda, Madame Sakura Atsumi, a exprimé la gratitude de l’UNHCR au Gouvernement d’Ouganda pour l’accueil des réfugiés. Les réfugiés congolais constituant la majorité des réfugiés en Ouganda sont essentiellement originaires du Nord Kivu, de la Province Orientale et du Sud Kivu.<br />
<br />
Elle a souligné que, depuis le début de l’année 2014, d’importants retours spontanés sont enregistrés. Elle a rappelé la tragédie du Lac Albert et a invité toutes les parties à s’assurer que cela ne se reproduise plus. Elle espère qu’à l’issue de la réunion, des modalités réalistes seront prises pour appuyer les réfugiés qui souhaitent rentrer spontanément. <br />
<br />
Le Représentant Régional du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés en République Démocratique du Congo, Monsieur Stefano Severe, représenté par Fafa Olivier Attidzah, Chef de la Sous-Délégation du HCR à Goma, a, pour sa part, souligné que le HCR a entrepris la cartographie des zones de retour afin de déterminer l’assistance à fournir aux rapatriés.<br />
<br />
Il a également souligné qu’il y a des milliers de rapatriés spontanés dans les Territoires de Rutshuru et Beni dont la vaste majorité est constituée des réfugiés qui ont fui vers l’Ouganda en 2013. Le HCR propose qu’une assistance communautaire soit privilégiée dans les zones de retour au lieu de l’assistance individuelle. Le HCR s’engage à poursuivre le plus largement possible, le monitoring de la situation dans les zones de retour.<br />
<br />
<b>II. PROCHAINES ETAPES</b><br />
<br />
Considérant les responsabilités des différentes parties contenues dans l’Accord Tripartite et les Modalités pratiques,<br />
Les parties ont discuté dans une ambiance amicale et se sont convenues sur les conclusions et recommandations suivantes :<br />
1. Le Gouvernement d’Ouganda et le HCR procéderont à une collecte des intentions de retour parmi les Réfugiés congolais vivant dans les zones d’installation qui sera finalisée d’ici la fin du mois de Juillet 2014 et partageront les résultats avec le Gouvernement de la RDC.<br />
2. Le HCR devra fournir des services de navette pour transporter les réfugiés congolais désireux d’un rapatriement spontané.<br />
3. Le Gouvernement de la RDC et le HCR devront pourvoir une assistance aux rapatriés spontanés dans les localités de retour. <br />
4. Le Groupe de Travail Technique se réunira, en Septembre 2014, pour examiner les progrès de la mise en œuvre des conclusions de la troisième Commission Tripartite.<br />
5. Le HCR organisera en collaboration avec les Gouvernements de la République Démocratique du Congo et d’Ouganda les visites du "Go and See" et du "Come and Tell" pour les réfugiés.<br />
6. Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le Gouvernement d’Ouganda et le HCR procèderont à une sensibilisation des réfugiés de la RDC sur le rapatriement.<br />
7. Les Parties à l’Accord Tripartite doivent procéder à une mise en œuvre accélérée du rapatriement volontaire organisé d’ici septembre 2014.<br />
<br />
<b>III. CONCLUSION</b><br />
La date de la prochaine Réunion Tripartite qui se tiendra à Kinshasa sera communiquée par voie diplomatique. <br />
La réunion s’est déroulée dans une ambiance cordiale et amicale. <br />
Fait à Kampala, le 30 Avril 2014, <br />
en trois (3) exemplaires originaux, <br />
en français et en anglais, chacun faisant foi.<br />
<br />
Pour le Gouvernement de la République d’Ouganda<br />
Hon. Musa Ecweru<br />
Vice-Ministre en charge de la Gestion des Catastrophes Naturelles et des Réfugiés<br />
<br />
Pour le Gouvernement de la République Démocratique du Congo<br />
<br />
S.E.M. Richard Muyej Mangeze,<br />
Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières<br />
<br />
Pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés<br />
<br />
Mr. Stefano Severe<br />
Représentant Régional du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés en République Démocratique du Congo<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHoLYi7tPIpln9y3dHmfyx0B_oqewTM-xWzIgI9iGmYUBQjdGGOkqLoPliA4ig7kFiYVdodOps47UdcIabw2f-OvikgN2Xtz7gUgUmZlPjopZp5GutFbMIJeSpZsLr8DybEk7FN78jQDsT/s1600/Snapshot_11~2.jpg" rel="image_src" width="400"></link>

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May 02, 2014

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Grande édition du Journal télévisé et revue de presse riche en actualité de télé 50 de Vendredi 02/05/2014 .suivez

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Masanga/Mbila : un enfant de 2 ans meurt dans un fût

May 02, 2014

Un enfant de 2 ans est mort noyé dans un fût d’eau, le mardi 29 avril 2014 au matin, dans la parcelle familiale, au quartier Masanga-Mbila, dans la commune de Mont-Ngafula. Le drame s’est produit au moment où sa mère était occupée par des travaux de ménage. Plusieurs témoins arrivés peu après ont constaté qu’un gobelet gisait à côté du fût de malheur où le petit s’est trouvé bloqué la tête dans l’eau,  sans vie.

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<br />
<br />
Sa maman, qui la croyait en train de jouer dans la cour intérieure de la parcelle, l’a découvert au moment où l’irréparable venait de se produire. En dépit de ses cris de détresse, l’enfant ne pouvait plus revenir à la vie.<br />
<br />
Célestin Tangazo<br />
<br />
(Stg/UPN

Au tour de Kinshasa Crime Masanga/Mbila : un enfant de 2 ans meurt dans un fût

Un enfant de 2 ans est mort noyé dans un fût d’eau, le mardi 29 avril 2014 au matin, dans la parcelle familiale, au quartier Masanga-Mbila, ...

Expulsion des RD. Congolais de Brazzaville Des voix s’élèvent, de plus en plus : Clément Kanku demande à Kinshasa de rappeler son Ambassadeur !

May 02, 2014

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Des voix s’élèvent, de plus en plus, pour fustiger les expulsions massives, ponctuées des viols et d’autres exactions des RD. Congolais vivant au Congo-Brazzaville. Au cours d’un entretien accordé au Journal La Prospérité hier, jeudi 1er mai 2014, dans la soirée, Clément Kanku Bukasa, Député national, élu de la circonscription électorale de Dibaya, au Kasaï Occidental, a exigé l’application de la réciprocité de la part du gouvernement de Kinshasa. </h3>
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Expulsion des RD. Congolais de Brazzaville Des voix s’élèvent, de plus en plus : Clément Kanku demande à Kinshasa de rappeler son Ambassadeur !

la Nation Politique Expulsion des RD. Congolais de Brazzaville Des voix s’élèvent, de plus en plus : Clément Kanku demande à Kinshasa de rappeler son Ambassadeur !

Des voix s’élèvent, de plus en plus, pour fustiger les expulsions massives, ponctuées des viols et d’autres exactions des RD. Congolais viv...

AMNISTIE : 100 NOUVEAUX DÉTENUS BÉNÉFICIAIRES D’UNE LIBÉRATION EFFECTIVE (Article + vidéo)

May 02, 2014

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100 nouvelles personnes bénéficient de la loi d’amnistie du 11 février 2014. Telle est l’annonce faite, mercredi 30 avril par le porte-parole du Gouvernement. Parmi eux, "se trouvent des personnes condamnées ou poursuivies de diverses catégories ", notamment le député national Muhindo Nzangi Butundo, membre du Mouvement social pour le renouveau (MSR), arrêté "en flagrance " à Goma (Nord-Kivu) le dimanche 11 août 2013 et condamné, deux jours plus tard, à trois ans de prison ferme.</h3>
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<br />
Cette nouvelle vague des libérés suite à la loi d’amnistie est la suite d’une première liste de quelque 50 personnes destinées à quitter effectivement les centres de détention où leur statut d’exilés à l’étranger avait été rendue publique en cette circonstance. " Il vous souviendra que 48 heures plus tard était intervenu l’élargissement d’une quarantaine de personnes de la prison militaire de Ndolo et du Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala (CPRK) à Kinshasa ", a déclaré le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais lors d’un point de presse.<br />
Lambert Mende a expliqué qu’" à ce jour, la publication d’une série d’arrêtés pris par le ministre de la Justice et Droits humains a rendu près de 300 de nos compatriotes congolais en délicatesse avec la justice de leur pays pour faits de guerre, faits insurrectionnels et infractions politiques éligibles au bénéfice de l’amnistie, conformément à la loi n° 14/006 du 11 février 2014 ".<br />
" C’est le lieu de rassurer les uns et les autres quant au fait que ce travail se poursuit sans coup férir. Il s’étalera sur une période de six (06) mois prenant cours à dater de la promulgation de la loi d’amnistie. Il n’y a donc pas lieu de désespérer, car des listes d’amnistiés continueront à être publiées au fur et à mesure que les actes d’engagement des personnes éligibles à ce pardon de la Nation parviendront à qui de droit ", a-t-il affirmé.<br />
Pour le ministre Mende, " le Gouvernement invite toutes les Congolaises et tous les Congolais candidats au bénéfice de la loi d’amnistie à ne pas se laisser manipuler par ceux qui, contre toute évidence, s’évertuent à répandre le pessimisme et l’inquiétude en faisant croire à une application limitée, trafiquée ou discriminatoire de la loi d’amnistie ".<br />
" Pour le président de la République et son Gouvernement, l’intérêt supérieur de la RDC réside dans le retour au pays ou à une vie normale de toutes ses filles et de tous ses fils aujourd’hui contraints à un exil humiliant ou emprisonnés pour des incriminations relatives aux faits de guerre, d’insurrection et politiques entre 2006 et 2013 ", a-t-il souligné.<br />
Ainsi, a insisté le porte-parole du gouvernement, " qu’il soit bien entendu que pour ces catégories, et pour ces catégories seulement, la RD Congo a souverainement renoncé à les poursuivre pénalement ".<br />
De l’avis du porte-parole du Gouvernement, le président de la République et le Gouvernement préfèrent voir les autres auteurs ou présumés auteurs de crimes graves non couverts par la loi d’amnistie revenir, eux aussi, dans leur pays pour pouvoir s’expliquer, se justifier dans le respect du principe de la présomption d’innocence afin que la justice puisse passer ", confie le porte-parole du Gouvernement.<br />
<br />
DECISION PREJUDICIABLE<br />
Au sujet des expulsés de Brazzaville, le ministre des Médias a répondu à un certain nombre des compatriotes qui voulaient que la RDC rompe ses relations diplomatiques avec le Congo-Brazzaville, et puisse appliquer la réciprocité et, au besoin, fermer la frontière. Pour le Gouvernement congolais, "cette façon de réagir aurait porté préjudice aux Congolais qui sont restés au Congo- Brazzaville. " En tout état de cause, le Gouvernement de la RDC estime avoir bien fait en traitant ce problème grave avec toute la circonspection qu’il mérite. Ceux qui tiennent à pousser les autorités de la RDC sur les chemins d’une réaction viscérale, d’exaspération font peu cas des 92 à 95 % de Congolais de Kinshasa qui demeurent encore à un titre ou à un autre dans ce pays voisin. Et il est prudent de ne pas compromettre leur quiétude par des décisions à l’emporte-pièce", a-t-il souligné.<br />
Continuant sur cette lancée, Lambert Mende pense que que " la République démocratique du Congo n’a pas à émettre un quelconque jugement sur la légitimité des motivations des autorités de Brazzaville pour agir de la sorte ". " Chaque pays a le droit de faire ce qu’il pense devoir faire pour réduire la délinquance et la criminalité sur son territoire ", ajoute t-il en substance.<br />
Cette prise de position du Gouvernement est une réponse aux multiples allégations relayées par des organisations non gouvernementales et certains médias sur des abus graves à l’encontre de nos compatriotes expulsés. Rachidi MABANDU<br />
<br />
« Il est donc étonnant que les morts du train de la SNCC deviennent sujets à polémique et fassent naître une guerre de chiffres »<br />
<br />
POINT DE PRESSE DU 30 MARS 2014<br />
I.<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>POURSUITE DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DES BENEFICIAIRES DE LA LOI D’AMNISTIE<br />
Samedi 19 avril 2014, ma collègue, Madame le Ministre de la Justice et moi-même avions co-animé, ici même, un point de presse à la fois pour expliquer les procédures qui président à leur publication et rendre publiques les listes des premiers bénéficiaires de la loi d’amnistie du 11 février 2014.<br />
Une première liste de quelque 50 personnes destinées à quitter effectivement les centres de détention ou leur statut d’exilés à l’étranger avait été rendue publique en cette circonstance. Il vous souviendra que 48 heures plus tard, était intervenu l’élargissement d’une quarantaine de personnes de la prison militaire de Ndolo et du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Makala (CPRK) à Kinshasa.<br />
À ce jour, la publication d’une série d’arrêtés pris par le Ministre de la Justice et Droits humains a rendu près de 300 de nos compatriotes congolais en délicatesse avec la justice de leur pays pour faits de guerre, faits insurrectionnels et infractions politiques éligibles au bénéfice de l’amnistie, conformément à la loi n° 14/006 du 11 février 2014.<br />
C’est le lieu de rassurer les uns et les autres quant au fait que ce travail se poursuit sans coup férir. Il va s’étaler sur une période de six (06) mois prenant cours à dater de la promulgation de la loi d’amnistie.<br />
Il n’y a donc pas lieu de désespérer, car des listes d’amnistiés continueront à être publiées au fur et à mesure que les actes d’engagement des personnes éligibles à ce pardon de la Nation parviendront à qui de droit.<br />
Le Gouvernement de la République invite toutes les Congolaises et tous les Congolais candidats au bénéfice de la loi d’amnistie à ne pas se laisser manipuler par ceux qui, contre toute évidence, s’évertuent à répandre le pessimisme et l’inquiétude en faisant croire à une application limitée, trafiquée ou discriminatoire de la loi d’amnistie.<br />
Pour le Président de la République et son Gouvernement, l’intérêt supérieur de notre pays réside dans le retour au pays ou à une vie normale de toutes ses filles et de tous ses fils aujourd’hui contraints à un exil humiliant ou emprisonnés pour des incriminations relatives aux faits de guerre, d’insurrection et politiques entre 2006 et 2013. Qu’il soit bien entendu que, pour ces catégories, et pour ces catégories seulement, la RD Congo a souverainement renoncé à les poursuivre pénalement. Même pour les autres (auteurs ou présumés auteurs de crimes graves non couverts par la loi d’amnistie), le Président et le Gouvernement préfèrent les voir revenir, eux aussi, dans leur pays pour pouvoir s’expliquer, se justifier dans le respect du principe de la présomption d’innocence afin que la justice puisse passer.<br />
Il vous souviendra, en effet, que c’est dans le souci de consolider la paix dans les territoires de l’Est de notre pays objet de séditions et de sévices à répétition depuis de nombreuses années que la République Démocratique du Congo a consenti à amnistier ceux de ses fils qui se sont laissés entraîner dans des aventures militaires contre leur patrie, pour autant qu’ils s’engage individuellement à ne plus récidiver.<br />
Les institutions dirigeantes congolaises ont, dans le même temps ; refusé d’amnistier et de réintégrer en bloc dans nos forces armées des criminels de guerre qui se sont rendus coupables de crimes imprescriptibles. Cette position est fondée sur notre ferme détermination à rompre une fois pour toutes le cycle infernal des rébellions - amnisties - réintégrations - rébellions entretenu par l’impunité quasi-institutionnalisée de tels crimes et qui font le lit de l’instabilité et de l’insécurité dans notre pays.<br />
Pour aujourd’hui, nous annonçons la libération effective d’une seconde série de compatriotes bénéficiaires de la loi d’amnistie. Parmi ceux-ci, se trouvent des personnes condamnées ou poursuivies de diverses catégories. (liste).<br />
<br />
II.<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>L’EXPULSION DES CONGOLAIS (RDC) DE LA REPUBLIQUE DU CONGO-BRAZZAVILLE<br />
Parmi les points les plus chauds de l’actualité de ces derniers jours, figure sans aucun doute l’expulsion brusque et massive d’un certain nombre de nos concitoyens du territoire de la République voisine du Congo Brazzaville. Pour mémoire, c’est depuis le 5 avril 2014 que la République du Congo Brazzaville a lancé une opération d’expulsion d’étrangers en séjour irrégulier sur leur territoire, selon les explications fournies par les autorités de ce pays.<br />
Parmi les expulsés, se trouvent un très grand nombre de Congolaises et de Congolais de la RDC. La République Démocratique du Congo n’a pas à émettre un quelconque jugement sur la légitimité des motivations des autorités de Brazzaville pour agir de la sorte. Chaque pays a le droit de faire ce qu’il pense devoir faire pour réduire la délinquance et la criminalité sur son territoire.<br />
Ce sont les multiples allégations relayées par les organisations non gouvernementales et les médias et faisant état d’abus graves aux dépens de nos compatriotes expulsés qui posent problème.<br />
En effet, il a été rapporté de sources autorisées un certain nombre d’expulsions irrégulières de Congolais en ce que ces personnes détentrices de documents de séjour en bonne et due forme se seraient vues arraché lesdits documents par des éléments des forces de sécurité et contraintes de quitter le territoire du Congo Brazzaville.<br />
Il a été également porté à notre connaissance de nombreux cas d’expulsion qui, quoique régulières au regard de la loi du pays, ont été exécutées dans des conditions attentatoires aux droits élémentaires et à la dignité humaine avec tortures, coups et blessures, offenses aux mœurs, extorsions de biens, etc.<br />
Face à cette situation, le Gouvernement a pris un certain nombre d’initiatives pour obtenir de nos voisins la cessation de ces abus flagrants. Il vous souviendra, en effet, qu’une délégation de niveau ministériel avait effectué le voyage de Brazzaville pour s’entretenir avec les autorités gouvernementales de ce pays voisin. Une autre délégation, emmenée par le Ministre des Affaires étrangères, avait pu remettre un message du Président Joseph Kabila à son homologue du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso.<br />
À défaut d’obtenir l’arrêt des expulsions de nos compatriotes, parce que pareille décision relève de la souveraineté des États, il a été convenu par les deux parties, (i) que les auteurs d’abus préjudiciables aux Congolais expulsés au sein des forces de sécurité du Congo Brazzaville soient punis, (ii) que les personnes de nationalité congolaise résidant régulièrement dans ce pays voisin ne fassent plus l’objet de tracasseries illégales et, (iii) que les principes du droit international et des droits élémentaires de la personne humaine soient scrupuleusement respectés.<br />
Nous avons, par la suite, été informés qu’une dizaine d’éléments de la police du Congo Brazzaville, présumés auteurs d’actes répréhensibles à l’encontre des Congolais de Kinshasa expulsés, ont été déférés devant la justice de leur pays, tandis qu’une vingtaine d’autres étaient simplement radiés de rangs des forces de l’ordre.<br />
Ici à Kinshasa, le Gouvernement provincial a ouvert un site d’accueil et de transit des refoulés à l’ex. Stade du 24 novembre dans l’enceinte de la commune de Kinshasa. Un certain nombre de mesures sécuritaires et d’hygiène y ont été prises pour protéger autant que faire se peut la santé de ces compatriotes.<br />
Nous avons, il y a quelques deux jours, enregistré quelques réactions de l’autre côté du fleuve comme lorsque le porte-parole de la police de Brazzaville a formellement interdit à la population de se mêler de cette opération de police autrement qu’à titre de renseignant. C’est également le cas des excuses fraternelles présentées aux populations concernées par M. le Député Maire de Brazzaville Ngouelondele en visite auprès du Gouverneur André Kimbuta. Nous espérons que ces propos annoncent bien une intention de remédier aux tristes débordements auxquels on a assisté.<br />
En tout état de cause, le Gouvernement de la République estime avoir bien fait en traitant ce problème grave avec toute la circonspection qu’elle mérite. C’est ainsi qu’il faut comprendre la démarche de notre Gouvernement qui a décidé entre autres de répondre favorablement à la demande d’un groupe d’étudiants du Congo-Brazzaville à Kinshasa de rentrer dans leur pays dans la crainte qu’ils avaient d’éventuelles représailles aveugles, lesquelles ne sont pas à l’ordre du jour en RDC.<br />
Ce que beaucoup ignorent, c’est que le dossier des expulsions est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît et concerne davantage de compatriotes que ceux qui rentrent du Congo-Brazzaville. Selon les chiffres en notre possession, jusque-là, seulement entre 5 à 8 % de nos compatriotes qui avaient choisi de vivre en Congo d’en face ont été refoulés. Ceux qui tiennent à pousser les autorités de la RDC sur le chemin d’une réaction d’exaspération font peu de cas de plus de 95 à 92% de rd congolais qui demeurent encore à un titre ou à un autre dans ce pays voisin, et il est prudent de ne pas compromettre leur quiétude par des décisions à l’emporte-pièce.<br />
<br />
III.<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>L’ACCIDENT DU TRAIN DE LA SNCC<br />
Une catastrophe ferroviaire s’est produite mardi 22 avril 2014, lorsqu’un train de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC), en provenance de Lubumbashi au Katanga et en partance pour Mwene-Ditu au Kasai Oriental, est sorti des rails non loin du pont Katongola, à une cinquantaine de kilomètres de Kamina. Au moins quatre wagons de ce train de marchandises se sont renversés, entraînant des morts et des blessés. Si les morts ont pu être enterrés sur place, compte tenu de l’état dans lequel ils ont été retrouvés par les secours, les blessés ont, pour leur part, été acheminés à l’hôpital J. Sendwe de Lubumbashi.<br />
Aussitôt l’accident connu, le Gouvernement a dépêché sur les lieux deux de ses membres, le ministre de la santé et le ministre des affaires sociales, aux fins d’apporter les secours nécessaires aux accidentés et de soutenir les efforts des autorités locales. Au fur et à mesure qu’évoluent les travaux de dégagement des wagons renversés, des bilans sont rendus publics par les autorités gouvernementales. Et jusque dimanche 27 avril 2014, il était fait état de 74 morts et 163 blessés, soit à peu près 30 morts de plus découverts depuis le premier bilan officiel qui annonçait 48 morts.<br />
Il est donc étonnant que ces morts que nous déplorons sincèrement deviennent sujets à polémique et fassent naître une guerre de chiffres, comme nous l’avons entendu. On ne voit pas très bien, en effet, dans quel intérêt le Gouvernement de la République minoriserait le nombre des morts d’un accident ferroviaire qui endeuille ses populations.

Justice la Nation AMNISTIE : 100 NOUVEAUX DÉTENUS BÉNÉFICIAIRES D’UNE LIBÉRATION EFFECTIVE (Article + vidéo)

100 nouvelles personnes bénéficient de la loi d’amnistie du 11 février 2014. Telle est l’annonce faite, mercredi 30 avril par le porte-paro...

Spécial 1er mai 2014 : Kinshasa-Lubumbashi, Bahati active trois tribunaux du travail !

May 02, 2014

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Membres du Gouvernement, Honorables Députés et Sénateurs, Employeurs et Travailleurs se sont amassés hier, jeudi 1er mai, à la place du cinquantenaire, pour célébrer la Fête du Travail, édition 2014, placée sous le thème : «Construire l’avenir avec le travail décent ».</h3>
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<br />
Représentant personnel du Premier Ministre Matata Ponyo, le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, M. Bahati Lukwebo, a relevé les efforts fournis par le gouvernement, pour rencontrer les préoccupations de la masse laborieuse contenues dans leur cahier de charges de l’année 2013. A titre indicatif, Bahati Modeste a évoqué quelques réalisations notamment, l’adoption à la 30ème Session ordinaire du Conseil du Travail du projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du code du Travail sous examen au Parlement ; la nomination des Juges assesseurs ainsi que la désignation et l’affectation des Greffiers pour les tribunaux du Travail de Kinshasa/Gombe, Matete et Lubumbashi ; la signature d’un Arrêté Ministériel fixant le calendrier du déroulement des élections syndicales pour la 6ème édition (2013-2016) dans les entreprises et Etablissements de toute nature sur toute l’étendue du pays et la note circulaire portant organisation de ces élections ; l’organisation d’un atelier tripartite pour la finalisation de la Politique Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle…Toutefois, a-t-il souligné, le Gouvernement continue à déployer des efforts en vue d’améliorer davantage les conditions de travail et de vie des travailleurs, tout en les encourageant à fournir plus d’efforts pour produire davantage afin de lutter contre la pauvreté car, le niveau des salaires est tributaire de la production.<br />
<br />
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<br />
Dans sa réplique, M. Guy Nkolela Tshibangu, ci-devant Président de l'Intersyndicale, a présenté un nouveau cahier de  charges à l’Exécutif Central, dans lequel il en appelle, au nom des travailleurs, à l'instauration du dialogue social, la mise en application de la politique de l'Emploi élaborée  depuis 2007, la révision du SMIG. M. Nkolela n’a pas oublié les dossiers relatifs au processus de réformes des entreprises publiques ; l'intégration des centaines d’agents révoqués abusivement ; le fonctionnement  des maisons de sous-traitance, etc. Il convient de souligner la joie exprimée par les syndicalistes au sujet de la mise sur pied, par Bahati Modeste, de trois tribunaux du travail qui, selon eux, permettront de désengorger les tribunaux de Grande Instance, en prenant en charge les affaires relatives au droit du travail. Ce qui, souligne-t-on, va accélérer les traitements des conflits du travail, étant donné qu’il y a des milliers de dossiers qui ne savaient pas trouver de solutions à cause de l’absence  de  ce type de tribunaux.<br />
<br />
<br />
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<br />
<br />
<br />
Discours de Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, Représentant Personnel de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement à l’occasion de la Fête Internationale du Travail  «1er Mai 2014 »<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ;<br />
<br />
Travailleuses et Travailleurs ;<br />
<br />
Chers Compatriotes ;<br />
<br />
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole devant la masse laborieuse de notre pays au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et en mon nom propre, à l’occasion de la  célébration de cette journée où les Travailleurs du monde entier commémorent le 1er mai, la Fête du Travail. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
En effet, cette manifestation revêt pour la masse laborieuse une seule signification à savoir, la conquête des droits et intérêts qui leur ont permis de participer ensemble, avec les employeurs à la prise de décision sur les questions qui les concernent.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Dans notre pays, la célébration de cette fête qui s’inscrit dans un contexte universel qui rappelle des souvenirs mémorables de lutte que les travailleurs ont consenti pour arriver à obtenir le respect de la dignité humaine ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Ne pouvant déroger à la tradition, cette année 2014 les travailleurs de la République Démocratique du Congo, à l’instar de ceux du monde entier, se souviennent, honorent et rendent hommage à tous les leurs qui ont combattu avec eux pour l’établissement de la justice sociale dans notre pays et qui malheureusement nous ont quittés.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le Gouvernement de la République s’associe aux travailleurs en cette circonstance festive pour exprimer une pensée pieuse en leur mémoire.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Mais au-delà des moments pénibles, nous notons une éclaircie, celle de la fin de la guerre à l’Est de notre pays. Les efforts et stratégies déployés par notre Gouvernement pour procurer la paix à la population de cette partie du pays est un atout qui permet aux travailleurs de l’Est de se réjouir comme tous les autres à l’occasion de la célébration de la Fête du Travail «le 1er mai 2014 » contrairement aux années précédentes.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
C’est l’occasion ici de rappeler que la situation qui prévalait à l’Est du pays avait fait l’objet d’une des préoccupations contenues dans le Cahier de Charge de l’Intersyndicale du Congo de l’année passée remis au Gouvernement par l’entremise de ma modeste personne.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
A ce propos, le Gouvernement avait minutieusement examiné le cahier de charge qui lui avait été déposé par l’Intersyndicale et dans la mesure des possibilités à sa portée, beaucoup de ces préoccupations avaient trouvé des réponses appropriées et favorables aux travailleurs.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Je saisis la présente opportunité pour rendre un vibrant hommage à son Excellence Monsieur  Joseph KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l’Etat pour qui le travailleur congolais est l’épicentre de son action politique et ce, à travers le programme de la révolution de la modernité qui vise à améliorer le vécu quotidien de l’homme congolais en général et du travailleur congolais en particulier.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Nul n’est besoin de rappeler son discours d’investiture du 20 décembre 2011 dans lequel un accent particulier avait été mis sur la création de l’emploi, la promotion de petites et moyennes entreprises en vue de la création d’une classe moyenne ainsi que la construction des hôpitaux et des centres de santé pour une prise en charge réelle de la population congolaise en général et des travailleurs en particulier.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ;   <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Travailleuses et Travailleurs ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Une fois de plus cette année, la célébration de la Journée Internationale du Travail est placée sous le thème : « Construire l’avenir avec le travail décent ».<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pour ne pas déroger à la tradition, le gouvernement souhaite à tous les travailleurs de notre pays indistinctement une bonne et heureuse Fête du travail et les encourage en même temps à fournir plus d’efforts pour produire davantage afin de lutter contre la pauvreté car le niveau des salaires est tributaire de la production.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Il n’est un secret pour personne que le travail décent contribue à la croissance économique et au développement du pays. Ne dit-on pas que le travail ennoblit l’homme !<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
La vision du Président de la République de faire de ce pays à l’horizon 2035 un pays émergent nécessite et recommande qu’on réduise progressivement le chômage par la création d’emplois décents dans l’économie formelle pour la population active constituée en majorité des jeunes, tout en facilitant la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le Gouvernement de la République, à cet effet, a offert beaucoup d’opportunités aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers en améliorant le climat des affaires et des investissements notamment par la création du Guichet Unique de Création des Entreprises, et l’adhésion à l’OHADA en 2012.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pour la matérialisation de cette volonté, le Gouvernement a, par le biais du Ministère de l’Emploi, du travail et de la Prévoyance Sociale, entrepris plusieurs actions :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Dans le domaine du Travail<br />
<br />
Je peux épingler entre autres :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
La tenue de la 38ème Session du Conseil d’Administration du Centre Régional Africain d’Administration du Travail «CRADAT» en sigle à l’issue de laquelle notre pays a été porté à la présidence du Conseil d’Administration ;<br />
<br />
L’adoption à la 30ème Session ordinaire du Conseil du Travail du projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du code du Travail sous examen au Parlement ;<br />
<br />
La nomination des Juges assesseurs ainsi que la désignation et l’affectation des Greffiers pour les tribunaux du Travail de Kinshasa/Gombe, Matete et Lubumbashi ;<br />
<br />
La signature d’un Arrêté Ministériel fixant le calendrier du déroulement des élections syndicales pour la 6ème édition (2013-2016) dans les entreprises et Etablissements de toute nature sur toute l’étendue du pays et la note circulaire portant organisation de ces élections ;<br />
<br />
La tenue de l’atelier de restitution des principaux axes de formation et des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail.<br />
<br />
II. Dans le domaine de l’emploi<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le Ministère a réalisé les actions ci-après :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
L’organisation d’un atelier tripartite pour la finalisation de la Politique Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ;<br />
<br />
L’organisation de la table ronde sur les services privés de placement ;<br />
<br />
L’inauguration du portail électronique de l’Office National de l’emploi en janvier 2014 ;<br />
<br />
La pose de la première pierre pour la construction du siège administratif de l’Office National de l’Emploi « ONEM » le 18 février 2014.<br />
<br />
III. Dans le domaine de la Formation Professionnelle<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le Ministère, à travers l’Institut National de Préparation Professionnelle, a réalisé les actions suivantes :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Encadrement de 31.409 stagiaires en 2013 ;<br />
<br />
Formation de 216 jeunes en rupture sociale (Kuluna) en collaboration avec l’Hôtel de Ville de Kinshasa ;<br />
<br />
Formation de 403 formateurs des formateurs au sein de l’INPP avec l’appui de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, JICA ;<br />
<br />
Construction du Bâtiment de la Direction Provinciale de Kinshasa avec l’appui de la JICA.<br />
<br />
IV. Dans le domaine de la Prévoyance Sociale<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Il y a lieu de souligner que le Projet de loi portant Code de Sécurité Sociale et le Projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à la mutuelle déjà adoptés au Sénat sont sous examen à la Chambre basse du Parlement ;<br />
<br />
La politique Nationale de la Protection Sociale est en cours d’élaboration. Le Programme National d’Appui à la Protection Sociale vient de se doter, pour la toute première fois depuis son existence, d’un plan triennal opérationnel 2014-2016, pour lui permettre de s’assumer par rapport à ses missions ;<br />
<br />
3) En rapport avec la Sécurité et la Santé au Travail, le gouvernement va poursuivre une campagne de sensibilisation à la culture de prévention contre les risques professionnels dans les provinces non encore atteintes.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
4) une nouvelle campagne de sensibilisation a été lancée depuis le 28 avril 2014 visant la protection des travailleurs contre les risques liés aux produits chimiques.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Travailleuses et Travailleurs ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Chers Compatriotes ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Tout au long de mon propos de ce jour, sans verser dans la démagogie, je me suis fait le devoir de vous informer objectivement et sincèrement des efforts fournis par le gouvernement pour rencontrer vos préoccupations contenues dans votre cahier de charge de l’année 2013.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les réalisations que je viens d’énumérer sont à titre indicatif. Toutefois, le Gouvernement continue à déployer des efforts pour améliorer d’avantage les conditions de travail et de vie des travailleurs.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
A cet effet, le Gouvernement œuvre à promouvoir entre autres l’entrepreneuriat des jeunes en encourageant et en finançant la création d’auto-emplois, à répertorier et à contrôler les services privés de placement; à recruter et former les Inspecteurs et Contrôleurs du Travail en nombre suffisant pour toute l’étendue de notre pays, à mettre en place progressivement le socle national de protection sociale, à actualiser la liste des maladies professionnelles et étendre la couverture de la protection sociale, à élaborer la liste des pires formes de travail des enfants et actualiser la liste des travaux dangereux interdits aux enfants.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Vous conviendrez avec moi que cette vision du Gouvernement doit être non seulement encouragée mais soutenue par les Travailleurs et les Employeurs pour le bien-être de la masse laborieuse toutes catégories confondues et pour le développement durable de notre pays.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Mesdames et Messieurs ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Travailleuses et Travailleurs ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Au nom de Son Excellence Augustin MATATA PONYO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement que j’ai l’insigne honneur de représenter, je tiens à vous rassurer que le cahier des charges que je viens de recevoir au nom du Gouvernement bénéficiera de toute son attention comme il en a été le cas en 2013 ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Que vive la fête du travail ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Que vive la paix sociale en milieu du travail ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Que vive la Révolution de la Modernité ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Je vous remercie<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Modeste BAHATI LUKWEBO<br />
<br />
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Justice la Nation Spécial 1er mai 2014 : Kinshasa-Lubumbashi, Bahati active trois tribunaux du travail !

Membres du Gouvernement, Honorables Députés et Sénateurs, Employeurs et Travailleurs se sont amassés hier, jeudi 1er mai, à la place du cin...

Condamnée à 6 mois de SPP au 1er degré pour trafic d’êtres humains : la Belge Senechal relance son dossier au TGI/Gombe

May 01, 2014

<h3>
Après sa condamnation en date du 14 avril 2014, par le Tribunal de Paix de Gombe, à 6 mois de prison ferme et au paiement dune amende de 300.000FC, pour déplacement illicite d’enfant congolais à l’étranger, la Belge Laurence Senechal a relancé son dossier en appel pour mal jugé.

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim_Zjkgk6t7XAqdc9uN-OS_bEz9YXFB2rO_6WftLxRYxz1KEi7yP0dWDMPZCECrsk7yK72a3Vq0zn1BDwde7qteZiF8eoXoMmpR05EelKXIFu8_1vRapv_ZRwz2ySNd_i7Lq7s8ghBctwY/s1600/ffff.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim_Zjkgk6t7XAqdc9uN-OS_bEz9YXFB2rO_6WftLxRYxz1KEi7yP0dWDMPZCECrsk7yK72a3Vq0zn1BDwde7qteZiF8eoXoMmpR05EelKXIFu8_1vRapv_ZRwz2ySNd_i7Lq7s8ghBctwY/s1600/ffff.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim_Zjkgk6t7XAqdc9uN-OS_bEz9YXFB2rO_6WftLxRYxz1KEi7yP0dWDMPZCECrsk7yK72a3Vq0zn1BDwde7qteZiF8eoXoMmpR05EelKXIFu8_1vRapv_ZRwz2ySNd_i7Lq7s8ghBctwY/s1600/ffff.jpg" width="400" /></a></div>
</h3>
<div>
Elle estime que la peine lui infligée est injuste, conformément aux prescrits de l’article 37 portant protection de l’enfant. En clair, les avocats de la prévenue Laurence Senechal ont qualifié d’illégale, la condamnation de leur cliente. Ils soutiennent que celle-ci exerce le droit légal sur l’enfant Amani Agnès au regard du jugement d’adoption qu’elle détient. Ledit jugement est antérieur  au moratoire du gouvernement interdisant la sortie des enfants mineurs adoptés pour l’étranger. Ces praticiens du droit ont relevé au cours de l’audience publique d’hier mardi 29 avril 2014, que le premier juge est allé vite en besogne. Il a fait mention de l’’article 186 sur la protection de l’enfant alors que ce dispositif ne concerne en rien leur cliente, dans la mesure où elle exerce déjà l’autorité parentale sur l’enfant qu’elle avait adopté. Selon eux, le premier juge avait fondé sa conviction sur une simple mesure administrative de la DGM alors que l’enfant porte déjà la nationalité belge. Les mêmes ont soutenu que l’infraction n’est pas établie dans le chef de leur cliente, parce que le fait de vouloir ramener son enfant dans son pays ne constitue en rien une infraction, moins encore un acte criminel.<br />
<br />
<br />
Le motif pour lequel la DGM  a interjeté appel porte sur le rejet de sa constitution en tant que partie civile à ce procès. Selon cette institution de l’Etat, au premier degré, elle a été considérée comme une simple renseignante alors qu’elle avait postuté entant que partie civile et demandé des dommages et intérêt. Mais, contrairement à sa demande, le tribunal a rejeté son action. Raison pour laquelle elle  est en appel.<br />
<br />
<br />
Outre les appels de la prévenue Senechal ainsi que de ses complices, à savoir Mbombo et consorts, le ministère public aussi est en appel. Il cherche à faire condamner davantage la Belge, au motif que les infractions pour lesquelles elle est poursuivie méritent une condamnation sévère. Selon l’organe de la loi, Laurence Senechal devrait être condamnée à plus de 6 mois de prison ferme pour avoir usé des manœuvres mafieuses et frauduleuses afin d’obtenir la sortie de l’enfant qu’elle avait adoptée, sans une quelconque autorisation légale. Elle avait également corrompu à l’aéroport de ND’jili  avec 2000 $ un agent de la DGM ainsi que son beau-frère qui avaient tenté de lui faciliter la tâche, en violation de la décision prise par le gouvernement congolais relative à l’interdiction de sortie d’enfants adoptés pour l’étranger. Pour cette raison, il a demandé au juge d’appel de revoir la peine de cette dernière ainsi que de ses complices parce qu’ils ont été condamnés trop faiblement. Et pourtant, Ils n’ont pas respecté la procédure administrative arrêtée pour éviter des abus. Elle devait attendre le retour des agents chargés d’enquêter que le gouvernement avait envoyé dans certains pays étranger pour faire le suivie des cas d’adoption. En clair, vérifier comment les Congolais sont traités à l’étranger. Et cette mission d’enquête devrait durer 12 mois. Ne l’ayant pas fait, elle mérite une condamnation lourde, a indiqué le ministère public dans son réquisitoire.<br />
<br />
<br />
En réplique, l’avocat de la Belge Senechal a fait savoir que le fait de n’avoir pas eu le cachet de la DGM ne constitue en rien une violation, parce que dans le rapport de la DGM il est mentionné que le moratoire du gouvernement ne concerne pas l’enfant adoptée parce qu’il est postérieur au jugement d’adoption. Il a ajouté que cette mesure de la DGM ne peut pas bloquer l’exécution de ce jugement parce que c’est juste une mesure administrative. Senechal ne pouvait pas faire la prison parce que l’enfant avait déjà acquis la nationalité belge avant la décision de la DGM.<br />
<br />
<br />
Quant aux appels interjetés par les prévenus Mbombo et consorts, ils ont demandé aux juges du second degré de les acquiter parce qu’ils ne méritent pas la prison de 3 mois, encore le paiement une amende de 200.000 FC chacun.<br />
<br />
<br />
Il y a lieu de signaler que la prévenue Laurence Senechal se trouve actuellement à la clinique Ngaliema. Elle aurait fait une deuxième rechute, raison pour laquelle elle a été acheminée pour la seconde fois dans cet hôpital pour des soins appropriés, a déclaré un de ses avocats à l’audience.<br />
<br />
<br />
Cette affaire inscrite sous le RPA 19.187 a été plaidée par les avocats et prise en délibéré par le tribunal. Le jugement va intervenir dans le délai légal.<br />
<br />
<br />
Statut de la petite Imani<br />
<br />
<br />
Les avocats de Senechal ont rappelé que leur cliente avait adopté Agnès Imani, âgée de 4 ans, depuis 2009, sur base d’un contrat qu’elle avait signé avec un orphelinat à Limeté. Elle avait rempli toutes les formalités relatives à l’adoption, et était retournée en Belgique. La mineure avait acquis de plein droit la nationalité belge. Le dossier était passé par toutes les commissions de suivi, notamment, aux ministères du Genre, Famille et Enfant, de l’Intérieur, aux Affaires Etrangères, à l’ANR, qui avaient posé leurs cachets d’acceptation. Sauf la DGM. Etant donné que son beau-frère travaille à la DGM, elle l’avait contacté pour l’aider, surtout que le moratoire ne concernait pas l’enfant qu’elle avait adoptée.<br />
<br />
<br />
Muriel Kadima</div>
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<br />
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Justice Condamnée à 6 mois de SPP au 1er degré pour trafic d’êtres humains : la Belge Senechal relance son dossier au TGI/Gombe

Après sa condamnation en date du 14 avril 2014, par le Tribunal de Paix de Gombe, à 6 mois de prison ferme et au paiement dune amende de 30...

Zamba Zamba du 1 Mai 2014 : Grevi Mfutila Matita Liyebo zolo ya mbwa apesi werrason 5000 $ pona trophée Condé et Bercy muana a encore frappé fort . (vidéo)

May 01, 2014

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA31TFTwoZ87a7B8ZaIYOW_3y1p3NRFAWKDUPkgwZRvegqPCdGbGsn-TSMSMi7w28AU3VM7D-N1eVKoz1o1s9G8dFxaRmQDVPB1xleW7tV-WKeUJJTTOPFfE9m8lPecTz2FLdkjXrFpggE/s1600/werrason.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
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Zamba Zamba du 1 Mai 2014 :  Grevi Mfutila Matita Liyebo zolo ya mbwa apesi werrason 5000 $ pona trophée Condé et Bercy muana a encore frappé fort  . (vidéo)

Au tour de Kinshasa Musique Zamba Zamba du 1 Mai 2014 : Grevi Mfutila Matita Liyebo zolo ya mbwa apesi werrason 5000 $ pona trophée Condé et Bercy muana a encore frappé fort . (vidéo)

Zamba Zamba du 1 Mai 2014 : Grevi Mfutila Matita Liyebo zolo ya mbwa apesi werrason 5000 $ pona trophée Condé et Bercy muana a encore fr...

Kinshasa-Brazza : Vuemba préconise la rupture

April 30, 2014

<h3>
En dépit des embrassades entre officiels de deux Congo ainsi que des messages d’apaisement émanant de part et d’autre, le chemin de la croix se poursuit pour les Congolais de Kinshasa ayant choisi le Congo/Brazzaville comme leur seconde patrie. Les expulsions massives des Congolais de Kinshasa continuent de plus belle, avec leur cohorte de dérapages tels que les tortures, les insultes, les vols, les viols.

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDcVWTa2f0vvTByBcqz2OD4u31qbp6m17pB8RdbOfqDNc84b8x6LdQzRV0wFz3_Padr3fKTEkNyIVyCJmtJaMgUZhFnaZQKaCaa32TM9M6caEY8wKwTyzuYPRguo-7HEPtSs1I0VXQ42Hg/s1600/CHEIKFITANEWS-VUEMBA-DSC09581-300x168.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDcVWTa2f0vvTByBcqz2OD4u31qbp6m17pB8RdbOfqDNc84b8x6LdQzRV0wFz3_Padr3fKTEkNyIVyCJmtJaMgUZhFnaZQKaCaa32TM9M6caEY8wKwTyzuYPRguo-7HEPtSs1I0VXQ42Hg/s1600/CHEIKFITANEWS-VUEMBA-DSC09581-300x168.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDcVWTa2f0vvTByBcqz2OD4u31qbp6m17pB8RdbOfqDNc84b8x6LdQzRV0wFz3_Padr3fKTEkNyIVyCJmtJaMgUZhFnaZQKaCaa32TM9M6caEY8wKwTyzuYPRguo-7HEPtSs1I0VXQ42Hg/s1600/CHEIKFITANEWS-VUEMBA-DSC09581-300x168.jpg" width="400" /></a></div>
</h3>
<br />
Afin de tâter du doigt les réalités du terrain, le député national Jean-Claude Vuemba a séjourné dans la capitale du Congo/Brazzaville du 23 au 29 avril 2014. De retour hier à Kinshasa, il a fait des déclarations fracassantes à la presse sa sortie du bateau qui le ramenait dans la capitale. C’était, comme par hasard, au moment où le Maire de Brazzaville, Hugues Ngolondele, que raccompagnait le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, s’apprêtait à retraverser le Pool Malebo, après un séjour de 24 heures à Kinshasa.<br />
<br />
Les assurances données hier par le Maire de Brazzaville quant à la cessation de la chasse aux Congolais de Kinshasa et des tracasseries dont ils sont victimes de l’autre côté du fleuve Congo depuis deux semaines, ont été qualifiées par Jean-Claude Vuemba de bluff.<br />
<br />
L’occasion faisant le larron, l’élu de Kasangulu a eu des mots durs pour exprimer à l’hôte de Kimbuta son désaveu total de l’opération « Mbata ya mokolo » qui lui rappelle, a-t-il souligné, la traque des Juifs en France pendant la Gestapo de triste mémoire, lors de la deuxième guerre mondiale des années 1940-1945 ou encore ce qu’il avait vécu à Banana, il y a quatre ans, quand la République d’Angola avait procédé à la chasse des Congolais de son territoire.<br />
<br />
« On ne peut pas traiter des RD Congolais comme des bêtes sauvages, au Congo-Brazza. Les officiels tout comme les populations de ce pays agissent comme si nous étions encore des Zaïrois »,  a martelé cet ancien activiste de Jeunesse Mobutiste  en Occident, au cours d’un point de presse qu’il a improvisé au beach de Kinshasa.<br />
<br />
Jean-Claude Vuemba a denoncé le fait que la police brazzavilloise continue d’expulser les Congolais de Kinshasa avec une brutalité innommable, en dépit des  condamnations des organismes internationaux des droits de l’homme, avec le concours actif des chefs des quartiers et des populations de l’autre côté du fleuve Congo, qui lui signalent tous les lieux de résidence des Congolais.<br />
<br />
Il a souligné que dans ces opérations de refoulement sauvage, les RD Congolais sont dépouillés de tous leurs biens, qui sont soit brûlés, soit confisqués par les éléments de la police.<br />
<br />
Jean-Claude Vuemba affirme avoir dénombré plus de 50 corbillards qui quittaient les morgues pour aller déposer, dans des cimetières, des corps présentés comme abandonnés. Il a fustigé, dans l’enfer que vivent nos compatriotes à Brazzaville, la passivité du gouvernement de Kinshasa, qui étale au grand jour ses faiblesses en matière de protection de ses fils et filles.<br />
<br />
« Alors que sous d’autres cieux, cas de l’affaire Ingrid Betancourt, la France avait mobilisé rançon, chars, avions de chasse pour voler au secours d’une de ses citoyennes en danger de mort », a-t-il regretté, en RDC, des milliers d’expulsés sont abandonnés à la merci de leurs bourreaux.<br />
<br />
Il a indiqué qu’à la date du 29 avril 2014, plus de 40.000 RD Congolais ont déjà traversé le fleuve Congo, tandis que 50.000 autres, pour échapper aux représailles, ont décidé de retourner volontairement au pays.<br />
<br />
Et ce parlementaire de poursuivre : « J’ai rencontré l’Ambassadeur de la RDC à Brazzaville ce matin (mardi 29 avril) avant de regagner Kinshasa , et j’ai senti  l’incapacité de Christophe Muzungu d’aller trop loin au nom des us et coutumes de la diplomatie qu’il est tenu de respecter ».<br />
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Dans la foulée de son coup de gueule, Jean-Claude Vuemba a préconisé des mesures radicales à prendre par le gouvernement congolais, en rapport avec la gravité de la situation créée par le Congo/Brazzaville.<br />
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Cet élu du peuple exige notamment :<br />
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- le sabotage de toutes les réunions de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) placées sous la direction du président Denis Sassou ;<br />
<br />
- la rupture des relations diplomatiques entre Congo/Kinshasa et Congo/Brazzaville, à matérialiser par le rappel des ambassadeurs des deux pays et la fermeture concomitantes de leurs chancelleries ;<br />
<br />
- la suspension, pour une durée indéterminée, du trafic fluvial entre Kinshasa et Brazzaville. Il pense qu’un tel train de mesures pourrait amener les autorités de Brazzaville et leurs populations à revenir à de bons sentiments.<br />
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Toutefois, ce natif de Kinshasa a invité les Kinoises et Kinois à s’abstenir de tout acte de violence vis-à-vis de leurs frères et sœurs du Congo/Brazzaville qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie.<br />
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ERIC WEMBA

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