Examiné mardi en conseil des ministres et déposé hier au bureau de l'assemblée nationale Budget 2019 : placer le curseur sur les élections

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinBn-xek_u5zzjdkUTSCd1WLisUvshQU9ptvtlQy6H3dL09F6Z_c5ug6WzZCHKtkTnVntWnXznPxJHhJLIO-BWRP6T-MtEBqZicj35dA5ZNtpkyrNU3e9gUYhAtQC3MAYiIvj3gQqrx0Pl/s1600/Snapshot_1078.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="491" data-original-width="739" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinBn-xek_u5zzjdkUTSCd1WLisUvshQU9ptvtlQy6H3dL09F6Z_c5ug6WzZCHKtkTnVntWnXznPxJHhJLIO-BWRP6T-MtEBqZicj35dA5ZNtpkyrNU3e9gUYhAtQC3MAYiIvj3gQqrx0Pl/s400/Snapshot_1078.jpg" width="400" /></a>* Les autres aspects relevant de la politique générale devant attendre le nouvel Exécutif de l’Après 23 janvier 2019.<br /> <br /> Le Premier ministre Bruno Tshibala a déposé hier mercredi 3 octobre au bureau de l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances pour l’exercice 2019. Ce, après examen dudit texte mardi dernier, au cours de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres. <br /> <br /> Ce projet de Budget se chiffre en recettes et en dépenses à 10.352,3 milliards de Francs congolais. Soit un taux de régression de 0,01% par rapport à son niveau de 2018 de l’ordre de 10.353,2 milliards de Francs congolais, soit près de six milliards de dollars américains. En même temps qu’il a déposé le projet de Loi des finances 2019, le Chef du Gouvernement a remis également en mains propres du speaker de la chambre basse du Parlement, un autre projet de loi portant reddition des comptes pour l’exercice 2017. Le tout, sous le regard témoin du ministre d’Etat en charge du Budget Pierre Kangudia et du ministre des Finances Henry Yav Mulang, qu’accompagnait Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ministre en charge des Relations avec le Parlement.<br /> <span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 12px;">EXAMINE MARDI EN CONSEIL DES MINISTRES ET DEPOSE HIER AU BUREAU DE L’ASSEMBLEE NATIONALE</span><br /> VIVEMENT LA PLENIERE CONSACREE A L’EXAMEN ET ADOPTION DE CES TEXTES<br /> " Je viens de déposer ce jour, au bureau de l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances de l’exercice 2019 ainsi que celui de la reddition des comptes pour 2017. Je vous demande de prendre votre mal en patience. Vous aurez les détails lors de la plénière qui sera consacrée à l’examen et adoption de ces deux textes, étant entendu que la primeur est réservée à la représentation nationale ", a indiqué Bruno Tshibala au sortir du Bureau d’Aubin Minaku.<br /> Lors de l’ouverture de la session ordinaire en cours, essentiellement budgétaire, les présidents des deux chambres du Parlement, Aubin Minaku et son collègue Léon Kengo Wa Dondo du Senat, avaient invité le Gouvernement à déposer ce projet de Loi des finances 2019 dans le délai constitutionnel. L’échéance butoir courait jusqu’au 15 septembre 2018, jour de l’ouverture de ladite session.<br /> Vu donc de la constitution, le Gouvernement a accusé jusqu’à hier mercredi, un retard d’une vingtaine de jours. Il faut relever le fait que la session budgétaire en cours a une spécificité. C’est qu’elle ne durera en tout et pour tout que deux mois, au lieu des trois traditionnels. Cela à cause du chevauchement avec le calendrier électoral qui prévoit le début de la campagne électorale au 21 novembre prochain.<br /> <br /> CENTRER LE DEBAT SUR LES ELECTIONS<br /> Compte tenu de l’impératif des enjeux électoraux,les deux Chambres du Parlement devront donc officiellement clôturer l’actuelle session budgétaire à la date du 21 novembre. Le Gouvernement ayant fait sa part, en déposant le projet de loi de Finances pour l’exercice 2019, il appartient à l’Assemblée nationale et au Sénat, de faire les leurs. La Chambre basse dispose de trente jours francs pour examiner et adopter lesdits projets de loi. Tandis que le Senat en a vingt. Ce qui fait au total cinquante jours pour l’examen et le vote du projet des Loi des financesau Parlement. <br /> Arithmétiquement, les cinquante jours sont ni plus ni moins, accomplis au 23 novembre prochain. Soit deux jours après la date de clôture prévue au 21 novembre. D’ores et déjà, plus d’un observateur estime que le Parlement n’a plus de temps à perdre. Bien au contraire. L’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent dans l’obligation d’expédier le projet de loi déposé hier. Au regard du contexte politique actuel, le moment ne se prête pas aux débats parlementaires à n’en point finir. <br /> A partir du moment où le financement et la sécurisation du processus électoral constituent le principal enjeu dudit projet de loi, le Parlement ne saurait donc aller outre mesure. L’actuelle session étant la toute dernière de cette législature qui joue des prolongations, le débat doit être centré sur les élections. Car, au cas où les choses évolueraient normalement, c’est-à-dire que les élections ont effectivement lieu le 23 décembre prochain, il y aura certainement une nouvelle Majorité parlementaire qui formera son gouvernement. Et dire que ce dernier aura ses priorités. Par conséquent, députés nationaux et sénateurs doivent placer le curseur au bon endroit. Dit autrement, ils devront focaliser le débat sur l’essentiel du projet de loi des finances de l’Etat pour l’exercice 2019. Ainsi, les autres débats relevant de la politique générale pourraient être évoqués lors des discussions avec le nouveau Gouvernement attendu en principe, après le mois de janvier prochain. G-K et Orly-Darel NGIAMBUKULU<br /> <br /> COMPTE RENDU DE LA 17ème REUNION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 2 OCTOBRE 2018<br /> Sous la Présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, S.E. Monsieur Bruno TSHIBALA NZENZHE, s’est tenue la dix-septième réunion extraordinaire du Conseil des Ministres ce mardi 02 octobre 2018 à l’Immeuble du Gouvernement.<br /> Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :<br /> I. Points d’informations<br /> II. Approbation des relevés des décisions du Conseil des Ministres<br /> III. Examen et adoption des textes.<br /> <br /> I. Points d’Informations<br /> I.1. Etat et administration du territoire<br /> Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a présenté les faits saillants du Territoire National. Il ressort de son exposé que la situation générale est relativement calme, marquée par la poursuite de la traque des groupes armés récalcitrants dans quelques localités au Nord et Sud Kivu par les forces de sécurité. La Police Nationale quant à elle, poursuit également les actions de lutte contre toute forme de criminalité dans les grandes agglomérations.<br /> L’état d’esprit de la population qui reste marqué par divers réactions et commentaires autour du discours du Chef de l’Etat à la 73ème Session des Nations Unies à New York est aussi focalisé sur le déroulement du processus électoral mais aussi caractérisé par l’inquiétude suite à la persistance des épidémies de choléra et d’Ebola dans certains coins du pays ainsi que le réajustement du prix du carburant à la pompe.<br /> S’agissant du processus électoral, la CENI poursuit la campagne de sensibilisation sur la machine à voter, le déploiement des équipes chargées de repérer les sites, le recrutement des agents électoraux et l’affichage des listes provisoires des électeurs enrôlés.<br /> Au plan sécuritaire, quelques cas ont été signalés, entre autres :<br /> - L’attaque le lundi 24 septembre 2018 vers 4h00 du matin, du centre de négoce de Bule à environ 70 Km de Bunia par un groupe armé. <br /> - La Journée ville morte décrétée le 24 septembre 2018 par la société civile de Beni, suite à la dernière attaque ayant causé mort d’hommes. Une situation similaire a été enregistrée le 26 septembre 2018 dans la ville de Butembo.<br /> - L’attaque le 28 septembre 2018, au village Kiambe/secteur et territoire de Lubao, d’une dizaine de miliciens mai mai/Aban.<br /> S’agissant de l’administration du territoire, le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a présenté au Conseil le rapport de la réunion du comité de pilotage du processus électoral élargie aux services de sécurité tenue à Kinshasa le mardi 25 septembre 2018 qui a porté principalement sur la situation sécuritaire du pays et la sécurisation du processus électoral.<br /> A l’issue de cette réunion, il a été décidé la mise en place d’une équipe d’Experts pour élaborer la cartographie de sécurisation des élections. La sécurisation des Candidats Président de la République a également été évoquée à cette réunion. <br /> Au plan politique, il a fait part au Conseil de :<br /> - La tenue effective, le samedi 29 septembre 2018 sur la place triomphal/commune de Kasa-vubu, du meeting d’une petite frange négligeable de l’opposition politique, avec la participation d’environ 4.500 personnes.<br /> Aucun incident majeur n’a été enregistré. Les éléments de la Police Nationale Congolaise ont assuré l’encadrement de cette manifestation avec professionnalisme.<br /> Au plan social, il a fait état :<br /> - De l’Assemblée Générale ordinaire du 21 septembre 2018 de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa " APUKIN " en sigle qui a rappelé au gouvernement de respecter ses engagements avant la rentrée académique 2018-2019.<br /> - du déclenchement d’un mouvement de grève, le 24 septembre 2018, dans le territoire de Mambasa, par les enseignants des écoles primaires et secondaires. <br /> - Des menaces de déclencher un mouvement de grève par les agents sanitaires de l’Hôpital Général de Référence de Dipumba à Mbuji-Mayi et du personnel soignant du secteur public de la province de la Tshuapa.<br /> - Du délabrement avancé de la Route Nationale n°4, sur le tronçon entre Banalia/Télé-Buta et Buta Koteli-Dulia ainsi que la Route Nationale n°6 à partir du tronçon Dulia-Bunduki en passant par Aketi.<br /> - De l’effondrement le 27 septembre 2018 du pont jeté sur la rivière Lukoji sur l’axe Dilolo-Kasaji. <br /> Enfin, concernant la situation sanitaire, le Vice- Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a insisté sur la persistance des épidémies de choléra dans le Haut-Katanga, le Mai Ndombe et le Kongo Central, l’épidémie de rougeole à Pweto dans le Haut-Katanga ; l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et l’Ituri.<br /> <br /> I.2. Situation Sécuritaire <br /> Pour sa part, le Ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion, a signalé que la situation sécuritaire du pays demeure calme et sous contrôle en dépit des foyers d’insécurité dans quelques localités du Nord-Kivu et Sud-Kivu, particulièrement des actes terroristes que causent les ADF et aussi les bandes armées locales dit maï maï. Le combat contre les ADF est une guerre contre le terrorisme. Les FARDC vont poursuivre leurs opérations contre tous les groupes récalcitrants jusqu’à leur éradication.<br /> Le Ministre a relevé que les FARDC mènent aujourd’hui seuls les combats contre tous les groupes armés sans l’appui de la MONUSCO,<br /> I.3. Riposte contre la Maladie à Virus Ebola<br /> Le Ministre de la Santé a présenté au Conseil la situation de la riposte contre la maladie à virus Ebola dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu au 30/09/2018.<br /> Au total 160 cas d’Ebola dont 32 cas probables, 128 confirmés, 105 décès dont 73 parmi les confirmés. Ces cas ont été plus concentrés à Mandima qui est l’épicentre de l’épidémie, suivi de Beni, Butembo et Tchomia. <br /> La chaine de transmission de Mandima a été complètement maitrisée en moins de 4 semaines avec 4207 personnes vaccinées à Mabalako.<br /> Tous les nouveaux cas observés depuis fin août sont le résultat des résistances dans le quartier Ndindi à Beni.<br /> Malgré les risques qui restent élevés, la situation à Butembo est sous contrôle et la ville de Beni reste le principal foyer de l’épidémie à ce jour où la situation demeure préoccupante en raison de la situation sécuritaire. Compte tenu de cette urgence sécuritaire, il a été adopté une nouvelle stratégie pour contenir l’épidémie à Beni.<br /> Si la population collabore pleinement, avec les équipes de la riposte, il est possible de projeter la fin de l’épidémie avant la fin du mois d’octobre.<br /> Le Ministre de la Santé a conclu en insistant sur la nécessité de la création d’un centre d’excellence sur Ebola avec une expérience de 10 épidémies d’Ebola et du nombre important d’experts qui existent en RDC. <br /> I.4. Rapport de la rentrée scolaire 2018-2019<br /> Les Ministres de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et de la Formation Professionnelle, Métiers et Artisanat ont respectivement présenté au Conseil un rapport sur la rentrée scolaire 2018-2019. Il ressort de ce rapport que la rentrée scolaire s’est déroulée sans entrave le 03 septembre 2018 sur l’ensemble du Territoire National. Plusieurs activités ont été menées par chaque Ministre dans son secteur notamment avec les Ministres Provinciaux en charge de l’Education et les Partenaires éducatifs pour assurer une rentrée scolaire apaisée.<br /> <br /> II. Approbation des relevés des décisions du Conseil des Ministres<br /> Le Conseil des Ministres a approuvé le relevé des décisions de la 15ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du samedi 14 juillet 2018 et celui de la 16ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 22 août 2018.<br /> <br /> III. Examen et adoption des textes<br /> Au total 08 textes ont été adoptés.<br /> III.1. Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Communication (01 texte)<br /> Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Communication a présenté au Conseil le projet de décret modifiant et complétant le décret n°13/001 du 10 janvier2013 portant statut d’un établissement public dénommé Transport du Congo, en sigle TRANSCO.<br /> L’établissement public Transport du Congo, a été créé par voie de décret avec comme objet : le transport des personnes et des biens, par route, en République Démocratique du Congo et en direction de tout autre lieu où ses agences sont établies (voir article 3 du décret).<br /> L’objectif de ce projet de décret est d’accorder à TRANSCO un régime fiscal qui lui permet de réaliser efficacement son objectif social car les dispositions de l’article 39 du décret en cours ne l’exempte pas du paiement de certains impôts et taxes qui constituent réellement des charges d’exploitation, rendant ainsi TRANSCO financièrement et structurellement déficitaire.<br /> Pour alléger le poids de cette fiscalité non soutenable et qui plombe l’avenir de l’Etablissement Public qui évolue ailleurs dans un secteur aussi sensible de transport public, le Ministère des Transports et Communications sollicite du Gouvernement de la République, la réforme de l’article 39 du décret, ainsi que l’adoption de certaines décisions tendant à mettre un terme aux mesures de recouvrement en cours, portant sur certains droits dus aussi bien à l’Etat qu’à certains services.<br /> Après débat et délibération, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret.<br /> III.2. Ministre d’Etat, Ministre du Plan (01 texte)<br /> Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan a présenté au Conseil le Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif de la revue stratégique sur l’éradication de la faim en République Démocratique du Congo.<br /> Ce projet de décret a pour objet la création, l’organisation et le fonctionnement du Conseil Consultatif de la revue stratégique sur l’éradication de la faim en RDC.<br /> Ce Conseil est un cadre de concertation qui a pour mission de fournir les orientations à la revue et de valider les résultats de la recherche ainsi que les recommandations y afférentes. Il assure aussi le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la revue.<br /> Après débat et délibération, le projet de décret a été adopté par le Conseil.<br /> <br /> III.3. Ministre d’Etat, Ministre du Budget (01 texte)<br /> Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil le Projet de Loi des Finances de l’exercice 2019<br /> Ce projet de Loi, qui découle du cadre budgétaire à moyen terme, se fonde sur les mesures d’encadrement définies dans la lettre d’orientation budgétaire 2019 et sur les directives de la circulaire relative à la Loi des finances 2019.<br /> La présentation du Ministre d’Etat, Ministre du Budget s’est articulé autour des points ci-après :<br /> 1. Rappelle de la situation économique internationale et nationale en 2018, et perspectives pour 2019,<br /> 2. Présentation des grandes lignes de l’exécution de la Loi des finances au premier semestre 2018, et perspectives à fin décembre, <br /> 3. Configuration de l’avant-projet de Loi des finances de l’exercice 2019 et mesures d’accompagnement.<br /> En ce qui concerne la situation économique, il convient de retenir que sur le plan international, l’activité économique devrait enregistrer une expansion en 2018 avec un taux de croissance de 3,9% contre 3,7% en 2017, il devrait se stabiliser à 3,9% en 2019. <br /> Quant à l’inflation, elle devrait rester stable aussi bien dans les pays avancés que dans les pays émergeants et en développement respectivement à 2,2% et 4,4%.<br /> Sur le plan national, l’année 2018 devrait se caractériser par la consolidation de la croissance économique avec un taux estimé à 4,2% sur base des réalisations à fin mars 2018, contre 3,7% réalisé en 2017.<br /> En 2019, le cadre macroéconomique devrait rester stable, avec une croissance économique de 5,6% contre 4,2% estimée pour 2018. <br /> La stabilité du marché de change devrait se poursuivre en 2019 avec une dépréciation attendue de 4,98% contre 7,10% en 2018. Le taux de change moyen annuel se situerait à 1747,8 FC/USD et celui fin période pourrait atteindre 1790,3 FC/USD.<br /> Dans ces conditions, la décélération du rythme de formation des prix intérieurs enregistrés en 2018 devrait se poursuivre en 2019, avec un taux d’inflation fin période projeté de 11,2% contre 13,6% en 2018. Les autres indicateurs et agrégats du cadrage macroéconomique ayant servi à l’élaboration du budget 2019 sont :<br /> - Taux de croissance du PIB : 5,6%<br /> - Déflateur du PIB : 7,2%<br /> - Taux d’inflation moyen : 12,4%<br /> - PIB nominal : 96.678 milliards de Francs Congolais<br /> Le projet de loi des finances de l’exercice 2019 est présenté en équilibre en recette et en dépenses à 10.352,3 milliards des Francs Congolais, soit un taux de régression de 0,01% par rapport à son niveau de 2018 de l’ordre de 10.353,2 milliards de Francs Congolais.<br /> La configuration des recettes se présente comme suit :<br /> - Recettes du Budget général : 9.604,9 milliards de Francs Congolais contre 8.927,9 milliards de Francs Congolais notés en 2018, soit un taux d’accroissement de 7,6%.<br /> - Recettes des budgets annexes : 169,7 milliards de Francs Congolais contre 917,2 milliards de Francs Congolais en 2018, soit une régression de 81,5%<br /> - Recettes des comptes spéciaux : 577,8 milliards de Francs Congolais contre 508,1 milliards de Francs Congolais notés en 2018, soit un taux d’accroissement de 13,7%.<br /> Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de 8.443,9 milliards de Francs Congolais et les recettes extérieures de 1.161,0 milliards de Francs Congolais. Les recettes internes sont constituées des recettes courantes de l’ordre de 8.293,9 milliards de Francs Congolais, soit un accroissement de 25,6% et les recettes exceptionnelles de 150,0 milliards de Francs Congolais, soit un accroissement de 100% par rapport aux prévisions de 2018.<br /> S’agissant des dépenses de l’exercice 2019, elles se présentent comme suit :<br /> - Dépenses du budget général : 9.604,9 milliards de Francs Congolais contre 8.927,9 milliards de Francs Congolais votés en 2018, soit un accroissement de 7,6%,<br /> - Dépenses des budgets annexes : 169,7 milliards de Francs Congolais contre 917,2 milliards de Francs Congolais votés en 2018 soit une régression de 81,5%,<br /> - Dépenses des comptes spéciaux : 577,7 milliards de Francs Congolais contre 501,1 milliards votés en 2018, soit un accroissement de 13,7%.<br /> Quant aux dépenses du budget général, elles comprennent :<br /> - La dette publique et les frais financiers pour 608,5 milliards de Francs Congolais ;<br /> - Les rémunérations pour 3.565,4 milliards de Francs Congolais, soit 37,7% d’accroissement aux prévisions de 2018 situées à 2.590,0 milliards de Francs Congolais et 43,0% des recettes courantes. Ce qui dépasse largement les critères de convergence macroéconomique de la SADC en matière de soutenabilité budgétaire, fixés à 35% au maximum.<br /> Après débat et délibération, le projet de Loi des finances de l’exercice 2019 a été approuvé. <br /> III.4. Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles (01 texte)<br /> Le Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles a présenté au Conseil le Projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la Charte Africaine des Valeurs et des Principes de la Décentralisation de la Gouvernance Locale et du Développement Local.<br /> Cette Charte a été adoptée le 27 juin 2014 par les Chefs d’Etats et des Gouvernements à la vingt-troisième session ordinaire tenue à Malabo en Guinée Equatorial et engage les Etats membres de l’Union Africaine.<br /> Cette charte qui vise notamment à éradique la pauvreté en Afrique a déjà été adoptée par 19 pays.<br /> Après débat et délibération, le projet de Loi a été adopté.<br /> III.5. Ministre des Finances (01 texte)<br /> Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi de Finances de l’exercice 2017.<br /> Conformément aux dispositions constitutionnelles et légales, il revient chaque année au Ministre des Finances de faire approuver par le Conseil des Ministres, avant présentation au parlement pour examen et adoption, le rapport et le projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances de l’exercice précédent clos.<br /> Ce rapport comprend le cadre macroéconomique ayant prévalu à l’élaboration de la Loi des finances de l’exercice clos sous revu ainsi que les opérations proprement dites de l’exécution du budget de cet exercice. <br /> En résumé, votée en équilibre, conformément à la Loi sur les finances publiques, tant en recette qu’en dépense à raison de 11.524,5 milliards de Francs Congolais, soit une augmentation de 72% par rapport à l’exercice 2016, la Loi des Finances pour l’exercice 2017 a été exécutée de la manière suivante :<br /> - 6.479 milliards de Francs Congolais de recettes dont 6.000 milliards de Francs Congolais des recettes du Budget général, 143 milliards de Francs Congolais au titre des recettes des Budgets Annexes et 335 milliards de Francs Congolais comme recettes des comptes spéciaux ;<br /> - 6.403 milliards de Francs Congolais des dépenses reparties en dépenses du budget général pour 5953,0 milliards de Francs Congolais, dépenses des budgets annexes pour 142,9 milliards de Francs Congolais et dépenses des comptes spéciaux pour 306,7 milliards de Francs Congolais.<br /> Comparée aux réalisations du budget 2016 ayant enregistré 4959 milliards de Francs Congolais des recettes et 5303 milliards des dépenses, se soldant par un déficit budgétaire de 344 milliards de Francs Congolais, l’exécution du budget 2017 est caractérisé par un accroissement des recettes de 31%, sans aucun appui budgétaire extérieur, et des dépenses de 21%, dégageant pour la première fois depuis longtemps, un excédent budgétaire de 75,9 milliards de Francs Congolais.<br /> Ce résultat positif est la conséquence d’une gestion prudente des ressources disponibles, assurée suivant les orientations personnelles du Président de la République, Chef de l’Etat, lui-même, et selon la volonté et la détermination du gouvernement de conformer le niveau des dépenses à celui des recettes réellement encaissées ; cette politique a permis de stabiliser les principaux indicateurs macroéconomiques principalement du taux de change du Franc Congolais et du taux d’inflation, deux facteurs essentiels à la préservation du pouvoir d’achat de la population.<br /> Cette discipline budgétaire a permis au gouvernement, d’une part, à faire face à la forte et brusque dépréciation subie par la monnaie nationale en juillet 2017 et d’autre part, contenir les poussées inflationnistes qui s’en sont suivies.<br /> Le Ministre des Finances a aussi signalé qu’en dépitde ce résultat encourageant, obtenu en fin d’année 2017, quelques dépassements de crédits ont été relevés au niveau de certaines institutions et ministères justifiés, soit par la faiblesse des crédits alloués, et qui, une fois exécutés, s’avèrent insuffisants et sont dépassés, soit par des urgences et autres imprévus.<br /> Après débat et délibération, le projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi des finances pour l’exercice 2017 a été adopté par le Conseil.<br /> III.6. Ministre de l’Urbanisme et Habitat <br /> Le Ministre de l’Urbanisme et Habitat a présenté au Conseil deux textes à savoir :<br /> 1. Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Fonds National de l’Habitat, en sigle "FONHAB".<br /> 2. Projet de décret portant création, organisation et Fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Agence Congolaise de Promotion Immobilière, en sigle<br /> <br /> " ACOPRIM "<br /> Le Ministre de l’Urbanisme et Habitat justifie ces deux décrets notamment par la croissance démographique élevée en RDC, estimée à 3,3% par an et à 7% dans les grandes villes. Avec plus de quatre-vingt millions d’habitants et cette puissante croissance démographique, la RDC connait un réel déficit d’unités de logement, particulièrement dans les villes et ce, dépit la disparition de l’ex Office National de Logement, " ONL " en sigle.<br /> Les constructions individuelles et quelques récentes promotions immobilières n’arrivent pas à couvrir le besoin illimité en logement de la population et ces constructions sont hors de la portée de la bourse de la plupart de nos populations et des quartiers entiers sont construits de manière informelle avec des logements précaires et insalubres.<br /> Pour réduire cette insuffisance en logement et permettre aux populations vulnérables d’accéder à un habitat décent, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat se propose d’initier deux projets de décrets portant création des Etablissements Publics dotés de personnalité juridique à savoir le Fonds National de l’Habitat et l’Agence Nationale de Promotion Immobilière. Après débat et délibération, les deux projets de décret ont été adoptés par le Conseil des Ministres.<br /> III.7. Ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (01 texte)<br /> Le Ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté a présenté au Conseil leProjet de décret portant création, organisation et Fonctionnement du Fonds Spécial pour la Promotion, l’Entreprenariat et l’Emploi des Jeunes " FSPEEJ " en sigle.<br /> Ce fonds revêt toute son importance étant donné qu’il permet de résoudre la question de l’insertion des jeunes dans les secteurs productifs à travers la recherche, la mobilisation des ressources financières et la mise en place des mécanismes de financement requis.<br /> Ce fonds va aussi permettre au Gouvernement de la République d’encadrer et accompagner financièrement les projets d’entreprenariat, de création d’entreprises et de formation des jeunes pour leur épanouissement intégral par la mise en place d’un fonds spécial.<br /> Le conseil des Ministres a adopté ce projet.<br /> Commencée à 9h30’, la 17ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres a pris fin à 14h15’.<br /> <br /> Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en Mission,<br /> <br /> Dr. Félix KABANGE NUMBI MUKWAMPA<br /> Ministre de l’Aménagement du Territoire et Rénovation de la Ville

Economie Examiné mardi en conseil des ministres et déposé hier au bureau de l'assemblée nationale Budget 2019 : placer le curseur sur les élections

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La RDC parmi les rares pays africains à avoir profité du boom minier

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwTSeDd2YScPDA6tBQD7TeUxZc3ACrZupiReMf8dJstCrgStKtqieTVvo6m8VUPDACvDWU5E8uqtgNJCO9mJkail32FPSWNeDOes8AMR7vcU2dInzTRU9gu0nuswkpVIJMDbg8aTCsw_M/s1600/Snapshot_1077.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="363" data-original-width="543" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwTSeDd2YScPDA6tBQD7TeUxZc3ACrZupiReMf8dJstCrgStKtqieTVvo6m8VUPDACvDWU5E8uqtgNJCO9mJkail32FPSWNeDOes8AMR7vcU2dInzTRU9gu0nuswkpVIJMDbg8aTCsw_M/s400/Snapshot_1077.jpg" width="400" /></a>* Le pays a réalisé des performances économiques en augmentant ses productions minières en 2018, rapporte Albert Zeufack.<br /> <br /> Le boom minier a été bénéfique pour quelques rares pays africains, à l’instar de la République Démocratique du Congo. C’est du moins ce qu’a reconnu Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale, lors de la présentation, hier mercredi 3 octobre, du rapport semestriel d’Africa’s Pulse.<br /> <br /> Après avoir marqué le pas en 2015-2016, les économies d’Afrique subsaharienne continuent de se redresser, mais à un rythme plus lent que prévu, révèle " Africa’s Pulse ", un rapport semestriel de la Banque mondiale(BM) publié hier mercredi 3 octobre 2018. Pour accélérer la croissance, conseille la BM, les responsables politiques doivent continuer d’accorder la priorité aux investissements qui privilégient le capital humain. <br /> Selon un communiqué de la BM sur ledit rapport, en 2018, la région devrait afficher un taux de croissance moyen de l’ordre 2,7 %, soit une légère augmentation par rapport aux 2,3 % enregistrés en 2017.<br /> " Pour accélérer et soutenir une dynamique de croissance inclusive, les responsables politiques doivent continuer de donner la priorité aux investissements qui privilégient le capital humain, limitent les risques de mauvaise allocation des ressources de l’Etat et stimulent la productivité", explique l’économiste en chef de la BM pour l’Afrique, Albert Zeufack. <br /> Par ailleurs, il appelle les dirigeants à se donner les moyens de gérer les nouveaux risques découlant de la modification de la composition des flux de capitaux et de la dette. <br /> Ce ralentissement tient, en partie, à une conjoncture internationale moins favorable pour la région. Les échanges mondiaux et l’activité industrielle s’essoufflent, marqués par la chute des cours des métaux et des produits agricoles en raison des inquiétudes liées aux tarifs douaniers et à une demande plus incertaine. <br /> Certes les prix du pétrole devraient augmenter en 2019, mais ceux des métaux pourraient rester modérés du fait de la baisse de la demande, notamment en Chine. Les pressions exercées sur les marchés des capitaux se sont accentuées dans les économies émergentes et les inquiétudes concernant les dettes libellées en dollars se multiplient, avec la hausse de la valeur de la devise américaine.<br /> Le document note que le ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne (0,4 point de moins que les prévisions du mois d’avril) s’explique par la modeste performance des trois plus grandes économies de la région. Il s’agit de la baisse de la production pétrolière en Angola et au Nigéria qui a neutralisé la hausse des prix du pétrole et, en Afrique du Sud, la faible croissance de la consommation des ménages qui a été exacerbée par la contraction de l’activité agricole. <br /> Par contre, note le nouveau rapport, le reste de la région a connu une croissance stable. " Plusieurs pays d’Afrique centrale, exportateurs de pétrole, ont bénéficié de la hausse des prix du pétrole et de l’augmentation de la production pétrolière. <br /> "L’activité économique est restée solide dans les pays à forte croissance, peu dotés en ressources naturelles, tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Rwanda, soutenue par la production agricole et les services, du côté de la production, et par la consommation des ménages et l’investissement public, du côté de la demande", poursuit le rapport.<br /> La dette publique est restée à un niveau élevé et continue d’augmenter dans certains pays. D’où, l’inquiétude de la BM qui estime que " la viabilité de cette dette publique risque d’être compromise par l’affaiblissement des monnaies et la hausse des taux d’intérêt associée à la modification de la composition de la dette ".<br /> <br /> AUGMENTATION DE LA DETTE PUBLIQUE DANS CERTAINS PAYS <br /> Le rapport met également en garde contre les risques de dérapages budgétaires, de conflits et de chocs climatiques. Il y a donc tout lieu de mettre en œuvre des politiques et des réformes susceptibles de renforcer la résilience des pays et de doper la croissance potentielle à moyen terme.<br /> Le nouveau rapport d’ "Africa’s Pulse " consacre, particulièrement, un dossier spécial sur la baisse de la productivité du travail en Afrique subsaharienne et les moyens d’y remédier. L’économiste principal et auteur principal du rapport, Cesar Calderon explique que " les réformes devraient notamment englober des politiques qui encouragent les investissements dans des secteurs autres que celui des ressources, créent des emplois et améliorent le rendement des entreprises et des travailleurs". <br /> " Africa’s Pulse " est un rapport semestriel de la Banque mondiale qui analyse la conjoncture économique africaine. Dina BUHAKE & Yves KALIKAT

Economie La RDC parmi les rares pays africains à avoir profité du boom minier

* Le pays a réalisé des performances économiques en augmentant ses productions minières en 2018, rapporte Albert Zeufack. Le boom minier a...

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L’avenue Kasa-Vubu s’élargit, Bokasa subit un coup de pioche

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9fSoK5MhKtTkOet7FlBsy062yTwN5s5TGjhH138XhILLT4mfLQhrqNuTaHvkrR9EhKyKsL1b5RAYeg0_vbRGBPoH3VXvQbyMpXE2b_zN5KPEZW4H6QbAntrFxDgRDPq__gLa008ImPZRk/s1600/Snapshot_1076.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="543" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9fSoK5MhKtTkOet7FlBsy062yTwN5s5TGjhH138XhILLT4mfLQhrqNuTaHvkrR9EhKyKsL1b5RAYeg0_vbRGBPoH3VXvQbyMpXE2b_zN5KPEZW4H6QbAntrFxDgRDPq__gLa008ImPZRk/s400/Snapshot_1076.jpg" width="400" /></a>Les avenues Kasa-Vubu sur le tronçon qui traverse la commune de Bandalungwa et Bokasa (Barumbu et Gombe) revêtiront prochainement d’une peau neuve. Les travaux sont exécutés par l’Office de Voirie et Drainage (OVD) depuis le début de ce mois d’octobre et se déroulent normalement sous la supervision conjointe de l’Hôtel de ville et du ministère des ITPR. Si à Kasa-Vubu il s’agit, dans un premier temps, de supprimer la zone qui séparait les deux bandes de l’avenue dans son tronçon compris entre l’arrêt Bakayawu et l’avenue Kisangani, avant d’arriver au Pont Lunda Bululu et y installer un séparateur en béton armé, à Bokasa les ingénieurs s’attèlent au bétonnage de la chaussée.<br /> <br /> Selon l’Hôtel de ville, cette route sera prolongée derrière la station Total de Bakayawu en traversant le camp Kokolo pour déboucher sur l’avenue Libération, ex-24 Novembre dans son intersection avec le boulevard Triomphal. Ce qui impliquera la destruction de toutes les habitations érigées sur cette trajectoire. Ces travaux ont été initiés par le Président de la République à l’issue de sa récente tournée d’inspection de la voirie de Kinshasa. L’objectif de l’élargissement de Kasa-Vubu est de réduire, si pas éradiquer les embouteillages qui s’observent sur ce tronçon aux heures de pointe.<br /> Financés par le Fonds national d’entretien routier (FONER), ces travaux consistent au décapage de la chaussée pour son élargissement en trois voies de chaque côté. L’OVD construira également un séparateur avant de procéder au curage des ouvrages d’assainissement le long de cette route. Selon l’Ir Diki de l’OVD, l’élargissement de cette chaussée ira jusqu’au croisement avec l’avenue de Libération<br /> A Bokasa, d’après les ingénieurs de l’OVD, cette artère longue de 3,5 Km partant du Boulevard du 30 juin jusqu’à l’avenue Funa sera totalement bétonnée. Et la façon dont le bétonnage se fait (20 cm d’épaisseur), la durée de vie de cette route est estimée à cent ans. C’est au moins 5,5 millions de dollars américains qui s’engloutissent dans la réhabilitation de l’avenue Bokasa. Au vu Mais de la défectuosité de la voirie de la ville de Kinshasa, tous ces chantiers ne présentent qu’une goutte d’eau dans l’océan. Beaucoup d’avenues sont à refaire dans toutes les 24 communes de la capitale pour désengorger la circulation. C’est en termes de milliards de dollars américains.<br /> Rachidi MABANDU

Au tour de Kinshasa Société L’avenue Kasa-Vubu s’élargit, Bokasa subit un coup de pioche

Les avenues Kasa-Vubu sur le tronçon qui traverse la commune de Bandalungwa et Bokasa (Barumbu et Gombe) revêtiront prochainement d’une peau...

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Augmentation du coût du carburant : L’ACCO appelle les conducteurs à maintenir le prix du transport

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwIVlP8W7NSbSYacPVnS20J1RnZb8fww-47l0HbSwbU9WTLvwpJGz-kikE4P5Jyc6APpk_qMX1xEilDuZAoR0fUOrucBY5kfi0UhOFo0KfyOMCQ3-OlocvkYArpTyyrRQl8kPY16TSIF1g/s1600/Snapshot_1075.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="543" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwIVlP8W7NSbSYacPVnS20J1RnZb8fww-47l0HbSwbU9WTLvwpJGz-kikE4P5Jyc6APpk_qMX1xEilDuZAoR0fUOrucBY5kfi0UhOFo0KfyOMCQ3-OlocvkYArpTyyrRQl8kPY16TSIF1g/s400/Snapshot_1075.jpg" width="400" /></a>L’augmentation du prix du carburant à la pompe continue à surchaufferles esprits dans la ville de Kinshasa. Depuis son annonce le dimanche 30 septembre, cette mesure prise par le ministre de l’Economie révolte les transporteurs qui revoient déjà à la hausse les prix des courses dans certaines contrées de la capitale. Alerté, le Président de l’Association des conducteurs du Congo (ACCO) appelle à la retenue.<br /> <br /> Juchée sur une taxi moto, Christelle Muyaya est surprise d’apprendre sur le dos de son conducteur que le prix de la course a doublé au lendemain de l’annonce de la hausse du prix du carburant. Habituée à payer le trajet Mopono - Victoire à 500 FC, cette fille d’une vingtaine d’années est sommée de débourser 1.000 FCce lundi matin. Et le motard se veut intransigeant.<br /> "Tu n’as pas suivi les informations ? Le Gouvernement vient d’augmenter le prix du carburant depuis hier. Pourquoi devrons-nous, à notre tour,continuer à travailler à perte ?", rétorque aussitôt Robert Modogo, réagissant à la protestation de sa jeune cliente, journaliste de surcroit. Pressée, tenant à couper court à la discussion, Christelle Muyaya finit par s’exécuter en tendant, malgré lui, le billet de 1.000 Fc au conducteur de taxi moto.<br /> Le lendemain, quittant sa résidence sur l’avenue Mopono, au quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, elle a dû débourser quasiment le triple du prix habituel de la course, lorsqu’elle s’est rendue au marché Gambela, à une dizaine de minutes du domicile. Empruntant cette fois un bus 207, qui effectue généralement la course à 200 Fc, la jeune passagère a été priée de payer 500 Fc pour le même trajet.<br /> <br /> LES TRANSPORTEURS APPELES A LA RETENUE<br /> Christelle Muyaya n’est pas la seule victime de cette surenchère en ce début de semaine. Des centaines de Kinois ont dû se plier aux caprices des transporteurs qui ont augmentéarbitrairement les prix de leurs courses habituelles. Une hausse qui n’est pas du tout proportionnelle aux coûts des produits pétroliers.<br /> En effet, le récent réajustement des prix du carburant, annoncé par le ministre de l’Economie, Joseph Kapika, fixe le prix du litre d’essence à 2.110FC, alors qu’il se négociait à 1.910 FC la semaine dernière. Celui du gasoil est passé de 1.970FC à 2.100Fc. Ne voulant donc pas perdre, plusieurs conducteurs ont opté soit pour la surenchère, soit pour le demi-terrain, tâchant de maximiser leurs recettes journalières. Qu’il s’agisse des chauffeurs de motos, de taxis ou de bus assurant le transport en commun. <br /> Interpellé, le président de l’ACCO, M. Jean Mutumbo, a été prié de mettre de l’ordre dans la boutique. Intervenant sur les ondes le mardi 2 octobre dernier, il a appelé au calme les chauffeurs des taxis. Le patron des taximen les a conviés à ne plus augmenter le coût du transport, promettant de les fixer, une fois pour toutes, après les séances de travail que l’ACCO et le Gouvernement projettent dans quelques jours.<br /> Christelle GIBEMBA et Yves KALIKAT

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L’augmentation du prix du carburant à la pompe continue à surchaufferles esprits dans la ville de Kinshasa. Depuis son annonce le dimanche 3...

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782 personnes indemnisées en assurance au mois de septembre

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUrgdHcUa9W7fUbWt8c3Pu9TgZCHLZ21AQfxdc9vdch3GIrx5tZyQhc5gMsA9ZQeC4d_I3rSzUEwtBOMYxfTH12xNhrAE1boI0eA9VJ4sHO4SII8RpA27kgA2Gzy-UFzEMFTeyo6Vc4cWp/s1600/Snapshot_1074.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="538" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUrgdHcUa9W7fUbWt8c3Pu9TgZCHLZ21AQfxdc9vdch3GIrx5tZyQhc5gMsA9ZQeC4d_I3rSzUEwtBOMYxfTH12xNhrAE1boI0eA9VJ4sHO4SII8RpA27kgA2Gzy-UFzEMFTeyo6Vc4cWp/s400/Snapshot_1074.jpg" width="400" /></a>La Société nationale d’assurances (SONAS) s’est acquittée de 782 dossiers sinistres au cours du mois de septembre dernier. Les dossiers sinistres indemnisés se sont rapportés aux branches d’assurance automobile, vie et incendie. Pendant quatre semaines (6, 13, 20, et 27 septembre), les différents paiements de sinistres se sont effectués à la Direction générale dans les installations réservées pour ces activités hebdomadaires.<br /> <br /> Il s’agit également de payer aussi les frais d’hospitalisation et de kits orthopédiques des victimes d’accident dont les assurés ont souscrit aux produits d’assurances. A l’initiative du Directeur Général de l’assureur national Carole Agito, plusieurs descentes ont été effectuées dans des centres médicaux tels que l’Hôpital général de référence et les Cliniques universitaires de Kinshasa afin de payer les frais d’hospitalisation et de kits orthopédiques des victimes d’accident.<br /> Au cours de ce même mois de septembre, la Direction générale de la SONAS a sensibilisé à la loi n°73/013 du 05 janvier 1973 qui a rendu obligatoire l’assurance automobile en RDC. Dans ses explications, les agents de la SONAS fort insisté sur le les cinq façons d’assurer son véhicule auprès de la SONAS. " Si l’assurance de responsabilité civile (RC) constitue l’essentiel de la garantie obligatoire de l’assurance automobile, il y a d’autres garanties aussi utiles et nécessaires à l’assuré, qui sont les dégâts matériels, l’incendie, le vol et les tous risques. Ainsi, la responsabilité civile, première garantie assurance automobile parfois baptisée "assurance au tiers " et " tiers transportés " couvre l’assuré contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité qu’il peut encourir du fait de dommages corporels ou matériels causés par les véhicules, objet de l’assurance ", ont-ils expliqué. Rachidi MABANDU

Société 782 personnes indemnisées en assurance au mois de septembre

La Société nationale d’assurances (SONAS) s’est acquittée de 782 dossiers sinistres au cours du mois de septembre dernier. Les dossiers sini...

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’’Bana vernis’’, ces débrouillards qui ont conquis le marché de la manucure et de la pédicurie

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Et bien souvent, leur audace paie. Reportage.<br /> <br /> Dès qu’il est 8h00, les Kinois entendent dans la rue un concert de petits flacons qui s’entrechoquent. Habitués à cette tintamarre quotidienne, ils savent déjà qu’ils ont affaire aux ’’Bana vernis’’, ces débrouillards dont l’âge oscille entre 16 et 32 ans qui sillonnent les principales artères de la ville, les lieux des négoces (marchés, boutiques, magasins, bars, terrasses…) et les places publiques (carrefours, bâtiments publiques, universités…) à la recherche des demandeurs de la manucure et de la pédicurie.<br /> Regards vifs, oreilles alertes, ces ’’vendeurs ambulants’’ sont attentifs aux moindres bruits, aux moindres appels, et prêts à accourir aux pieds de leurs éventuels clients. Sac au dos ou en main, képi ou béret vissés sur le front, ils parcourent des kilomètres à pied, entrechoquant entre leurs doigts des flacons de vernis pour signaler leur présence auprès des ’’initiés’’ qui sollicitent leurs services. <br /> Bien souvent, la clientèle de ces adolescents ou adultes virils est constituée de jeunes filles ou des femmes qui n’ont pas suffisamment de ressources pour se rendre dans les salons de beauté spécialisés, jugés trop onéreux. Pas étonnant que, parfois, ces soins intimes tournent à la séduction, aux idylles qui viennent à petit feu.<br /> <br /> ’’LA VIE APPARTIENT A CEUX QUI SE LEVENT TOT’’<br /> Babouches aux pieds, talons crasseux, orteils noircis par la poussière, Jonas Landu fait tous les jours du porte-à-porte dans les avenues de Kalamu. Accroupi, crâne voilé, il s’attèle ce mardi matin à nettoyer, au moyen d’un dissolvant, les ongles des mains et des pieds d’une dame au teint clair, vêtue d’une minijupe moulante et juchée sur un haut tabouret en bois, au-devant de son domicile. Caressée par les tacts de son pédicure, elle engage un dialogue avec sa voix charmante.<br /> "Comment t’organises-tu pour arriver chaque jour à attirer ta clientèle ?", lui demande cette cliente d’une vingtaine d’années. "Eh bien, dès qu’il fait jour, je me lève et m’apprête pour quitter ma maison à 6h00. Je me mets alors en route, à la quête des clients. Etant donné que je ne suis pas la seule personne à pratiquer ce métier, je suis tenu à me lever tôt pour me mettre au travail", relate Jonas Landu, la vingtaine révolue.<br /> "Le fait de faire entrechoquer, sur mon parcours, mes deux petites bouteilles de verres m’a toujours été bénéfique, d’autant qu’il me permet d’éveiller l’attention de mon entourage et de signaler que je suis disposé à m’occuper de leurs petits soins", a révélé ce jeune pétri d’expériences.’<br /> <br /> DE PRESTATAIRES AMBULANTS EN ’’PEDICURES SEDENTAIRES’’<br /> Alors que les uns passent de porte en porte pour vendre leurs services, d’autres ’’pédicures ambulants’’ ont fini par se frayer un lieu en plein air où ils s’installent pour recevoir leur clientèle. "Je suis installé ici à Kalamu depuis 2016. La population de ce quartier me connaît bien et se montre toujours satisfaite de mes services. En cas de besoin, mes clients savent où me trouver", déclare à ’’Forum des As’’, un jeune talentueux surnommé ’’Obama’’. <br /> "Ce métier m’a énormément aidé, poursuit-il. Je l’ai pratiqué au Congo Brazzaville, avant d’être refoulé à Kinshasa. Il me permet de prendre en charge ma femme et mon enfant qui vit ailleurs, et de scolariser un neveu. Grâce à ce métier, je me nourris et me vêts. Il me permet ainsi de nouer les bouts du mois".<br /> <br /> UN MEME KIT POUR TOUS !<br /> En dépit des précautions d’hygiène, ces ’’Bana Vernis’’, réunis en réseau, se sont résolus à se servir d’un même kit complet pour les soins quotidiens de leur clientèle. Probablement pour des raisons économiques. On y retrouve notamment une petite paire de ciseaux, un coupe-ongles, un pied de biche, une lime, une bouteille de dissolvant, du coton, des flacons de vernis..."Dommage que ces instruments, parfois tranchants, soient les mêmes pour tous !", regrette un passant.<br /> Pour ce qui est des ongles artificiels, un paquet est adapté à l’usage d’une seule personne. "Certaines filles préfèrent poser de faux ongles de petite dimension, chacune avec un modèle particulier. Prudentes, redoutant la moindre contamination, elles apportent leurs propres kits qu’elles me présentent avant que je commence le travail. Mais pour la plupart, elles se laissent faire avec nos objets, exigeant toutefois que ces outils tranchants soient désinfectés, avant tout usage", nous souffle ’’Obama’’ un jeune talentueux de Yolo.<br /> <br /> PEDICURIE ET MANUCURE A MOINDRES FRAIS<br /> Les soins quotidiens des ongles n’exigent pas, en général, des ressources exorbitantes, lorsqu’on se retrouve face à ces milliers des jeunes. Il suffit juste de brandir un billet de 500Fc pour bénéficier des soins des ongles, soit au niveau des mains, soit au niveau des pieds. A 1000Fccependant, on peut pour bénéficier des soins aussi bien des orteils que des doigts de la main. <br /> Par ailleurs, pour la pose de faux onglets, le coût se lève à 2000Fc pour les deux mains et à 4000Fcpour les deux pieds et les deux mains. Voilà pourquoi certaines kinoises préfèrent désormais le service des ’’Bana vernis’’ que de se rendre dans de grands salon de beauté où le tarif est très élevé. Il n’y a pas de saut métier, dit-on, car à la fin de leur service, ces jeunes s’en sortent avec 25.000 Fc ou plus par jour, si la journée s’est annoncée bonne. Tania MUBUADI et Yves KALIKAT

Société ’’Bana vernis’’, ces débrouillards qui ont conquis le marché de la manucure et de la pédicurie

Dans les rues et les places publiques de Kinshasa, les ’’Bana vernis’’ sont devenus omniprésents. Jeunes, audacieux, endurants, ces débrouil...

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Demi-Finale aller de la C2:Après son nul blanc ramené de Port Saïd, V.Club condamné à gagner à Kinshasa dans 3 semaines

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Sport Demi-Finale aller de la C2:Après son nul blanc ramené de Port Saïd, V.Club condamné à gagner à Kinshasa dans 3 semaines

L’Association Sportive Vita Club de Kinshasa, doit gagner à domicile face au club égyptien d’Al-Masry dans pratiquement trois semaines soit ...

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La RDC dotée d’incubateur pilote des PME de la filière cuir

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj626M3ho31cvX9DycJSRfmE44o7LcijSkEtKq4iaXY7O_Qjp_zgYAW0b5FL_dtWS4Hg14ICsW2p4jlE8bfP490gbe2yelFucjpTHPQRwSsXDS_sp9tzr6W0HmBya6DuVKe2ZlM4ESwLIW2/s1600/Snapshot_1071.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="558" data-original-width="742" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj626M3ho31cvX9DycJSRfmE44o7LcijSkEtKq4iaXY7O_Qjp_zgYAW0b5FL_dtWS4Hg14ICsW2p4jlE8bfP490gbe2yelFucjpTHPQRwSsXDS_sp9tzr6W0HmBya6DuVKe2ZlM4ESwLIW2/s400/Snapshot_1071.jpg" width="400" /></a>La République démocratique du Congo a désormais son incubateur pilote des Petites et moyennes entreprises (PME) de la filière cuir de Kinshasa. La cérémonie de lancement officiel du démarrage des activités dudit incubateur a eu lieu hier mercredi 3 octobre, au siège de l’Office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaises (OPEC). Bienvenu Liyota, ministre des PME, est convaincu que le lancement des activités de l’incubateur de cuir marque une nouvelle ère dans le marché congolais". Selon lui, il est évident que le développement de cette filière requiert une impérieuse nécessité d’organiser et de moderniser le secteur du cuir qui reste dans son ensemble peu développé. Ce, malgré le fait qu’une bonne partie de la production locale est commercialisée parfois et exportée de manière informelle. Ce qui, selon le ministre, ne permet pas d’en saisir l’impact réel sur les revenus générés par ces artisans.<br /> <br /> Bienvenue Liyota n’a pas manqué de souligner que le programme des incubateurs des PME demeure le cheval de bataille de son ministère qui a l’ambition de disséminer les incubateurs d’entreprises à travers toute la République. <br /> Le Directeur général de l’OPEC a estimé que pour pérenniser le projet d’incubateur, son entreprise veillera à l’autofinancement des activités d’incubation, susceptibles d’aider les "incubés" à affronter les divers défis de fonctionnement d’une entreprise. <br /> Vital Manga est convaincu que l’incubateur de cuir récoltera un franc succès grâce à la qualité des services de formation et de facilitation qu’il pourra offrir aux candidats à l’incubation en les aidant à créer et à devenir des PME prospères, capables de contribuer à l’émergence économique de la RDC.<br /> <br /> 600 PME ATTENDUES DANS 5 ANS<br /> D’après le patron de l’OPEC, cet outil de travail ambitionne de créer en 5 ans, environ 600 PME et 50 groupements d’intérêt économique spécialisés dans la fabrication de chaussures et autres produits en cuir. Vital Manga est d’avis que ces PME incubées seront à même de produire environ 24 à 25 millions de paires de chaussures à l’horizon 2022. <br /> En plus, a fait remarquer le Dg de l’OPEC, cet incubateur projette la création par les PME incubées d’environ 7.000 emplois directs et 27.000 emplois indirects et le développement du marché d’exportation des chaussures en cuir "Made in Congo". <br /> Dans sa première phase, a mentionné le numéro 1 de cette entreprise de promotion des PME, l’incubateur des PME de la filière cuir de Kinshasa a été doté d’un premier lot d’équipements importés de l’Italie, acquis sur financement du Comesa et mis en place par l’Union européenne dans le cadre de facilité de coopération technique. <br /> Pour le président de cordonnier du Congo L’incubateur des PME de la filière cuir est un dispositif spécialisé à l’apprentissage technique, managérial et professionnel des PME et porteur de projets dans la cordonnerie et la maroquinerie. Il est un site d’hébergement et d’accueil des artisans en cuir.<br /> <br /> BON DE SAVOIR<br /> Le processus d’encadrement des PME et porteurs de projets dans l’incubation est axé sur la formation technique basée sur les ingénieries et technologies modernes de fabrication de chaussures. Notamment le design, la coupe, la couture, le montage et la finition ; l’aide à la recherche des débouchés pour les produits des incubés et facilitation à l’accès aux marchés avec un magasin témoin d’exposition-vente mis à disposition des incubés ; l’aide à l’acquisition des équipements de production pour permettre aux incubés de constituer leurs propres entreprises ainsi que l’accompagnement vers les institutions financières et bancaires en vue d’accéder aux crédits adaptés. A cet effet, le programme d’implantation des incubateurs a pour cible les PME congolaises confrontées aux diverses difficultés, les femmes entrepreneures et les jeunes porteurs des projets innovants. Il est mis en place par l’OPEC avec l’appui du Comesa. <br /> Mathy MUSAU

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La République démocratique du Congo a désormais son incubateur pilote des Petites et moyennes entreprises (PME) de la filière cuir de Kinsha...

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Kwilu: La population expérimente la machine à voter dans les lieux publics

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5h8iS8RlbpZkKYNId2Ry1LaU7X5abhHQur3pFRVeS5vIs07BFpksCxejCXpOSF3yFx_0aQfeDq62DGnnOkHFfGHyyaNWZ_AoRGBVVvvcSkPHX4z-jkKMkgQKawpNUEsf5PWHiX_ivhaGc/s1600/Snapshot_1070.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="741" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5h8iS8RlbpZkKYNId2Ry1LaU7X5abhHQur3pFRVeS5vIs07BFpksCxejCXpOSF3yFx_0aQfeDq62DGnnOkHFfGHyyaNWZ_AoRGBVVvvcSkPHX4z-jkKMkgQKawpNUEsf5PWHiX_ivhaGc/s400/Snapshot_1070.jpg" width="400" /></a>La Commission électorale nationale indépendante poursuit, sans désemparer, la sensibilisation des électeurs à la machine à voter. A moins de trois mois de la tenue d’élections combinées présidentielle, législatives nationales et provinciales du 23 décembre 2018, la Centrale électorale reste déterminée à faire découvrir à tout Congolais, en âge de voter, cette imprimante de vote, afin de renforcer la confiance autour de cet outil informatique.<br /> <br /> C’est dans ce cadre même que les aéroports, les ports et autres lieux publics, fréquentés par la population, sont pris d’assaut aussi bien à Kinshasa, la capitale, que dans les provinces.<br /> A Bandundu ville, le Secrétariat exécutif provincial de la Ceni/Kwilu a procédé hier, mercredi 03 octobre au lancement des séances de sensibilisation en plein air afin de mobiliser la plus grande partie de la population.<a class="LienTitreArt" href="http://www.forumdesas.org/spip.php?article17251" style="color: #1c8bb8; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: bolder; text-transform: uppercase;">KWILU : LA POPULATION EXPÉRIMENTE LA MACHINE À VOTER DANS LES LIEUX PUBLICS</a><br /> M. Jean-Robert Muyense, accompagné de l’informaticien, du chargé des questions juridiques, du logisticien et des agents de la Ceni, a lancé au port Sable, une vaste campagne de sensibilisation des masses. Voyageurs, vendeurs, passants, tous ont expérimenté la machine à voter. Ce port, très connu de la population de la ville de Bandundu est un véritable lieu de négoces et de traversée à pirogues au confluent des rivières Kwango et Kwilu.<br /> Après le port Sable, le SEP Kwilu et sa délégation se sont rendus au Marché Office situé au quartier Maza, en allant vers Dima-Lumbu/CKE, où des vendeurs et passants ont manipulé, à leur tour, la machine à voter. <br /> Occasion pour le représentant de Corneille Nangaa et son équipe d’inviter les électeurs à se préparer pour les élections du 23 décembre 2018 en se rendant le jour J, avec leurs cartes d’électeurs dans les bureaux de vote. Il les a invités aussi à se rendre massivement aux sites de vote où sont affichées les listes provisoires des électeurs afin de les consulter et faire des réclamations éventuelles.<br /> La campagne de sensibilisation en plein air ainsi lancée à Bandundu va s’étendre pendant deux semaines. Elle va se poursuivre aussi dans les autres villes de cette province, à l’instar de Kikwit, Idiofa et autres. Les endroits ciblés sont les places publiques, aéroport, ports, terrains de football, maisons communales (mairie), marchés, etc. MOLINA

Politique Province Kwilu: La population expérimente la machine à voter dans les lieux publics

La Commission électorale nationale indépendante poursuit, sans désemparer, la sensibilisation des électeurs à la machine à voter. A moins de...

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Kabila-Gizenga : Divorce enfin consommé

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigpWwgWskYHuMP5eclYGmltXbIUL34uHbZCQCBuEQjRX6w-Y-tLkCovPZrWuLNGZ644cBjUn0pMWwcZJ8NPXJ31fFMnOFFnuM8wxt1aLOHUO-xrlK_jd1ujAXrodgvM1zWVSaXfSGiNJdv/s1600/Snapshot_1069.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigpWwgWskYHuMP5eclYGmltXbIUL34uHbZCQCBuEQjRX6w-Y-tLkCovPZrWuLNGZ644cBjUn0pMWwcZJ8NPXJ31fFMnOFFnuM8wxt1aLOHUO-xrlK_jd1ujAXrodgvM1zWVSaXfSGiNJdv/s400/Snapshot_1069.jpg" width="400" /></a>* Le PALU et Alliés se prononcera au moment opportun sur son candidat Président.<br /> <br /> Après un moment de suspicion, de bouderies et de séparation de corps, le couple MP-PALU débouche finalement sur le divorce. Les Gizengistes proclament recouvrer leur pleine autonomie et liberté d’action. Aussi, le regroupement Palu & Alliés promet-il de se prononcer au moment opportun sur son candidat Président.<br /> <br /> A moins de trois de la tenue d’élections générales en décembre prochain en RD Congo, le jeu politique semble davantage s’éclaircir. Désormais, l’heure est alliances. Et même au désamour. Le cas le plus concret de " divorce " est celui du Parti lumumbiste unifié (PALU), d’avec son ancien partenaire. A savoir la Majorité présidentielle (MP). Dans une déclaration hier mercredi 3 octobre, relayée par certains medias en ligne, le deuxième vice-président du regroupement politique PALU et Alliés, Henri-Thomas Lokondo, déclare à haute et intelligible voix, la fin du partenariat de leur regroupement avec la coalition au pouvoir. Aussi, le Palu et Alliés proclame-t-il, désormais, son autonomie et son indépendance. <br /> En ce qui concerne la présidentielle, le Palu et Alliés promet de se prononcer opportunément sur son candidat Président de la République. Ce, après accord avec ses nouveaux partenaires. D’ores et déjà, le parti du patriarche Antoine Gizengaet ses alliés réaffirme l’autonomie qui le caractérise dans ses engagements politiques. Ultime objectif : gagner les prochaines élections.<br /> Tout en saluant, la publication par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de listes définitives des candidats Président de la république et députés nationaux, le regroupement Palu et Alliés déplore, cependant, l’invalidation du dossier de candidature d’Antoine Gizenga. En dépit de cette pilule très amère qu’il ne parvient pas encore à avaler, le Palu et Alliés invite toutefois ses militants à faire élire les autres candidats de leur regroupement en lice pour les législatives nationales et les provinciales.<br /> Cependant, en ce qui concerne la machine à voter, Henri Thomas Lokondo indique que cette imprimante ne fait pas encore l’unanimité au sein de la classe politique. Y compris dans le camp de la coalition au pouvoir. "Même au sein de la Majorité présidentielle, il y a ceux qui n’en veulent pas, mais ne peuvent pas le dire à haute voix", fait savoir cet ancien sénateur et député national élu de Mbandaka. <br /> Le deuxième vice-président du regroupement politique PALU et Alliés qui dit constater un manque de consensus autour de la machine ou de l’imprimante à voter - c’est selon - exhorte la CENI à vider la polémique autour de cet outil informatique, par la force du dialogue. Question de mettre tout le monde d’accord et de garantir l’apaisement tant souhaité pour le processus électoral en cours. "Le Regroupement politique Palu et alliés exhorte la CENI de poursuivre le dialogue avec la classe politique pour résoudre les points de divergence en vue de permettre la tenue des élections crédibles et transparentes", renchérit l’homme à la moustache de tsar. <br /> A titre de rappel, le PALU et alliés a tenu le 26 septembre dernier, une réunion extraordinaire sur la situation générale du pays et l’évaluation du processus électoral en cours. Principal allié de la Majorité présidentielle lors des élections de 2006 et 2011, le PALU a aussi à cette même occasion, réévalué son soutien au Chef de l’Etat durant cette année 2018. Emma MUNTU

Politique Kabila-Gizenga : Divorce enfin consommé

* Le PALU et Alliés se prononcera au moment opportun sur son candidat Président. Après un moment de suspicion, de bouderies et de séparati...

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Réunion à la CENI & arrivée délégation ONU : un jeudi très politique à Kinshasa

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66z2BkIU-6IT463dxPQBllYZmRV4LePImhuQX_H8iWL0pnpCyB0bpS0RUFZlmQLKSdM1rbYame0RQ0SERGUl4ROWN-hAwYq-D8P3TBTBz63M0COAei-4VVCJ8BpA8GyYFtzVoxHBBa9sr/s1600/Snapshot_240.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="287" data-original-width="513" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66z2BkIU-6IT463dxPQBllYZmRV4LePImhuQX_H8iWL0pnpCyB0bpS0RUFZlmQLKSdM1rbYame0RQ0SERGUl4ROWN-hAwYq-D8P3TBTBz63M0COAei-4VVCJ8BpA8GyYFtzVoxHBBa9sr/s400/Snapshot_240.png" width="400" /></a></div> Les jours passent mais ne se ressemblent pas. La phrase est connue de plusieurs et sa véracité saute aux yeux de tout être vivant. Ce jeudi 4 octobre 2018, en effet, bien que n’ayant que 24 heures comme les autres jours, passe pour une journée d’importance capitale pour le processus électoral au pays. Pas moins de deux événements majeurs comme synchronisé ont lieu sauf imprévu aujourd’hui. Primo, il y a cette 14ème mission du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui devrait fouler le sol du pays de Lumumba ce jeudi. Ce passage éminemment technique selon le jargon de l’ONU et très politique pour les enjeux congolais, en RDC, sonne comme une tentative de prise de température électorale de ‘’la communauté internationale’’. Ce, en cette période où le train des élections fait, face à quelques dizaines de jours de la gare, à plusieurs grains de sable sur le rail pourtant tracé d’ores et déjà par le calendrier électoral. Parlant de température, au deuxième événement majeur de ce jeudi, il faudra caser le face-à-face électrique CENI-candidats présidents. Là, c’est pour baisser ladite température sur la scène politique en sursaut quant à l’usage de la machine à voter et le fichier électoral et autres que Nangaa, Basengezi, Kalamba et compagnie croiseront le fer avec les Kamerhe, Félix Tshisekedi, Matungulu, Fayulu, Mokia etc.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <br /> Les observateurs patentés des turpitudes politiques au Congo-Kinshasa se sont déjà munis de leurs loupes pour suivre à la ligne les faits de ce jeudi politique. Qu’est-ce que cette journée pourra enfanter ? Si, pour la visite de la délégation du Conseil de Sécurité l’épilogue n’est pas à attendre aujourd’hui puisque la mission s’étend au-delà, pour le tête-à-tête CENI-21 candidats en lice pour la présidentielle 2018 les attentes sont ferme car le réduit de l’esprit ne se fera pas prié pour être perceptible. Cela, dès lors que la fièvre électorale a délié depuis les langues quitte à pousser le très respecté Cardinal Monsengwo à qualifier le phénomène de logorrhée. Hier déjà, comme des militaires se préparant à aller en guerre, des opposants candidats validés ou pas à la magistrature suprême à l’instar d’Adolphe Muzito (Nouvel Elan), Vital Kamerhe (UNC), Freddy Matungulu (CNB/SYENCO), Fidèle Babala (MLC), Pierre Lumbi (Ensemble), Jacquemin Shabani (UDPS) ont tenu une réunion de mise en bouche. Certainement, face à Nangaa c’est à l’unisson que le chant anti-machine à voter et pro-nettoyage du fichier électoral qui sera à cor et à cri lancé. Le décor n’était que très prévisible. La question que l’opinion se demande est celle de savoir si du choc des idées CENI-politiques à ce tête-à-tête une lumière apte à mieux éclairer l’avenir du Congo-Kinshasa pourrait s’échapper. Ce qui sortira de là, va à coup sûr nourrir les notes de la délégation du Conseil de Sécurité.<br /> <br /> Danny Ngubaa<br /> <br />

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Les jours passent mais ne se ressemblent pas. La phrase est connue de plusieurs et sa véracité saute aux yeux de tout être vivant. Ce jeud...

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L’ère des divorces ?

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgliwCUf22B2WWeAU_oidZMW9ddeAetv2_XInPLVauI9vG0YhZ_O9Ncm4RYW2W8JwgDkQf2InKPb38a8RiPgLU-jsxBwSalnCU2tiojknJCnAVIblLseDUhI0PkwQtbJXaRWJ7ZHzu7zF7q/s1600/Snapshot_1068.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="397" data-original-width="715" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgliwCUf22B2WWeAU_oidZMW9ddeAetv2_XInPLVauI9vG0YhZ_O9Ncm4RYW2W8JwgDkQf2InKPb38a8RiPgLU-jsxBwSalnCU2tiojknJCnAVIblLseDUhI0PkwQtbJXaRWJ7ZHzu7zF7q/s400/Snapshot_1068.jpg" width="400" /></a></div> Gizenga Antoine, gourou de la scène politique congolaise, vient de signer un deuxième divorce dans sa vie. Le premier concernait son couple vieux de dizaines d’années et le deuxième enregistré hier, mercredi 3 octobre 2018, concernait l’union existant entre sa formation politique fortement implantée dans son terroir naturel, l’ex Bandundu, le Palu, et la famille politique du Président Kabila : la MP. L’idylle politique aura donc duré plus d’une décennie de 2006 à 2018. Rien ne dure éternellement puisque l’existence est un cycle. Mais, cette fin Palu-MP paraît avoir été programmé d’avance avec la série de passe d’armes et de coup de gueule. Il faut le dire, une petite guerre froide a toujours existé. Des tribunes de Muzito aux rapprochements Palu-Opposition, en passant par le respect sous réserves du contrat de mariage signé en 2006 par le duo Kabila-Gizenga. C’est la mort dans l’âme, à boire les mots de la déclaration du Palu d’hier, que cette formation politique et ses alliés estiment ‘’avoir été dupés car, la Majorité présidentielle non seulement n’a pas soutenu le candidat Palu à la présidentielle de 2018 après son soutien à Kabila Joseph en 2006 et en 2011’’. Le Palu qui donne l’impression d’avoir fait un chemin de croix aux côtés de l’allié MP, aujourd’hui en mutation pour se confirmer FCC, paraît avoir bu la goutte de trop qui aura fait déborder le vase. Et, à tout révéler, ladite goutte est l’invalidation de la candidature d’Antoine Gizenga. Avec ce divorce, il faut noter que le Pouvoir qui avait déjà perdu deux autres fils de l’ex grande province du Bandundu, à savoir : Olivier Kamitatu puis récemment Kin-kiey Mulumba, l’homme de Masimanimba, risque gros dans cette partie de la RDC maintenant que le Palu se désengage du deal de jadis. Ce sont là les dessous des derniers attachements et détachements en politique où il n’y pas d’amitié éternelle mais que des intérêts. Justement, parlant intérêts, attachements et détachements, il y a lieu de noter que le cas Palu-MP fera école, foi d’analyste politique. En effet, avec la fièvre des enjeux électoraux dont l’odeur atteint déjà les narines les mieux exercés sur la scène politique, les divorces et mariages d’intérêts sont à prévoir à profusion. Le ton avait été donné en quelque sorte à l’étape du dépôt des candidatures. Le départ en sourdine, puis confirmé de l’ancien bras droit de l’Udps/Tshibala, Tharcisse Loseke qui s’est jeté aux bras de l’AFDC de Bahati est un des nombreux cas de divorce enregistré à ce stade là. Sans craindre d’être contredit ni même prétendre avoir vu un devin, l’expérience des élections passées donnent la certitude que d’ici le 23 décembre 2018, bien de couples politiques vont se disloquer. Et, la suite n’est que trop connue, savoir : la mutuelle satanisation des anciens alliés. La scène n’a été que bien vécue avec le bruyant divorce G7 et MP. Après les noces et les idylles amoureuses, il faudra ouvrir les oreilles pour entendre les secrets des couples. L’ère des divorces est là !

Politique L’ère des divorces ?

Gizenga Antoine, gourou de la scène politique congolaise, vient de signer un deuxième divorce dans sa vie. Le premier concernait son coupl...

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Campagne de sensibilisation des électeurs. Machine à voter : le Gouvernement tient la CENI à l’œil !

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUNPC0dhXxg6GSLWEV6gDmVFmWXqMpW9PlG57IyJuMWlC0VIg7_SJDS6JMqNT_J1jklCh3-bLQSyP6ToY83q_RRs786fdMmw2UlcDEm6s3yYUoBk8-ihBXl-qATEYYNXmuLT-DFNTDEBYw/s1600/Snapshot_1067.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="414" data-original-width="545" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUNPC0dhXxg6GSLWEV6gDmVFmWXqMpW9PlG57IyJuMWlC0VIg7_SJDS6JMqNT_J1jklCh3-bLQSyP6ToY83q_RRs786fdMmw2UlcDEm6s3yYUoBk8-ihBXl-qATEYYNXmuLT-DFNTDEBYw/s400/Snapshot_1067.jpg" width="400" /></a></div> *’’S’agissant du processus électoral, la CENI poursuit la campagne de sensibilisation sur la machine à voter, le déploiement des équipes chargées de repérer les sites, le recrutement des agents électoraux et l’affichage des listes provisoires des électeurs enrôlés’’, soutient le Gouvernement, dans son compte rendu sanctionnant la 17ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres présidé mardi 2 septembre 2018 par le Premier Ministre, Bruno Tshibala Nzenzhe. Puis, parmi les autres points examinés, le Gouvernement a adopté le projet de loi de reddition des comptes pour l’exercice 2017. En clair, la ‘’Loi des Finances pour l’exercice 2017 a été exécutée de la manière suivante :<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">479 milliards de Francs Congolais de recettes dont 6.000 milliards de Francs Congolais des recettes du Budget général, 143 milliards de Francs Congolais au titre des recettes des Budgets Annexes et 335 milliards de Francs Congolais comme recettes des comptes spéciaux ;</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">403 milliards de Francs Congolais des dépenses reparties en dépenses du budget général pour 5953,0 milliards de Francs Congolais, dépenses des budgets annexes pour 142,9 milliards de Francs Congolais et dépenses des comptes spéciaux pour 306,7 milliards de Francs Congolais.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Comparée aux réalisations du budget 2016 ayant enregistré 4959 milliards de Francs Congolais des recettes et 5303 milliards des dépenses, se soldant par un déficit budgétaire de 344 milliards de Francs Congolais, l’exécution du budget 2017 est caractérisé par un accroissement des recettes de 31%, sans aucun appui budgétaire extérieur, et des dépenses de 21%, dégageant pour la première fois depuis longtemps, un excédent budgétaire de 75,9 milliards de Francs Congolais’’.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Pour le Gouvernement congolais, ‘’ce résultat positif est la conséquence d’une gestion prudente des ressources disponibles, assurée suivant les orientations personnelles du Président de la République, Chef de l’Etat, lui-même, et selon la volonté et la détermination du gouvernement de conformer le niveau des dépenses à celui des recettes réellement encaissées ; cette politique a permis de stabiliser les principaux indicateurs macroéconomiques principalement du taux de change du Franc Congolais et du taux d’inflation, deux facteurs essentiels à la préservation du pouvoir d’achat de la population. Cette discipline budgétaire a permis au gouvernement, d’une part, à faire face à la forte et brusque dépréciation subie par la monnaie nationale en juillet 2017 et d’autre part, contenir les poussées inflationnistes qui s’en sont suivies’’, lit-on, dans ce même compte rendu repris, in extenso, ci-dessous.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">COMPTE RENDU DE LA 17<span style="box-sizing: border-box; font-size: 10.5px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">ème</span> REUNION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 2 OCTOBRE 2018</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">————————————————————————————————————————–</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Sous la Présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, S.E. Monsieur Bruno TSHIBALA NZENZHE, s’est tenue la dix-septième réunion extraordinaire du Conseil des Ministres ce mardi 02 octobre 2018 à l’Immeuble du Gouvernement.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :</div> <ol style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; counter-reset: item 0; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Points d’informations</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Approbation des relevés des décisions du Conseil des Ministres</li> </ol> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Examen et adoption des textes.</li> </ul> <ol style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; counter-reset: item 0; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;"><strong style="box-sizing: border-box;">Points d’Informations</strong></li> </ol> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">I.1. Etat et administration du territoire</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a présenté les faits saillants du Territoire National. Il ressort de son exposé que la situation générale est relativement calme, marquée par la poursuite de la traque des groupes armés récalcitrants dans quelques localités au Nord et Sud Kivu par les forces de sécurité. La Police Nationale quant à elle, poursuit également les actions de lutte contre toute forme de criminalité dans les grandes agglomérations.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> L’état d’esprit de la population qui reste marqué par divers réactions et commentaires autour du discours du Chef de l’Etat à la 73<span style="box-sizing: border-box; font-size: 10.5px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">ème</span> Session des Nations Unies à New York est aussi focalisé sur le déroulement du processus électoral mais aussi caractérisé par l’inquiétude suite à la persistance des épidémies de choléra et d’Ebola dans certains coins du pays ainsi que le réajustement du prix du carburant à la pompe.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> S’agissant du processus électoral, la CENI poursuit la campagne de sensibilisation sur la machine à voter, le déploiement des équipes chargées de repérer les sites, le recrutement des agents électoraux et l’affichage des listes provisoires des électeurs enrôlés.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Au plan sécuritaire, quelques cas ont été signalés, entre autres :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">L’attaque le lundi 24 septembre 2018 vers 4h00 du matin, du centre de négoce de Bule à environ 70 Km de Bunia par un groupe armé.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">La Journée ville morte décrétée le 24 septembre 2018 par la société civile de Beni, suite à la dernière attaque ayant causé mort d’hommes. Une situation similaire a été enregistrée le 26 septembre 2018 dans la ville de Butembo.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">L’attaque le 28 septembre 2018, au village Kiambe/secteur et territoire de Lubao, d’une dizaine de miliciens mai mai/Aban.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> S’agissant de l’administration du territoire, le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a présenté au Conseil le rapport de la réunion du comité de pilotage du processus électoral élargie aux services de sécurité tenue à Kinshasa le mardi 25 septembre 2018 qui a porté principalement sur la situation sécuritaire du pays et la sécurisation du processus électoral.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> A l’issue de cette réunion, il a été décidé la mise en place d’une équipe d’Experts pour élaborer la cartographie de sécurisation des élections. La sécurisation des Candidats Président de la République a également été évoquée à cette réunion.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Au plan politique, il a fait part au Conseil de :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">La tenue effective, le samedi 29 septembre 2018 sur la place triomphal/commune de Kasa-vubu, du meeting d’une petite frange négligeable de l’opposition politique, avec la participation d’environ 4.500 personnes.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Aucun incident majeur n’a été enregistré. Les éléments de la Police Nationale Congolaise ont assuré l’encadrement de cette manifestation avec professionnalisme.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Au plan social, il a fait état :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">De l’Assemblée Générale ordinaire du 21 septembre 2018 de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa « APUKIN » en sigle qui a rappelé au gouvernement de respecter ses engagements avant la rentrée académique 2018-2019.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">du déclenchement d’un mouvement de grève, le 24 septembre 2018, dans le territoire de Mambasa, par les enseignants des écoles primaires et secondaires.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Des menaces de déclencher un mouvement de grève par les agents sanitaires de l’Hôpital Général de Référence de Dipumba à Mbuji-Mayi et du personnel soignant du secteur public de la province de la Tshuapa.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Du délabrement avancé de la Route Nationale n°4, sur le tronçon entre Banalia/Télé-Buta et Buta Koteli-Dulia ainsi que la Route Nationale n°6 à partir du tronçon Dulia-Bunduki en passant par Aketi.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">De l’effondrement le 27 septembre 2018 du pont jeté sur la rivière Lukoji sur l’axe Dilolo-Kasaji.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Enfin, concernant la situation sanitaire, le Vice- Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a insisté sur la persistance des épidémies de choléra dans le Haut-Katanga, le Mai Ndombe et le Kongo Central, l’épidémie de rougeole à Pweto dans le Haut-Katanga ; l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et l’Ituri.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <br /></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">I.2. Situation Sécuritaire</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Pour sa part, le Ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion, a signalé que la situation sécuritaire du pays demeure calme et sous contrôle en dépit des foyers d’insécurité dans quelques localités du Nord-Kivu et Sud-Kivu, particulièrement des actes terroristes que causent les ADF et aussi les bandes armées locales dit maï maï. Le combat contre les ADF est une guerre contre le terrorisme. Les FARDC vont poursuivre leurs opérations contre tous les groupes récalcitrants jusqu’à leur éradication.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre a relevé que les FARDC mènent aujourd’hui seuls les combats contre tous les groupes armés sans l’appui de la MONUSCO,</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">I.3. Riposte contre la Maladie à Virus Ebola</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre de la Santé a présenté au Conseil la situation de la riposte contre la maladie à virus Ebola dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu au 30/09/2018.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Au total 160 cas d’Ebola dont 32 cas probables, 128 confirmés, 105 décès dont 73 parmi les confirmés. Ces cas ont été plus concentrés à Mandima qui est l’épicentre de l’épidémie, suivi de Beni, Butembo et Tchomia.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> La chaine de transmission de Mandima a été complètement maitrisée en moins de 4 semaines avec 4207 personnes vaccinées à Mabalako.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Tous les nouveaux cas observés depuis fin août sont le résultat des résistances dans le quartier Ndindi à Beni.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Malgré les risques qui restent élevés, la situation à Butembo est sous contrôle et la ville de Beni reste le principal foyer de l’épidémie à ce jour où la situation demeure préoccupante en raison de la situation sécuritaire. Compte tenu de cette urgence sécuritaire, il a été adopté une nouvelle stratégie pour contenir l’épidémie à Beni.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Si la population collabore pleinement, avec les équipes de la riposte, il est possible de projeter la fin de l’épidémie avant la fin du mois d’octobre.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre de la Santé a conclu en insistant sur la nécessité de la création d’un centre d’excellence sur Ebola avec une expérience de 10 épidémies d’Ebola et du nombre important d’experts qui existent en RDC.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">I.4. Rapport de la rentrée scolaire 2018-2019</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Les Ministres de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et de la Formation Professionnelle, Métiers et Artisanat ont respectivement présenté au Conseil un rapport sur la rentrée scolaire 2018-2019. Il ressort de ce rapport que la rentrée scolaire s’est déroulée sans entrave le 03 septembre 2018 sur l’ensemble du Territoire National. Plusieurs activités ont été menées par chaque Ministre dans son secteur notamment avec les Ministres Provinciaux en charge de l’Education et les Partenaires éducatifs pour assurer une rentrée scolaire apaisée.</div> <ol style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; counter-reset: item 0; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;"><strong style="box-sizing: border-box;">Approbation des relevés des décisions du Conseil des Ministres</strong></li> </ol> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Conseil des Ministres a approuvé le relevé des décisions de la 15<span style="box-sizing: border-box; font-size: 10.5px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">ème</span> réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du samedi 14 juillet 2018 et celui de la 16<span style="box-sizing: border-box; font-size: 10.5px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">ème</span> réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 22 août 2018.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <br /></div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;"><strong style="box-sizing: border-box;">Examen et adoption des textes</strong></li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Au total 08 textes ont été adoptés.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.1. Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Communication (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Communication a présenté au Conseil le projet de décret modifiant et complétant le décret n°13/001 du 10 janvier 2013 portant statut d’un établissement public dénommé Transport du Congo, en sigle TRANSCO.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> L’établissement public Transport du Congo, a été créé par voie de décret avec comme objet : le transport des personnes et des biens, par route, en République Démocratique du Congo et en direction de tout autre lieu où ses agences sont établies (voir article 3 du décret).</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> L’objectif de ce projet de décret est d’accorder à TRANSCO un régime fiscal qui lui permet de réaliser efficacement son objectif social car les dispositions de l’article 39 du décret en cours ne l’exempte pas du paiement de certains impôts et taxes qui constituent réellement des charges d’exploitation, rendant ainsi TRANSCO financièrement et structurellement déficitaire.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Pour alléger le poids de cette fiscalité non soutenable et qui plombe l’avenir de l’Etablissement Public qui évolue ailleurs dans un secteur aussi sensible de transport public, le Ministère des Transports et Communications sollicite du Gouvernement de la République, la réforme de l’article 39 du décret, ainsi que l’adoption de certaines décisions tendant à mettre un terme aux mesures de recouvrement en cours, portant sur certains droits dus aussi bien à l’Etat qu’à certains services.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Après débat et délibération, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.2. Ministre d’Etat, Ministre du Plan (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan a présenté au Conseil le Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif de la revue stratégique sur l’éradication de la faim en République Démocratique du Congo.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce projet de décret a pour objet la création, l’organisation et le fonctionnement du Conseil Consultatif de la revue stratégique sur l’éradication de la faim en RDC.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce Conseil est un cadre de concertation qui a pour mission de fournir les orientations à la revue et de valider les résultats de la recherche ainsi que les recommandations y afférentes. Il assure aussi le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la revue.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Après débat et délibération, le projet de décret a été adopté par le Conseil.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <br /></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.3. Ministre d’Etat, Ministre du Budget (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil le Projet de Loi des Finances de l’exercice 2019</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce projet de Loi, qui découle du cadre budgétaire à moyen terme, se fonde sur les mesures d’encadrement définies dans la lettre d’orientation budgétaire 2019 et sur les directives de la circulaire relative à la Loi des finances 2019.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> La présentation du Ministre d’Etat, Ministre du Budget s’est articulé autour des points ci-après :</div> <ol style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; counter-reset: item 0; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Rappelle de la situation économique internationale et nationale en 2018, et perspectives pour 2019,</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Présentation des grandes lignes de l’exécution de la Loi des finances au premier semestre 2018, et perspectives à fin décembre,</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Configuration de l’avant-projet de Loi des finances de l’exercice 2019 et mesures d’accompagnement.</li> </ol> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> En ce qui concerne la situation économique, il convient de retenir que sur le plan international, l’activité économique devrait enregistrer une expansion en 2018 avec un taux de croissance de 3,9% contre 3,7% en 2017, il devrait se stabiliser à 3,9% en 2019.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Quant à l’inflation, elle devrait rester stable aussi bien dans les pays avancés que dans les pays émergeants et en développement respectivement à 2,2% et 4,4%.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Sur le plan national, l’année 2018 devrait se caractériser par la consolidation de la croissance économique avec un taux estimé à 4,2% sur base des réalisations à fin mars 2018, contre 3,7% réalisé en 2017.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> En 2019, le cadre macroéconomique devrait rester stable, avec une croissance économique de 5,6% contre 4,2% estimée pour 2018.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> La stabilité du marché de change devrait se poursuivre en 2019 avec une dépréciation attendue de 4,98% contre 7,10% en 2018. Le taux de change moyen annuel se situerait à 1747,8 FC/USD et celui fin période pourrait atteindre 1790,3 FC/USD.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Dans ces conditions, la décélération du rythme de formation des prix intérieurs enregistrés en 2018 devrait se poursuivre en 2019, avec un taux d’inflation fin période projeté de 11,2% contre 13,6% en 2018. Les autres indicateurs et agrégats du cadrage macroéconomique ayant servi à l’élaboration du budget 2019 sont :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Taux de croissance du PIB : 5,6%</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Déflateur du PIB : 7,2%</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Taux d’inflation moyen : 12,4%</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">PIB nominal : 96.678 milliards de Francs Congolais</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le projet de loi des finances de l’exercice 2019 est présenté en équilibre en recette et en dépenses à 10.352,3 milliards des Francs Congolais, soit un taux de régression de 0,01% par rapport à son niveau de 2018 de l’ordre de 10.353,2 milliards de Francs Congolais.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> La configuration des recettes se présente comme suit :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Recettes du Budget général : 9.604,9 milliards de Francs Congolais contre 8.927,9 milliards de Francs Congolais notés en 2018, soit un taux d’accroissement de 7,6%.</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Recettes des budgets annexes : 169,7 milliards de Francs Congolais contre 917,2 milliards de Francs Congolais en 2018, soit une régression de 81,5%</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Recettes des comptes spéciaux : 577,8 milliards de Francs Congolais contre 508,1 milliards de Francs Congolais notés en 2018, soit un taux d’accroissement de 13,7%.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de 8.443,9 milliards de Francs Congolais et les recettes extérieures de 1.161,0 milliards de Francs Congolais. Les recettes internes sont constituées des recettes courantes de l’ordre de 8.293,9 milliards de Francs Congolais, soit un accroissement de 25,6% et les recettes exceptionnelles de 150,0 milliards de Francs Congolais, soit un accroissement de 100% par rapport aux prévisions de 2018.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> S’agissant des dépenses de l’exercice 2019, elles se présentent comme suit :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Dépenses du budget général : 9.604,9 milliards de Francs Congolais contre 8.927,9 milliards de Francs Congolais votés en 2018, soit un accroissement de 7,6%,</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Dépenses des budgets annexes : 169,7 milliards de Francs Congolais contre 917,2 milliards de Francs Congolais votés en 2018 soit une régression de 81,5%,</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Dépenses des comptes spéciaux : 577,7 milliards de Francs Congolais contre 501,1 milliards votés en 2018, soit un accroissement de 13,7%.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Quant aux dépenses du budget général, elles comprennent :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">La dette publique et les frais financiers pour 608,5 milliards de Francs Congolais ;</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">Les rémunérations pour 3.565,4 milliards de Francs Congolais, soit 37,7% d’accroissement aux prévisions de 2018 situées à 2.590,0 milliards de Francs Congolais et 43,0% des recettes courantes. Ce qui dépasse largement les critères de convergence macroéconomique de la SADC en matière de soutenabilité budgétaire, fixés à 35% au maximum.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Après débat et délibération, le projet de Loi des finances de l’exercice 2019 a été approuvé.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.4. Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles a présenté au Conseil le Projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la Charte Africaine des Valeurs et des Principes de la Décentralisation de la Gouvernance Locale et du Développement Local<u style="box-sizing: border-box;">.</u></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Cette Charte a été adoptée le 27 juin 2014 par les Chefs d’Etats et des Gouvernements à la vingt-troisième session ordinaire tenue à Malabo en Guinée Equatorial et engage les Etats membres de l’Union Africaine.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Cette charte qui vise notamment à éradique la pauvreté en Afrique a déjà été adoptée par 19 pays.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Après débat et délibération, le projet de Loi a été adopté.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.5. Ministre des Finances (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi de Finances de l’exercice 2017.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Conformément aux dispositions constitutionnelles et légales, il revient chaque année au Ministre des Finances de faire approuver par le Conseil des Ministres, avant présentation au parlement pour examen et adoption, le rapport et le projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances de l’exercice précédent clos.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce rapport comprend le cadre macroéconomique ayant prévalu à l’élaboration de la Loi des finances de l’exercice clos sous revu ainsi que les opérations proprement dites de l’exécution du budget de cet exercice.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> En résumé, votée en équilibre, conformément à la Loi sur les finances publiques, tant en recette qu’en dépense à raison de 11.524,5 milliards de Francs Congolais, soit une augmentation de 72% par rapport à l’exercice 2016, la Loi des Finances pour l’exercice 2017 a été exécutée de la manière suivante :</div> <ul style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; list-style-type: square; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">479 milliards de Francs Congolais de recettes dont 6.000 milliards de Francs Congolais des recettes du Budget général, 143 milliards de Francs Congolais au titre des recettes des Budgets Annexes et 335 milliards de Francs Congolais comme recettes des comptes spéciaux ;</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style-type: square; padding-left: 20px;">403 milliards de Francs Congolais des dépenses reparties en dépenses du budget général pour 5953,0 milliards de Francs Congolais, dépenses des budgets annexes pour 142,9 milliards de Francs Congolais et dépenses des comptes spéciaux pour 306,7 milliards de Francs Congolais.</li> </ul> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Comparée aux réalisations du budget 2016 ayant enregistré 4959 milliards de Francs Congolais des recettes et 5303 milliards des dépenses, se soldant par un déficit budgétaire de 344 milliards de Francs Congolais, l’exécution du budget 2017 est caractérisé par un accroissement des recettes de 31%, sans aucun appui budgétaire extérieur, et des dépenses de 21%, dégageant pour la première fois depuis longtemps, un excédent budgétaire de 75,9 milliards de Francs Congolais.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce résultat positif est la conséquence d’une gestion prudente des ressources disponibles, assurée suivant les orientations personnelles du Président de la République, Chef de l’Etat, lui-même, et selon la volonté et la détermination du gouvernement de conformer le niveau des dépenses à celui des recettes réellement encaissées ; cette politique a permis de stabiliser les principaux indicateurs macroéconomiques principalement du taux de change du Franc Congolais et du taux d’inflation, deux facteurs essentiels à la préservation du pouvoir d’achat de la population.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Cette discipline budgétaire a permis au gouvernement, d’une part, à faire face à la forte et brusque dépréciation subie par la monnaie nationale en juillet 2017 et d’autre part, contenir les poussées inflationnistes qui s’en sont suivies.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre des Finances a aussi signalé qu’en dépit de ce résultat encourageant, obtenu en fin d’année 2017, quelques dépassements de crédits ont été relevés au niveau de certaines institutions et ministères justifiés, soit par la faiblesse des crédits alloués, et qui, une fois exécutés, s’avèrent insuffisants et sont dépassés, soit par des urgences et autres imprévus.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Après débat et délibération, le projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi des finances pour l’exercice 2017 a été adopté par le Conseil.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.6. Ministre de l’Urbanisme et Habitat</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre de l’Urbanisme et Habitat a présenté au Conseil deux textes à savoir :</div> <ol style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; counter-reset: item 0; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 5px 0px; padding: 0px 0px 0px 40px;"> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Fonds National de l’Habitat, en sigle « FONHAB ».</li> <li style="box-sizing: border-box; list-style: decimal inside; margin-bottom: 10px;">Projet de décret portant création, organisation et Fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Agence Congolaise de Promotion Immobilière, en sigle « ACOPRIM »</li> </ol> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre de l’Urbanisme et Habitat justifie ces deux décrets notamment par la croissance démographique élevée en RDC, estimée à 3,3% par an et à 7% dans les grandes villes. Avec plus de quatre-vingt millions d’habitants et cette puissante croissance démographique, la RDC connait un réel déficit d’unités de logement, particulièrement dans les villes et ce, dépit la disparition de l’ex Office National de Logement, « ONL » en sigle.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Les constructions individuelles et quelques récentes promotions immobilières n’arrivent pas à couvrir le besoin illimité en logement de la population et ces constructions sont hors de la portée de la bourse de la plupart de nos populations et des quartiers entiers sont construits de manière informelle avec des logements précaires et insalubres.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Pour réduire cette insuffisance en logement et permettre aux populations vulnérables d’accéder à un habitat décent, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat se propose d’initier deux projets de décrets portant création des Etablissements Publics dotés de personnalité juridique à savoir le Fonds National de l’Habitat et l’Agence Nationale de Promotion Immobilière. Après débat et délibération, les deux projets de décret ont été adoptés par le Conseil des Ministres.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">III.7. Ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (01 texte)</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le Ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté a présenté au Conseil le Projet de décret portant création, organisation et Fonctionnement du Fonds Spécial pour la Promotion, l’Entreprenariat et l’Emploi des Jeunes « FSPEEJ » en sigle.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce fonds revêt toute son importance étant donné qu’il permet de résoudre la question de l’insertion des jeunes dans les secteurs productifs à travers la recherche, la mobilisation des ressources financières et la mise en place des mécanismes de financement requis.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ce fonds va aussi permettre au Gouvernement de la République d’encadrer et accompagner financièrement les projets d’entreprenariat, de création d’entreprises et de formation des jeunes pour leur épanouissement intégral par la mise en place d’un fonds spécial.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Le conseil des Ministres a adopté ce projet.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Commencée à 9h30’, la 17<span style="box-sizing: border-box; font-size: 10.5px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">ème</span> réunion extraordinaire du Conseil des Ministres a pris fin à 14h15’.</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en Mission,</div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> <strong style="box-sizing: border-box;">Dr. Félix KABANGE NUMBI MUKWAMPA</strong></div> <div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #8f8f8f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 10px;"> Ministre de l’Aménagement du Territoire et Rénovation de la Ville</div>

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